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    Indiana Jones et le Cadran de la Destinée
    Note moyenne
    3,5
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    1 162 critiques spectateurs

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    Matthieu Ferrari
    Matthieu Ferrari

    5 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2023
    Sans atteindre les sommets de la saga, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée nous offre une dernière grande aventure rocambolesque, pleine de courses-poursuites, de mystères et de nazis. La recette fonctionne toujours même si la saveur est un peu différente. Comme un medley d'adieu à l'un des plus grands héros du cinéma, James Mangold nous rejoue efficacement les meilleurs hits avec un Harrison Ford en forme, cognant les méchants, sautant d'un véhicule à un autre et, évidemment, jouant du fouet sur une partition classique de John Williams. L'ensemble est finalement plutôt convenu jusqu'à un surprenant 3ème acte, prise de risque bienvenue et qui se conclut par un épilogue chargé en émotion.
    Benoît Ambroziewicz
    Benoît Ambroziewicz

    39 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Un très bon Indiana Jones. Pas déçu du tout. La réalisation, la mise en scène, l'histoire, les décors etc ... Tout est réuni pour un très très bon divertissement. Un chef-d'œuvre.
    Golem passif
    Golem passif

    23 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Pour quelqu'un qui n'a pas d'attache particulière à la franchise, je ne vois aucun intérêt au film.
    Il n'y a aucune prise de risque, aucune idée; c'est à la fois ringard et insipide. On enchaîne les courses poursuites interminables sans enjeu.
    Même les acteurs ne semblent avoir aucune envie d'être là.
    selenie
    selenie

    5 529 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Le film débute avec une partie flash-backs avec des nazis qui n'est évidemment pas sans rappeler les premiers films, tandis qu'il faut s'habituer ou plutôt qu'on reste fixé sur le rajeunissement numérique de Harrison Ford. Si on est soudain épaté on est ensuite surtout perplexe par un visage figé et surtout un corps qui ne réponds pas logiquement. Ensuite on constate que le scénario reprend un canevas sûr, sans prise de risque, avec en gros deux uniques grosses courses poursuites qui meublent la première moitié du film. C'est plaisant, rythmé mais redondant et avec ces petits moments où on se dit que, oui, Harrison Ford est trop vieux pour ces conneries. Mais encore une fois on se laisse prendre carle charme qui opère repose sur un processus particulièrement efficace, un unique paramètre essentiel : la nostalgie ! Ainsi on se laisse aller à suivre un récit qui n'est pas loin d'un copié-collé façon best-of des autres opus de la franchise avec l'option logique et évidente que Indiana Jones/Ford se doit d'assumer à minima son âge. Pourtant le scénario offre une jolie surprise dans sa dernière partie, un "twist" plus ou moins attendu, mais qui fonctionne parfaitement. Note indulgente.
    Site : Selenie.fr
    2985
    2985

