Avis sur Nannerl, la Soeur de Mozart

Bel hommage aux innombrables femmes contraintes de vivre dans le renoncement, la frustration et la pâleur des hommes qui les entourent ; broyées dans l’étau de la dictature misogyne qui sévit encore aujourd’hui.
Deux rôles qu’il offre à ses filles Marie et Lisa qui ont probablement fait ce qu’elles ont pu sans réussir à sublimer la matière autant que le père la cohérence chronologique.
Maria Anna Mozart est née en 1751, Madame Louise en 1737 et c’est donc elle qui avait 14 ans de plus que la sœur de Wolfgang.
Quant à Louis-Fernidand, le dauphin, il a été veuf à 17 ans, avait 22 ans de plus que Maria-Anna et surtout s’est remarié avec Marie-Josèphe de Saxe en 1747 ; plus de 4 ans avant la naissance de l’héroïne.
Vraiment déplorable d'avoir donné si peu de consistance et de majesté à un sujet, et à des personnages, qui le méritaient.
Ce film est une imposture familiale qui bafoue éhontément la dignité historique des spectateurs.

Disons le tout de go : ce film est une MONSTRUOSITE sur le plan historique. La scène est en 1746/1747 puisque le dauphin (Louis-Ferdinand de France, fils aîné de Louis XV) vient de perdre en couches sa jeune épouse l'infante Marie-Thérèse de Bourbon - laquelle laisse une petite Marie-Thérèse, rebaptisée Marie-Zéphyrine (c'est la fille aînée du Dauphin avec sa deuxième épouse, Marie-Josèphe de Saxe !!!). Or Nannerl est née en .... 1751, et son jeune frère Wolfgang en 1756. Pas grave, ils ont dans le film 15 et 11 ans - alors qu'ils ne sont nés ni l'un, ni l'autre !!!!! La tournée des enfants Mozart avec père et mère a lieu en réalité entre 1762 et 1766 (Mme Mozart mourra à Paris en 1778, lors d'une énième nouvelle tournée européenne où elle accompagnait seule son fils, Leopold Mozart étant retenu par son service auprès de l'archevêque de Salzburg - Louis XVI règne depuis 4 ans). En 1746, Louis XV a 36 ans (marié très jeune, à 15 ans, il a été père très jeune également, comme Louis-Ferdinand), on nous le présente comme proche de la soixantaine ! Il est l'amant de Mme de Pompadour, mais le Parc- aux- Cerfs, ce n'est pas avant 1750, et la liaison avec la "belle Morphyse" (Louise O'Murphy) pas avant 1752 : c'est donc anachronique de toutes les façons que de l'évoquer par la bouche du Dauphin Louis-Ferdinand en 1747, dans les termes d'une rencontre avec Nannerl qui n'est pas encore née, ou qui fait une tournée en 1766, alors que la Marquise est morte depuis 2 ans. Etc, etc.... Seul l'âge de Madame Louise n'est pas trop éloigné du veuvage de Louis-Ferdinand, mais sans rapport avec la tournée Mozart à Paris (là, elle a 29 ans - et elle entrera au Carmel en 1771 seulement). Il y a pareillement des fautes de goût et des erreurs dans le mobilier - ainsi, la caméra a du mal à éviter les sièges Louis XVI à l'abbaye de Fontevraud.
Alors que penser de ce film qui tricote une amourette impossible entre Nannerl (qui n'est pas encore née d'ailleurs) et Louis-Ferdinand en veuf récent (et qui sera décédé depuis déjà quelques mois quand la famille Mozart vient en France en 1766) ????? Féret n'hésite pas à violer l'Histoire, car son propos n'est évidemment pas de faire une reconstitution fidèle. Nannerl a bien existé, elle était effectivement très douée, et son père n'a jamais envisagé de la pousser, puisque les femmes pouvaient au mieux être de bonnes interprètes selon les critères de l'époque. Elle est donc emblématique de la condition féminine : la femme ne pouvait avoir qu'une place subalterne, spécialement dans le domaine de la création - la sujétion s'étendant bien sûr au domaine de la vie privée, et des sentiments (d'où la romance contrariée .....). Le portrait et la chronique de moeurs sont alors assez bien venus, et les prises de vue maîtrisées et séduisantes, plutôt "Barrylyndonniennes". Mais il faut encore parler, au chapitre des réserves, de l'interprétation : si le couple parental est réussi (Barbé/Chuillot), la famille Féret convainc moins, surtout Lisa en Louise de France, qui a une forte tendance à ânonner ses répliques.

