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    L'Étrange affaire Angélica
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    59 critiques spectateurs

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    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 026 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Incroyable! Un vrai navet! C'est long,ennuyeux à mourir. On a donné à ses gens qui ne sont pas des acteurs (c'est pas possible!) des textes du moyen age ,d'un infinie ennuie. La musique au piano revient trop souvent et finie par agacer, l'histoire du film? sans intérêt et nulle..Ah j'oubliai..il y a un effet spécial..si,si,du très lourd..bienvenue en 1975! Le film n'a pas pu couter plus de 200 euros,c'est pas possible autrement!
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2014
    Ça ne vous dérange pas si je fais une remarque sans intérêt ? Ok. Je trouve que l'acteur principal ressemble beaucoup à Tom Cruise. Voilà, ça c'est dit. Blague mise à part, De Oliveira est un cinéaste qui m'intéresse plutôt, et je pense que ce n'est pas la pire référence pour commencer à s'intéresser au cinéma portugais. Le film commence et à tout pour me plaire, j'aime beaucoup le début, cette réunion de famille bien particulière très posée très calme, ça met tout de suite dans l'ambiance quelque peu fantastique du film. Ce doit être pour ça que j'aime beaucoup le début, car le fantastique j'aime ça, et ici pas besoin de gros effets bien visibles, le film est très minimaliste dans sa mise en scène mais pas non-maîtrisé pour autant. L'incursion de l'élément fantastique (je ne révèle pas, au cas où, mais bon, je suis sûr à 95% que le synopsis le révèle) est très simple et très belle, et ça sera le cas tout au long du film. C'est assez lent, très posé, très calme, les plans fixes durent mais sans créer de gêne, De Oliveira sait ce qu'il fait et ça passe parfaitement. C'est vraiment le genre de fantastique que j'aime beaucoup, c'est à la fois calme, posé, très beau et surtout très simple dans la manière de faire, on use pas de tous les artifices possibles pour arriver à quelque chose de grandiose, au contraire. Certains devraient en prendre de la graine. Je pense qu'on peut faire du grand cinéma en étant très simple et ce film le prouve. Après je dois dire que le personnage est assez singulier, il est très solitaire, il semble déstabilisé en permanence, c'est à peine s'il salue les gens quand ils les rencontre ou qu'il se retire (et ce qu'il lui arrive ne va pas l'arranger). J'attendais vraiment ce film car l'argument me paraissais énorme, et si je n'ai pas adoré, j'ai beaucoup aimé. Et la fin est assez marquante, vraiment belle. Un bon film, j'en verrai d'autres de ce réalisateur (et ce n'est pas le choix qui manque, car vu son âge il doit avoir un filmo' longue comme le bras).
    ATON2512
    ATON2512

    51 abonnés 1 098 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 mars 2011
    Il faut arrêter de glorifier un réalisateur parce qu'en son temps (pas si lointain) il a réalisé de bons films ! Tourné comme un film documentaire dont le propos semble totalement décalé ! De quel Portugal parle t'il ? Tourné avec des plans fixes qui n'en finissent pas . La lenteur du film ajoutée à une Musique d' accompagnent de films muets poussent un Ennui Profond . Encore Un Film Sur coté par Une Critique prout prout pseudo/élitiste!
    rpcine
    rpcine