    230 abonnés 937 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2023
    Le retour d' Indy après un quatrième opus décevant, avec cette fois ci James Mangold derrière la caméra. Perpétuant la tradition avec une intro virevoltante, celle-ci s'avère très efficace, et les effets visuels réussis, le rajeunissement de Ford notamment. Ensuite le film deviendra beaucoup plus classique dans son scénario, alternant les morceaux de bravoure épiques et moment d'aventures. La saga a toujours flirté avec le surnaturel voir le fantastique, et ici le film n'y fera pas exception, d'ailleurs c'est peut-être la partie un peu moins intéressante alors qu'elle avait un gros potentiel, mais c'est très vite expédiée et n'apporte finalement que peu d'éléments. C'est un bon divertissement, pas à la hauteur de la trilogie originale, le charme n'opère plus de la même façon, mais globalement au-dessus du crâne de crystal, et Harrison Ford assure toujours autant.
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    39 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2023
    INDIANA JONES ET LE CADRAN DE LA DESTINEE (2023): Nous sommes en 1944, Hitler se terre dans son bunker à Berlin, la défaite est proche, il lui faut l'arme qui lui permettra de reprendre la main et être le maître du monde. Ses sbires auront peut-être trouvé l'objet précieux, mais comme un caillou dans la chaussure, comme un chewing gum dans les cheveux, Indy continuera à faire obstacle à la puissance nazie, car lui aussi sera intéressé. Qu'est-ce que "Le Cadran de la Destinée" ? C'est ce qui permettra au professeur Jones d'accomplir son rêve, le souhait de tous les archéologues… vivre l'instant. Ce ne sera pas Steven Spielberg, mais le réalisateur James Mangold qui aura la lourde tache de poursuivre l'aventure, poser sa propre patte, un savoir-faire qui heureusement ne trompera pas l'esprit de la saga. 2023, Harrison Ford beaucoup trop vieux pour continuer, sauf qu'ici la magie du cinéma fera des merveilles, surtout dans la première demi-heure (Techniquement irréprochable). L'acteur Jean Gabin avait dit: " On peut être bon acteur, mais ne pas avoir de présence à l'écran". Dans "La Dernière Croisade", Il y avait Sean Connery, une énorme présence avec Harrison Ford, une totale réussite. Avec "Le Cadran de la Destinée", Harrison Ford (Indy), Phoebe Waller-Bridge (Helena, une Tintin au féminin), Mads Mikkelsen (de tous les méchants au cinéma, c'est l'excellence), Thomas Kretschman (le charisme d'un officier Allemand (le capitaine dans king kong 2005)), Antonio Banderas (l'ami d'Indy), que de bons acteurs, que de grandes présences, les forces vives de l'aventure. Ouf! Le film évitera les chamailleries ringardes (je craignais). Ouf! Pas de musique tonitruante et constante, pas d'exagération dans les effets sonores, nos tympans trouveront de petits instants reposants. Ouf! Le film ne sera pas aussi sombre que" Le Temple Maudit". Un scénario qui reviendra sur le passé d'Indy tout en nous apprenant qu'il n'aura pas été épargné par la tragédie. Une très jolie conclusion qui ne tombera pas dans le cliché, elle nous enseignera que les coups violents du temps pourront nous séparer, nous détruire, mais ne pourront jamais effacer ce que l'on aura aimé dans le passé, qui peut-être arrivera de retour à nous attacher à la vie. Un très bon film d'aventure, mais il faudra savoir s'arrêter Indy, ranger son fouet et son chapeau.
    Gault
    Gault

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Une conclusion magistrale de la saga Indiana Jones. Harrison Ford donne tout. La séquence d'introduction avec Indy rajeuni est notamment très plaisante à suivre et une sacrée dose de nostalgie. Bonne alchimie entre les acteurs, cela se sent. L'ultime aventure d'Indiana Jones est un must-see..
    Richardmagan
    Richardmagan

    6 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2023
    1/ Parfait, Parfait, on en redemande le scénario est super, les acteurs sont très bons. Harrison Ford ❤️❤️❤️❤️❤️excelle dans son costume d'Indiana avant et après, l'astuce de scénario avec Phoebe Waller-Bridge❤️❤️❤️❤️❤️ apporte au film un vent nouveau. les méchants sont méchants donc ils sont bons dans leur rôles.❤️❤️❤️❤️❤️
    2/ On retrouve dans ce film la veine de l'Arche perdue et et la dernière croisade du même Indiana Jones, pour moi les 2 meilleurs de la saga avec celui ci.❤️❤️❤️❤️❤️
    3/ Allez le voir en famille car pour MOI Indiana n'a pas pris une ride, même si ce n'est pas le cas a l'écran.,❤️❤️❤️❤️❤️
    Ma note *****/*****
    #richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
    Redzing
    Redzing

    951 abonnés 4 312 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Décidément je n’ai vraiment pas de chance avec les Indiana Jones que je vois en salles. En 2008, je découvrais le quatrième volet dans une salle UGC moisie avec une banquette de sièges branlante. Pour ce cinquième, j’ai eu le droit à une salle Vue dont l’exploitant a mis le volume au-delà de la limite du supportable. Rendant les scènes d’action littéralement douloureuses, et certains dialogues difficiles à comprendre.
    Mais au-delà de ça, je reste très mitigé devant cette nouvelle aventure d’Indy. Sachant que j’étais parti avec un apriori négatif/neutre. Contrairement au quatrième, où c’était la douche froide alors que j’étais tout excité de retrouver le héros à fedora sur grand écran.

