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    Le Havre
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    3,0
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    309 critiques spectateurs

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    Kubrock68
    Kubrock68

    34 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2012
    Un couple agé pauvre aide un enfant sans papier. Le film est comme hors du temps. Les décors datent des années 50 ! le rythme est légèrement lent mais pas trop, les acteurs sont comme désincarnés. Tout cela est volontaire. Ce qui domine c'est le côté humain, la solidarité. C'est un peu naif, mais charmant.
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Bon film dans le fond, mauvais dans la forme: le message est trop obstrué par le jeu d'acteur beaucoup théâtral et des scènes très longues. La fin parfaitement utopiste et la beauté de l'image vieillotte parvienne toutefois à faire de ce film un bon film. A voir
    Jean-Marie S
    Jean-Marie S

    30 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2012
    Encore un magnifique message d'espoir pour l'humanité avec ce nouveau film d'Aki Kaurismaki. Le scénario : Marcel recueille un jeune immigré au Havre et l'aide sans contrepartie aucune à rejoindre Londres et ce malgré des conditions très sommaires pour ne pas dire misérables. Le tout est illustré par un cinéma tout à fait singulier, une déclaration d'amour à la poésie, au théâtre, à la musique, à la lumière, bref à l'art. On aime ou on déteste, souvent. Moi j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    En ce moment, le passé est de retour.
    Du moins au cinéma.
    Après la nostalgie muette de The Artist*, Le Havre étale les couleurs fanées des années 6o' sur une vraie pellicule argentique pleine de rayures, nuances fragiles aussi reposantes qu'une nef romane à la voute de laquelle s'accrochent quelques fragments de peinture à la chaux, semblables aux malicieux sourires qu'un clown désespéré adresse aux illusions perdues de notre humanité d'antan.
    Ames sensibles abstenez-vous ou votez Le Pen car ce film est raciste. Pas trop, juste un peu, juste ce qu'il faut pour rester humain et garder sa dignité.
    Comme le titre l'indique faussement, c'est l'histoire d'une cancéreuse yougoslave. Ou finlandaise. Enfin d'un de ces pays qui n'existent que pour embêter la Russie.
    Elle retrouve Pierre Etaix à l'hôpital après l'avoir quitté 50 ans plus tôt, Soupirant sur un quai de gare.
    L'histoire s'arrête là, au bout d'un quart d'heure, car on n'a pas le droit de filmer dans les hôpitaux, sauf pour tuer le temps, qui est l'ennemi de la maladie sans laquelle les médecins ne pourraient s'amuser. De toute façon, le héros a été assassiné dès la première séquence, si vite que la caméra n'a pu le suivre et qu'il trépasse hors cadre ce qui est très frustrant et laisse espérer un rebondissement qui ne viendra pas. Dès lors, pourquoi s'ennuyer ?
    S'ensuit un docu-fiction cynique et enjoué sur les divertissements pervers du troisième âge au purgatoire des années qui s'arrêtent de compter. Dans ce véritable havre de paix (d'où le titre, l'action se déroulant en fait à Novossibirsk ; la preuve, il n'y a ni chat ni crème à fouetter contrairement à la Normandie), ces vieux indécis hésitent en permanence entre le paradis et l'enfer, la collaboration ou la résistance, vivre ou mourir mais peu importe, ils sont les seuls que ça amuse. Les autres sont partis.
    En effet, depuis qu'on y a reconstruit la gare en style post-germanique, Le Havre meurt et ne se rend pas à l'évidence de la modernité. Le temps s'y est arrêté et ne passe plus, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes de cette ville, brillamment illustré par l'usage systématique des plans fixes sur les regards immobiles et perdus des protagonistes.
    Une bande de retraités, qui devaient déjà l'être sous Pompidou, s'évertue à rendre chèvres une chienne et un gamin en les obligeant à jouer à cache-cache dans les lieux les plus improbables. L'enfant est noir, ce qui de nos jours est une performance, d'autant plus qu'il a passé la douane et l'église sans se faire tirer. La chienne est rousse, comme Lassie mais avec moins de mordant.
    Elle cherche désespérément le mioche, passé tel Moïse du berceau familial (un container, nous sommes en Sibérie) à l'eau glacé de l'Ob, puis au cagibi. Les potaches sénescentes le dissimulent tour à tour dans une armoire (facile!), dans un hôpital (tricheurs, c'est interdit aux animaux comme aux caméras !), l'arrière-cour d'une boulangerie, la boîte à cirage du mari de la cancéreuse et finalement dans une cale de chalutier humide, étouffante et qui sent l'Angleterre.
    Les vieux continuent de soigner leur ostéoporose au calva d'os, le gamin pleure et la chienne fait une dépression.
    Là, le film devient insoutenable de cruauté et d'invraisemblance. C'est une honte de traiter ainsi les animaux. La torture psychologique n'a pas été inventée pour les chiens, mais uniquement pour les humains et à la rigueur les réfugiés. C'est en effet pour eux un moyen pratique et économique de se faire psychanalyser à l’œil.
    Heureusement un esprit sain, (ou vice versa, on ne sait jamais avec ces gens-là) veille sur la communauté. Délaissant un instant l'amusante lecture de Géhanix chez les Gaulois**, il souffle à l'oreille de la police quelle infamie se perpétue dans la vieille ville. Souffler n'est pas jouer et le commissaire le prend au sérieux.
    Brave homme quoique français, le poulet prend la chienne sous son aile et la débarrasse de son addiction au petit noir grâce à la thérapie dite « de la demande d'asile » dont l'efficacité n'est plus à démontrer depuis que le Dr. Hortefax l'a testé pour vous car il le vaut bien.
    [...] La suite et d'autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Un chef d'oeuvre d'humanité. Un grand Kaurismaki. Un film engagé au sens le plus noble du terme.
    Nothing-But-The-Cinema
    Nothing-But-The-Cinema

