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Camusduverseau
43 abonnés
778 critiques
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5,0
Publiée le 28 janvier 2007
C'est un classique du film d'horreur américain des années 30. Bela Lugosi est extraordinaire en Dracula et l'histoire est bien conté. Un véritable enchantement.
D'un point de vu cinéphilique c'est la transition entre le spectre morbide et glaçant du "Nosferatu" de Murneau et l'aristocrate distingué, sensuel et prédateur incarné par C. Lee et filmé par T. Fisher. L'héritage du cinéma muet pour la gestuel théâtrale et de l'expressionnisme allemand pour les décors gothiques, l'utilisation du noir et blanc et l'inspiration romantique (soulignée avec humour dans une scène), est évident. La suggestion de tout un érotisme sous-jacent, mystérieux et effrayant, est vraiment formidable, toute en tact et habileté, en contraste avec la brutalité du personnage de T. Fisher. Le film a une poésie propre indéniable, il faut le voir d’abord pour cela.
Bien que Murnau l'adapte de manière non officielle avec "Nosferatu le vampire" en 1922, le film de Tod Browning datant de 1931 est considéré comme le premier film retraçant le parcours de Dracula, personnage créé par Bram Stoker et qui connaîtra plusieurs adaptations. D'une durée de 70 minutes, le film est assez court à cause d'un budget réduit suite à la crise de 1929.
Tout commence de la meilleure des manières avec un début de film localisé en Europe centrale où l'on suit un voyageur souhaitant rencontrer Dracula et arrivant dans son château. Tod Browning met en place une atmosphère mystérieuse et brumeuse avec quelques plans de toutes beautés et un côté fantastique subtil et bien amené. Le style gothique est ici à son apogée où, en plus de la brume, on trouve chauve-souris, demeures inquiétantes, temps sombre et portes grinçantes.
Néanmoins, dès lors que l'on se retrouve en Angleterre, j'ai trouvé que Tod Browning était incapable de mettre en place de l'intensité, de l'angoisse et de la tension. De plus, on peut clairement regretter que les personnages, à l'exception, et encore, de Van Helsing ne sont jamais vraiment bien travaillés et étudiés psychologiquement et par moments simplifiés au maximum. De plus, le film manque de rythme et Browning peine à vraiment les rendre intéressant, tout comme l'histoire finalement.
Alors, s'il est parfois un peu trop théâtral, Tod Browning bénéficie tout de même d'un Bela Lugosi inoubliable en Dracula avec son teint blafard, son large sourire, son regard hypnotique et ses cheveux gominés. Pourtant il n'était pas le premier choix, mais Lon "L'homme aux mille visages" Chaney était atteint d'un cancer et dû décliner l'offre. Les autres interprétations souffrent de la comparaison et certaines sont même assez insipides.
Finalement, je suis vraiment déçu par ce film et je préfère de loin la version officieuse de Murnau ainsi que celle de Coppola quelques décennies plus tard. Malgré un début intrigant, le film peine à faire ressentir des émotions et manque de tensions, de rythmes et d'angoisses... Dommage.
Un classique de l'horreur ! la première adaptation légale et officielle du Roman Dracula (Nosferatu le vampire, adaptait le roman mais sans les droit ce qui explique que le vampire ne s'appelle pas Dracula). Bela Lugosi dans son rôle culte, même si plein d'imperfections,ce film est charmant.
Cet excellent Dracula fut le premier film de vampires dont j'eu le plaisir de visionner à l'âge de 13 ou 14 ans et j'en ai gardé un souvenir marquant. C'est également une de mes toutes premières expériences dans le monde du cinéma d'horreur. Il est vrai que ce film possède un côté assez théâtral, mais cela s'explique par le fait qu'il s'inspire surtout de la pièce de Hamilton Deane adaptée elle-même du roman de Bram Stoker. Ici, Dracula est un aristocrate très élégant, se conduisant en société selon les meilleurs usages. Personnage séduisant et charismatique, il est doué d'un magnétisme surhumain. Cet être majestueux est une nouveauté par rapport au vampire au faciès émacié et monstrueux incarné par Max Schreck dans Nosferatu le vampire. Bela Lugosi l'interprète avec sobriété, jouant essentiellement sur la lenteur de ses déplacements théâtraux et son regard appuyé et fascinant. Quand il parle, il joue de son redoutable accent hongrois et d'une déclamation lente et inquiétante. Dracula impressionne surtout par son atmosphère. On regarde le film avec la sensation d'évoluer dans un mauvais rêve. Les montagnes de Transylvanie, l'intérieur du château du comte et les cryptes sombres où Dracula entrepose son cercueil sont autant de décors gothiques étonnants imposant un style n'ayant pas vieilli et délivrant un sentiment d'oppression et d'attrait parfaitement réussi. Nul doute ne fait qu'ils eurent une influence considérable sur les films de la compagnie Hammer. Niveau acteurs, Bela Lugosi incarne le sombre héros de l'oeuvre de Bram Stoker. Il n'a pas cette tenue magistrale que présenta plus tard Christopher Lee, mais il fait évidemment beaucoup plus roumain et demeure fort charismatique. Il est vrai qu'aujourd'hui, son jeu peut paraître désuet mais il dégage beaucoup de classe et il ne faut pas oublier qu'à l'époque, le public avait peur du personnage. À ce propos, c'est vrai que quand on le regarde avec des yeux de spectateur moderne, il nous paraît difficile de croire que les spectateurs pouvaient être effrayé par ce film à l'époque, mais ils l'étaient vraiment. Il s'agissait du premier film d'Hollywood qui racontait une histoire surnaturelle n'ayant pas d'explication logique à la fin. L'atmosphère étrange et inquiétante faisait vraiment peur au public. À noter que la composition mémorable de Bela Lugosi installa dans les mémoires collectives l'image maléfique du comte que l'on connaît toujours. Parmi le reste du casting, Dwight Frye impressionne tout autant en incarnant le dément Renfield, Edward Van Sloan est très crédible dans le rôle du professeur Van Helsing et Helen Chandler est aussi charmante qu'excellente dans le rôle de Mina. Ce film a eu un important effet sur moi puisqu'il éveilla mon intérêt puis ma passion pour les histoires de vampires. Aujourd'hui, je le conserve sagement dans ma vidéothèque et le regarde avec toujours autant de plaisir que la première fois où je l'ai visionné. Malgré le recul des années, le changement de moeurs et la modernité acharnée des histoires de vampires actuelles, il reste une oeuvre majeur du cinéma vampirique et horrifique (premier film d'épouvante parlant).