    Je vais commencer par ce qui marche : la distribution. Harrison Ford est particulièrement touchant, et son personnage est bien écrit. Indiana Jones est vieux, grincheux, et n’a plus sa place dans un monde qui veut le mettre au placard. Phoebe Waller-Bridge s’avère charismatique à souhait en aventurière filoute (qui fait penser à Han Solo !). J’imagine sans mal voir la saga continuer avec elle. Et Mads Mikkelsen fait le taff en méchant de service.
    Par ailleurs, l’ambiance de la fin des 60’s est plutôt élégante. Et l’on retrouve avec plaisir l’esprit de la franchise. A coup d’aventure pulp, d’humour, de gags visuels, et de références discrètes aux opus précédents. A noter qu’ils ont pris un malin plaisir à piétiner les personnages du mal-aimé 4ème film ! Je soulignerai aussi quelques bonnes idées, et une musique correcte de John Williams.

    Mais à côté, que de problèmes…
    Déjà, j’ai trouvé la séquence d’introduction atroce. Mangold a clairement cherché à nous refaire du « Raiders of the Lost Ark » ou du « Last Crusade », avec un Indiana Jones affrontant les Nazis en 1944. Sauf que c’est raté.
    Trop de fonds verts, trop de CGI. Un montage illisible accumulant les gros plans (comparez la scène du side-car à la séquence similaire du troisième volet, c’est le jour et la nuit, littéralement !). Et surtout un rajeunissement numérique peu convaincant. Si ça passe bien sur les images brèves, dès que le visage tente d’exprimer des émotions ou qu’Indy parle, c’est gênant. Expressions artificielles et pataudes, mauvaise synchro labiale, voix différente. Etonnement, le rajeunissement de Mads Mikkelsen est lui plutôt réussi.
    Sur le reste du film, c’est globalement trop long (plus de 2h30 !) pour ce que ça raconte. Et si les scènes d’action s’améliorent par rapport à l’intro, ça reste anecdotique, et surtout bourré de CGI et du numérique. Les passages dramatiques sont bien plus intéressants.
    Je trouve également pas mal de soucis côté scénario. Des méchants qui manquent d’un vrai développement ou de motivations élaborées. Beaucoup d’éléments scénaristiques maladroits ou pas/peu exploités, ainsi que des facilités, tout ceci témoignant des nombreuses réécritures subies par le film.
    Quant au dernier acte, il fera sûrement couler de l’encre, j’avoue ne pas avoir été convaincu. spoiler: Envoyer des Nazis en pleine bataille de Syracuse, j’aime bien l’idée. Sauf que là encore, c’est à peine exploité. Jusqu’à offrir une mort tout à fait anecdotique aux deux méchants principaux. Et tout ça pour finir sur une scène de réconciliation somme tout classique… et surtout très proche de la fin du quatrième volet !


