Avis : Les Trois Mousquetaires - Page 8

Si l'on en croit la fiche du film, il s'adresse aux 10 ans et plus alors qu'il faut certainement avoir moins de 10 ans pour l'apprécier et mettre de côté les clichés et anachronismes en tous genres. Tous les effets sont tellement soulignés et les scènes tellement surjouées qu'on croirait cela tourné pour Disney Chanel... Les méchants sont méchants et donc forcéments acoutrés bizarrement et les gentils sont cools et irrévérencieux. Paris et les décors en général sont en carton, les costumes parfaits pour Carnaval et le scénario regorge de facilités. Restent un divertissement distrayant et Mads Mikkelsen toujours classe en méchant.

Les trois mousquetaires trop dépoussiéré, à tel point que on y perd l'âme du livre. C'est une sauce trop moderne, on a l'impression de se retrouver dans une réalité parallèle avec une sorte de multiverse. C'est triste de changer à tel point une œuvre qui peut se suffire à elle même

On sent dès les 5 premières minutes qu'il s'agit d'une mauvaise série B avec un budget de série A . A éviter au possible . 1 demie étoile.

Paul W.S. Anderson n'a jamais été un grand réalisateur, mais là il atteint le niveau zéro de son confrère Uwe Boll. L'Histoire ? il s'en contrefout ! Versailles sous Louis XIII, c'est possible ! Des aberrations historiques comme ça il y en a des tonnes. Le scénario reflète l'esprit je m'en foutiste du projet qui s'applique à tous les niveaux. Mal filmé, mal joué (Milla Jovovich est vraiment nulle), avec du grand spectacle au rabais. Après avoir flingué les "Resident Evil" qui auraient pu être largement meilleurs avec un vrai cinéaste ambitieux, il se ridiculise avec ce film. Prendre les gens pour des crétins avides de scènes d'action empilées les unes aux autres n'a jamais donné de bon film, aussi divertissant soit-il. Un des plus mauvais films de l'année.

Mortal Kombat. Even Horizon (pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un film de science-fiction à l’ambiance angoissante). La saga Resident Evil (dont il est producteur et scénariste, en plus d’avoir réalisé le premier, le quatrième et le cinquième opus). Le premier épisode d’Alien vs. Predator. Le remake Death Race (ou Course à la Mort en VF) avec Jason Statham dans le rôle principal. Et… Les Trois Mousquetaires ??!! Que peut bien faire un tel titre dans la filmographie d’un adorateur des jeux vidéo et de la geek attitude tel que Paul W.S. Anderson ? En voyant cela, il faut vraiment s’attendre au pire, d’autant plus que le réalisateur est spécialement connu pour les traitements plus que discutables qu’il réserve à ses propres films.

Le jeune D’Artagnan (Logan Lerman), lors de sa venue sur Paris, rencontre les mousquetaires Athos (Matthew Macfayden), Porthos (Ray Stevenson) et Aramis (Luke Evans), qui ont perdu tout espoir envers le royaume depuis leur dernière mission à Venise. Où ils ont été trahis par Milady de Winter (Milla Jovovich), qui leur a dérobé les plans d’une machine pour le compte du duc de Buckingham (Orlando Bloom). Mais leur rencontre avec leur nouvel allié va regonfler nos héros, qui vont dès lors se pencher sur un complot orchestré par le cardinal de Richelieu (Christoph Waltz), en compagnie de Milady et du duc de Buckingham, visant à empêcher le règne de Louis XIII (Freddie Fox) et faire plonger l’Europe dans une guerre.

Le terme « adaptation » fait toujours débat, il faut bien le dire. En effet, de la part d’un film qui reprend une autre œuvre, beaucoup attendent que le long-métrage soit le plus fidèle possible. Limite qu’il reprenne ligne par ligne (s’il s’agit d’un livre) le bouquin d’origine. Or, où est l’intérêt de faire cela ? Le but d’une adaptation étant l’occasion au réalisateur et/ou scénariste de livrer sa propre version de l’œuvre. Mais même là-dessus, nous faisons toujours nos difficiles : Da Vinci Code a été critiqué pour son côté retranscription totale du livre, la saga Resident Evil pour son incroyable manque de fidélité au jeu vidéo (surtout au niveau de l’ambiance, moi le premier)… Donc, essayons de prendre les choses telles qu’elles sont, notamment quand le film en question porte les mentions « basé » ou « d’après », comme ces Trois Mousquetaires version Anderson.

