Avis : Nannerl, la Soeur de Mozart - Page 2

Sortir de l'ombre le personnage de Nannerl, la soeur de Mozart, en combinant histoire et fiction était une bonne idée. Le pari n'est pas complètement tenu en raison de nombreuses maladresses et d'interprètes pas toujours inspirés. Le film n'en reste pas moins touchant et original. Un peu plus de musique du vrai Mozart et quelques coupures auraient été bienvenues.

Léopold Mozart malgré le sentiment général de pousser ses enfants sans pitié essayait en réalité d'aider ses enfants à s'établir dans le monde et d'empêcher son fils de gaspiller son argent comme il était toujours tenté de le faire. En fait le pauvre Wolfgang a été enterré dans la tombe d'un pauvre après la mort de son père. La musique du film est une autre pomme de discorde. Au lieu d'utiliser quelque chose de l'immense quantité de musique que Wolfgang a composée comme arrière-plan elle est remplacée par une fausse imitation classique par des harmonies romantiques et une orchestration qui n'était vraiment pas bonne au départ. Quant à l'éclairage ultra-faible que nous associons au film noir ou aux émissions policières actuellement à la télévision nous avons dû trop souvent dépendre du seul dialogue pour nous guider dans ce qui se passait. Je sais que filmer des intérieurs avec des bougies est difficile mais même les gens assis à côté d'eux étaient principalement dans le noir. C'est un film français qui se parle à mort a lui même et c'est une pseudo biographie avec une musique d'époque...

NANNERL, LA SOEUR DE MOZART: a family business. Nannerl, 15 ans, est une enfant prodige, musicienne et chanteuse accomplie, mais bientôt éclipsée aux yeux de son père par le talent de son petit frère, le jeune Wolfgang Amadeus. Étant née fille, la composition et le violon lui sont interdits. Lors d'une de leur tournée, Nannerl rencontre la jeune Louise de France, fille du roi Louis XV, dont elle devient l'amie et la confidente, avant d'arriver à la cour de Versailles. Là, la passion de la musique la rapproche du Dauphin qui lui commande secrètement une composition.
"Nannerl, la soeur de Mozart" est un film sur le travail en famille, au sens littéral comme au figuré. En effet, le réalisateur en a profité pour mettre à contribution toute sa famille dans la réalisation de ce film (casting et techniciens). L'autre thème principal est le sacrifice des ambitions féminines au profit de la gent masculine. Ici, après avoir goûté à une indépendance toute relative (elle choisit de fuir la tutelle paternelle pour une autre plus royale), la jeune femme est poussée par son entourage à revenir dans sa famille et obéir à son père. Malgré des comédiens prometteurs (dont le jeu peut toutefois sembler déstabilisant au premier abord) et une mise en scène douce et calme rappelant celle de "Barry Lindon", le film aurait gagné en intensité avec un montage plus court et précis. Mais la magnifique bande originale compense en grande partie ces lacunes, et les notes harmonieuses continuent de nous trotter dans la tête longtemps après la projection.

Film au fort potentiel au départ mais mon Dieu que ca joue mal !!! Il faudrait que René Féret arrête de s'entêter avec ses filles qui massacrent les dialogues !!! L'amour paternel est une chose mais franchement elle jouent trop mal c'est une horreur. Stop !! L'ensemble reste correct car il est très intéressant de suivre le parcours de la soeur du compositeur mais cela aurait franchement pu être mieux !!

N'importe quoi ! Ce scénario délirant invente une amitié entre une jeune Madame Louise (née en 1737 et religieuse en 1770) et une Nannerl plus âgée, alors qu'elle est née en 1751. Et il en rajoute une couche avec cette improbable intimité entre le dauphin et la soeur de Mozart qui n'était même pas née lors du veuvage du dauphin. Ne parlons pas de l'itinéraire curieux de cette famille venant d'Allemagne qui tombe opportunément en panne à proximité de Fontevrault (Anjou !) où résidaient par économie les filles de Louis XV, bel homme encore jeune qu'on nous présente vieux et décati.
Au moins ces aménagements avec la vérité et la chronologie sont-ils le prétexte d'un chef d'oeuvre impérissable ? Non. Cette production familiale est ampoulée et ennuyeuse. Les parents Mozart tiennent la route mais les jeunes filles récitent laborieusement leur texte et le reste joue faux.
On peut s'apitoyer sur le sort de Nannerl, claveciniste et pianiste de talent victime de la précocité de son frère et des préjugés de son père qui n'étaient jamais que ceux de son époque.

