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    Répulsion
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    3,8
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    130 critiques spectateurs

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    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2008
    Le deuxième film de Polanski est très long a démarrer. Mais moi long qu’un « Couteau dans l’eau » et est très lent. Il ne se passe pas grand-chose. Ce qui a, cependant, de plus sidérant c’est cette ambiance qui se dégage du film. Une ambiance glauque et malsaine. Deneuve est impeccable avec des tics et ses hallucinations. Un Huis clos comme Polanski aime et sait les faire mais une déception.
    Plume231
    Plume231

    3 468 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2011
    Après un premier long-métrage très réussi, Roman Polanski réaffirmait déjà qu'il est un grand. Décrivant avec brio un cas de paranoïa, Roman Polanski a l'intelligence de filmer au plus près son personnage, même en extérieur en caméra porté, pour mieux nous faire ressentir le cloisonnement mental dans lequel il est plongé. Ainsi notamment l'appartement, à travers le prisme de la folie de sa locataire, devient grâce au talent de son metteur en scène un personnage à part entière. Catherine Deneuve dirigée à la perfection donne énormément d'intensité à son rôle et trouve ainsi peut-être le meilleur de sa carrière. On retrouve beaucoup des thèmes et des caractéristiques de l'oeuvre future de Polanski dans ce film qui est une ébauche brillante et très angoissante de ce qui sont pour moi ses deux meilleures oeuvres : "Rosemary's Baby" et "Le Locataire".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    Grand cinéaste ce Roman Polanski et Catherine Deneuve joue à merveille dans ce film qui nous met la pression...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Sans même parler de la mise en scène, qui permet déjà d’apprécier la maîtrise de Polanski, Répulsion est une réussite dans le sens où il atteint ses objectifs: rendre sensible la folie de son personnage, déranger le spectateur, rendre visible la part obscure et morbide de l’inconscient d’une jeune femme. Mais c’est justement là que je n’accroche pas: la morbidité ne me fascine pas et la fascination pour le morbide a tendance à m’ennuyer. J’ai adoré Rosemary’s Baby, parce que Polanski y assume jusqu’au bout une part de fantastique, et surtout parce qu’au milieu de toute cette horreur, il y a un personnage auquel on peut s’attacher, incarné par une actrice qui représente une forme de naïveté, donc d’espoir. Ici, comme dans Le Locataire, tout est trop noir et désespéré de bout en bout. Les objectifs sont atteints, mais je crois que ce sont ces objectifs qui m’ont empêché d’aimer vraiment le film.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 156 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 octobre 2010
    Roman Polanski déçoit avec son drame psychologique traitant de la solitude et de la schizophrénie.
    Le réalisateur du cultissime Rosemary's Baby (1968) a choisi de tourner son film en noir & blanc, ce qui aurait pu ne pas être une mauvaise idée, si cela avait été utilisé à bon escient. Mais hélas, Répulsion (1966) s'avère difficilement regardable du début à la fin, trop de séquences sont dans la pénombre, on ne distingue rien et cela fatigue plus qu'autre chose. Ajoutez à cela une mise en scène mollassonne et un scénario relativement banal, au final, heureusement que Catherine Deneuve s'avère parfaite dans son rôle titre, sinon on aurait réellement l'impression d'avoir perdu notre temps !
