Avis : Contagion - Page 3

. Au lieu de se payer un casting 5 étoiles, les auteurs auraient du embaucher un scénariste capable de nous pondre une histoire intéressante parce que là, après un début prometteur, ça part dans tous les sens avec l'impression que chaque acteur vient faire son petit numéro avant de s'éclipser gentiment. De plus la découvert du vaccin est particulièrement mal géré et nous arrive comme un cheveu sur la soupe. Les acteurs n'ont d'ailleurs pas la place de s'exprimer à l'exception notable de Kate Winslet . Reste deux ou trois séquences assez réalistes mais globalement tout cela n'est pas terrible même si ça regarde sans ennui.

L'exemple type du syndrome "film à casting", on cache la misère du scénario et de la réalisation avec un max de têtes connues. Des films sur des épidémies de virus, y en a des centaines. Pour se démarquer on peut choisir de traiter le sujet sous l'angle du film catastrophe, du film d'horreur avec un virus qui change les gens en zombie, du film fantastique avec des virus extraterrestres, etc.
Ici rien du tout ça, on se contente de nous montrer une nouvelle épidémie et le traitement de cette épidémie par les autorités. Côté personnage c'est le néant, à vouloir montrer trop de personnage (parce que trop d'acteur à mettre à l'écran) on en développe aucun. Pire, ils en deviennent complètement vides et incohérents, comme le personnage de Matt Damon qui se contente d'être surpris et vaguement mécontent quand on lui apprend la mort de sa femme, comme ceux de Marion Cotillard ou Gwyneth Paltrow qui ne font qu'une brève apparition pour qu'on puisse mettre leur nom à l'affiche, etc.

Une grosse déception que signe ici Steven Soderbergh avec un film catastrophe qui se veut réaliste mais qui sombre malheureusement dans l'ennui complet .
Le casting est là avec Matt Damon ou Judd Law mais Marion Cotillard baisse la qualité de ce casting , elle fait juste office d'une image de "french touch" sans grand intérêt .
La déception vient du fait que Soderbergh joue la carte du réalisme mais c'est lent , mou , ennuyeux il ne se passe pas grand chose , ce "docu fiction" est finalement un échec , dommage .

De grands acteurs, un grand réalisateur pour ce résultat, j'appelle ça du gachis.

J'ai trouvé le film super bien fait notamment parce qu'il s'attache à être le plus exhaustif possible, même si du coup il néglige certains détails mais c'est hyper prenant et Soderbergh est suffisamment talentueux pour se couler dans un film mainstream sans aucun problème, sa maestria lui permettant tout. Je ne suis pas un grand fan du bonhomme et je n'ai pas vu tous ses films (son rythme étant difficile à suivre et la plupart étant des expérimentations sans aucun autre but et sujet que ça, ce qui me paraît un peu vain) mais j'apprécie son talent. On est embarqué sans peine et l'histoire est lisible malgré la diversité des points de vue et la complexité narrative. On assiste ainsi impuissant à une crise majeure, comme si on y était. On peut aussi voir le film comme un prequel d'un film post-apocalyptique et ça fait froid dans le dos, même si certains aspects de la peur humaine (et ses massacres inhérents) sont traités sur un mode trop light par rapport à ce que serait la réalité à mon avis. Et la révélation finale fait froid dans le dos. Plus d'infos sur le film sur

Tout les ingrédients sont présents pour un énième films de zombies.Mais ici pas de zombies,et pourtant ce n'est pas les similitudes qui manques,mais un virus invisible,qui se propage a travers le monde aussi rapidement qu'une nouvelle twitter par demie moore.Celui ci touche tout le monde,en mutant rapidement si bien qu'il deviens un vrai casse tête pour les chercheurs se penchant sur le problème.Des chercheurs manquant tout de même de crédibilités.Marion Cotillard en tête car comme a son habitude son jeu est insupportable,quoique mieux cadré dans un film ricain que français,mais insupportable tout de même.Une Marion Cotillard dont on pourra admirer la belle rhinoplastie,et Soderbergh ne se prive pas de nous faire admirer se nez tout neuf,un nez surement calibré pour un public américain.Si Steven Soderbergh soigne ses plans et son esthétisme,il déroule son histoire avec une distance froide,a la narration quasi journalistique.C'est le problème du film car on ne sent ni la psychose envahir les gens,ni l'impuissance devant la quelle les autorités se trouvent confrontés.Pourtant Soderbergh montre tout ça a l'écran,mais c'est tellement distant qu'il arrive rendre son film aussi intéressant que de remplir une feuille de sécu.

