Avis sur Le Roman de ma femme

Grosse déception en ce qui concerne ce long-métrage français qui partait pourtant d’une idée de départ bien séduisante. Mais malheureusement, "Le roman de ma femme" se trouve être une œuvre assez ennuyeuse à visionner la faute surtout à une mise en scène d’une très grande lenteur. L’interprétation du casting où l’on retrouve notamment Olivier Gourmet et Léa Seydoux est en plus assez moyenne et ils ne sont pas aidé par la présence de dialogues qui sonnent creux. Quant au déroulement du récit, il n’ait finalement pas aussi mystérieux qu’il aurait dû l’être.

j'aime bien, le duo Lea Seydou et Olivier gourmet est a la hauteur de cette intrigue.

"Le Roman de ma femme" commence par une disparition, du genre "inquiétant" : Paul, un avocat prometteur, est parti faire du jogging avec son chien, mais le labrador est rentré seul, "tremblant de peur", précise Eve, sa jeune épouse, aux enquêteurs. Les jours passent, Paul ne réapparait pas et sa situation financière qui se révèle rapidement très obérée met la jeune femme dans un grand embarras ; heureusement Michel Chollet, un pénaliste de renom auprès duquel Paul avait commencé sa carrière, se rapproche d'Eve et la prend en grande amitié, au point de régler les énormes dettes du disparu. Me Chollet a connu lui aussi la douleur de la disparition : son fils unique, son épouse ; Eve et lui conjuguent leurs solitudes, mais vraiment pas pour une banale histoire d'amour ! Il y a aussi une intrigue policière (somme toute assez prévisible), sur l'air du "tel est pris qui croyait prendre". Mais ce premier film français du tadjik Usmonov est d'abord un drame (réussi), à la redoutable mécanique, où c'est la caméra qui écrit l'histoire, qui est en charge du "roman", plus que le dit des dialogues : elle décrit les personnages et situe l'action, mais aussi montre ou estompe, supprime surtout, construit les pistes et les défait... Autour d'Eve ce ne sont décidément que disparitions : son mari, puis son amant sortent successivement de sa vie, dans le même temps d'ailleurs où ses autres familiers disparaissent aussi à l'écran, comme "gommés" : le chien de Paul, la femme de ménage, le policier en charge de l'enquête. Tout s'efface, tout s'éloigne : ainsi également de deux intrigues périphériques, s'inscrivant dans la même logique - et donc utiles à la compréhension du tout (le prisonnier qui doit être extradé et sa compagne qui "partira" avec lui, et la tentation masochiste d'Alexandre, un ex-petit ami d'Eve qu'elle rejette impitoyablement, après avoir été tentée de s'en servir dans ses entreprises inavouables). Eve est seule à la dernière image... Côté distribution : Léa Seydoux, glaciale à souhait, est à son meilleur dans le rôle d'Eve (à quelques scories de jeu près), Olivier Gourmet confirmant quant à lui en Michel Chollet sa grande maîtrise dans les rôles ambigus.

Jamais entendu parler de ce metteur en scène tadjik. Je pensais que c'était un premier film, c'est en fait le quatrième de Djamshed Usmonov et son premier en France. Et c'est plutot réussi. Par contre il faut aimer les films d'ambiance, jouant plus sur la psychologie des personnages que sur l'action. Car celle-ci est lente et même très lente. Dans ce milieu de la bourgeoisie de province on pense évidemment à Chabrol, même si on ne retrouve pas son côté corrosif. La mise en scène est vraiment très sobre, bien plus que son scénario un peu alambiqué. Mais on appréciera le jeu du chat et de la souris entre les deux personnages. Assez vite on ne sait plus qui manipule qui. Le face à face entre Léa Seydoux et Olivier Gourmet est assez savoureux. Celui-ci est comme toujours très juste, une belle performance de plus. Quant à sa jeune partenaire, très en vogue actuellement, elle est aussi très convaincante même si j'ai trouvé qu'une fois ou deux cela sonnait faux. On retrouve aussi le toujours impeccable Gilles Cohen et Thibault Vinçon (Memory Lane). Au final on passe un bon moment jusqu'à une fin assez surprenante. Jusqu'au bout on a des doutes, et on se fait bien mener par le bout du nez. Un étrange thriller intimiste minimaliste, et donc attention extrêmement lent, ça peut rebuter...