    21 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2011
    Nous sommes là en présence de l'un des objets cinématographiques les plus étranges de cette année 2011. J'en suis sorti désorienté et depuis que j'ai vu le film, je ne quitte pas cette impression. Comment regarder, analyser, interpréter la nouvelle oeuvre du maître centenaire qu'est Manoel de Oliveira? Le réalisateur nous livre là une oeuvre splendide, de laquelle se dégage une atmosphère si particulière et tellement à part dans le paysage cinématographique actuel. Le même metteur en scène qui, malgré ses 102 ans, est capable de porter paradoxalement et contradictoirement un regard expérimenté mais parfois si jeune sur ses protagonistes. Là nous suivons un jeune photographe qui, appelé au chevet d'une jeune défunte afin d'en tirer un dernier portrait, voit son esprit accaparé par l'image de cette fille souriante et son fantôme. Je vois là, et peut être bien que je me trompe car je n'ai pas tout saisi^^, une métaphore de l'amour et du coup de foudre. Mais curieusement, à travers ce récit fantastique, Oliveira accompagne Isaac, son héros, vers la mort et semble, à travers l'apparition du fantôme de la jeune fille, lui annoncer non seulement que la sienne est proche, mais aussi poser la question de l'existence d'un après... En bref, une oeuvre magnifique, intéressante, simple, mais au scénario très poussé... A noter que le film paraît également intemporel: aucune borne chronologique n'est donnée, si ce n'est que les décors nous montrent que nous sommes dans la 1ère moitié du XXème siècle.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    Le résumé du film est assez tentant et fait écho à toute une tradition littéraire fantastique, notamment des oeuvres de Gautier ou Hoffmann. Cela dit, malgré ce bel argument de départ et le savoir-faire de Manoel de Oliveira, la déception est grande. Il est de bon ton aujourd'hui de louer le talent du réalisateur portugais, dont le grand âge semble forcer un respect et une admiration aveugles, qui ne souffrent pas la critique. Ce film, pourtant, est un peu pathétique. Le traitement du thème fantastique est sans originalité. Peu importe les effets spéciaux "naïfs" ou "primitifs". Ils peuvent avoir un certain charme. Le problème, c'est le ton. Soit il aurait fallu aller plus loin dans le mystère, le trouble, en travaillant davantage l'atmosphère et/ou en approfondissant certains aspects psychologiques. Soit, au contraire, aller vers plus de légèreté, d'ironie. Le résultat final est un entre-deux frustrant. La narration est pauvre, poussive et ponctuée de digressions ennuyeuses. Pas de rythme, peu d'inspiration. Et l'interprétation, assez médiocre, n'arrange rien. Électroencéphalogramme (presque) plat.
    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 avril 2011
    L'histoire d'un (très) vieux cinéaste qui pense plus facilement à la mort en contemplant de jeunes et jolies filles ... mortes.

    C'est mon premier Manuel de Oliveira, et c'est mon dernier !

    Plus jamais ça. Un scénario inepte, des plans fixes pas forcément très esthétiques à mourir d'ennui, une soupe littéraire ou des dialogues populaires convenus. Le tout avec la fatuité historique ou artistique d'un intello qui a fait son temps, qu'on pourrait même resituer deux siècles auparavant.

    Bon c'est clair je suis énervé d'avoir vu ce ratage complet, enfin si, Chopin est pas mal. D'ailleurs, si vous avez une bonne chaîne haute fidélité, vous gagnerez sans aucun doute à écouter un enregistrement DTS Master Audio d'un concert Chopinesque sur Blu-Ray. Là, vous n'aurez pas perdu votre temps.

    Quant à son obsession de l'hommage à ses racines juives avec une vision niaise de la mariée de Chagall et les promenades de son petit fils en chapeau dans les oliveraies, qu'il le garde dans l'album de famille ou qu'il se fasse un trip en Israël pour en être proche de manière un peu plus réaliste.

    Sérieusement, je pensais que ce type de cinéma avait disparu avec la fin des aides subventionnées plantureuses, je vois qu'il n'en est rien... hélas.

    Et pourtant j'aime le vrai cinéma d'auteur. Peter Greeneway pour le théâtre filmé, Luc Moullet pour l'humour Cahiers du Cinéma très sénile (sauf qu'avec lui c'est drôle), Bella Tar, pour l'esthétique cinématographique, la vraie, Tarkovsky pour les chefs d'oeuvres, Et n'oublions pas le réalisateur de l'excellent "Domaine" pour l'inscription dans le réel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Enfin!
    Oliveira avait pensé son film déjà au milieu du vingtième siè il ne pouvait pas le réaliser essentiellement à cause de la censure de Salazar. Un film très beau et touchant mêlant avec virtuosité les codes de l'épouvante aux codes de la romance.
    Oliveira plus que centenaire nous donne une belle leçon de cinéma.
    tontonseid
    tontonseid

    50 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 mars 2011
    Une idée de scénario charmante : un jeune photographe est appelé par une famille aisée pour immortaliser par des derniers clichés la défunte de la famille. La défunte, une jeune fille au visage angélique et souriante qui reprend vie dans ses photos et son quotidien en le hantant d’un nouvel amour. De quoi faire un bon film.
    Puis lorsqu’on prend conscience de l’âge du réalisateur, tenter de sublimer la mort par la narration et la technique, de donner explication et un devenir à la matière et à l’esprit est une belle leçon donnée par Manoel Oliveira qui a 103 ans.
    Bien que l’idée et l’intention soient excellentes et les cadres judicieux, les lumière soient bonnes, même si les nuits étaient peu éclairés, le film ne m’a guère conquis, loin de là.
    Il n’y aucune réelle attache aux personnages, peut être juste par la fonction du photographe pour les gens du métier. Le côté théâtral, caméra fixe, peu de plan et la lenteur du film, comme la séquence du repas dans la pension, 11 minutes, pour aboutir au sujet de l’esprit ont eu raison de mon abandon pour voir et applaudir les effets intéressants et comprendre ce qui a crée tant d’engouement positif des critiques.
    Toutefois, face à l’ennui général, j’approuve le partie prie d’Oliveira de faire des effets spéciaux un peu désuètes mais rendant certainement hommage au début du cinéma, à Méliès et peut être un premier amour du réalisateur. Je garderais tout de même, comme bon moment, le travail des paysans portugais qui bêchent leur champ pierreux, l’une des séquences les plus vivante, dynamique et harmonieuse.
    Respect pour un homme de cette âge qui continue à faire des films de cette ampleur mais je ne conseillerai vraiment pas ce film à mes amis, la plupart sortirait de la salle au bout de 20 minutes.
    Nikola D
    Nikola D

