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Aaaarrrrrgh
17 abonnés
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3,0
Publiée le 4 janvier 2019
Si le film est techniquement propre, joliment référencé et parfois étonnamment burlesque, je ne peux m'empêcher de trouver Ponponpidou très... "télévisuelle" plutôt que cinématographique, tant l'œuvre manque d'ambition et de souffle.
un petit polar plutôt original vu que l'on suis l'action a travers la victime morte . Jean paul Rouve est sobre et efficace . Le reste de la distribution moins bonne .
1 heure avant de comprendre quelque chose a l'histoire.A force d'hesiter entre comedie et policier , le resultat est assez ennuyeux.Seule la derniere partie du film avec la revelation de l'histoire est correcte.
Si l'intrigue de ce polar provincial sous influence yankee et profitant des paysages enneigés du Jura se laisse voir sans ennui, il ne parvient pas toujours à difuser le climat étrange recherché par le réalisateur. L'humour n'est pas toujours non plus à la bonne place et Jean-Paul Rouve ne convainc pas complètement. Heureusement, la dernière demi-heure, qui met enfin en valeur le personnage de Sophie Quinton, bimbo de village exploitée, apporte l'ampleur espérée et le dénouement est astucieux.
Un écrivain en panne d’inspiration fait une halte en plein hiver dans la ville la plus froide de France : Mouthe. Tout juste décédée, Candice Lecoeur, était l’égérie de toute le Franche Comté ; cette dernière se révèle être le sujet tant attendu de notre écrivain de polar à succès. Il remonte le passé de la jeune femme à la recherche des causes de ce mystérieux décès… jusqu’à être troublé par les similitudes entre la vie de cette starlette régionale et la mondialement connue Marylin Monroe. Dans ce polar hors norme, déconnecté des références du genre, de nombreux éléments rappellent l’univers des « Coen » et plus particulièrement du très bon « Fargo » : enquêteur décalé (interprèté par l’excellent Rouve), le vie ralenti des protagonistes par une météo neigeuse capricieuse, un humour fin et non sense,… Captivé par l’ambiance de ce polar comédie, le jeune réalisateur nous ballote habilement sans cesse entre drôle et tragique : un film malin. Ouest France : « Une écriture malicieuse et une construction éclatée pour se faufiler dans une intrigue riche et toujours surprenante qui balance entre film noir et comédie cinéphile »
"Poupoupidou" est un polar - un peu drôle - réalisé par Gérald Hustache-Mathieu, dont l'atmosphère surréaliste n'est pas sans rappeler "Fargo", ou encore "Twin Peaks". On est évidemment bien loin de la splendeur de ces deux poids lourds du cinéma américain, mais il faut bien avouer que la mise en scène est efficace, voire même poétique, et la BO plutôt adaptée. L'intrigue policière est bien trouvée elle aussi, bien ficelée et d'une certaine originalité, même si l'on tombe un peu trop souvent dans les clichés. Sophie Quinton, en Marylin des montagnes, illumine de sa grâce le film. Et Jean-Paul Rouve, sans être exceptionnel, interprète convenablement un écrivain à succès jouant les détectives... Au final, sans être vraiment happé par le suspense, ni même amusé par certaines tentatives de me faire sourire, je ne me suis pas ennuyé devant ce film intrigant.
Excellent film avec une Bande Son de grande qualité. On se croirait dans une adaptation d'un Roman de Stephen Djian ( une émulsion de Stephen King et Philippe Djian) produit par les Frères Cohen (Fargo). L'atmosphère de petite ville américaine à la frontière canadienne est saisissante, On croit vraiment à tous les personnages servis par des acteurs tous excellents. Encore une très bonne production française. BO excellente. A VOIR ABSOLUMENT
Le début du film laissait entrevoir de très belles choses, avec un humour d'un cynisme froid et un Jean-Paul Rouve parfait dans son rôle d'écrivain raté à la recherche d'inspiration. Mais dès qu'on rentre dans l'enquête à proprement parler sur le prétendu suicide de la sosie de Marilyn, "Poupoupidou" tombe dans un clacissisme ennuyeux. Pas mémorable, en clair.