Curieux , mais pas désagréable , dommage que certains comédiens ne soient pas très à l'aise !.

Un film ennuyeux, si on pense au génial Amadeus, M Feret est très loin derrière, surtout du côté du jeu des acteurs, assez insupportable... il vaut mieux oublier ce film et revoir Milos Forman, on y gagne du temps !

L'intérêt historique est là, l'accès des femmes à certains arts est aussi passionnant, les musiques sont belles MAIS, le jeu de l'actrice principale ainsi que de la dauphine sonnent tellement faux que ça gâche totalement la crédibilité et l'accroche du film. Il est vraiment regrettable de voir qu'un film de cette trempe perde presque tout son intérêt à cause d'un jeu lamentable, récité et faux. Il y a parfois des limites à choisir la nièce, la fille, la filleule ou je ne sais quoi encore pour obtenir un rôle. Ici il s'agît de la fille du réalisateur, ni plus ni moins! Et bien elle joue mal, très très mal! Vraiment dommage...

Une belle reconstitution de l'époque, même la musique est reconstituée, façon 18ème!!!!. Sur ce point c'est décevant. on aurait aimé entendre du Mozart. Ça paraît évident non?
Sinon, les acteurs sont sensibles et touchants. Assez long mais plaisant.

Beaucoup de gentillesse, un scénario original, des comédiens qui prennent du plaisir, une caméra intelligente, et pourtant on a rapidement envie d'appuyer sur la touche d'avance rapide! Depuis le Marie-Antoinette de Sofia Coppola ou depuis Ridicule, on sait filmer le 18ème siècle de façon un peu plus moderne que les téléfilms soporifiques de la télévision.

Une CATASTROPHE.... et dire que j'ai acheté le DVD 10 euros....

les acteurs sont extrêmement mauvais et récitent un texte sans exprimer la moindre émotions ont dirait des robots....... les seuls véritables émotions sont uniquement lors des scènes de musique.... le film dure 2h et pourtant il aurait pu ce finir en seulement 1h

le scénario n'existe pas et rien n'a de sens, rien n'est fidèle à l'histoire de France, c'est souvent long pour rien du tout,

les tenues traditionnelles sont les plus moches que j'ai jamais vu

certains dialogues et certains mot n'ont rien de médiévale , certains décors ne sont même pas de la bonne époque....

rien ne fonctionne, catastrophe totale....

Deux heures d'ennui total. Grande ambition et petits moyens. Quant à l'interprétation ... tout simplement pathétique !

Nannerl, la soeur de Mozart ce drame sur les passions interdites de cette soeur qui n'a pas le droit de jouir de son art. Bien réalisé ce film met un peu de lumière sur celle qui a véçu dans l'ombre de son frère.

Un film intéressant, esthétique et à la bande musicale splendide, mais un peu longuet sur la condition des femmes à l'époque de Louis XV. Si Nannerl avait été de sexe masculin, aurait-elle pu rivaliser avec son célébrissime jeune frère ? En tout cas, l'histoire n'a pas retenu son nom, car à l'époque on ne pensait pas qu'une fille pouvait -- intellectuellement parlant -- composer de la musique... Le jeu des acteurs est très inégal. L'actrice jouant Louise de France est tout bonnement mauvaise.

Un film ambitieux et intéressant qui traite d'un sujet très peu évoqué au cinéma et qui dévoile avec pudeur l'histoire de Nana.Beau, touchant, son portrait est mis en relief par la musique et le chant.

rien à voir avec le livre. dommage le film est gâché, heureusement qu'il restait la musique

Si Nannerl, la sœur de Mozart s’impose bien comme un film historique intéressant, esthétiquement sympathique, avec une musique envoûtante (qui vaut vraiment le détour), l’interprétation laisse à désirer et le film plonge dans la longueur et un cruel manque de rythme. Mais l’ensemble est fort appréciable.

les actrices (sauf parfois la mère) jouent comme des pieds, aucun charisme c'est hallucinant !!!! Le film est laid et ne rend pas justice à la musique, la mise en scène est inexistante. C'est du théâtre filmé sans âme. Je me suis ennuyé alors que l'histoire est très interessante et qu'il y'avait matière à faire un grand film passionel. Les seuls qui s'en tirent avec brio sont les acteurs : le père, Mozart et le dauphin. Je suis très déçu, je vous le déconseille !!! La critique a encore fumé des joints : ils adorent l'un des pires films de cette année (un téléfilm raté : c'est le niveau)
anecdote : on était 10 dans la salle 5 se sont endormis :)