Avis : Le Dernier Loup - Page 4

Superbe film, paysages magnifiques, histoire simple, bien menée qui met en évidence la bêtise des hommes .

Un très bon moment de cinéma avec des images sublimes qui font voyager... Un hommage à cet animal magnifique ; une belle critique de la soif de l'homme, le pire des prédateurs...
A voir sur grand écran !

Emmener vos enfants voir ce film magnifique.
Jean jacques Annaud signe encore une fois un film hautement spirituel, qui démontre une fois de plus que la cupidité de certains mène inéluctablement à l'impasse.
Ce film nous rappelle que nous sommes au service de la nature et non l'inverse.
Nous sommes en pleine révolution écologique et il faut ce genre d'oeuvre , encore et encore, pour que ceux qui n'ont toujours pas compris se mettent à réfléchir.
Le respect de chaque être vivant ne peut que nous servir et c'est le thème de ce film, que certains trouveront mièvre ou larmoyant, parce qu'ils n'ont pas encore pris conscience de cette réalité.
J'espère sincèrement que ce film aura du succès.
Mais comme je suis assez réaliste, je suis plutôt pessimiste....
Espérons que le titre ne soit pas prémonitoire.

On m'avait prévenue...
"Ce film est vraiment dur..."
Oui mais à ce point... je ne comprends pas à qui peut s'adresser cette... mauvaise boucherie ?
Et tout ça pour quoi ? Aucun message, aucune prise de conscience. Aucun sens.
"Oui, mais l'histoire est vraie !"
Et alors ? Est-ce une excuse pour se l'approprier et l'exhiber de façon aussi malsaine ?

On m'avait prévenue...
Mais je me suis dit qu'au moins les paysages et l'esthétique devaient mériter que je laisse une chance à ce film. C'était sans compter sur les effets spéciaux qui viennent gâcher la moindre chance de se laisser emporter par une éventuelle magie.
Je me suis détestée d'être allée voir ce film... que je n'ai vu qu'à moitié, parce que je ne peux pas soutenir de telles images tant elles me rappellent à la fois qu'elles reflètent la réalité d'une violence toujours actuelle envers le monde animal, mais aussi et surtout que personne ne s'insurge de se voir infliger une pareille violence ainsi mise en scène.
Très en colère.
Amis des loups, amis des effets spéciaux, amis des steppes, amis des adaptations bien ficelées, fuyez ! Ce film est détestable !

Jean Jacques Annaud est assurément le maître du genre : le film animalier. Alors, le spectateur en a largement pour ce qu'il attend. Plein la vue pour ce qui est des paysages, des images, des mises en scène. Des chevauchées, des attaques de loup, des moments de tension, des scènes dures, d'autres immensément belles et tendres. Tout cela avec un fond écologiste vulgarisateur, moralisateur et pédagogique sur le fragile équilibre général des espèces. Le propos peut surprendre s'agissant d'un film dans lequel les autorités chinoises sont inévitablement impliquées et, on s'en doute, ont exercé leur contrôle. Peut-être un message à usage de politique interne, invitant à écouter davantage les anciens, à profiter de leur savoir et de leur expérience, de leur connaissance de la nature ? Et tendant à ramener la technostructure de l'appareil politique ainsi que les "jeunes instruits" à ce gisement de connaissances que constituent l'expérience et le savoir ancestraux. Une action se déroulant suffisamment loin dans l'histoire contemporaine de la Chine (la révolution culturelle dans les années 1960) pour que certaines choses puissent être dites afin d'éclairer les décisions du présent et de l'avenir. Une parabole.

Vu en avant premiere avec intervention de Jean-Jacques Annaud qui a évoqué le tournage et agrémenté son discours par des anecdotes. J'ai passé une excellent moment. Les paysages sont grandioses, les loups superbes et le script est tiré d'une histoire vraie. Prenez un mouchoir les plus sensibles en auront besoin. Je trouve par contre qu'encore une fois la 3D n'apporte pas grand chose. Néanmoins : Bravo !

Une merveille, dépaysement incroyable, des animaux magnifiques, un travail époustouflant... Et un massacre monstrueux... et je ne parle pas que de l’éradication des loups ! Le film est carrément chinois, et en chinois ! et c'était vraiment la moindre des choses au vu de l'histoire. Certains comportements des loups paraissent douteux, rappelant l'horrible Le territoire des loups, et pourtant non, Jean Jacques affirme que tout est vrai. Ca c'est du cinéma !