Bon casting , mais quel film de merde mon dieu ! Ennuyant comme pas possible , ils ont beau avoir payé les meilleurs acteurs du moment mais ce film est nul à chier , c'est juste une bonne prévention pour l'hygiène , voilà tout !

Bah zut alors, je l'avais vu y'a un moment et j'avais le souvenir qu'il n’était pas terrible et bien finalement re-visionnage et j'avais fumé quoi ?
Non sérieusement ce film est très bon, bien construit, extrêmement bien réalisé, la mise en scène est excellente, le casting mamamia est juste... j'ai pas de mot, l'image est superbe, la lumière est magnifiquement maîtrisé, j'adore comment Soderbergh gère les couleurs, souvent dans les tons jaune et bleu, dans Traffic j'avais détesté ça car ça jouer sur l'overdose mais sur celui ci, Magic Mike, Effets Secondaires et j'en passe j'adore, c'est jamais abusé et toujours soigneusement intégré à l'ambiance du film, la bande son elle est juste top de chez top et colle magnifiquement à l'ambiance elle aussi, le scénario est très bon, un virus inconnu tue les gens en très peu de temps et par millions, une épidémie qui au final ne donnera pas de zombie ou quoi que ce soit, ce film n'est pas un film d'horreur, mais plutôt un thriller catastrophe et c'est d'ailleurs assez intelligent.

Bref, un très bon Soderbergh.

Steven Soderbergh est bien connu pour alterner les projets ambitieux et à gros budget (Che, The Informant, Traffic) et les petits films d’auteur, sans oublier de se refaire avec des films commerciaux mais de qualité (Ocean’s Eleven, Erin Brockovich). Inclassable et un peu iconoclaste, il a multiplié les projets ces dernières années, livrant jusqu’à trois films par an par souvent au détriment de la qualité. Ce qui ne l’empêche pas de réunir des castings de dingue quand il remet le couvert avec un film de studio.

La preuve ici puisque c’est une star ou presque qui joue chaque rôle de ce récit, celui d’une épidémie qui part de Hong-Kong pour se répandre dans le monde entier comme un feu de brousse. L’OMS et les agences gouvernementales travaillent d’arrache pied, mais beaucoup moins vite que le virus qui décime la population à toute vitesse, créant un chaos général.

Le film épidémique est un grand classique, pas toujours pour le meilleur, mais souvent prenant pour ses inévitables effets anxiogènes. A l’heure ou l’on parle régulièrement de « contagion » en parlant de la panique financière, la parrallèle est évidemment intéressant. Soderbergh déploie donc avec son efficacité habituelle un film choral qui permet à la fois de suivre la course pour trouver un remède, et de vivre la crise à travers les yeux de la population. Plusieurs personnages, plusieurs visions d’une humanité en train de se déliter. C’est celui de Jude Law qui apporte un peu de profondeur et de perversité, dans son rôle ambigu de profiteur à moitié fou. C’est le seul qui semble en prise avec son époque et qui apporte une vision un peu tordue et très moderne de ce que pourrait être une épidémie générale à l’heure de Twitter et des blogs d’opinion. Car pour le reste, nous allons suivre des pères admirables, des médecins dévoués jusqu’à la mort, des experts supermalins, des chefs compétents et des civils apeurés. Le menu complet, classique et attendu de ce type de film, sans que jamais personne ne cherche à sortir des cases.

C’est efficace, indéniablement, et suffisamment anxiogène pour nous accrocher sur l’ensemble du film, d’autant que le prestigieux casting et les gros moyens mis en œuvre assurent le spectacle. Mais finalement un peu décevant car le film ne cherche jamais à pousser d’autres portes, à surprendre, à donner du souffle à son sujet. Panne d’inspiration ? Obligations commerciales ? Ou peut-être simplement les limites d’un ex-grand réalisateur, toujours habile et malin, mais décidemment plus très inspiré pour faire décoller ses films au dessus de la ligne de flottaison.

Contagion est le film d'un casting, une oeuvre dont l'intérêt réside presque uniquement dans ses protagonistes. Si la progression de l'histoire est pertinente grâce au montage, le synopsis en lui-même n'a rien de vraiment original. Il fallait donc élever un scénario lambda avec de grands acteurs, ici tous bons sans conteste. Le film est en cela une réussite. Louable est aussi la musique et les décors immersifs de l'oeuvre. Reste l'ombre au tableau d'une morale manichéenne un peu désuète. Bon film quoi qu'il en soit.

