Avis sur Dracula 3D

Avant même de voir le film je savais que ça allait être une cata mais bon j'ai voulu le vérifier par moi même, en hommage à Dario, ce grand réalisateur italien et maître du Giallo, auteur des cultissimes "Suspiria" et "Ténèbres", mais force est de constater qu'il n'est plus que l'ombre de lui même ... Je n'ai même pas osé regarder ces films des années 90, je me suis arrêté à "Phenomena" qui m'avait plutôt déçu, après ça reste juste selon les dires une chute constante, et ce dernier en est le symbole. Réadapter "Dracula" déjà je n'y vois pas trop l'intérêt, on en a soupé à toutes les sauces, la dernière notable étant toujours l'œuvre remarquable de Coppola, depuis on l'a même détourné en blockbuster, enfin bref Argento voulait sans doute réaliser un rêve en proposant sa version du célèbre vampire et revenir à un certain traditionalisme. Mais franchement à l'époque où les premières images sont tombées je sentais venir le massacre du mythe, visuellement cheap avec des effets spéciaux horribles, je me suis tout de même dit que la post prod n'était pas finie, mais en fait si (--') et j'étais loin de m'imaginer à quel point ça pouvait aller loin dans la médiocrité ... Dès le générique d'intro je me cachais les yeux devant tant de mocheté, le film semble avoir une dizaine d'années de retard, ce travelling sur logiciel avec une typographie dégueux et une photographie minable, franchement il faut le voir pour le croire, même un fan-art peut faire mieux, je ne blague pas. Que Argento ai eu des soucis de financement c'est une chose mais là il fait clairement le minimum syndical que ça soit au niveau visuel comme pour les décors et costumes, et du coup l'atmosphère trinque et on est plongé dans une campagne des plus rustique et on se demande ce que viendrait foutre le compte Dracula là dedans, le prince des ténèbres mérite plus de classe bon sang ... La mise en scène est flemmarde, le casting n'est pas franchement au niveau, seul l'expérimenté Rutger Hauer sort son épingle du jeu, l'acteur qui joue Dracula à l'air de sortir d'un téléfilm allemand et même si n'est pas à blâmer il ne dégage pas ce charisme mystique, on est loin de Max Schreck, Bela Lugosi ou encore Gary Oldman. Le scénario alterne le cliché et le déjà vu, une adaptation plutôt libre de Stoker, n'apportant rien de nouveau ou de percutant, passé l'heure de visionnage on s'ennuie allègrement il faut le dire, Argento essaye tant bien que mal de nous garder éveillé avec des scènes gores mais c'est tellement mal foutu qu'on est obligé d'être soi outré soi mort de rire, la scène où Lucy (Asia Argento) se fait tuée par Van Helsing est juste incroyablement ridicule et définie à elle seule la globalité du film, moche et mal interprété. Argento a largement exagéré le côté 3D et multiplie les effets de premier/second plan, se foutant totalement au passage de l'intrigue et de l'atmosphère, vouloir jouer la carte du visuel c'est bien quand on la maîtrise que là ça n'est pas le cas du tout, ça rajoute une couche lourdingue inutile. Et puis le final, pfff je ne préfère pas en parler tellement c'est du grand n'importe quoi, et quand le générique est arrivé j'ai repensé au fait que ce film avait été en compétition à Cannes, j'imagine la tronche des spectateurs qui ont dû se sentir gênés devant tant de conneries, surtout si maître Dario était dans la salle, le pauvre ... Bref le "Dracula" de Argento est un navet sans surprise, raté de A à Z, on ne retiendra seulement que la prestation convaincante de Rutger Hauer et quelques plans plutôt bons.

Lancé dans une énième adaptation du mythe vampirique, Dario Argento livre avec son DRACULA 3D un morceau nanardesque qui peut laisser tranquillement prospérer les œuvres de Browning, Fisher et Coppola. D'un amateurisme affligeant que même un faible budget ne pourrait excuser, le film s'enlise dans une gadoue sanglante de foutage de gueule insolent et de références hammeriennes sacrilèges. La mise en scène monolithique, le manque ahurissant de dramaturgie, la direction artistique dégueulasse, les effets visuels dignes d'une PS2, les acteurs en roue libre et leurs voix post-synchronisées gerbantes, tout respire si profondément la fainéantise vicieuse déguisée en hommage que ce navet ne tire même plus un sourire, seul d'acides larmes de sang. Avec ce sketch interminable, risible et insultant, Argento agonise et s'enterre en nous crachant au visage.