Quel coup de maître de la part de J.J. Annaud, avec "Le Dernier Loup" ! Le scénario, qui se base sur une histoire vraie, se déroule au plus profond des steppes mongoles lors de la révolution culturelle chinoise. Paradoxalement, ce sont les deux jeune chinois venus éduquer les autochtones mongols qui apprendront beaucoup à leur côté : la vie au sein d'une communauté autarcique, la place de l'homme dans l'écosystème et la survie.
Les images et la bande originale du film servent à 100% le scénario et les idées que souhaite transmettre le réalisateur. Le plongeon dans ces grands paysages est réel, notamment lors de scènes particulièrement fortes (la tempête, l'attaque des chevaux). Du fait de cette immersion, la tension est souvent palpable (notamment lors des gros plans et travelling sur les loups). Le jeu d'acteur est tel que les émotions véhiculées dans ce long-métrage sont puissantes.
On regrettera toutefois l'aperçu très rapide (et légèrement caricatural) du contexte politique et culturel de la Chine sous Mao, même si ce n'est pas l'objectif premier de ce film. A ne pas manquer !

Jean Jacques revient avec une fresque dans les grandes steppes de Mongolie : « Le dernier Loup ». Il faut quand même le dire, le réalisateur est un obsédé du détail, un orfèvre de la grande production. Son film est encore une fois une prouesse tant artistique que technique !
Comme il l’avait fait avec « Deux frères », mais surtout avec « L’Ours », le réalisateur construit une histoire avec une minutie qui tourne à l’obsession. Rien n’est laissé au hasard dans un film du réalisateur français, avant tout citoyen du monde qui semble porter une véritable passion pour les pays asiatiques : Car après « L’amant » et « Sept ans au Tibet », Annaud nous plonge dans les grandes steppes de Mongolie.
Porté par un scénario inspiré du livre de Jiang Rong, Jean jacques Annaud et ses scénaristes nous entraînent dans une histoire où se mêlent les bouleversements politiques de la Chine et de ses territoires, mais aussi le choc des cultures ancestrales et des idées révolutionnaires Maoïstes. Avec une intelligence assumée, le scénario se lance dans une description où le loup devient le symbole des coutumes mises à mal par la politique révolutionnaire chinoise. Des peuples nomades qui doivent plier sous les nouvelles directives imposées par le parti, même si cela doit mettre en péril leur propre habitat et particulièrement leur mode de vie.
Avec une maestria qui lui est propre, le réalisateur soigne ses plans, son film (il est bon de le préciser !) ne contient quasiment aucune image générée par effets numériques, du coup chaque plan est une prouesse technique qui se voit à l’écran, entre moments intimes, et grande épopée humaine et animale, Annaud agit comme un véritable chef d’orchestre d’éléments qui semblent se plier avec bonheur à l’histoire qu’il est bien décidé à nous raconter.

Spectaculaire et efficace le cinéma de Jean Jacques Arnaud…quels moyens mis en œuvre pour une histoire un peu convenue, conte naïf et sauvage…peut être pas tout public car certaines scènes sont cruelles…la mise en scène a du souffle, les paysages sont superbes, avec un coté « voyage en terre inconnu » De grands morceaux de bravoure où le travail du dresseur canadien est impressionnant pour arriver à tant de réalisme comme cette scène d’attaque des chevaux par une horde de loups, en pleine nuit et au milieu des éléments déchaînés… A voir de préférence en VO ? la version française m’a un peu gêné !!!

A éviter absolument pour les âmes sensibles et les enfants!!! Ce film est très violent et consiste à nous faire voir le massacre de loups du début à la fin. Pour être honnête, je n'ai même pas pu rester jusqu'à la fin tellement c'était horrible.

Cela fait quarante que Jean-Jacques Annaud fait des apparitions fugaces mais remarquées dans le paysage un peu formaté du cinéma français. Treize long métrages au compteur dont les meilleurs se situent dans les six premiers c'est à dire il y a maintenant plus de vingt ans. En réelle déveine depuis l'échec cuisant tant critique que public de "Sa majesté minor" (2007), il tente en revenant en Chine une fois ses déboires avec les autorités gouvernementales apaisés ("Sept ans au Tibet", 1997) de retrouver avec un film "animalier", un peu de son lustre d'antan qui tenait surtout à son sens de l'épique et à son flair marketing incroyable pour faire de ses tournages des centres d'intérêts chauffant à merveille le public. La déception est à la hauteur de l'attente. Triturant un livre de Jian Rong (le Totem du loup), il livre une histoire un peu fourre-tout où se mêlent la grande (les méfaits de la Révolution Culturelle de Mao) et la petite histoire (la confrontation d'un jeune étudiant de Pékin avec les loups et la culture mongole). Dans l'affaire le loup mit grandement en avant dans le titre du film est comme mis en cage dans ces grands espaces de la Mongolie dont Annaud entend se servir comme d'un écrin pour l'immense aventure avec un grand A qu'il veut nous faire partager. Mais ce qui fonctionnait parfaitement avec "L'ours" qui ne se trompait pas de cible, marche ici à contre courant. Les grands réalisateurs hollywoodiens que furent les Ford, Hathaway ou Wilder sont restés jusqu'au bout fidèles à leur conception de la fabrication d'un film quitte pour la plupart à ne plus tourner. Annaud toujours soucieux de montrer qu'il suit son temps, se voulant comme ses histoires intemporel, se fourvoie ici dans un mélange assez indigeste entre images réelles et effets spéciaux. Dans ce domaine la demi-mesure empruntée par Annaud semble la pire des solutions. Des réalisateurs comme Peter Jackson, Guillermo Del Toro ou James Cameron utilisent les effets spéciaux pour créer des mondes irréels dans lesquels le spectateur s'abandonne à l'imagination débridée de l'auteur. Annaud mélange effets spéciaux sur la meute des loups et plans réalistes pour un résultat assez déstabilisant. De cette valse hésitation de la part d'un réalisateur ne sachant plus très bien à quel saint se vouer, résulte un film sans âme et de surcroit assez mal interprété par un Feng Shaofeng choisi pour son pouvoir supposé de séduction mais aussi suffisamment impersonnel pour séduire le large public mondial que vise désormais un réalisateur qui sait ne plus pouvoir rentabiliser ses films sur le seul marché national. Encore un coup pour rien.

