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    Le Guépard
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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    44 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2010
    Une copie neuve éblouissante , dont la qualité est visible dès les premières images de la propriété du Prince de Salina ; alors je ne vous dit pas combien resplendit la scène du bal, et comment nous émeut la dernière ( première ?) larme qu’écrase Fabrizio. Tancrede dit en premier qu’il faut que tout change pour que rien ne change. Mais une autre phrase clé est peut-être que le temps des chacals va succéder à celui des lions et des guépards. Que ces thèmes sont encore modernes : se sentir entre deux mondes et bien ni dans l’un ni dans l’autre.
    Et surtout la description de la façon dont Salina prend conscience que lui aussi va disparaître, et d’autant qu’il a organisé la « suite » en rattrapant un tournant de l’histoire en faveur de sa dynastie.
    Revoir le face à face avec Reggiani. Savourer l’entrée de Claudia pour le premier diner ou le trio final d’invitation à danser une mazurka, convertie en valse. Un miracle de couleurs, de reparties, de jeux de miroirs ( encore !), la fanfare quand la famille princière rentre en ville : le Parrain 2 est là tout proche.
    FESTIVAL LUMIERE 2010 - 3
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2007
    Ce film adapté d'un roman de Lampedusa, un grand classique de la littérature italienne a reçu la palme d’or en 1963 et est considéré comme un chef d’œuvre par beaucoup de cinéphiles au même titre que Les Damnés. On y retrouve le sens esthétisme poussé du réalisateur dans les décors prodigieux, des costumes flamboyants et la plus part des scènes apparaissent comme des tableaux vivants. Mais on peut y regretter que le côté trop académique de la mise en scène peut empêcher d' apprécier le film pleinement dans son esthétisme. Pour ceux qui n’ont pas encore vu ce grand classique, je conseille plutôt de lire le synopsis avant le visionnage pour ne pas se trouver perdu comme moi au début du récit car l’action est situé dans le contexte d’un événement historique important de l’histoire de La Sicile, connu sous le nom d'expédition des Mille mais méconnus pour les incultes. Ainsi le film commence lorsque Garibaldi, un homme politique italien débarqua le 11 mai 1860 à Marsala avec ses Chemises rouges pour rattacher l'île au royaume d'Italie naissant. La Sicile (qui était sous la tutelle du roi d’Espagne mais l'aristocratie locale jouissait d'une réelle autonomie) alors se souleva et se rallia à la cause unitaire italienne. Le point de vue du film est donc celui du comte Salinas qui voit inexorablement son monde s’effriter sous ses yeux et sent bien que les choses ne seront plus jamais comme avant ... Dans sa réflexion, le film est peut être beaucoup moins percutant que Les Damnés mais Burt Lancaster en prince Salina y est fabuleux. Alain Delon convaincant, Claudia Cardinale est éclatante par sa beauté et la scène finale du bal est inoubliable.
    JamesDomb
    JamesDomb

    81 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chef d'oeuvre où Luchino Visconti prend le temps d'entrer dans l'intimité des personnages, de flâner dans la campagne sicilienne, de se fondre dans les silences. Burt Lancaster offre une incarnation magistrale et inoubliable dans le role de ce prince qui assiste avec tristesse au début du déclin de ce pouvoir raffiné et implacable des Nobles, mais qui, paradoxalement, y participe d'une certaine manière, dans une sorte de suicide assumé. Le Guépard c'est aussi la découverte de la belle Claudia Cardinale, le charme d'Alain Delon, l'incroyable scène de bal finale, la sublime photo de Giuseppe Rotunno et la fantastique musique de Nino Rota. Une oeuvre plastiquement irréprochable. Le film est aussi l'histoire du déclin de l'aristocratie et l'avènement de la bourgeoisie, une symphonie tragique balayée par le grand souffle de la mort (Burt Lancaster dans les dernières scènes est ahurissant), film sur le destin des êtres, des peuples et des sociétés. Une fresque monumentale et ambitieuse, dominée par le regard félin de Burt Lancaster. Un chef d'oeuvre de l'histoire du cinéma.
    TCovert
    TCovert