Outre le plaisir d’être soi-même mené par le bout du nez, il y a aussi dans Le Roman de ma femme celui d’être face à une œuvre optant pour une mise en scène dépouillée et épurée, à la limite de l’austérité dans la rareté des dialogues, la solennité des intérieurs bourgeois et la sobriété des deux personnages qui confine ici à l’enfermement, au repli sur soi. Dans ce registre, l’acteur belge Olivier Gourmet excelle comme d’habitude, ce qui n’étonne plus personne. En revanche, c’est Léa Seydoux, vue chez Christophe Honoré, et dernièrement dans le sombre Belle épine, qui impressionne : avec ses cheveux blonds tirés en chignon, une élégance distante et presque rigide, elle évoque la fragilité enfantine et suscite un trouble équivoque à l’image des héroïnes hitchcockiennes.
Cinéaste étranger formé dans son pays, forcément influencé par sa culture et ses origines, Djamshed Usmonov réussit néanmoins l’étonnant exploit de donner à voir un film on ne peut plus français, tant dans l’observation acérée de certaines mœurs provinciales que dans l’appropriation des codes du drame policier. Le rythme lent, la longueur des plans souvent fixes et l’impression d’être dans un temps indéterminé, quelque part entre les années 70 et aujourd’hui, happent le spectateur, le plongent sans déplaisir dans un film modeste et faussement lisse, refusant l’ostentation de la mise en scène pour lui préférer la suggestion.

Bon sang que ce film est lent, il ne se passe pratiquement rien, et heureusement que Léa Seydoux et Olivier Gourmet sont très bons, car sinon il n'aurait rien resté. Je n'ai pas compris non plus le titre du film, un film étrange en tous cas où il manque du rythme.

Avec ce premier film français, la carrière de Djamshed Usmonov prend un virage pour une oeuvre incertaine et finalement trop conventionnelle! Son histoire, qui se veut un drame bourgeois ambigu, n'est finalement qu'une histoire d’amour improbable, où le spectateur, intriguè au premier abord, s'ègare! Certes, tout n'est pas toujours du même niveau et la principale qualitè du film est sans aucun doute la composition de Lèa Seydoux et d'Olivier Gourmet (èmouvant), entre secret(s) et èmotion contenue! Le reste est une histoire trop dèsèquilibrèe, tant au niveau du rythme que de son intèrêt, car vu d'ici, "Le roman de ma femme" est loin d'être palpitant et ce ne sont pas les larmes de Eve qui changeront la donne! Dommage pour Lèa Seydoux qui mèritait vraiment mieux! Heureusement, il reste l'image d'une jeune femme, terriblement belle et mystèrieuse, solitaire mais intense, dansant sous les stroboscopes (la meilleure scène du mètrage) ou courant pieds nus, un dimanche matin, à la recherche d'une pharmacie...

Quatrième long-métrage (mais premier film français) pour le réalisateur tadjik (du Tasjikistan) qui s'essaie au polar à la française et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on a l'impression d'avoir affaire à un mauvais film d'auteur français. Tous les poncifs y sont réunit, de la mise en scène amorphe qui vous ennui au plus au point en passant par les longs plans fixes interminables (dénué de dialogue !), même l'esthétique du film s'avère écœurante, indigne d'un téléfilm, les couleurs sont fades. Le Roman de ma femme (2011) avait pourtant un atout indéniable, celui de réunir dans les principaux personnages un duo franco/belge inédit, à savoir Léa Seydoux & Olivier Gourmet, mais en fin de compte, l'essai s'avère complètement raté et fini par lasser très rapidement.