    12 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2011
    Pour une première fois ça ne sera que peu mémorable.

    Peu, parce que dans un sens il sera difficile de ne pas citer le film en tant qu'oeuvre empreinte d'un certain style et surtout d'un style certain.
    Le choix d’enchaîner plans fixes sur plans fixes tout au long du film et de n'offrir que peu ou prou de mouvement de camera, tout au plus 5 fois dans le film, confère à ce film une nette impression d'immobilisme.
    Peu, parce que finalement je ne retire pas grand chose de ce film si ce n'est que tout se rapproche de la photo, d'un tableau toujours très bien agencé.

    Manoel de Oliveira a 102 ans, et ça se sent, ne serait ce que dans sa façon de laisser le temps au temps dans chaque plan, de proposer une oeuvre éloigné de toute frénésie, alors que le personnage principal est intérieurement très secoué.

    Tout commence pourtant très bien, le début du film nous installe dans quelque chose d'étrange, en effet. De surréaliste.
    Le ton est donné et on se prend à suivre d'un oeil attentif la vie d'Isaac. Et là la digestion arrive et paf soudain, le film nous ayant confortablement installé dans un rythme d'une lenteur à toute épreuve, le siège, si accueillant,se change peu à peu en couchette et là une lutte pour ne pas dormir me tenaille.
    Nul doute que les ronflements aux premiers rangs confirme que ce film peut avoir un effet soporifique.

    La note tiendra compte de la qualité qu'offre le film, bien entendu, mais son impact sur moi est minime.

    http://www.senscritique.com/film/l-etrange-affaire-angelica/1291288638295163/critique/kenshin/
    annemasoeuranne
    annemasoeuranne

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 avril 2012
    La seule scène intéressante est dans la bande annonce, le reste n'est que lenteur et plans figés qui s' eternisent pour nous faire mourir d' ennui. Au bout d'une demi-heure , la bande son "piano" est insupportable (et pourtant j' aime le piano).
    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    un homme troublé se retrouve obsédé par une femme décédée qu'il est allé photographier peu après la mort de cette dernière, le film est beau mais n'émeut pas comme il aurait pu, joli film néanmoins.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Un sujet très "cliché", de mauvais acteurs qui jouent face caméra, des plans fixes qui suivent d'autres plans fixes, une bande-son suicidaire... Tout cela contribue a faire de ce film un excellent sédatif, en témoignent les nombreux ronflements que j'ai pu entendre dans la salle...
    Ajoutez à cela que les personnages sont caricaturaux et la pellicule extrèmement laide. Heureusement, entre deux ennuis, il y a quelques jolis tableaux (d'où mon étoile)... Mais il faut être insomniaque pour les voir.
    sophgah
    sophgah

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2011
    Et bien pour une fois je ne suis pas du même avis que les critiques. Je reconnais le travail des images et de la mise en scène mais qu'est ce qu'il est long! Pourtant il ne dure que 1h35. J'ai bien failli m'endormir une ou deux fois bercée par la musique lancinante et les bâillements des spectateurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 avril 2011
    un homme troublé se retrouve obsédé par une femme décédée qu'il est allé photographier peu après la mort de cette dernière, le film est beau mais n'émeut pas comme il aurait pu, joli film néanmoins.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Centenaire à la filmographie prolifique, le portugais Manoel de OLIVEIRA nous livre avec L’étrange affaire Angélica son 31ème long métrage. C’est à une véritable leçon de cinéma que le cinéaste, né en 1908 et ayant de ce fait traversé toutes les périodes marquantes du 7ème art, nous convie, avec grâce et simplicité.