    61 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2011
    Je me considère plutôt comme étant bon public et je mets rarement en cause les films unanimement considérés comme des chefs-d’œuvre mais pour moi le Guépard est un film assez décevant. Le rythme est incroyablement lent et les qualités soporifiques du film se font vite voir. En version doublée française, les voix et les dialogues ainsi que le travail technique au niveau de son se révèle catastrophique. On pardonne aisément la postsynchronisation pas très bien réussie car elle est courante de le cinéma italien de cette époque, en revanche on pardonne moins des dialogues si plats qui permettent au film d’avoir quelques scènes pompeuses d’anthologie. Le scénario est faible et propose peu de rebondissements sur une durée de 3H, imaginez un peu. Mais son plus grand défaut et de absolument rien expliquer, aussi faut-il maîtriser l’histoire de l’italien et particulièrement de la Sicile pour comprendre ce qui se passe. C’est dommage car par là même on ne comprend pas vraiment les motivations des personnages et on est empêcher de rentrer dans le film. Le Guépard contient tout de même des choses positives. La musique de Nino Rota est excellente et les plans de Visconti sont parfois très beaux, comme une série de tableaux. La reconstitution est très réussie, que ce soit au niveau des costumes ou au niveau des décors. Enfin bref, Le Guépard, malgré certaines qualités a été pour moi un petit voyage au bout de l’ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2007
    Le plus proustien (avec Mort à Venise) des films des films de Visconti. Très beau, très grand.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    117 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2011
    Mon cinéma proposait une retrospective européenne, et Le Guépard était proposé dans une version restaurée de 3h25. L'occasion était trop belle, je n'ai pas hésité une seconde à choisir ma place.
    Peut-être était-ce le fait de le découvrir au cinéma, mais en tout cas pendant plus de 3 heures j'en ai vraiment pris plein les yeux... Le Guépard est l'une des oeuvres les plus sublimes visuellement qu'il m'ait été donné de voir. La qualité de la photo est grandiose, l'esthétique est à pleurer! C'est vraiment la première chose qui frappe, mais alors quand s'ajoute à cela une mise en scène des plus belles, ca devient du bonheur à l'état pur. J'ai vraiment pris une de mes plus grandes claques visuelles, Visconti a atteint des sommets dans l'art de la réalisation. Il sait filmer les scènes intimes à la perfection, tout comme les rares scènes de guerre et les scènes en extérieur. Travellings, plans séquences, gros plans... Tout y est, c'est une démonstration, un exercice de style.
    L'histoire est passionnante. On y suit la déchéance de la noblesse et la montée en puissance de la petite bourgeoisie, sous fond de révolution garibaldienne, une époque qui m'a toujours intéressé bizarrement. On y suit un aristocrate nostalgique, interprété par l'excellentissime Burt Lancaster, qui constate la fin d'une époque, qui marque la fin de certaines valeurs qui seront enterrées à jamais pour laisser place à des nouvelles, en contradiction totale avec les anciennes. Dans son propre entourage, c'est son neveu (Alain Delon) qui incarnera ces valeurs nouvelles, avec toute la traîtrise et le caractère lunatique qui va avec. Delon est génial dans ce rôle. Claudia Cardinale, elle, incarne la fille du petit bourgeois, celle qui se verra accéder au sommet. Le casting est génial, à noter aussi les présences de Serge Reggiani et de l'envoûtant Terence Hill dans un petit rôle intéressant.
    Le Guépard est un film au fond passionnant, une fresque historique menée de main de maître et un véritable coup de génie. Je soulignerais également la belle partition de Nino Rota et surtout, pour moi un des points forts du film, la qualité des dialogues. Ils sont superbement écrits, le spectateur a vraiment l'impression d'assister à un grand film intelligent, ces dialogues respirent l'inspiration et l'intelligence. Une oeuvre titanesque, un film qui ne fait que confirmer mon amour du Cinéma, celui avec un grand C.
    benoitparis
    benoitparis