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Avant la sortie de ‘Répulsion’, Polanski était simplement un cinéaste venu du Froid, certes auréolé d’un début de reconnaissance critique avec sa première oeuvre ‘Le couteau dans l’eau’ mais qui ne figurait certainement pas parmi les réalisateurs les plus cotés d’Europe, raison pour laquelle, alors qu’il ramait pour se faire un nom à Londres, on ne lui confia qu’un micro-budget pour tourner le scénario plus ou moins horrifique qu’il avait écrit. Ce sera donc ce second long-métrage, le premier en Occident, le premier en langue anglaise et enfin, le premier de la trilogie officieuse des “appartements� (à laquelle viendront se rajouter par la suite ‘Rosemary’s baby’ et ‘Le locataire’), qui fera de lui un maître du Thriller et lui ouvrira instantanément les portes d’Hollywood. Le même changement de statut soudain attendra d’ailleurs Catherine Deneuve, jusque là tout juste considérée comme une starlette et qui deviendra séance tenante une muse réclamée par les plus Grands. L’actrice française dut cette reconnaissance soudaine au tour de force qu’elle réalise en proposant une interprétation en apparence neutre, lunaire et vide de Carole, qui s’avère être exactement ce qu’il fallait pour faire exister à l’écran cette jeune femme qui ne laisse rien filtrer de ce qu’elle pense, vit et ressent, si ce n’est qu’on perçoit d’instinct que quelque chose ne tourne vraiment pas rond chez elle. Sa “répulsion� pour le sexe et pour la nourriture ? C’est évident, mais il y a autre chose, qu’on ne parviendra jamais à saisir avec clarté, parce que Polanski veut que les causes de la personnalité troublée de Carole restent dans un flou volontaire. Il y parvient d’ailleurs totalement, révélant dès cette époque des talents hitchcockiens pour la mise en scène d’une précision totale, où le moindre élément du décor, le moindre événement, la moindre phrase ont leur importance. Pour figurer la lente désagrégation mentale de Carole, Polanski recourt à des indices rationnels, comme l’insistance maladroite de son soupirant ou le dégoût que lui inspire l’amant de sa soeur, mais aussi des effets symboliques et oniriques, comme les fissures qui lézardent peu à peu les murs de l’appartement, ou le viol imaginaire dont elle croit être victime à répétition. En refusant les effets gratuits pour leur préférer l’observation minutieuse d’une lente plongée dans la folie, ‘Répulsion’ est parvenu à conserver tout son intérêt, sans trop succomber au décalage temporel absolu qui devrait frapper tout film sorti voici plus d’un demi-siècle...même si l’observation des comportements respectifs de l’homme et de la femme semble effectivement sortir d’un autre temps ! ‘Répulsion’ est tout simplement l’acte de naissance - international - d’un grand cinéaste.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2014
    Deuxième réalisation de Roman Polanski, "Répulsion" nous emmène suivre les tourmentes, névroses et cauchemars d'une femme timide terrifiée par les hommes et le sexe. Malgré un rythme lent on ne s'ennuie jamais, notamment grâce à une atmosphère envoutante et dérangeante ainsi qu'une mise en scène ingénieuse. La tension se fait de plus en plus présente et le suspense tient de bout en bout. Il capte parfaitement la complexité du personnage de Deneuve, il braque sa caméra sur elle que ce soit en extérieur ou en intérieur. Polanski préfère suggérer que de montrer et c'est tant mieux, il le fait admirablement bien. Le noir et blanc est parfait, et surtout le film est porté par une grande Catherine Deneuve, capable de varier son jeu et de rendre son personnage encore plus inquiétant. Peut-être pas le meilleur film de son auteur, mais un bon film, maitrisé techniquement et dont le climat inquiétant et angoissant est prenant et captivant.
    AMCHI
    AMCHI

