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ConFucAmuS
484 abonnés
927 critiques
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3,0
Publiée le 2 septembre 2023
Deuxième arlésienne pour le professeur Jones. La première a mis à peu près tout le monde sur les rotules, les fans de la saga Indiana Jones en premiers. Et celle-là - la dernière, promis - en a porté les lourds stigmates. Plusieurs années de development hell avant que Spielberg lui-même jette l'éponge suivi par le scénariste David Koepp. L'arrivée de James Mangold n'est pas surprenante, le réalisateur se réclame d'un certain classicisme en plus d'être un habitué des épilogues et des héros fatigués (cf. Copland, Logan). Mais ça ne suffit pas pour outrepasser les à-priori liés à l'âge avancé de l'interprète star, de l'énième excavation d'une icône du passé et d'un dernier volet largement conspué encore aujourd'hui. Mangold compte un peu là-dessus à vrai dire pour réussir un film étonnamment élégiaque.
C'est la fin d'une époque pour Indy, pour la saga mais aussi pour un certain cinéma. Mangold est un solide artisan, suffisamment fin pour traiter la question sur ces trois niveaux. Ça ne veut pas dire qu'il y répond très bien à chaque fois. La séquence d'ouverture est la meilleure du Cadran de la destinée, un spectacle à l'ancienne fait avec des outils actuels. Très proche de Spielberg dans l'esprit (le gag de la bombe) et plutôt pas mal sur le deepfake d'un Indiana rajeuni. Après ça, les scènes d'action seront correctes à défaut d'être inventives. La cause n'est pas tant l'âge de Ford que l'absence de virtuosité technique et narrative d'un Spielberg. Mangold a un peu de mal à s'approprier certains codes de la franchise, ce qui est visible dans une scène sous-marine médiocre, l'exploration d'une grotte lambda et le caméo futile de Sallah. Il peine également du mal à caractériser les adversaires. Mads Mikkelsen fait le job, mais Jürgen Voller n'atteint jamais la vilénie qu'il devrait avoir vu ses objectifs. Quant à Boyd Holbrook, le comédien n'a littéralement rien à jouer, au point d'en être réduit à un figurant de luxe. Cette dernière aventure un peu longue (la sous-intrigue avec les gangsters, parfaitement inutile), pesante...mais gavée de belles choses.
Si Le Cadran de la destinée coche un peu trop mécaniquement certaines cases, il fait aussi certains choix pour le moins payants. Situer l'intrigue en 1969 par exemple, moins pour la reconstitution que sa portée symbolique, un changement d'ère où les priorités ont changé et Jones n'est plus que l'ombre de lui-même. D'où la décision d'assumer la flétrissure de son héros sur le plan physique et moral. Ce qui nous amène à l'artefact derrière lequel tout le monde court, parfaitement approprié sur le plan dramaturgique (voire plus). Puis l'entrée d'Héléna (géniale Phoebe Waller-Bridge), non pas Indiana Jones au chromosome X mais une authentique pilleuse de tombes, magouilleuse et cynique. Et surtout Harrison Ford qui livre sa prestation la plus mélancolique du célèbre archéologue. L'orientation prise dans le dernier acte divisera probablement mais difficile de rester indifférent au charme tenace de l'acteur. Pour ma part, j'ai apprécié la direction empruntée autant pour sa cohérence au sein de la saga que ce qu'elle raconte sur le personnage et sa place dans l'Histoire. Du Cinéma. Le temps de la grande aventure est révolu, ce qui n'empêche pas Indiana de tirer sa révérence sur une note de tendresse.
Le meilleur film d'aventure de ces 30 dernières années ! Les détracteurs de ce film sont sûrement restés coincés en 1990, ils feraient mieux d'utiliser le cadran de la destinée pour revenir en 2023!
Je l'ai vue en avant première au festival de Cannes, j'avais peur du "déjà vue". Mais on ne s´ennuie pas une seconde, et la fin est plutôt surprenante... certes ce film n´est pas parfait mais on passe un bon moment, surtout si on aime la saga...
Au revoir et bonne retraite Monsieur Jones. Plus Professeur qu'Indy, Mister Jones sort par la grande porte et avec les honneurs pour ce - sans doute - point final à sa longue carrière d'aventurier. Comme pour tous les pots de départ, la cérémonie s'éternise, on se fait plaisir à se remémorer les meilleurs moments de la carrière du héros du jour, celui-ci cabotine un peu, mais tout le monde est heureux de partager avec le vieux monsieur qui s'en va ces bons souvenirs. Alors oui, le film est un peu trop long, un peu too much avec d'interminables poursuites sur tous les continents, oui les méchants sont d'affreux nazis, oui le héros dispose de plusieurs vies de rechange, mais bon, c'est la loi des blockbusters à succès... Du bon ciné pop-corn qui peut dire merci aux effets spéciaux et c'est bien de temps en temps !