    93 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2010
    Faire une courte critique d’un classique aussi superbe est dérisoire. C’est aussi magnifique dans les scènes d’intérieur que d’extérieur, et la munificence de la reconstitution historique n’a pas une once de pompiérisme : elle sert l’acuité de l’observation sans l’écraser. Rude constat : le parti de l’ordre, l’aristocratie et les parvenus, confisque, en Italie comme ailleurs, la révolution ; la Sicile se condamne à sa propre misère, en toute circonstance. Burt Lancaster était réellement un très grand comédien, aussi crédible dans l’interprétation d’un apache ou d’un sportif déchu que dans celui d’un vieil aristocrate sicilien.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 décembre 2008
    Pour moi, le seul film véritablement majeur de Visconti. Jamais sa thématique n'a été aussi subtile, riche et intelligemment traitée, jamais la forme n'a été aussi splendide, puissante et maîtrisée. Il s'agit d'un changement d'époque. Le prince est suffisamment moderne pour ne pas être piégé par la révolution, mais son attachement à l'ancienne ère lui interdit de participer activement à la transition. Il va ainsi positionner son neveu Tancrède tout en observant son univers décrépir en même temps qu'il vieillit. Ici, le faste de la dernière heure contraste avec la beauté sauvage et aride de la Sicile. Cette région est comme figée dans le temps (on pense à un passage de The godfather 1). Malgré sa durée, le film n'ennuie jamais (on ne peut pas en dire de même pour tous les films du réalisateur), jusqu'à cette géniale dernière séquence, dans laquelle le "guépard" quitte le bal avant la fin, c'est-à-dire ce changement factice avant la redistribution des rôles, et rentre à pied, s'engageant dans une ruelle sombre parmi les chats de gouttière...
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    60 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Evacuons tout de suite le sujet qui fâche: oui trois heures c'est un peu long. Ceci étant dit, c'est difficile de ne pas être émerveillé par la magnificience des plans dont on nous abreuve du début à la fin: que ce soit les scènes d'extérieure avec des paysages grandioses ou les scènes d'intérieur dans des palais tout aussi grandioses, à l'image de ce bal final, véritable tourbillon de costumes, de couleur et d'élégance -un brin décadente... Au milieu de tout ça, Alain Delon et Claudia Cardinale rivalisent de grâce et de beauté (on pardonnera même volontiers à cette dernière quelques minauderies peu naturelles), mais c'est surtout Burt Lancaster qui attire l'attention avec une performance remarquable. Une grande fresque historique et épique.
    Ghighi19
    Ghighi19

    48 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2019
    Une très belle fresque sublimée par la mise scène et pour le coup plus qu' une réalisation ! . Visconti a le vrai sens du cadre et maîtrise les longs plans séquences. Une vraie leçon de cinéma par contre la version originale est absolument irregardable...désolé mais j ai visionné ce film en vf la voix de Delon en italien c est pas possible surtout que tous les acteurs français ont tous été reposynchronises en italien autant donc me voir avec leur travail en français. C est rare donc autant le signaler .
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Le Guépard (Visconti 1963) est pour moi (avec Some Came Running) le meilleur film de tous les temps.
    C'est le film où la proximité entre l'opéra et le cinéma est la plus évidente. La musique envoûtante de Nino Rota avec des arrangements des opéras de Verdi, y joue un rôle majeur. Bien entendu il s'agit certainement du meilleur scénario jamais écrit : d'après le roman de Lampeduza (roman au style un peu ampoulé à mon goût) il raconte la libération de la Sicile par les troupes de Garibaldi en 19860 et l'alliance entre la noblesse déclinante et la bourgeoisie montante qui a constitué le Risorgimento - l'indépendance et l'unification de l'Italie comme monarchie parlementaire. Les forces en présence sont incarnées avec vigueur : la grande et ancienne noblesse libérale, la bourgeoisie montante, mais toujours un peu veule en Sicile, le peuple avec ses contradictions et sans doute son manque de détermination : il n'y avait pas de sans-culottes en Sicile. On doit cette construction rigoureuse au travail remarquable de Suso Cecchi d'Amico l'immense scénariste qui a innervé tout le cinéma italien depuis Le Voleur de Bicyclette 48 jusqu'à Ludwig 72 en passant par Le Pigeon 58 et Metello 70. La majorité des grands chefs d'oeuvre de cette grande période du cinéma italien (45-75) lui doivent beaucoup, sinon l'essentiel. Elle était aussi une amie intime de Visconti et cela se ressent.
    Le film se développe depuis le village de Donafugata (ici transporté à Cimina) jusqu'au palais Gangi de Palerme (qu'on peu visiter aujourd'hui grâce à la princesse Vanni Calvello Mantegne di Gangi - si vous allez à Palerme n'oubliez pas de prendre rendez-vous pour la visite) et présente au fur et à mesure des 8 tableaux la complexité des personnages.
    On a beaucoup critiqué le choix d'un grand acteur de films d'action Burt Lancaster dans le rôle principal de l'aristocrate Salina. Avec le doublage, il est formidable, incarnant la masculinité, la force, l'ancienneté, la puissance de l'aristocratie et aussi son déclin et son inutilité sociale. Une des meilleure scène il chasse avec son ami Ciccio (Serge Reggiani) l'organiste qui est nettement moins libéral que le prince. Alors il dit qu'il faut s'allier avec les bourgeois.
    Parmi eux il y a la magnifique Claudia Cardinale que Visconti contrôle à 100% en l'empêchant de faire ses manières habituelles. Il en est de même de Delon qui est cantonné à une seule expression, et pour qu'on soit plus certain encore qu'il ne cabotine pas, Visconti lui enlève un oeil. Rina Morelli est absolument hiératique en princesse. Le cinéaste lâche un peu la bride au maire, père de Cardinale, joué par le très brillant Paolo Stoppa de manière à qu'il soit un peu ridicule.
    The chef d'oeuvre, à voir d'une traite sur le plus grand écran possible, de préférence en italien et surtout dans la version de 200 minutes. Absolument incompatible avec la télé.
    SebD31
    SebD31