film intrigant à l'atmosphère mystérieuse et au scénario machiavélique Léa seydoux et chiquissime et d'une élégance rare Olivier Gourmet que j'apprécie depuis toujours et vraiment brillantissime comme d'habitude , alors que l'on crois avoir trouvé le pourquoi du comment nous allons de fausses pistes en fausses pistes jusqu'au dénouement final qui me laisse unpeu sur ma faim je dois dire , à moins que ce soit à nous justement d'en imaginer plusieurs mais je suis légèrement déçue juste pour que ce film soit parfait ,
en plus il fût tourné en partie à Périgueux ville que je connais assez bien, donc néanmoins une bonne surprise

Une disparition entourée de mystère, c’est ainsi que débute Le roman de ma femme, un film dramatique qui doit beaucoup aux présences conjuguées de Léa Seydoux & Olivier Gourmet. A mesure que la relation entre es 2 personnages évolue, l’intrigue elle se développe en faisant apparaitre différentes pistes concernant cette affaire. Malheureusement, il faut bien reconnaitre que l’histoire finit par nous désintéresser totalement et ce ne n’est pas le twist final qui nous remettra dans le bain.

Ce film austère et froid à la réalisation épurée bénéficie de la présence de deux très bons acteurs, Léa Seydoux et Olivier Gourmet. Malheureusement, le scénario ne tient pas sur la longueur, s'essoufflant dans la deuxième partie, et offrant une conclusion tirée par les cheveux qui nous laisse sur notre faim. Ce long métrage, dans le style du cinéma d'auteur, laisse une impression très mitigée.

On ne peut pas mettre zéro stars quand on connait le travail de Djamshed Usmonov. Ce long métrage ne mérite pas tous les applaudissements du public, mais un minimum. J'ai apprécié certaines scènes de ce film malheureusement elles ne sont pas nombreuses car les acteurs sont tous simplement mauvais. Léa Seydoux a fait ce qu'elle a pu, son personnage n'est pas très intéressant à développer. Mystérieuse, elle joue la femme fatale mais innocente, qui plus est endeuillée par la mort de son défunt mari. Le synopsis ne fait pas rêver, l'intrigue est plutôt banale et le scénario vide.. Tout cet aspect théâtral semble bâcler. C'est dommage

Si jouer dans un jeu est une attitude objectivement raisonnable, jouer dans la vie n'est-ce pas une preuve d'audace victorieuse ? La séduction est pour la femme, bien plus qu'une envie, un élancement vers l'égocentrisme et l'homme subit.. Le film est totalement raté, long, ennuyant, j'étais au bord de la somnolence.. Allez, un mini bon point pour Léa Seydoux dans sa robe de soirée noire.

Le roman de ma femme oscille entre le film intimiste et le thriller psychologique. Au thriller, il manque un peu de suspense, de subtilité, de détails inquiétants à la Hitchcock ; au film intimiste, la crédibilité fait un peu défaut. de plus, non seulement le scénario est téléphoné, mais la chute est ouvertement annoncée par un des protagonistes. Assez grosse maladresse. Ajoutons des digressions qui n'apportent strictement rien à cette histoire, comme le personnage de l'ancien amant ou le détenu étranger.

Néanmoins, en raison du talent d'Olivier Gourmet et d'une mise en scène discrète et soignée, le film se laisse voir sans ennui, à part quelques longueurs.

Je reste fasciné par le jeu d’actrice de Léa Seydoux, et par le jeu d'acteur d'Olivier Gourmet, tous deux excellents dans ce film déroutant, en trompe-l’œil. Le rythme assez lent de la mise en scène peut faire décrocher les spectateurs, c'est le gros bémol. La fin mérite toutefois que l'on aille jusqu'au bout.