Multipliant les séquences d’anthologie (la fameuse attaque nocturne des chevaux fera date) et fort d’un scénario admirable de richesse intérieure, Le Dernier Loup est de ces films qui visent le cœur, aussi captivant qu’il n’est déchirant ou à se damner de beauté grandiose, alors que le spectateur se retrouve au centre d’un conflit opposant l’homme et la nature, ses partisans et ses fossoyeurs. Toute la subtilité du script réside dans sa capacité à nous attacher aussi bien aux humains amoureux de cette nature sublime, qu’aux loups qui les terrifient, dans un film d’aventure aux deux visages, aux deux groupes de héros éclairant lumineusement ce drame écologique enivrant. De ses personnages attachants à ses loups filmés avec grâce et puissance iconique, Le Dernier Loup est un choc formel et narratif, résonnant avec le choc à l’écran vécu par ses protagonistes, deux étudiants pékinois instruits, envoyés dans les campagnes par le gouvernement de Mao dans le cadre de la révolution culturelle, pour partager leur savoir avec les autochtones. Comme nous dans nos fauteuils, ils voyageront et découvriront un autre monde. Et quel monde… Magnifique !

La critique complète sur Mondociné

Énorme succès en Chine, Le Dernier loup est un beau film qui a un but presque plus documentaire que narratif. On sent que Jean-Jacques Annaud a surtout voulu décrire les rapports entre les hommes et les animaux dans la Mongolie-Intérieure de 1969. Annaud réussit à décrire la violence de ceux-ci grâce à la force du hors-champs et à sa maitrise du montage : il utilise un peu la même méthode que Hitchcock pour la scène de la douche de Psychose, c'est-à-dire qu'il ne montre pas véritablement de plans violents (il faudrait sinon être cruel envers les animaux) mais c'est l'association des plans qui crée la violence dans l'esprit du spectateur. Ainsi, la scène la plus impressionnante est la scène très cinématographique de la poursuite entre les loups et les chevaux. De plus, Jean-Jacques Annaud utilise parfaitement les ressources de la 3D pour faire ressortir la beauté de la nature et des bêtes : il nous offre surtout des plans nous montrant toute la magnificence des loups renforcée par la relief. Sans être un chef-d’œuvre cinématographique, Le Dernier loup est une belle expérience, portée par la belle musique de James Horner, qui devrait intéresser toute personne curieuse de la vie de civilisations peu connues (on ne peut pas dire que la vie des paysans de Mongolie-Intérieure soit la chose la plus représentée au cinéma) quitte à être choquée parfois par certaines de leurs pratiques (les bébés loups lancés dans les airs afin de les tuer et autres cruautés envers les animaux qui nous heurtent fortement, nous européens, mais pas cette civilisation qui semble penser que cela est une réponse normale aux attaques de troupeaux par les loups).

Histoire touchante entre un humain et un loup. Ce film dégage beaucoup d’émotions tant au niveau des personnages qu’au niveau des loups.

La révolution culturelle est très peu évoquée, sauf au début, mais il faut bien donner une raison de la venue de deux jeunes instruits chinois en Mongolie. Il y a un côté sur l’autoritarisme qui est évoqué notamment à travers le rôle de Bao Shunghi et un côté paternel avec Bilig. L’ensemble du film est plutôt bien réussi, avec un scénario et une réalisations qui tiennent la route, peut être un petit peu trop classique par moment.

Cependant, on peut constater quelques longueurs. Cela devient un peu répétitif. Des hommes volent les provisions des loups, alors les loups se vengent. Mais comme ils ont pris le bétail des hommes, alors ces derniers décident de se venger à leur tour. Et ainsi de suite. Les méthodes se révèlent de plus en plus en cruel, entre pièges, chasses et explosion. Il faut exterminer les loups alors que cela est contraire à leurs croyances.

Le casting est très bon. L’acteur principal dégage beaucoup d’émotions dans son regard. Il est très impliqué dans le rôle, il n’y a rien à redire. Le dressage des loups est surprenant. Cela doit fournir un gros boulot et c’est plutôt bien réussi.