Cela faisait un petit bout de temps que je voulais visionner la première version de Dracula officielle perçu par les studios Universal avec dans le rôle titre du comte un parfait inconnu pour l'époque, un mystérieux et séduisant acteur Hongrois, Bela Lugosi. Je n'ai vraiment pas été déçu par l'univers instauré durant tout le film, les "longs moments de silences" inquiétants ou encore la réalisation très dynamiques tout en restant sobres de Karl Freud. C'est certainement le Dracula le plus effrayant et le plus réussis car on sent derrière la machine qu'il y a de réels envies d'instaurer une atmosphère inquiétante; le tout dans un univers très théâtrale. Tout y est pour passer un effroyable moment, une pépite cinématographique... Néanmoins, les visions des autres réalisateurs ne sont pas à renier comme celui de Coppola (authentique) ou encore de Fisher (style très années 60, "Hammer"). Un pur classique!
Dracula est un bon film d'épouvante qui a un peu vieilli surtout après la version moderne et baroque de coppola.Le scénario est assez fidèle au roman de bram stoker.La mise en scène est donc accès sur les différents épisodes du roman et sur les regards inquiétants de bela lugosi en gros plan.Le film est dans l'ensemble bien filmé avec l'utilisation original du gros plan.Les scènes ou dracula attaque ses victimes sont arrétés juste avant l'acte.Les acteurs jouent bien sauf celui qui joue renfield qui use de mimiques ridicules et de gestes lents malencontreux.Dracula reste une référence de l'épouvante nottament grace au jeu de bela lugosi élégant et épuré et a la mise en scène soigné de tod browning surtout dans les décors magnifiques.
Un classique du genre. Certes, les effets spéciaux ont terriblement mal vieilli, mais on ne cherche pas à voir les films de cette époque pour avoir peur (au pire, on peut même rire du côté vieillot de ces effets spéciaux durant les 75 minutes du film). Bela Lugosi est un Dracula extrêmement crédible et ce, malgré les costumes et maquillages des années 30. Les plans sont très beaux (en particulier les paysage dans la brumes des Carpates). On passe au final un bon moment.
Classique du film de vampires dans les 2 sens du terme. Depuis, le thème a inspiré de nombreux metteurs en scène avec bonheur divers. Le film de Tod Browning a le mérite d'être le premier film parlant mettant en scène Dracula mais le "Nosferatu" de Murnau reste le summum du genre.
Un film culte qui a vieilli aussi mais moins bien que frankenstein quand même. Dans ce film on retiendra la musique, la mise en scène et le jeu de Bela Lugosi qui incarnait dracula moins que Max schreck en tant que conte Orlock mais quand même. Reste que le film a vieilli et même si je l'adore, il pourrait rebuter.
Sympathique sans pour autant être extraordinaire, interessant tout en étant parfois agaçant,Dracula,de Tod Browning,ne m'a pas spécialement charmé. Peut-être parce que je l'ai vu en Dvd,mais tout de même... A l'égard de ce film on crie souvent au chef-d'oeuvre: eh bien moi je me suis plutot ennuyé; Bela Lugosi en fait trop,comme d'habitude (ça plaît ou ça ne plaît pas),la trame est très inexacte et la mise en scène souvent lourde et passablement ennuyeuse,bien que certains passages soient remarquables. Personnellement donc,je n'ai pas trop adoré...disons que c'est un film passable bien que lourdingue,mais qui vaut le coup ne serait-ce que pour le charme de cette production "old school"... On préférera revoir l'excellentissime et indétrônable Nosferatu de Murnau,vrai chef-d'oeuvre. A noter que Lugosi sortait ses dialogues phonétiquement sans connaissance aucune de l'anglais,et qu'une version espagnole reprenant exactement le film sortit peu après.