C’est à croire que multiplier depuis une quinzaine les nanars les plus indigestes sans pour autant vaciller de son statut de référence inébranlable du fantastique italien est un exercice qui amuse tout particulièrement ce cher Dario Argento. Toujours est-il qu’avec son adaptation du roman de Bram Stocker, il a peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. Parce que le roman en question est lui aussi une institution sacrée bien sûr mais aussi et surtout parce que son envie de renouer avec un style ultra kitsch mêlé à des images 3D n’a débouché que sur une soupe infecte faite de scènes toutes aussi laides les unes que les autres. Même il y a trente ans, les effets spéciaux auraient été dépassés mais se sont surtout les prestations des interprètes, la fille Argento en tête, postsynchronisés en anglais qui sont d’une atrocité sans limite. Le récit de Dracula, quand à lui, ne reprend que les grandes lignes du roman, faisant de ce conte culte une histoire des plus grotesques. Un suicide artistique pour un réalisateur dont on croyait le talent immortel, ne serait-ce pas ça finalement la vraie métaphore au vampire à tirer de cette série Z indigne d’une quelconque diffusion ?

Il y a encore des spectateurs qui croient au retour du grand Dario Argento? Moi il y a bien longtemps que je me suis fait une raison et pourtant je continue à regarder ses films. Il faut croire que j’aime me faire mal. En ce qui concerne Dracula 3D, ce n'est pas tant le déficit technique inhérent aux dernières productions de l'ex maitre de l'horreur qui choque le plus (réalisation de téléfilm, décors au rabais, effets spéciaux moisis, seconds rôles douteux, etc...) mais plutôt le manque d'originalité total avec lequel Argento aborde le thème vu et revu du vampirisme. On assiste donc à un énième Dracula fauché, perdu parmi tants d'autres. La messe est dite!

Toi, jeune cinéphile friand de films d'horreur : connais-tu Dario Argento, l'homme qui a su faire frissonner avec des chefs-d’œuvre baroques à l'esthétique renversante comme Suspiria et Les Frissons de l'angoisse ? Toi, fan de Dracula qui ne jure que par le roman de Bram Stoker et – à la limite – la fidèle adaptation poétique de Francis Ford Coppola, souhaites-tu voir ton livre préféré devenir un sombre navet dont quasiment seuls les noms ont été conservés ? Tu es courageux, tu as le sens des responsabilités et tu n'as pas peur d'être déçu ? Alors mets tes lunettes 3D et essaie de regarder en entier la nouvelle merveille de Dario Argento ! Ne conservant que les éléments les plus primaires de la célèbre histoire pour n'y ajouter que quelques légères "nouveautés" peu grandiloquentes (notre suceur de sang s'amuse à se transformer en plusieurs animaux allant de la chouette à la mante religieuse), c'est surtout face à une montagne de défauts que le spectateur va en prendre plein la gueule : format télévisuel, effets spéciaux d'un autre âge, musique cliché, décors en carton pâte et interprétation de sitcom... Tous les ingrédients sont là pour nous faire passer un mauvais quart d'heure, qui plus est étiré sur plus d'une heure trente. Dans le rôle-titre, le pourtant charismatique Thomas Kretschmann (qui a déjà travaillé avec Argento sur Stendhal Syndrom), ici aussi mal dirigé que Richard Roxburgh dans la version de Stephen Sommers. À ses côtés, la plantureuse Marta Gastini (la série Borgia), l'incontournable fifille Asia et même Monsieur Rutger Hauer, tout simplement ringard en Van Helsing au regard absent.

Après avoir assisté à ce désastre qu'est "La terza madre", également signé du maestro Dario Argento, je me lance un défi de taille: Regarder ce "Dracula 3D". Connaissant la valeur des dernières oeuvres de l'italien, j'étais déjà très sceptique. Je ne m'attendais pas à une tuerie. Verdict. Et bien c'est encore pire! On touche le fond même! Le film est très laid, le scénario tient en deux lignes, les acteurs sont ridicules. Bref, un ratage complet! On a du mal à croire qu'il a été fait par celui, qui jadis, réalisait des chefs-d'oeuvre tels "Suspiria", "Inferno", "Les frissons de l'angoisse", "Ténèbres", "Phenomena" et j'en passe... Dario, ressaisis-toi s'il te plaît...