    Espérons que cette fois ce sera le dernier ?
    eleonora
    eleonora

    14 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juillet 2023
    Tout d'abord le titre , il ne veut rien dire ...il n'est jamais question de destinée dans cette histoire .On reprend encore une histoire avec des nazis pour un flash back perturbant avec le rajeunissement de Harrison Ford et de Mads Mikkelsen. Le retour à la vie actuelle est déprimant au possible , c'est triste de voir les héros vieillir en une seule image. Quant aux nouveaux personnages : la filleule et le jeune Teddy , ils sont vraiment ni drôles ni sympathiques : Helena joue la première de la classe , qui sait tout sur tout et qui apprend par coeur plusieurs carnets de son père , fait de la moto comme Tom Cruise dans Mission Impossible! et Teddy est capable de piloter un avion au pied levé ...on n'y croit pas une seconde et on ne comprend pas ce qu'il vient faire dans cette histoire , toujours collé à Helena..Le film est bourré d'invraisemblances , les scènes de courses poursuites s'enchaînent à un rythme d'enfer , et nos héros trouvent toujours un moyen d'échapper aux Nazis et les Nazis les retrouvent toujours la seconde d'après. Il faudra m'expliquer comment on arrive en petit bateau à traverser la Méditerranée aussi vite de la Grèce à la Sicile...Bon et le pompon c'est bien sûr le saut dans le temps et spoiler: la rencontre avec Archimède vraiment risible tant elle n'est pas exploitée
    et la facilité avec laquelle tout rentre dans l'ordre...
    Gat43
    Gat43

    24 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juillet 2023
    Indiana Jones et le cadran de la destinée est un film vain qui se démène pour tenter de retrouver la saveur de la trilogie, mais sans jamais y parvenir, tous les ingrédients (ou presque) de la saga sont là mais en cent fois miens bien, les courses-poursuites sont interminables et tout juste divertisantes, l'exploration n'est pas très passionnante, les énigmes sont mauvaises, nos héros de retour en mode momie font de la peine, et les nouveaux ne sont pas très intéressants, mention spécial à une demi-lune du pauvre complètement inutile qui sert d'outil scénaristique pour sauver nos héros des pires situations. Pour le reste le film est bourré d'incohérences et de situations tellement surréalistes que la suspension d'incrédulité ne fonctionne plus, là où les anciens films arrivaient tout de même à rester un minimum crédible, ici des personnages se prennent des poteaux à 100km sur un train mais survivent comme si de rien n'était. Et pour finir sur la forme le film abuse de fonds verts et de CGI, rappelant le triste épisode 4, là où les originaux nous impressionnaient par des cascades réalistes sans effets numériques. Bref, c'est un produit de son époque, vendu et emballé par une productrice cupide ayant déjà détruit une autre célèbre saga, ne perdez pas votre argent pour un tel film.
    Timoté L.
    Timoté L.

    39 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2023
    Et bien, il semblerait qu'il n'y ai pas que le cadran qui est magique, le chapeau de Indiana Jones semble défier toute lois de la gravité, très peu réaliste pour le coup :/ Pour ce qui est du scénario c'est pas terrible, trop brouillon pour ma part néanmoins Mads Mikkelsen joue comme à son habitude très bien son rôle, toujours aussi charismatique, bien que ça soit la seule chose positif du film :/
    Cinévore24
    Cinévore24

    304 abonnés 611 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2023
    La saga «Indiana Jones», c'est tout d'abord une trilogie mythique des 80's, mise en scène avec brio par Steven Spielberg, et depuis porte-étendard de l'Aventure au cinéma.
    Puis, près de deux décennies plus tard, un 4e volet totalement désincarné et en deçà de ses prédécesseurs, où un Spielberg très peu inspiré revenait uniquement pour rendre service à son ami George Lucas, mais avait clairement envie de passer à autre chose (hormis les 10-15 premières minutes du film, rien de vraiment potable à se mettre sous la dent, et une véritable déception à mes yeux).

    15 ans après ce dernier, Harrison Ford nous revient, du haut de ses 80 ans, dans son rôle le plus emblématique et ce pour un ultime tour de piste, réalisé cette fois-ci par le talentueux James Mangold (Copland, Logan, Le Mans 66).

    Alors, que vaut cette dernière aventure, attendue avec une certaine curiosité, mais aussi avec pas mal d'appréhension ? Indy est-il trop vieux pour ces conneries, ou pas ?

    Malheureusement, je trancherai plus pour la première option.