    5 024 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2011
    Lors de mon 1er visionnage de Répulsion je ne fus pas entièrement emballé par ce Polanski (réalisateur que j'apprécie beaucoup pourtant) ; 10 ans plus tard je décide de le revoir et après une demi-heure il me semble que le film me plaît davantage mais finalement non. Si Catherine Deneuve y livre une belle prestation en femme-enfant par contre je n'ai pas trouvé la mise en scène de Polanski très marquante, Répulsion est trop lent et son ambiance peu pesante et jamais inquiétante. Répulsion est un exercice de style qui tourne en rond.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2007
    encore un genial film de polanski,on se met tous ds
    la peau de deneuve,comme soit homme ou femme
    c'est ca qui est fort
    pierrre s.
    pierrre s.

    348 abonnés 3 233 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2016
    C'est dans une ambiance bizarre et oppressante que Roman Polanski place son histoire. Celle d'une jeune femme superbe, mais perturbée et inadaptée au monde adulte.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2021
    Repulsion pèche par son incapacité – du moins pendant la première heure de film – à mettre en scène une géographie de l’appartement qui redouble l’espace mental tourmenté de Carol Ledoux, espace taché de zones d’ombre auxquelles le cinéaste ne donne aucune explication psychologisante. Le domicile des deux sœurs ne nous apparaît que par parcelles, dans une pulvérisation de scènes brèves au cours desquelles nous ne nous familiarisons ni avec les lieux, ni avec le mobilier. Seul le travail du son génère un environnement peu à peu apprivoisé et sur lequel nous avons prises. La caméra se grise du mouvement des corps dans un décor urbain, multiplie les plans-séquences sur Catherine Deneuve déambulant dans les rues de Londres ; pourtant, elle ne suscite aucun malaise chez un spectateur convaincu d’avoir sous les yeux un exercice de style inspiré de la Nouvelle Vague. L’esthétisation galopante du film finit par nuire à l’évolution du mal que celui-ci représente, aveuglée par sa propre superbe ; cependant, elle permet à Roman Polanski de composer une forme apte à exprimer une démarche mentale coupée de tout discours scientifique qui aurait changé l’œuvre en illustration d’une thèse. Nous sommes égarés devant un spectacle dont nous ne percevons pas les enjeux et dont l’interprète principale reste insaisissable ; sa volonté farouche de résister aux assauts du masculin mute en une étrangeté déstabilisante qu’accentue la partition musicale de Chico Hamilton. La très belle photographie, signée Gilbert Taylor, achève de faire de Repulsion un film par instants vertigineux mais dont la maîtrise empêche à terme le cauchemar de prendre vie.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2014
    Un chef d'oeuvre, je n'ai pas d'autre mot pour décrire la grandeur de cette oeuvre, tout y est parfait, aussi bien dans la réalisation qui prouve que Polanski est un réalisateur talentueux, que dans les acteurs, ou dans le récit .
    Il y a tant a dire dans ce film, Polanski redéfinit l'épouvante, l'horreur d'une façon bien original, d'une façon psychologique entre son Rosemary's baby et Psychose d'Alfred Hitchcock .
    Polanski s'inspire bien de Psychose sur la forme, il reprend a beaucoup d'autre film mais dans le fond il donne sa vision propre des choses .

    On est plongé dans la folie d'une femme, peu a peu dans sa solitude, son renfermement, son isolement, sa noirceur, on est plongé dans la définition même de "descente aux enfers" .
    Une virée cauchemardesque qui peu a peu prend une ampleur indescriptible, chaque choses a une place précise qui sert a dire indirectement comment va évoluer ou évolue le récit .
    Il y a peu de dialogue donc Polanski parle avec les images, avec des objets, des gestes et un visage .

    Le lapin qui se décompose représente la santé mentale de la fille qui elle aussi se décompose, le pot vernis qui tourne sur le sol qui représente un tournant dans l'histoire etc ... Enfin bon y'a tellement de truc a analyser que je ne vais pas m'attarder dessus .

    Ce film est aussi un symbole qui met Catherine Deneuve parmi les grandes actrices, froide, glaciale, envoutante, magnifique, intrigante, tant d'adjectifs pour qualifier son jeu et son personnage aussi attachant qu'effrayant .
    Oui attachante car on la comprend, on peu la comprendre au fur et à mesure mais le final nous explique pourquoi tout ceci, et ce final est bouleversant, percutant, d'une simplicité qui se mêle au génie d'une dénonciation effrayante mais malheureusement trop vraie .

    Un autre point qui m'a bluffé c'est sa réalisation . Tourné en noir et blanc les cadrages et les éclairages sont justes parfaits . Techniquement sans faille la réalisation de ce film est une claque monstrueuse .

    Répulsion (même le titre est parfait !!) puise dans le cauchemar énigmatique aussi effrayant que captivant, un puzzle ou chaque pièces s'emboite pour offrir une explication logique et intelligente, une virée dans la folie, dans l'horreur et dans un chef d'oeuvre d'une grande beauté et d'une grande sobriété .
    Juliano
    Juliano