    6 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Alors là ! C'est pas tant l'histoire et le scénario, pas hors du communs, mais c'est tellement mal interprété, tellement récité qu'on ne croit tellement pas au film. Ca en devient pathétique ! Vraiment très déçu ! Avec tout ce que la presse a dit de bien sur ce film ... 1h30 d'ennui total !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 022 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2012
    2007, Sarkozy vient tout juste d'accéder au pouvoir et il continue à destination des immigrés la politique déjà entamée comme ministre de l'intérieur. Sur le port du Havre on vient de découvrir une famille africaine enfermée dans un conteneur. L'image de ces pauvres gens hagards prisonniers de cette boîte en métal montre tout de suite quel sera le ton du film de Kaurismaki. Un des mômes de la fratrie parvient à s'enfuir; il sera recueilli par Marcel Max, ancien clochard devenu cireur de chaussure, une profession disparue de nos jours en France. Par ce premier décalage Kaurismaki jette un pont entre notre période actuelle de crise poussant au repli sur soi et au rejet de l'étranger et celle de l'occupation. Le jeune africain bien de notre temps se trouve projeté dans un quartier imaginaire du Havre qui semble être resté bloqué aux années 40 où il prend de fait la place du juif que l'on cachait de la milice chargée de rabattre pour le compte des nazis. Si la solidarité des petites gens est mise en avant, Kaurismaki n'oublie pas de rappeler que la délation lui fait malheureusement pendant (cameo de Jean-Pierre Léaud). Au fur et à mesure, le finlandais parsème son récit d'allusions à différentes périodes de notre histoire (l'inspecteur de police joué par Darroussin roule en R16) comme pour nous signifier que le problème de l'exclusion est inter générationnel. Ce mélange des temps et une imagerie roman-photo donne un ton très particulier au film encore renforcé par le jeu très distancié des acteurs, inspiré des grandes heures de la Nouvelle Vague. Si on ne rentre pas dans l'imaginaire de Kaurismaki le propos peut paraître un peu chichiteux, abstrait voire prétentieux et au final nuire à la démonstration voulue par le réalisateur. Si on est de nature un brin nostalgique et poétique on ne peut qu'être sensible à cette peinture touchante des laissés-pour-compte qui encourage à la solidarité. L'incitation est à ce point marquée que Kaurismaki clôt son film par le miracle de la guérison de la femme de Marcel Max atteinte d'un cancer incurable qui guérira brutalement suite à une visite à l'hôpital du jeune immigré clandestin. On peut dès lors définir "Le Havre" comme une belle fable signée d'un homme venu du froid et lui trouver certaines similitudes avec "la vie est belle" de Roberto Benigni
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Un film qui a le mérite de ne ressembler à aucun autre. Le réalisateur dépeint un monde complètement décalé à partir d’un scénario simplissime. Pas emballé.
    Pascal I
    Pascal I