Dès lors, on sait seulement que quelques détails du livre d’Alexandre Dumas seront repris pour informer que nous avons bien affaire à son œuvre (les personnages, les relations qui les unissent, l’époque, les trames secondaires…). Sans empêcher le réalisateur de livrer un délire pleinement assumé. Et c’est ce qu’est Les Trois Mousquetaires, au risque de scandaliser les fans incontestés de Dumas. Avant, nous avons bien eu le Van Helsing de Stephen Sommers et Hansel & Gretel : Witch Hunters, qui ont été de petits succès commerciaux. Alors pourquoi pas Les Trois Mousquetaires ? Pourquoi pas les transformer en espèce de combattants aventureux ? Pourquoi pas faire de Milady un ninja le temps d’une séquence ? Pourquoi pas mettre en avant des bateaux-dirigeables, dignes de Léonard de Vinci ? Anderson assume son parti pris, et ce dès le début (l’ambiance et la présentation des personnages style bande-dessinée qui rappellent le Sherlock Holmes de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr.). Culoté, il faut bien reconnaître cela ! Ne jetons pas la pierre dès les premières images du film !

Cependant, ce n’est pas tout d’assumer un tel parti. Faut-il encore l’exploiter correctement ! Et sur ce point, Les Trois Mousquetaires est un ratage complet ! Le seul moment de réussi : la scène d’introduction, classe, qui nous promettait une histoire d’aventure avec son lot de combats, de personnages hauts en couleurs, d’accessoires délurés et autres. Mais non, ça s’arrêtera à ces 10 premières minutes. Délire ou pas, Les Trois Mousquetaires doit proposer des duels de cape et d’épée. Vous rêvez ! Vous aurez juste droit à une bataille lors de la première demi-heure et un face-à-face pitoyable sur le toit de Notre-Dame. Un délire d’action ? D’accord, je suis partant ! Mais je le cherche encore, même après le générique de fin ! Le reste du film : du blabla à rallonge assaisonné de répliques débiles (notamment quand rentre en scène ce gamin de Louis XIII et ses jérémiades incessantes). Où les effets spéciaux sont franchement dégueulasses à voir (surtout les numériques) et la mise en scène d’une platitude exaspérante à tel point que nous avons l’impression d’avoir un téléfilm et non un long-métrage de cinéma.

Et que dire du casting, à part qu’il est d’une inégalité montrant que Paul W.S. Anderson préfère s’occuper du rendu de ses films plutôt que la prestation des comédiens ? Ces derniers étant constamment en roue libre. Nous avons du bon, comme pour nos trois mousquetaires (surtout Luke Evans) et un Orlando Bloom qui s’éclate. Une déception venant de l’immense Christoph Waltz, qui ne se lâche nullement alors que nous l’avons connu en meilleur forme dans Inglourious Basterds et The Green Hornet (et plus tard dans Django Unchained). Un Logan « Percy Jackson » Lerman au charisme d’huître qui transforme à lui tout seul le film en sorte de teenage movie indigeste de part son amourette niaiseuse. Et enfin, une Milla Jovovich toujours aussi mauvaise qui ne doit sa place au générique que par son statut de femme du réalisateur. Et encore, je n’ai pas parlé des rôles secondaires (Freddie Fox, Juno Temple…) mais vaut mieux ne pas s’y attardé.

En y regardant bien, Les Trois Mousquetaires aurait très bien pu être un divertissement style hollywoodien de bonne facture et osé au possible, s’il avait été pris en main avec savoir-faire. Or, dans ce long-métrage, tout semble à jeter tant nous avons l’impression d’avoir un produit fait à la va-vite et sans génie pour faire passer la pilule. Voire même un nanar bien mieux réussi que les derniers Resident Evil en date (Afterlife et Retribution, et appréhendons le sixième qui va prochainement entrer en production) mais n’arrivant pas à titiller notre attention. Du coup, que l’on soit fan ou pas de l’œuvre du Dumas, nous nous retrouvons tout de même outrés par un tel résultat. Qui prouve au passage que Paul W.S. Anderson ne doit sa renommée que pour s’être attaqué à l’adaptation de jeux cultes (Mortal Kombat et Resident Evil).