    77 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2008
    L'un des chefs-d'oeuvre de Visconti. Une fresque romanesque avec des décors grandioses et un casting impressionnant. La photographie est très soignée. Inoubliable !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2014
    Burt Lancaster à la fois très viril, dominateur, généreux et sagace. Delon dans un rôle d'opportuniste séducteur qui lui va comme un gant, Claudia Cardinale animale et ravissante.
    Chaque plan est un tableau baroque, chaque dialogue est ciselé à l'intelligence, un souffle nostalgique et puissant traverse le film. Un chef d'œuvre d'un temps ou La Palme d'Or était méritée.
    criston
    criston

    18 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2007
    Un bon film avec des tres bons acteurs comme Burt Lancaster.Le scenario est bien ainsi que la musique pour un film qui dure 3h je n'est pas vu le temps passer.Bref un super film mais que je trouve un peu mou vers la fin car sa se passe trop dans la salle de fête environ 20 minutes c'est un peu chiant. Mais bon un excellent film que je vous conseille.
    cristal
    cristal

    163 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2011
    Sublime est la mise en majesté des tressautements de l'âme humaine chez Visconti. Magique est la stupeur qui se dévoile de la bouche d'un de ses comédiens. Inconcevable est l'émotion, la tendresse de l'amour mêlée au grave chagrin de la mort, qui pénètre mélancoliquement l'oeuvre du plus grand des cinéastes italiens, et du monde entier. Il s'agit d'abord de diviniser des acteurs, des personnages, il s'agit de chuchoter un mot, de couvrir l'histoire d'un flot de délices dans la mise en scène, d'écarter tout l'immobilisme des décors figés, de placer, comme si le temps ne comptait plus pour autre chose que celui de se soûler d'un peu de bonheur, un lieu, une image, une époque, une émotion, un mot, un baiser, dans un lieu dont les murs sont abolis, décalant aussi les frontières entre plusieurs décors qui viennent à se rejoindre. Il s'agit d'une poésie, d'un vers sublimé, d'une pensée aristocratique et profondément philosophique, autant que d'une scène de bal qui n'en finit pas de rendre ivre. Mouvementé, immobile, silencieux ou bruyant, "Le guépard" respire de tout comme d'une même manière, à la même échelle, gouvernée par la simple idée de l'homme au-dessus de tout. C'est un cinéma intemporel, presque méconnu aujourd'hui et Dieu punisse les misérables qui ne savent considérer encore l'infinie splendeur de cet art si particulier que Visconti a en répandant sa vision de la nature humaine comme s'il nous communiquait la fin des temps. Intemporel car il respire de tout, élargit un regard sur les déchets de l'être humain ou fait bruisser au contraire la marque de son intelligence. Intemporel car, même s'il tranche sur certains points avec vivacité, ce qui ne rendra jamais unanime - et Dieu merci - , "Le guépard" a la force de sa construction comme un de ces grands romans épiques qui vous font partager, avec le goût du verbe et du plaisir, les grandes vies, faites d'amour, de richesse, et de décadence, de trahisons. Il serait d'une bêtise considérable de dire que "Le guépard
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