Le nouveau film d'Hustache-Mathieu ne manque pas d'ambition - du moins sur le papier : mélange de polar et d'inquiétante étrangeté (ambiance onirique, voix off d'une morte qui narre le récit, etc...), "Poupoupidou" se veut un film-monde à l'univers décalé et vaguement kafkaïen à la manière d'un "Twin Peaks" (dont il reprend en partie l'intrigue, véritable remake assumé). Tout cela est audacieux et original dans le contexte très formaté du cinéma hexagonale (bien que pas vraiment révolutionnaire sur le fond, on le voit au poids de ses références), mais le film échoue à tenir ses promesses. A son crédit, quelques réussites : la création d'un lieu mythique bien qu'ancré dans une réalité régionale (Mouthe et la "petite Sibérie" jurassienne), la dimension mentale du récit (ce lien psychique qui semble lier l'écrivain-enquêteur à la victime), et le personnage de Candice Lecoeur, assez émouvant (la voix off y joue pour beaucoup), malheureusement l'interprétation de Sophie Quinton reste trop superficielle et ne donne pas au personnage le potentiel tragique qu'il mériterait d'avoir. A l'image du film, l'actrice ne bouscule pas suffisamment son rôle et demeure finalement très convenue. Car, d'une façon générale, "Poupoupidou" est bien trop sage et scolaire. L'ironie décalé du début se fait vite humour potache lourdingue, tout comme le personnage-abime de l'écrivain (inégal Jean-Paul Rouve) qui perd vite de son épaisseur : on est très loin du chaos intérieur et de l'ironie désespérée de John Turturro dans "Barton Fink" vers lequel le film lorgne aussi pas mal (décor de l'hôtel, dimension mentale du récit). Quant au mystère un peu fantastique entourant Candice Lecoeur, il se transforme vite en mécanique qui tourne à vide (le parallèle avec Marilyn est d'abord réjouissant pour devenir laborieux et vain). Quant à la mise en scène, elle non plus, ne décolle jamais vraiment. Trop scolaire, elle peine à enchanter cet univers enneigé et ne fait souvent qu'illustrer les intentions du scénario. A l'instar du film, elle ploie sous la charge des références sans jamais réussir à les dépasser (un bowling filmé à la manière "Big Lebowski", un plan de voiture sorti de "Misery", etc.). Tout cela est d'autant plus dommage que l'envie d'un ailleurs (nord américain) qui travaille tant le cinéma français est ici assumé avec un certain culot.
Réalisé par Gérald Hustache-Mathieu, « Poupoupidou est un film policier original par son atmosphère et par le traitement de son sujet. David Rousseau est un écrivain de polars à succès. Venu à Mouthe dans le Jura pour un héritage, une affaire locale va rapidement attirer son attention. Le corps d’une star régionale, Candice Lecoeur, adoratrice de Marilyn Monroe, est retrouvé sans vie dans un no man’s land enneigé. La Police conclut rapidement à un suicide mais David Rousseau, trouvant là l’inspiration pour son prochain roman, doute de ces conclusions hâtives et décide de pousser plus loin les investigations, s’intéressant à ce que fut la vie de cette jeune fille. Le film est partagé entre l’enquête menée par David Rousseau au milieu des paysages enneigés du Jura, et des flashbacks nous révélant petit à petit la personnalité de Candice Lecoeur. « Poupupidou » est un film noir parsemé d’un humour décalé assez délectable. Très bien interprété par Jean-Paul Rouve et Sophie Quinton, ce long métrage bénéficie d’une écriture soignée et de bons seconds rôles. En mêlant les sentiments à travers le destin croisé de ses deux personnages principaux, « Poupupidou » est plutôt une bonne surprise, un film noir souvent jubilatoire que l’on aurait tort d’ignorer.
Du grand art, un scénario bien ficelé, un environnement somptueux avec une bande musicale intéressante, très bien filmé, les acteurs jouent très bien leur rôles. Un très bon film Français en ce début 2011.
Bien plus policier que comédie, "Poupoupidou" est un film bien divertissant grâce à une intrigue solide et plaisante, les acteurs sont très bons, et la réalisation interessante, sans être sublime ce film est bon et plaisant.
Je me suis franchement laisser emporter pas cette douce enquête dans un village qui semble s'être arrête au milieu des années 70. Jean-Paul Rouve y est touchant et, la neige omniprésente donne un cachet particulier à ce film. Les seconds rôles comme Sophie Quinton ou Guillaume Gouix s'en sortent parfaitement est sont tout à fait crédible dans leurs rôles. J'ai passé un excellent moment.
Un polar sous la neige qui fait bien sûr, par certains aspects, penser au Fargo des frères Coen. L'intrigue, qui se structure autour de la mort suspecte d'une pin-up de province, est portée par une mise en scène, des décors et une lumière soignés. Malgré quelques faiblesses, un long-métrage prometteur.