Vu aujourd’hui. Un film très moyen, probablement le moins bon Argento. Sur le papier le projet était plutôt prometteur, avec un casting correct, Simonetti à la musique, un sujet en béton quoique largement traité. Dans les faits, le résultat est plutôt mauvais. Kretschman manque de charisme, Rutger Hauer, trop âgé, manque de crédibilité en Van Helsing. Asia Argento a un rôle secondaire et est sous-exploitée. L’acteur jouant Harker est très fade et seule Marta Gastini s’en tire plus qu’honorablement. Le scénario est très inégal. Si par certains aspects il est plus fidèle à Stoker que quelques adaptations passées, il se permet des « délires » assez mal venus. Pour les décors, ceux-ci sont vraiment décevants de la part d’Argento qui par le passé en avait fait l’un de ses points forts. Ils sont mal mis en valeur par une photo quelconque et une mise en scène réduite au strict minimum. La musique de très bonne facture ici avec de l’originalité dans l’usage du thérémine, n’est présente que dans les génériques, ce qui est plus que regrettable. Le point le plus problématique reste les effets spéciaux qui vont de juste moyens (relativement au budget) à franchement mauvais. Argento a du mal avec les effets numériques. Malgré ses défauts, le film n’est pas un mauvais somnifère, avec des séquences d’actions plutôt bien disséminées, quelques effets cruels plaisants, une pointe d’érotisme, des surprises inattendues quoique parfois ridicules. Je mets 2 sur 6 parce que je ne me suis pas ennuyé particulièrement pendant le film, qu’il faut souligner le jeu de Gastini, l’audace (ou la folie ?) de certaines scènes, et la musique de Simonetti toujours à la hauteur.

Si les vampires sont très à la mode actuellement avec des films et des séries tels que Byzantium, Twilight, Vampire Diaries et True Blood, cela faisait un petit moment qu'on avait pas eu de nouvelles du plus grand d'entre eux, le Comte Dracula. Pour le grand retour du maître des vampires, il fallait un autre Maesto de l'horreur le réalisateur Dario Argento qui a 70 ans vient donner une leçon à ceux qui voulaient déjà l'enterrer.

Cinq ans après son dernier film Giallo que l'acteur principal Adrian Brody avait tenté de faire disparaître et qui était finalement sorti directement en DVD en 2011 en France, Dario Argento retrouve les salles obscures avec sa nouvelle adaptation du roman de Bram Stocker. Une adaptation franchement très libre qui reprend surtout les personnages du livre mais prend pas mal de liberté avec l'histoire dont celle de garder l'intrigue sur les terres transylvaniennes au lieu de partir à Londres.

Le réalisateur retrouve pour l'occasion le directeur photo Luciano Tovoli, collaborateur sur deux de ses plus grands films Suspira et Ténèbres. Sans vraiment comprendre pourquoi, les deux hommes n'ont pas réussi a recréer l'esthétique très typique du réalisateur sur ce nouveau film. Une image avec une forte tendance à tirer sur le jaune et particulièrement cheap. Il faut dire que les effets spéciaux numériques du film qui semblent être tirés d'un des premiers jeux vidéo sur CD-Rom des années 90 n'aident franchement pas à améliorer l'ensemble. Pourquoi ne pas s’être cantonné aux classiques effets spéciaux à l'ancienne souvent bien plus efficaces.

Si globalement l'esthétique du film déçoit, surtout si on le compare aux films plus récents inspirés par les œuvres de Dario Argento comme L’Étrange Couleur Des Larmes De Ton Corps, certains plans retrouvent parfois la grâce. Les décors, les costumes et principalement la superbe musique de Claudio Simonetti, compositeur attitré du Maestro sur de très nombreux de ses films depuis les années 70, sauvent l'ensemble du naufrage complet en lui offrant quelques bon moments.

La distribution du film alterne elle aussi entre le bon et le très mauvais. Thomas Kretschmann n'est pas le plus convaincant des Dracula mais assure plus que Unax Ulgalde qui fait un très mauvais Jonathan Harker rapidement éclipsé du film. Rutger Hauer est lui en revanche impeccable en Van Helsing. Quand aux filles, elles minaudent pas mal. C'est d'ailleurs assez étrange de voir Asia Argento dans le rôle de la gentille Lucy bien éloigné de ses rôles habituels. L'interpretation générale est assez décevante, certaines scènes se raprocheraient même presque d'un épisode d'Hollywood Girls sur NRJ 12.

