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🎬 RENGER 📼
6 360 abonnés
7 277 critiques
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1,0
Publiée le 6 janvier 2011
Cette production allemande commençait sous de très bons auspices avec pour commencer, une très belle (voir même somptueuse) B.O avec le morceau intitulé "Self-Fulfilling Prophecy" de Scala & Kolacny Brothers, pendant le générique de début, puis le film nous offre une très belle séquence d'ouverture (le travelling avant) pendant lequel on découvre lentement l'intérieur d'un jet privé avec à son bord les fameuses femmes aux crocs acérés. Mais hélas, c'est par la suite que le film se casse la figure, ce trio de femmes vampires peine à convaincre (excepter certaines d'entre elles dont notamment les ravissantes Karoline Herfurth & Jennifer Ulrich). Le film s'oriente vers trop de choses à la fois, entre le côté "Sex and the City" et d'un autre l'érotico/gore avec la chef des vampires qui s'imagine que sa nouvelle protégée (humaine) va se muer en une vampire lesbienne (!). Hélas, cette relecture du mythe des vampires tombe à plat malgré de bonnes intentions, une mise en scène correcte et de bons interprètes (qui pour certains, figuraient déjà dans le précédent film du réalisateur). On était en droit de s'attendre à une réelle surprise de la part de Dennis Gansel, lui qui nous avais bluffé en se faisant mondialement connaître avec le long-métrage La Vague (2009), mais il faut croire que la chance ne devait pas être de son côté cette fois-ci.
A la base on avait peur de se retrouver avec un Sex and the city à la sauce vampire mais pas du tout. Son réalisateur choisit et assume pleinement son postulat vampirique pour livrer une série b regardable ou ressort 2-3 bonnes idées dans un cadre original. Cependant le film est limité par son budget ou par certains passages obligés virant vers une romance déjà vu 10 fois. Mais en y repensant le film a pour lui son originalité Allemande ce qui change des standards U.S. et réussit à exister ce qui n'est pas si mal surtout vu de France.
c'est mon dernier film que je vait voir cette année et une fois n'est pas coutume, je termine par une daube bien pourri. au secours a oublier tres vite.
Le seul intérêt de ce téléfilm allemand est le magnétisme des deux actrices Karoline Herfurth et Jennifer Ulrich.Parce que pour le reste on frise bien trop souvent le ridicule.
UN film de vampire qui associe enfin les sentiments et les émotions des (ex) humains. Ça ferait presque vrai! Que ferait on si l'on devenait immortel? Et si l'on devait se nourri de vivants? UN bon film dans sa catégorie...
À contourner, peu importe les critiques et les notes, à voir absolument pour un endormissement culturel certain. Vous n'avez aucune excuse si vous l'avez vu !
Il ne m'a pas vampirisée mais l'esthétique y est et l'histoire est mignonnette Peut-être pas assez de scènes saphiques à mon goût hé hé A voir ou pas selon ses goûts
Film allemand, réalisé par Dennis Gansel, "Nous sommes la nuit" est un divertissement honnête. Sans révolutionner le genre, le réalisateur de "La vague" nous invite dans un film de vampire porté par de belles jeunes femmes qui veulent s'amuser. Le scénario est donc classique mais efficace. Dans l'ensemble, malgré quelques défauts, le film est bien réalisé et la BO bonne. A voir pour passer le temps.
Un énième film de vampires avec tous les clichés du genre! Malgré quelques jolis plans, et quelques séquences qui m'ont bien plu, l'histoire en elle-même est d'un banal affligeant, la mise en scène n'a rien pour arranger cette impression de déjà vue (..et revue!). Ma déception est d'autant plus grande avec la présence de Nina Hoss au casting d'un film de ce genre. Surprenant de voir une actrice de cette classe dans un film avec si peu d'originalité. Passez votre chemin, vous ne louperez pas grand chose...