    S'ouvrant sur un prologue qui veut nous mettre directement dans le bain et se situant dans l'Europe de 1944, celui-ci nous fait redécouvrir un jeune Harrison Ford (à travers la technique du "de-aging", dont on perçoit encore trop le côté artificiel pour y croire suffisamment) faisant une nouvelle fois face aux Nazis et à la poursuite d'un nouvel artefact, le cadran d'Archimède.
    Un début bien filmé dans son ensemble, mais contrebalancé par un trop-plein de fonds verts et de VFX (les effets numériques ne siéent définitivement pas à cette saga) et qui nous rapproche plus d'un jeu vidéo de par son rendu visuel.

    1969. On retrouve ce bon vieux Indy et son corps usé par le temps. Professeur d'archéologie sur le point de prendre sa retraite, il retrouve sa filleule, Helena Shaw, jeune femme pleine de ressources et de surprises, qui l'embarque avec elle sur les traces de la seconde moitié du cadran, toujours traqué par le même ennemi.

    S'ensuit alors une multitude de rebondissements pas très palpitants, à l'intérieur d'une histoire de course-poursuite des plus classiques, où le fameux cadran n'est finalement qu'un simple prétexte pour remettre, encore une fois, le Dr. Jones en selle et en action.
    Et avec tout le respect que j'ai pour Ford, faire passer quelqu'un de très âgé pour bien plus jeune qu'il ne l'est, ça peut fonctionner en animation («Là-haut», signé Pixar), mais en live, ce décalage a vraiment plus de mal à passer, et ce malgré tout l'entrain de l'acteur, qui donne de sa personne lors de certaines scènes d'action.

    C'est un peu le souci principal de ce film : de se construire clairement, en terme de narration, autour de l'âge et du physique de son protagoniste principal.
    En résulte une œuvre manquant de tension et d'un véritable souffle épique, et un film trop long (2h34, l'épisode le plus long de la saga) pour pas grand-chose finalement.
    Il y a seulement quand Ford ouvre un peu plus son cœur et accepte l'âge qu'il a que le film commence à me parler un peu plus. Ces moments-là (dont une chouette petite référence au tout 1er volet) sont malheureusement trop rares.

    Certes, Mangold fait ce qu'il peut là où il peut (sans doute écrasé en partie par le cahier des charges édicté par Disney) à travers une réalisation dynamique mais programmatique (à l'image de cette course-poursuite dans les rues de Tanger), la photographie est soignée, l'humour pince-sans-rire de Ford marche encore et le duo qu'il forme avec Phoebe Waller-Bridge («Fleabag») se complète plutôt bien de par leur personnalités respectives, et le talentueux Mads Mikkelsen fait le taff dans le rôle du méchant de service.

    Mais cette histoire de quête du temps et de réparation des erreurs du passé, ce 5e volet se voulant crépusculaire, est un peu à l'image de sa BO, composée une nouvelle fois par le grand John Williams : appliquée certes, mais loin d'être mémorable.

    Un peu plus réussie que son prédécesseur (pas très compliqué me diront certains), cette conclusion dispensable n'arrive clairement jamais à la cheville de la trilogie originelle.

    Ai-je passé un mauvais moment devant le film ? Non.
    Ai-je l'intention de le revoir un jour ou l'autre ? Non.

    Un récit d'aventure trop numérique et trop lambda pour nous embarquer comme il faudrait.
    Et un film qui ne donne qu'une envie : se jeter, encore et encore, sur les 3 premiers volets, qui n'ont rien perdu de leur puissance cinématographique et de leur magie intemporelle.

    Bonne retraite, Dr. Jones. Il était temps, profitez-en.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2023
    En matière de fossiles, la majorité des licences n'ont plus le privilège de reposer en paix. L'histoire des droits et des vagues nostalgiques ne fait donc pas bon ménage, quand bien même notre archéologue préféré revient sur le devant de la scène pour sa dernière virée. Sous l'impulsion de George Lucas, tonton Spielberg a régalé les écrans des années 80 et 90, sans oublier qu'il y a toujours de la sensibilité cachée derrière chaque aventure. Le Royaume du Crâne de Cristal fut le film de commande de trop pour ce grand enfant, qui a précédemment tiré sa révérence avec sa saga, dont il a injecté toute son âme et son amour pour la figure paternelle.