Dario Argento s'est peut être risqué à un mythe trop important pour lui malgré sa réputation. Par manque de moyens, son Dracula 3D n'arrive pas à la cheville des grands classiques de la Hammer avec Christopher Lee ni même du magnifique film de Francis Ford Coppola alors que la technique de maintenant auraient pourtant permi de faire encore mieux. Pas sur que le réalisateur arrivera à convaincre la nouvelle génération fans de Twilight avec sa série Z d'un autre age.

Aïe aïe aïe, ou plutôt ail ail ail ! S'il n'était pas cloué au pieu, Dracula se retournerait probablement dans sa tombe. Pas à cause du scénario, qui reprend fidèlement (un peu trop, même) l'histoire traditionnelle, avec tous ses clichés: crucifix, gousses d'ail accrochées aux murs, château, romantisme noir auquel cette fois on peine à croire..., mais plutôt à cause du traitement désinvolte, voire je-m'en-foutiste du père Dario. Heureusement qu'il y a la 3D, quelques plans et décors sympas, des poitrines dénudées et un peu de gore, sinon ça serait l'ennui. Par contre le film n'échappe pas au ridicule, notamment à cause de ses effets spéciaux cheap nanardesques (la mante religieuse, my god !) et sa mise en scène théâtrale. On peut dire pour être indulgent qu'Argento a voulu rendre hommage au cinéma bis et aux productions Hammer, mais il est préférable d'oublier les grandes oeuvres passées de Dario avant de voir ce Dracula, qui évoque plus Jean Rollin que les classiques gothiques de l'épouvante. A voir en séance de minuit avec des potes bourrés, éventuellement.

Le scenario est minime , mais de bonnes scènes viennent ponctuer ce film finalement tres plaisant.

Vu en 2D. On est loin des grands films du maitre du giallo mais ce Dracula très coloré réalisé avec peu de moyens a quelque chose d'attachant, des paysages de studio aux fulgurances gore sans oublier la présence de Rutger Hauer.

Vraiment triste de voir un énième "Dracula" par total manque d'inspiration de Dario Argento qui est bien loin de ses grands Giallos ou de ces Suspiria, Phenomena... Rien d'original, on ne reconnaît presque pas la patte de l'auteur si ce n'est la présence de sa fille et de Thomas Kretschmann déjà tous deux apparus dans le syndrôme Stendhal. Il s'agit peut-être bien même d'un film de commande pour de la 3D qui n'apporte toujours rien. Après le film n'est pas mauvais en lui-même, mais j'ai du mal à en voir l'utilité et l'originalité par rapport aux milliers le précédant...

Certain compare cette nouvelle version de "Dracula" à l'une des meilleurs adaptation à ce jour sur grand écran, le "Dracula" de "Francis Ford Coppola" qui reste aussi une des plus fidèle transposition du roman de "Bram Stocker". Mais cette version estampillé "Dario Argento" est loin d'être un chef d'œuvre, bien au contraire. Partant sur les grandes lignes de l'œuvre de "Bram Stocker" l'histoire n'a pourtant rien de passionnante, les protagonistes principaux sonnent creux (Mis à part "Rutger Hauer" dans le rôle du légendaire professeur "Abraham Van Helsing"), l'ambiance frôle le zéro absolu, les rares combats sont véritablement soporifiques, l'aspect romantique est complètement raté, les effets spéciaux n'ont absolument rien d'extraordinaires sans oublier "Thomas Kretschmann" sous les traits du mythique "Dracula" particulièrement insipide et véritablement sans inspiration. "Dracula [3D]" se vautre méchamment sur toute la ligne et ne restera certainement pas dans les annales du genre !

Vu en 2d au cinema publicis a paris... Des qualités graphiques parfois proches de celles de la hammer. Quelques séquences jouissives malgrés de longs moments de solitude cousues de fil rouge. C'est date mais bon ... et c'est ce qui fait son charme ... Une pensée à tout ceux qui critiquent (en mal) ce film qui a le talent d'exister et qui n'ont même pas vu le film en salle mais l'ont téléchargé ... Bravo a vous et a votre contribution au développement de l'industrie du cinéma ... En gros vous et vos critiques n'apportent rien ... Ce film mérite d'être vu en salle ! Alors fans de la hammer et des Carpates courez donc le voir avant le lever du soleil !!

Vu à Cannes cette version de Dracula par Dario Argento est clairement une série Z. Reste à savoir si cela est volontaire. Les actrices sont vraiment belle et personnellement j'ai trouver Thomas Krestchman très bon en Dracula. Mais cela n'engage que moi. Un film à ne surtout pas prendre au sérieux.