    12 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Quelque chose cloche dans l'esprit de cette femme au regard énigmatique, sa répulsion des hommes l’entraîne alors sur le fil du rasoir.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    892 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2019
    Pour son deuxième long-métrage, Roman Polanski tourne pour la première fois en anglais et s'installe à Londres pour un film d'horreur de commande qu'il transforme en thriller intimiste avec une jeune Catherine Deneuve qui tourne elle aussi pour la première fois dans la langue de Shakespeare. Une histoire dans l'univers de l'étrange, proche du fantastique, de la paranoïa, genre que le réalisateur continuera d'explorer avec Rosemary's Baby et Le Locataire. Esthétiquement élégant, nanti de quelques séquences visuellement épatantes et d'une Catherine Deneuve angélique, Répulsion ressemble malheureusement plus à un exercice de style hasardeux voire un projet d'étudiant qu'à un réel long-métrage prenant et inoubliable. La faute à un rythme terriblement apathique où Polanski, déjà méticuleux derrière la caméra et amoureux des plans audacieux, filme de manière lancinante des séquences interminables que l'on croirait improvisées (celle avec le proprio en est le parfait exemple). La faute également à l'interprétation de Deneuve, jolie femme parfaitement sublimée par un noir et blanc éclatant mais ici piètre actrice, qui plus est en anglais. On sera sans souci admiratif de son jeu dans la dernière partie du film, claustrophobe et désespérée, qui n'arrive cependant pas à sauver le film d'un ennui relativement tangible. Le scénario, inventif, inédit et passionnant, est hélas alourdi par cette mise en scène peu attractive et un climax malheureusement soudain. Pas un chef-d'oeuvre en dépit de qualités indéniables et d'un visionnarisme certain, mais plutôt une curiosité à voir assurément.
    Sebmagic
    Sebmagic

    156 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Je ne sais toujours pas quoi penser de ce film. Je l'ai regardé pour découvrir Catherine Deneuve, parce que j'ai toujours eu des à-prioris négatifs sur cette actrice (et en général sur la plupart des "grandes" actrices françaises telles Adjani ou Huppert). Et finalement j'ai beaucoup aimé le film, même s'il est lent et assez contemplatif pour un film de catégorie "épouvante" (ce qui n'est pas pour moi un défaut, c'est même le contraire pour le cas présent). Le personnage principal est hypnotique, saisissant, très troublant, et j'ai adoré ce rôle torturé et limite flippant. Le film m'a scotché du début à la fin, grâce à Catherine Deneuve qui livre une prestation de dingue, je trouve. Avec quasiment aucune réplique (les dialogues dans ce film sont rares), elle parvient à nous exprimer tout le vide, le désarroi et la folie de cette jeune femme, seule face à ses démons. Ce huis-clos oppressant donne lieu quelquefois à des moments de tension intenses, provoqués essentiellement par des bruits (bruits de pas dans la maison, fissures dans les murs). Le film fait parfois un peu peur et le regard de Deneuve (qui fait l'objet de pratiquement tout le film) est envoûtant et poignant. La symétrie entre la première scène et la dernière est brillante, d'ailleurs la toute dernière image du film est extrêmement flippante quand on imagine tout ce qu'elle implique. Le personnage principal ne cesse de regarder cette photographie pendant tout le film et le regard de Carole jeune sur la photo nous est dévoilé seulement à la toute fin, et file des frissons dans le dos. Malgré les non-dits et les silences, Polanski nous dit tout sur ce personnage dramatique et la beauté de certaines scènes est époustouflante. Bref, je n'ai pas grand chose à redire sur ce film, même si parfois j'ai été gênée de voir que Carole n'a vraiment aucune émotion. Elle est tellement morte à l'intérieur qu'elle est inaccessible, et va d'ailleurs faire du mal à toutes les personnes qui tentent de l'atteindre. Qui plus est, ce film psychologique est extrêmement bien monté via des ellipses et fondus noirs qui imposent une lenteur et une froideur à cette ambiance parfois glauque, effet amplifié par l'utilisation du noir et blanc pour l'image. Pour moi, ce film n'est pas loin d'être un chef d'oeuvre si on le regarde sérieusement et sans savoir à quoi s'attendre (je n'avais même pas lu le résumé avant de le voir et ça n'a fait qu'améliorer mon visionnage, je me demande si ce n'est pas la meilleure technique pour profiter pleinement d'un film, d'ailleurs). Du beau cinéma.
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