Eh ben écoutez, je m'attendais à voir un grand navet et finalement, je suis tombé sur un film énormément divertissant frais et agréable.

Bref, j'ai adoré !!!

Par contre, quelle stupidité d'avoir montré les barges dans la bande annonce, certes c'est du n'importe quoi mais dans le rythme du film ça passe. Alors que quelques secondes dans un trailer, pas du tout.

Vivement la suite.

A oui, le Cliffangher spoiler: avec le sauvetage de Milady, c'est du grand nawak.

Très librement inspiré de l’œuvre originale, cette variante déçoit car malgré son grand nombre de stars en second rôle (Orlando Bloom, Mila Jovovich), l’ensemble reste trop faiblard. Réalisation approximative, scénario qui tient sur un post-it et des mousquetaires en manque de charisme. L’ensemble est sauvé par de très bons effets spéciaux. Dommage car l’esprit des films de capes et d’épées est inexistante ici.

Un spectacle sympathique à destination du jeune public, qui surfe sur le succès de Pirates des Caraïbes et offre un divertissement pop corn certes un peu lourd et indigeste qui manque cruellement d’innovation (encore cette énième scène de couloir piégé), mais coloré et bon enfant. Probablement le meilleur film de Paul W.S Anderson.

Mmh, le film "les trois mousquetaires " est tout simplement sympathique, mmh... C'est un plaisir de voir de belles scènes de combat d'épées. Ce que je reproche à ce film, c'est qu'il y a beaucoup d'incohérences et de clichés. Malgré quelques bonnes idées comme les aéronefs ou les pièges à la sauce "Indiana Jones et le temple maudit", le scénario est assez loufoque et maladroite, les acteurs surjoués ... Avec la 3D, le décor est grandiose ! Magnifique ! Dommage pour le reste !

Mauvais est un euphemisme pour ce film, tout y
est ridicule, autant le jeu d'acteur, que les cascades, mais surtout l'histoire qui pour faire du grand spectacle donne rapidement dans le grand guignol. Un film laborieux a regarder

Il faut vraiment n'avoir aucune exigence pour apprécié ce film, au casting assez énorme mais qui est d'un kitch et d'un ridicule assumé. Du pur Paul W.S. Anderson en barre. Les fans du réalisateurs devraient apprécier mais moi je suis hermétique à ce délire.

Anderson s'accroche à faire des bouses plutôt que de trouver un autre emploi. Depuis plusieurs décennies, il nous offre des films fades. Mortal Kombat n'avait même pas plus aux fans, Resident Evil non plus. Quant à Alien Vs Predator, n'en parlons même pas. Mais a-t-il déjà joué à des jeux vidéo ? Les Trois Mousquetaires n'en était pas un mais il a tout de même réussi à en faire un navet, un de ces films à grand spectacle inconcevable et ne tenant pas la route. Le réalisateur verse dans le n'importe quoi à grands coups d'effets spéciaux au lieu d'en faire un film réaliste. Dommage, car les décors et costumes étaient splendides. D'ailleurs c'est le seul point fort de ce film.
S'attaquer à un monument déjà repris de multiples fois n'est pas une mince affaire. Et pour le coup, celui-ci tombera rapidement aux oubliettes et nous retiendrons comme devise des films du réalisateur : "Un pour tous, et tous pourris !"