    677 abonnés 4 066 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2012
    Un film à contre-époque qui soumet une certaine moralité à nos jours en se servant d'un cinéma très théâtral de jadis. La tentative est osée mais pas réussie, bien trop surranée pour s'insérée dans cette "fable" assez poussive. La ficelle est trop grosse pour cacher un certain manque d'écriture et tombe dans une facilité angélique désagréable. bref, même avec un esprit très ouvert, défaut de casting peut-être, aucune émotion ne transpire, très linéaire. Ennuyeux ! 1.5/5 pour l'originalité seulement ! Il faut aimer !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 mars 2012
    3min m'auront suffit à sentir que ce film était a mettre à la poubelle !!
    Avoine M.
    Avoine M.

    47 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2012
    Dans un premier temps, le parti-pris d' atmosphère à la Carné - Prévert - Trauner mixé à un fait de société actuel - le sort des immigrés clandestins - est désarmant; mais on est chez Kaurismaki pas chez Michael Bay, on connait son goût pour les plans fixes et les jeux distanciés et le charme finit par opérer malgré un côté " les petites gens sont généreux et solidaires " un peu trop unanimiste pour les méchants cyniques que nous sommes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 mars 2012
    un film nul a chier et je suis poli , très mal jouer ,les dialogues laisse a désiré , j'ai perdu une heure 1/2 de ma vie pour un film qui donne envi de s'endormir très très déçu.c'est dommage
    Star_Pingu
    Star_Pingu

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2012
    Il y en a qui ne connaissent pas la pauvreté en france. Peut-être que c'est à peine exagéré. Il y en a qui ne connaissent pas la politique d'immigration en france. Elle est plus ou moins retranscrite dans ce film. Certes, ce film est intellectuel et politiquement engagé. Alors ceux qui veulent de l'action, ne pas réfléchir, ça ne va pas leur plaire. Faut-il dire aussi que ça ne plaira pas aux xénophobes qui votent front national quoiqu'ils trouveront d'autres excuses? Ils n'aimeront pas le film parce que le héro s'appelle Marx ou parce que ce bus n'existe plus, parce que la femme du héro a un accent allemand (donc elle joue mal). Qu'importe! J'aime ce film et tout ses petits détails. Si le film nous ramène en arrière, c'est peut-être pour questionner le spectateur. Une leçon de morale pour bcp calomniant que la france est trop pauvre pour accueillir des réfugiés et qui sont les 1er à avoir vu que le très pauvre héro n'a même pas de téléphone portable. Conclusion: il n'y a pas de politiquement correct. Il y a les gens qui font le bien autour d'eux et les autres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 mars 2012
    Un film original qui crée une bulle poétique et décalée pour traiter un sujet de société séreiux. On se croirait dans une bande dessinée avec des images bien cadrées et des personnages qui parlent comme avec des bulles sans trop bouger leur masque ni trop forcer leur gestuelle. J'adore la scène du rockeur qui fait recette. Du délire, des beaux sentiments, un conte de Noël presque. Le port , lieu du départ de belles rencontres , de solidarité et compréhension entre des êtres bienveillants qui déjouent sans trop de mal les malheurs de l'existence et la méchanceté du monde .
    Don Keyser
    Don Keyser

    68 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2012
    Sans grand intérêt malgré de bonnes idées, "Le Havre" ennuie de long en large par un rythme beaucoup trop lent. Les acteurs sont très moyennement convainquants et le scénario n'est pas assez bien développé par la réalisation, elle aussi trop juste. Au final, c'est un film décevant et ennuyeux.
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