12 361 abonnés
12 198 critiques
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3,5
Publiée le 25 janvier 2011
Rèsurrection du cinèma d'èpouvante allemand ? Le cinèaste allemand Dennis Gansel - qui s'est fait remarquer en 2009 avec "La vague" - apporte du sang neuf et bouillonnant au genre vampirique et nous invite aux plus sulfureuses des nuits berlinoises! En compagnie de quatre beautès envoûtantes, et rèsolument fatales, c'est le joli minois de Karoline Herfurth qui fascine! Dans le rôle d'une jeune marginale qui va être initièe au secret de sa fortune, de sa classe et de sa beautè, l'actrice irradie l'ècran! Artificielles et clinquantes, telles sont les vampires germaniques de Gansel qui dèpoussièrent les Max Schreck et compagnie! Frissons garantis et mise en scène vive entre effroi et fascination...
S'il était besoin de démontrer à quel point le cinéma de genre made in France est à la ramasse (après les récents succès en la matière de nos voisins Espagnols) ce "Nous sommes la nuit" vient résolument nous rappeler à quel point les tentatives pitoyables de nos réalisateurs nationaux font dramatiquement pâles figures au vu de l'actualité cinématographique de nos voisins Européens. En effet, une fois n'est pas coutume la surprise vient cette fois ci de nos amis Allemands, qui prouvent avec brio que l'on peut allier à la fois esthétisme de haute voltige et discours rafraichissant, sans pour autant être issu d'un studio Hollywoodien quelconque. Car autant le dire tout de suite, techniquement, le film de Dennis Gansel (et Gretel ? Désolé j'ai pas pu m'en empêcher !) fait mal, très mal ! Qui aurait cru qu'une production locale aurait pu à ce point, conférer à Berlin un tel cachet visuel ! (le tout dans une ambiance presque familière du film tourné à coté de chez soi !) Car à l'instar d'une Espagne très proche de ses racines, c'est tout un pan de la sous culture Germanique qui nous est servit par le biais d'une bande son allant de la techno pop Allemande au défunt chanteur d'opéra New Wave Klaus Nomi. Mais là ne réside pas la véritable force du métrage. Lena est une jeune paumée de la banlieue berlinoise (qui ressemble étonnement aux nôtres) vivant seule avec sa mère dans un appartement miteux, jusqu'à ce que Louise, chef d'un trio de Vampire jette son dévolu sur elle et l'initie aux pouvoirs des immortels. Ce qui de prime abord ressemblait à une digression sur le féminisme militant pur et dur (les femmes au pouvoir Yeah !!) se révèle être au contraire une réflexion toute en profondeur sur l'arnaque que représente l'imagerie de la femme "moderne" si cher à nos féministes en tout genre. En cela, Nous sommes la nuit est d'une lucidité tout simplement bluffante ! Car si l'image de la femme abusivement qualifiée de "libérée" (de qui ? de quoi ? Mais du joug des hommes pardi !!) semble être le leitmotiv du propos, les revers de médaille ici présentés tempèrent on ne peut mieux les aspirations mégalos mondaines des apprenties féministes l'Oréalisées et de son corolaire magique: l'argent !! (pour ceux qui douteraient encore que c'est de la libération des bourgeoises dont il est question, pas de la travailleuse pauvre qui objectivement a perdu au change via la double journée!!) Du féminisme sans Homme certes mais dont l'absence fait cruellement défaut en matière d'éducation (Le foyer sans père de Lena et vide d'affection de la part d'une mère visiblement trop occupée à sa propre émancipation), sans maternité (La scène bouleversante de la mort de l'enfant de Charlotte) sans amour non plus (l'union impossible de Nora la femme/enfant désireuse de vivre la passion mais condamnée à "consommer" les hommes) et sans perspective au final pour une Louise résignée à la souffrance éternelle et dont le seul plaisir ne réside plus qu'en voyant les autres tomber. Belle démonstration donc (le tout agrémenté d'effets spéciaux bluffants) pour cette production d'outre Rhin, qui bizarrement n'a pourtant pas rencontré plus de succès que ça à sa sortie chez nos professionnels de la critique. A croire que ces derniers préfèrent les daubes pondues par nos pistonnés de Geek, qui ne sont pour la plupart, que des avatars mal dégrossis des classiques du genre U.S. quand il ne s'agit pas de plagiat tout simplement!!