Contagion : Un film convaincant et bien mené ; traitant de façon réaliste et crédible de la contamination du monde. Et pourquoi réaliste ; car tous les événements, les décisions de l’état, comment ce développe et évolue le virus, réactions des personnes… : et bien le tout parait probable donc c’est pour cela que l’on si identifie facilement et que l’on est captivé ; car c’est assez immersif. Et donc, c’est beaucoup moins hollywoodien et ça c’est bien. Sinon, il y en a qui pourrait trouver le film assez lent. Moi, j’ai trouvé qu’il y avait quand même un bon rythme et que l’on s’ennuyé pas. La réalisation et la mise en scène sont assez sublimes ; avec une excellente photographie : c’est du bon boulot. Après, niveau casting, ils ont su se dégoter pas mal d’acteurs connus : Matt Damon, Marion Cotillard, Laurence Fishburne, Jude Law, Kate Winslet, Gwyneth Paltrow. Et ils sont tous convaincants et jouent plutôt bien. Même si des fois dans le film, il manque un poil d’émotion : peut-être que les personnages sont pas aussi attachants qu’il aurait du être mais bon, ça va encore. Donc voila, un film qui sait aborder de façon simple et intelligente de la contamination à l’échelle mondiale. Et bon film honorable qui se différencie des autres. Donc, ne faites pas attention aux moyennes d’Allociné : regardez et fait vous votre avis sur ce très bon film.

Ce nouveau film de Steven Soderbergh dèçoit quelque peu! Le gros handicap vient du casting quatre ètoiles (Matt Damon, Marion Cotillard, Kate Winslet, Jude Law ou Gwyneth Paltrow, tout ça dans un même film) que nous inflige le metteur en scène de "Traffic" qui aurait du certainement miser sur des acteurs non bancable pour que le spectateur puisse mieux s'identifier à cette histoire de contagion! De plus on tend à vouloir voir venir le final avant que celui-ci n'arrive, un final qui nous montre en une poignèe de seconde le meilleur de "Contagion". Reste malgrè tout un incontestable savoir faire de Soderbergh dans la mise en scène et l’utilisation de la bande son! Voilà une rèalitè qui aurait gagnè à être montrè sans toutes ses stars avec de bonnes idèes certes, mais qui au final, se transforme en film très mitigè puisque certaines scènes s'enchaînent sans aucune cohèrence...

J'ai regardé ce film en 2021, et je me suis dis qu'il s'agissait d'un film manipulateur qui préparait les imbéciles à croire à la pandémie "super, extra, ultra mortelle et mondiale" du Covid 19.
Ca ne m'a pas du tout surprise quand j'ai eu l'information comme quoi L'OMS a mis son nez dans le scénario du film.
Tout y est : un virus très très vilain qui vient de Chine et qui fait mourir, non qui foudroie littéralement les gens dans la rue.
L'homme qui propose un remède est FORCÉMENT un arriviste qui refourgue un placebo.
Le Camps du Bien est FORCÉMENT celui qui propose un miraculeux vaccin qui guérit tout et tout le monde d'un claquement de doigt.
Et enfin le virus est forcément dû aux vilains humains qui détruisent la planète, vilains qui sont dénoncés par les gentils écolos khmers verts du Camps du Bien, luttant contre la déforestation.
Seule différence entre le film et le Covid, dans le film il y a des millions et des millions et des millions et des millions de morts du virus, qui décèdent d'ailleurs de manière très théâtrale, ça convulse pas mal dans la rue...
C'est affligeant et ça l'est d'autant plus quand on a vécu la pire fumisterie mondiale qu'a été cette pandémie voulue du Covid 19...

Le navet de haut vol. Cette pléiade d'acteurs confirmés, et stars pour certains, est au service d'un scénario sans continuité (des pans entiers de personnages disparaissent en cours de route et le film ne nous dit pas ce qu'ils deviennent). Ou alors faut-il considérer que le film est très mal monté? Pas de tension, pas de dramaturgie, tout est mou. Un film mou.
Cette histoire ne suscite aucune empathie et l'on se moque de ce qu'il advient ou peut arriver aux personnages. Il fait regretter la bonne série B de Wolfgang Petersen, Alerte ! (Outbreak, 1994) qui passe pour un chef d’œuvre à côté de cet objet flasque.
Par ailleurs le film sombre dans le ridicule à la fin en nous expliquant l'origine du virus (des chauves-souris mangent des bananes qui sont mangées par des cochons qui eux contaminent l'homme).
Le film ressemble à un téléfilm bas de gamme. À moins que ce soit un film expérimental et qu'il faille l'apprécier au troisième degré... Le sujet est plus adapté pour une série télévisée.

Un vilain virus mi-cochon mi-chauve-souris, une brochette de star dont le salaire à l'heure doit faire passer Bill Gates pour un smicard et cet état des lieux accablant : les problèmes viennent d'Asie et l'Amérique trouve les solutions... le samedi après midi sur TF1 passe encore...