C'est absolument navrant, un enchaînement de scènes interminables alors que je n'avais qu'une envie : que ça se termine !!
C'est mal écrit, moyennement réalisé, et surtout particulièrement mal interprété... Dommage

Je me souviens avoir été extrêmement déçu par ce film. Le sujet en était pourtant alléchant mais le jeu des actrices étaient vraiment nul de chez nul. Pas du tout criante de vérités ces jolies demoiselles. Tant qu'à faire un film franchement autant attendre un peu de trouver des fonds supplémentaire et engagé de vraies actrices. Il ne manquais que le prompteur pour faire plus vrai. Sinon les décors et costumes était à mon goût une très grande réussite. Pas facile de faire des biographies de musiciens célèbres apparemment car celle consacré à J-S Bach est un peu kif-kif. Sinon il faut remonter à 1936 et voir le Beethoven d'Abel Gance. Et bien franchement pour l'époque c'était une réussite.

en 1 phrase : Je comprend pourquoi je ne savais pas que Mozart avait une soeur.
La situation de la femme dans les années 1780 peints par un cinéma français.

Mozart était un génie, Nannerl en est aussi une.
Qu'est ce qui distingue les 2 ? La domination du sexe masculin (rhoooo)

Le film français dans son plus simple appareil....
ce que le cinéma français peut faire de mieux est présent dans le film :
- des costumes. beaux, originaux, d'époque.
- des films "musicaux". Comédies musicaux, films sur la musique. Ici l'histoire de violon et de piano.
- les vieilles routes. On peut filmer en France aujourd'hui comme à l'époque. Les bâtiments, les routes pavées, les écoles, les châteaux...
- les secrets de la royauté. Un dauphin torturé, des enfants non-désirés de la cour, des histoires tellement royales.

Des acteurs de thêatre pour les films français ?
Des règles d'exagérations sont légions dans le cinéma français. Les acteurs (de thêatre) ne sont pas convaincants, ni ouverts, dictant et délivrant les textes comme une machine le ferait, le jeu est semblable à du maquillage de scène. Grossiers, obsolètes et exagérés.

Que du mauvais mais tu as dis que la bande annonce était bien?
voilà une remarque intéressante, il faut bien distinguer les possesseurs de la bien faisante carte UGC et les autres.
Ceux qui paieront leurs places seront souvent déçus du cinéma ces prochaines années. Les occasions d'y aller se feront de plus en plus rare, ce qui explique les déceptions dans les salles (exemple récent : Prince of Persia)

Pour qui ? Personne, pauvre et sans ame... la vie d'une femme etait désagréable. On le sait.

Note : 6/20

Pourquoi n'ai-je mis qu' une étoile ? pour la musique , qui est très belle . A-t-elle été vraiment composée par la soeur de Mozart ? on le suppose, et comment en être sûr, puisqu' on la voit dans le film brûler toutes ses partitions . Pour ce qui est du reste, tout sonne faux ! ( ce qui, pour un film basé sur de la musique classique , est plutôt dérangeant ) . Le film est long et ennuyeux au possible ( j' y ai fait parfois de petits sommes de quelques minutes, preuves de mon non-intérêt pour lui ) . C' est lent, c' est mal joué, sans conviction de la part des acteurs . Rassurez-vous, Monsieur Milos Forman, ce film n' arrive pas à la cheville du vôtre, immense et éternel ! Certes, les moyens financiers ,ne sont sûrement pas les mêmes pour les deux films , et cela se voit . Mais, en dehors de cela, il y a une différence indéniable entre les deux réalisateurs : l' un a du talent , et l' autre non . Et je vous laisse deviner lequel le possède ! ...