Quel dommage...ce film est un semi gâchis et je suis vraiment embêté de lui mettre si peu (2.5/5). Malgré une longue scène d'introduction excellente et un plaisir non dissimulé de retrouver Harrison Ford dans le rôle mythique de l'aventurier je dois dire que j'ai vite compris que ce film allait non seulement être une déception mais en plus de cela qu'il n'allait pas rendre hommage à ce personnage d'une belle manière...quelques points positifs d'abord : la relation entre Indiana et Helena qui fonctionne plutôt bien où l'humour est assez bien dosé. Le méchant campé par l'excellent Mads Mikkelsen est assez convaincant (bien qu'il manque de profondeur dans ses intentions). En revanche beaucoup de choses ne vont pas à commencer par l'essence même de ce qu'est Indiana Jones à savoir l'aventure !! Ce film manque cruellement d'aventure et laisse place à un trop plein d'action. La dernière partie du film n'est pas marquante et décevante. Le potentiel que pouvait offrir ce fameux cadran de la destinée est malheureusement trop peu et mal exploité... Pour conclure le film est clairement oubliable et pour une fin de saga mythique comme Indiana Jones il y a vraiment de quoi être déçu...
Pourquoi 2h30 quand y a pas d'histoire et juste une suite de scènes sans âme, sans rien, avec des effets moches et des persos inexistants... La filleule est pas drôle, Indy est au bout du lasso et le petit gamin n'a aucun intérêt... C'est raté
Je viens de voir le film en IMAX et franchement c'est un très beau finale pour une saga comme celle-ci. on retrouve de la bonne action, une aventure sympa qui apporte un côté archéologique et mathématique et historique qui est propre a Indiana jones. Fin bref j'ai kiffer le film moi même si il déplaira a d'autre :)
J'ai bien aime ce 5e volet. On y retrouve de l'action, de l'humour et l'ambiance Indiana Jones sans trop faire du copier coller. Allez y, et passez un très bon moment 👍
Tout y est et plus encore. Le scénario qui flirte avec Retour vers le futur et dont Spielberg aurait pu faire une heure de plus sans problème, le rythme, les fantastiques poursuites et effets spéciaux, les reconstitutions historiques notamment la liesse dans les rues de NY lors du retour des astronautes en 69, incroyable! La quête de l' objet sacré, l'humour, l'émotion, les acteurs avec un Banderas à contre emploi et superbe, Mekkeklsen, égal en lui même en super méchant et je garde le meilleur pour la fin: Ford. Un géant dont le talent associé au génie de Spielberg donne ce merveilleux personnage de Jones vieux , qui le sait, désabusé dans ce monde qui n'est plus fait pour lui, Indy triste et dépressif, sans but ni espoir Et... Qui va se réveiller sans pour autant se la jouer jeune et qui assume ses blessures et handicaps d'un corps affaissé et douloureux . Le voir, torse nu, en bermuda informe, se lever avec effort est tout à fait émouvant et le charme opère car, vaille que vaille, il y retournera et la fin nous le rend heureux et vainqueur. Indy, on t'a aimé, on t'aime et tu nous manqueras. Le dernier représentant d'un cinéma qui se meurt comme le monde. Merci Harrison. Merci Professeur Jones. Chapeau bas .....
Même si l'on perçoit la volonté de rendre hommage à la saga, il faut admettre que le résultat est raté! La faute à une mise en scène très plate, linéaire, ennuyeuse ainsi qu'à des scènes d'action peu trépidantes (malgré une séquence introductive sympathique) et à des invraisemblances récurrentes. Alors que les thèmes de la vieillesse, du rapport à l'âge et les diverses références au passé du héros auraient pu être intéressants, leur appui tant par des dialogues peu subtils que par un humour de bas étage et la musique tonitruante en gâche l'effet. De même, si le féminisme consiste à présenter une femme se prenant pour Tom Cruise alors qu'elle n'est qu'une voleuse prétendue archéologue dont les défauts s'accumulent (malhonnêteté, égocentrisme, inconséquence, mauvaise foi, vanité...) sous couvert d'indépendance alors la bataille de mon sexe est mal engagée! Bien que l'ultime clin d'oeil soit appréciable, guère d'émotion dans ce volet d'adieu qui se garde de développer les caractéristiques de protagonistes peu fouillés, interprétés sans conviction (Harrison Ford ne semble s'amuser qu'à moitié) hormis l'antagoniste que campe un impeccable Mads Mikkelsen. Bref, une conclusion très décevante!
On a su remettre les pendules à l'heure avec ce dernier "Indy" on a refait la recette exactement ou presque comme les deux premiers avec certains ingrédients qui mettent en appétit, on ne s'ennuie pas une minute dans ce film, on reste vraiment sur une belle boucle on finit sur une très belle note bien meilleure que celui où on se retrouvait avec des extraterrestres (même s'il y avait un très beau travail de fait) mais celui-ci restera comme un très bon souvenir et un superbe Indiana "Harrison" Jones.
Mais quelle idée de remettre en piste notre Indy à 80 ans ! Eh bien il nous a bien bluffé le vieux ! Ce film est génial, tant dans le concept de son histoire, les dialogues, les matériels utilisés, les photos et les décors....Mais comment fait il pour avoir ce punch a son âge ? Bravo monsieur. Chapeau bas l'artiste !