"Les 3 Mousquetaires" par le réalisateur de "Resident Evil" : ah bah ouais, Alexandre Dumas avait du souci à se faire, mais heureusement pour lui, ça fait longtemps qu'il est enterré, à moins qu'il ne revienne dans un prochain Resident Evil pour faire la peau à Paul WS Anderson qui s'est donné beaucoup de mal pour massacrer l'oeuvre de l'auteur Français.
Autant dire qu'au regard du passif du réalisateur, le scénario n'allait pas être le coeur du sujet : on garde juste les grandes lignes du roman et on fait quelques petits ajouts histoire de rendre la soupe plus adapté au palet des petits Américains : du kung fu, des mitrailleuses, des bateaux-dirigeables, des mousquetaires déguisés en samouraïs, des cascades en veux-tu en voilà et le tout en 3D !
Il s'agit finalement d'une adaptation semi-parodique car on sent bien que Paul WS Anderson veut jouer la carte de l'humour (Buckingham et le jeune Louis XIII notamment) mais sans s'assumer pleinement car le plus important c'est d'en mettre plein la vue aux spectateurs.
De ce côté l'objectif est rempli mais pour le reste c'est d'une stupidité affligeante qui n'a à peu près rien à voir avec l'époque de Louis XIII. Les acteurs s'amusent follement on dirait, il faut dire que la direction d'acteurs n'a pas l'air très strict et Christoph Waltz continue de se décridibiliser après sa performance d'"Inglorious Basterds" en jouant un cardinal farfelu mais pas très inquiétant.

Facilement la plus ridicule des adaptations cinéma du roman d'Alexandre Dumas. Tout est grotesque, des mimiques des acteurs aux dialogues en passant par les combats d'épées.

Paul W.S. Anderson a la particularité de réaliser de gros navets ridicules avec d'énormes moyens budgétaires, à l'image de la saga des « Resident Evil ». Le film « Les Trois Mousquetaires » en forme malheureusement un nouvel exemple frappant qui confirme parfaitement la règle. Il se distingue en particulier par son absence de personnalité tout d'abord parce qu'il oscille constamment entre les genres sans jamais trancher, est-ce un film de cape et d'épées ?, de la transposition d'un jeu vidéo ? (combats style ninja, ralentis) ou d'une parodie destinée aux plus jeunes ? Il se distingue en tout cas par le massacre non assumé de l'oeuvre de Dumas, malgré le respect de certains aspects et un casting alléchant (Mc Fadyen et Orlando Bloom tout de même), les trois mousquetaires ne sont ici qu'une bande de mercenaires vaguement inféodés aux mousquetaires du Roi qui emploient des méthodes à la Indiana Jones avec un arsenal digne des James Bond. D'Artagnan, sous les traits de Logan Lerman et son air faussement effronté, est représenté comme un adolescent arrogant et insupportable, une vraie tête à claques, et Milady est par contre bien (trop) mise en avant, il faut dire que le rôle a été taillé sur mesure par Anderson pour bobonne, Milla Jovovich. Le film se distingue également par le pompage d'autres films qui ne méritaient pas d'être associés à cette pantalonnade, en particulier « Matrix » spoiler:
(scènes de combat au ralenti, cascade acrobatique de Jovovich avec sa robe XVIIe entre de minces fils de sécurité alors que contrairement à Matrix, on n'est pas sensés être ici dans un monde virtuel, combat entre l'ado D'Artagnan et 40 clones de mousquetaires de Richelieu ridicules qui sont taillés en pièce parfois par de simples bouts de bois et plusieurs à la fois, rien que ça, ou encore D'Artagnan sautant sur un bateau aérien et rattrapé in extremis comme Morpheus sur son hélico) spoiler:
et « Pirates des Caraïbes » spoiler:
(avec le summum du mauvais goût : la transposition des combats maritimes de ce dernier film dans les airs, défiant là aussi les lois de la gravité puisque des dirigeables gonflés à l'air chaud parviennent à supporter des galions armés de canons ; ou bien encore les combats à l'épée acrobatiques sur l'arête du toit de Notre-Dame remplaçant ici les mâts du Black Pearl) spoiler:
. Les dialogues sont indigents et saugrenus et les incohérences légion. Quant aux images de synthèse des décors, elles font vraiment toc. Anderson devrait donc en rester à ses mauvaises retranscriptions de jeux vidéos et autres films au scénario inexistant remplacé par des castagnes et acrobaties en tous genres, et ne pas nous faire croire qu'il est capable de faire une œuvre digne d'intérêt. Le public a eu au moins le bon goût de ne pas voir ce film en masse, ce qui nous évite une suite qu'Anderson nous laissait présager... []