Ne nous méprenons pas, ce film n'est pas un biopic consacré à la vie de la sœur de Mozart, mais bien une fiction de que cette jeune fille aurait pu être. Ce postulat annoncé, on peut ainsi librement apprécier l'œuvre en tant que tel et sans chercher la petite bête historique.
René Féret nous livre donc ici une jolie fresque en costumes et surtout un beau portrait de jeune femme dans cette société codifiée du XVIIIe siècle à la cour de France.
Il nous en dresse pour autant un portrait tout à fait crédible, le tout vu par les yeux d'une jeune fille innocente et passionnée.
Le portrait de la famille Mozart est lui aussi tout aussi intéressant et nous fait partager un peu du quotidien atypique de cette famille géniale et hors-normes.
Le film est aussi léger, simple malgré le côté artificiel ou lourd que peut prendre parfois le genre de la reconstitution historique en costumes.
Et puis il y a la musique qui continue de donner à ce film toute la poésie et l'émotion qu'il dégage.

Il y a peu encore, j'ignorais que Wolfgang Amadeus Mozart avait une sœur ainée : Maria Anna - dit Nannerl.

Elle fut initiée très tôt au meilleur de la musique, par un père devenu son professeur - un homme compétent, talentueux et attentionné ; malgré tout, bien dans l'air du temps "machiste" de l'époque.

Et de son devenir, chacun de ces deux enfants Mozart fit ce que faire se pouvait en ces temps-là ... Avec les conceptions restrictives de cette époque-là, ce qui pouvait changer du tout au tout le devenir en raison des possibilités ou des interdits, selon que l'on soit né(e) fille ou garçon.

Et une fois de plus c'est bien là que le bât blesse : Wolfgang aurait-il été " Mozart " s'il était né dans la peau d'une fille ?... Qui pourrait dire ce qu'aurait fait Nannerl, si elle avait vu le jour à la même époque, mais dans la peau d'un garçon ?...
On ne le saura jamais, mais c'est ainsi, à force de droits et d'interdits, que les hommes ont contribué à " façonner le cours du fleuve " .

Sur cette base, le film nous invite à écouter et en quelques sortes à "regarder" ce qui se faisait en ces temps-là - qui ne sont pourtant pas si reculés !...
Tout en finesse et en subtilité, le jeu des acteurs se marie parfaitement avec le cours de l'histoire qui nous est narrée et qui, à quelques exceptions près, respecte assez fidèlement la réalité historique.

Pour résumer : de très belles images, une musique Mozartienne et des acteurs parfaitement choisis nous accompagnent tout au long de ce long métrage.
Quelque longueurs, vite oubliées, n'entachent pas la sensation d'avoir passé un moment rare avec des êtres rares ... et j’ai beaucoup apprécié.

Ce film est une horreur absolue en tout point : mal filmé, très mal joué , rempli d'anachronismes. Et ce qui est pire , c'est que je me suis fié aux critiques de soi disant spectateurs sur un autre site (cityvox lyon), qui notaient cette daube à 4 ou 5 étoiles !
Je pense fortement que certaines critiques sont émises par des professionnels de la profession des amis du réalisateur, ce n'est pas possible autrement !

Triste et mélancolique ne devraient pas forcément dire chiant. Le film est beau, le sujet est intéressant, les acteurs sont plutôt bons, en particulier les enfants. Mais je ne sais pas trop dire pourquoi, le résultat final est terne, chiant...

J'aurais aimé dire du bien de ce film, j'aurais aimé l'apprécier davantage, surtout que je partais avec un apriori positif.

Alors pourquoi cette déception ? Je ne saurais m'expliquer pourquoi la magie n'opère pas au final, alors que le film recèle pourtant de purs moments de grâce, mais le tout retombe malheureusement trop vite comme un soufflé.

Et puis le personnage de Louise de France est mal joué comme jamais au cinéma, pire que du théâtre filmé, nous avons droit à un exercice laborieux de récitation, à oublier.

Deux étoiles quand même, pour Marie Féret et Marc Barbé.

Un bon film donc.

Mais un peu de respect pour la vraisemblance ! L'année où se passe le film (1766 puisque W.A Mozart a 10 ans), madame Louise a 29 ans (et entre au Carmel en 1770, à 33 ans), la marquise de Pompadour est morte depuis deux ans, et le dauphin depuis un an.