    Malheureusement, Lucas Film continue d'être vampirisé jusqu'à la moelle, à tel point que James Mangold subit les mêmes frais sous le joug d'un studio qui continue d'étirer ses grandes oreilles. Celui qui n'a pas démérité le succès avec Le Mans 66 et surtout avec le chapitre final de X-Men fatigués dans Logan n'est plus qu'un outil de communication, comme toutes les autres stars à l'affiche par ailleurs. L'espoir que l'on pouvait couver n'est donc pas converti et renvoie encore plus vite Indiana Jones dans sa tombe.

    Comment est-il possible de prolonger un tel supplice quand il n'y a plus rien de cohérent d'entrée de jeu ? Exit le fiston (Shia LaBeouf) et l'épouse Marion (Karen Allen), on enlève tout ce qui peut freiner les envies du professeur pour que le voyage reprenne, tout en lui ajoutant des enjeux qui ne sont plus de son âge. Il a fallu poser un nouveau contexte sur le nouveau McGuffin dans une ouverture où Harrison Ford et Mads Mikkelsen se prennent le chou dans les années 40. Si la technologie de rajeunissement peut encore surprendre, sa précision est limitée en surface. En effet, difficile de retrouver les mimiques des comédiens dans cette substitution numérique douteuse. On se réconforte seulement avec le rythme effréné que Mangold insuffle dans sa version revisitée du western, un peu à l'image de 3h10 pour Yuma, mais avec tout un cortège de la Wehrmacht.

    Passé cette introduction qu'on aurait bien apprécié deux décennies plus tôt, on retombe sur ce vieillard boiteux et dont les rides cachent bien des cicatrices de guerre. Autant dire que l'intensité n'y est pas, excepté pour nous assommer. L'envie de bien faire, de respecter la patine de la fin des années 60, avec le premier pas sur la Lune comme marqueur temporel, on en oublie alors l'essentiel. A trop vouloir marquer le coup en ressuscitant l’archéologue avec son fouet, on cède une fin de carrière émouvante et palpitante pour une icône qui ne méritait pas moins. La Dernière Croisade avait déjà poussé Indi à renouer avec son paternel. Il doit dorénavant faire la paix avec lui-même, dans une solitude que le spectateur peut facilement partager avec le personnage, car on ne lui donne même plus l'opportunité de se sacrifier pour de bon. Et le pauvre John Williams n’a également plus rien à offrir dans ce récit testamentaire, dont le pillage de tombe continue d’alimenter la désolidarisation avec l’empire du rêve.

    Allier un papi grincheux en opposition à l’irrévérence de sa filleule, Helena (Phoebe Waller-Bridge), est une belle découverte qui ne suffit pas à nous impliquer davantage dans cette odyssée de la dernière chance. L’intention est palpable, puis tout s’effondre dans les minutes qui viennent. Sans audace et dans une formalité alarmante, on ne peut que timidement tirer son chapeau. Ce sera donc tapis rouge sans champagne pour ce retour aux sources, car Indiana Jones et le Cadran de la destinée n'est pas la sortie de piste idéale que l'on aimerait garder en mémoire. La faute à qui ou à quoi, peu importe du moment qu'on y trouve la sensation d'avoir voyagé à travers l'espace et le temps, comme on nous l'a initialement promis. Il ne faut malheureusement pas s'accrocher à nos fantasmes à l'image du héros, de toute évidence trop fatigué et trop abîmé pour ne serait-ce que rejoindre le musée dans la collection des antiquités.
    Elisa W.
    Elisa W.

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2023
    Les mêmes ficelles avec moins de suspense et moins d'humour...ce qui donne un résultat pas terrible.
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