    Il y a dans L’étrange affaire Angélica une curieuse intemporalité, un flottement entre un profond réalisme et un monde ancestral presque fantomatique. Peut-être est-ce dû au fait que le scénario, écrit en 1952, donne au film la forme d’un grand écart entre des temps aussi proches qu’opposés à l’image de ce fleuve Douro qui en sépare les deux rives, l’une manifestement moderne, industrielle, et l’autre rustique où l’on travaille à l’ancienne, réunies en un seul plan, comme si seul le cinéma avait le pouvoir de conjuguer ces antagonismes. Ce fleuve, et les activités qui l’entourent, était déjà le sujet du premier film court – et muet – d’OLIVEIRA, Douro, activité fluviale, réalisé en 1931. Mais L’Etrange Affaire Angélica, c’est surtout l’histoire d’un amour impossible, absolu, mettant l’art en perspective. Isaac – interprété avec talent par Ricardo TREPA, le petit-fils du cinéaste – est un jeune photographe juif logeant dans une petite ville près de Porto. Par une nuit pluvieuse, il est appelé par une famille de notables des environs dont l’une des filles – Angélica, récemment mariée (Pilar LOPEZ DE ALAGNA) – vient de décéder. Afin de garder le souvenir de la défunte, ils désirent qu’Isaac en fasse le portrait. Dans le viseur de son appareil photo argentique, la jeune femme semble s’animer et lui sourire, il en tombe instantanément et passionnément amoureux. OLIVEIRA s’attache alors à filmer l’invisible, l’abstraction d’un sentiment amoureux dont l’objet de désir lui-même a disparu, évanescent, corps physique hors de portée qui n’est plus lié à Isaac que par le biais de photographies du visage beau et paisible de la jeune femme. D’ailleurs, quand il la voit pour la première fois, Angélica est déjà une image, figée, mise en scène et qui ne s’animera qu’à travers le regard d’un « spectateur » photographe éblouit qui y projettera ses fantasme artistiques et amoureux, une aura presque divine. L’étrange affaire Angélica raconte avec douceur et onirisme l’obsession d’Isaac face à cette image dévorante, ni totalement matière ni totalement esprit, qui le hantera jusqu’à la folie, jusqu’à la mort, seul aboutissement possible d’un tel amour absolu. Comme dans un songe, Angélica, fantomatique dans sa longue robe blanche, apparait dans la chambre d’Isaac à plusieurs reprises, et tous deux s’envolent, enlacés, dans un entre deux métaphorique, bleuté et onirique qui convoque l’univers pictural de La Mariée de CHAGALL. Ces apparitions spectrales aux effets spéciaux rudimentaires rappellent les œuvres de MELIES, tout comme les plans des hommes travaillant la terre pourraient évoquer les fameuses vues des frères LUMIERE. De fait, le sujet profond d’OLIVEIRA, c’est l’art lui-même, et notamment le sien, le cinéma. Ainsi, la chambre d’Isaac dont on ferme la fenêtre pour la première fois à la fin du film devient l’équivalent d’une camera oscura ; et les photos du labeur des hommes dans les champs apposées de part et d’autres des photographies du cadavre de la jeune femme deviennent menaçants, terrifiants, prenant sens comme sous l’influence de l’effet Koulechov. Mais le cinéma n’est pas le seul art à être mis en perspective par OLIVEIRA, en effet, chacun de ses plans est composé comme un tableau de la Renaissance dont la contemplation plus que l’action nous donne des indices, à l’image des plans fixes qui composent les séquences de discussion entre les pensionnaires de la pension où loge Isaac. OLIVEIRA joue avec les couleurs, les lignes de forces et travaille le rapport entre silence et bruit avec une précision remarquable. Ses images, belles et épurées, dégagent une grâce absolue, un regard doux et limpide posé sur le monde et sur la mort. Cette dernière nous est montrée comme inéluctable, dans sa violence immobile et sa forte attraction. Ainsi, le personnage d’Isaac est attiré par la mort, par des choses qui se meurent, des temps archaïques qui se jouent encore dans le paysage que lui présente sa fenêtre continuellement ouverte. De la même façon, nous apercevrons un chat, immobile, fixer sans ciller un oiseau dans sa cage, petit corps qui sera retrouvé sans vie un peu plus tard.

    Ainsi, L’étrange affaire Angélica nous donne à voir dans l’écoulement du temps la mort qui œuvre en secret. Par ce film d’une incroyable richesse, Manoel de OLIVEIRA invite le spectateur dans une enivrante et contemplative danse macabre brassant amour absolu, mort et cinéma dans des envolées poétiques, humanistes et réalistes à la fois.
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