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    The Revenant
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    2 142 critiques spectateurs

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    Erik P
    Erik P

    15 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2016
    Le film est beau. Il y a des scènes grandioses. La souffrance de DiCaprio est parfois insoutenable de réalisme et Tom Hardy excelle. Un film qui mériterait 5/5 seulement il traîne parfois en longueur par des scènes où le film se regarde lui-même et s'auto-congratule. Et deuxième point noir pour moi : la musique n'accentue pas assez certaines scènes voire même ralentit l'action. 2 petits points qui n'enlèvent en rien les qualités de The Revenant qui est un film à aller voir au cinéma pour en prendre plein la vue !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    The revenant débute par un incroyable plan séquence de plus de dix minutes. Déjà rien qu’avec ça, on a le souffle coupé et Alejandro González Iñárritu annonce clairement la couleur. La réalisation hors du temps et jamais vu, fait son effet, un peu comme Birdman avant lui mais amplement plus maîtrisé. Ensuite nous avons cet exceptionnel combat face à une mère grizzly qui protège ses petits. L’animal est particulièrement bien fait et la souffrance de DiCaprio nous parvient parfaitement dans la chair. A mon goût, il se remet un peu trop facilement de son pied cassé mais les aventures qui vont suivre n’en reste pas moins extraordinaire, les paysages sont sublimes, la survie est palpable, la douleur est en nous et l’histoire nous tient en haleine. Le petit passage « omar m’a tuer » est en trop, les scénaristes connaissaient-elles l’histoire du jardinier avant de cadrer la scène, dans le doute, je n’en tiendrai pas rigueur. A la fin, j’avais peur qu’on tombe soit dans un cliché à la Titanic, « il a survécu à tout et meurs à la toute fin » ou « il parvient à se venger et on ne saura jamais ce que devient l’indienne », mais tout mes doutes sont levés dans les quinze dernière minutes. Leonardo DiCaprio mérite-t-il son oscar avec ce film ? Je dirais que face à la faiblesse de la concurrence cette année, oui. Mais aussi parce qu'il serait temps de le récompenser de toutes son action dans le cinéma Hollywoodien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2016
    The Revenant ne fait que confirmer le professionnalisme de Alejandro G. Inarritu, et de Leonardo DiCaprio et Tom Hardy. Cela fait bien longtemps maintenant qu'un film ne m'a pas fait cet effet, à la sortie du cinéma, et pendant les 2h30 de film. C'est un film d'auteur, percutant, poignant, tant dans la réalisation d'une efficacité monstre et fascinante, que dans le déroulement si imprévisible et stupéfiant. DiCaprio, contrairement à ce qui dises bons nombres de critiques, ne fait pas que "ramper dans la neige", il livre effectivement une prestation hallucinante plus physique et psychologique, qu'orale. Alors oui, peu de mots sortent de sa bouche, mais il n'empêche qu'il est méconnaissable, impressionnant. Ce film est une merveille, même ma femme a aimé, ce qui est étonnant. Allez le voir, c'est un chef d'oeuvre à la fois posé et intense, partagé entre action, émotion et suspense, mais aussi aventure, survie, et western.
    cylon86
    cylon86

    2 270 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2016
    On a dit beaucoup de choses sur "The Revenant" : tournage éprouvant en lumière naturelle, rumeurs folles au sujet de la performance de Leonardo DiCaprio, réalisateur exigeant, course à l'Oscar pour son acteur principal (l'aura, l'aura pas ? L'aura !) mais au final revenons à l'essentiel. "The Revenant" c'est quoi ? C'est l'histoire vraie de Hugh Glass, trappeur laissé pour mort par ses compagnons en 1823 dans le Dakota du Sud et qui, bel et bien vivant malgré d'atroces blessures causées par une attaque de grizzly se lance dans une quête de vengeance, à la recherche de celui qui l'a lâchement enterré vivant. L'histoire avait d'ailleurs déjà inspiré "Le Convoi Sauvage" avec Richard Harris. Mais ici, elle se retrouve exposée dans toute sa splendeur et toute sa démesure par Alejandro González Iñárritu, cinéaste qui aime se lancer des défis. Il faut reconnaître à Iñárritu son sens de la mise en scène et sa maîtrise incroyable des longs plans virtuoses (l'attaque de l'ours, le combat final), sublimés par la photographie d'Emmanuel Lubezki. Impossible d'ailleurs de ne pas faire de corrélations entre "The Revenant" et les films de Terrence Malick dont Lubezki a fait la photo de tous les films depuis "Le Nouveau Monde". On y retrouve le même amour des grands espaces filmés avec de grands angles. Il faut dire que visuellement, le film est tout simplement parfait. Les paysages sont grandioses et magnifiques et chaque plan est un régal, chacun étant un petit chef-d’œuvre à lui tout seul. Incontestablement c'est un grand film de cinéma. Mais la machine tourne un peu à vide. 2h30 pour une histoire énormément contemplative, c'est beaucoup. Le périple d'Hugh Glass, jonché de quelques petits symboles pas forcément subtils, manque de consistance. Leonardo DiCaprio a beau se donner corps et âme dans le rôle, offrant une prestation quasi-mutique impressionnante et intense, force est de reconnaître que son personnage manque d'épaisseur et l'on a du mal à s'y intéresser. L'acteur a beau donner tout ce qu'il a, sa performance n'est clairement pas la meilleure de sa carrière. Le personnage du fourbe et lâche Fitzgerald joué par Tom Hardy est beaucoup plus intéressant et beaucoup plus nuancé car si l'on comprend la quête de vengeance de Glass, elle comporte trop de passages à vide pour être complètement prenante. Et dans toute cette beauté de mise en scène, on ne peut s'empêcher de sentir le réalisateur se toucher un peu la nouille devant toute cette splendeur et cette maestria qu'il déploie. Certes, "The Revenant" est un grand film et il est visuellement inoubliable. On regrettera seulement que cette débauche et splendeur visuelle ne se mette pas au service d'un scénario plus concis (on peut facilement couper 30 minutes au film) et plus fouillé. Certes le message est clair et la barbarie filmée est efficace et réaliste autant que la reconstitution est impeccable et crade. Mais il manque un peu d'âme à ce film pour qu'il soit véritablement un chef-d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2016
    The Revenant est un chef-d'oeuvre. Un vrai. De bout en bout. Innaritu nous a conçu une oeuvre d'une force et d'une intensité qui nous transporte dans le grand froid Américain (tourné au Canada et en Argentine) de manière remarquable. Dicaprio et Hardy sont tous les deux exceptionnels dans leur rôle respectif et méritent tous les deux de figurer aux Oscars; Lubezki (le Jésus de la photographie) nous offre une lumière naturelle d'une beauté à couper le souffle. Faisant référence à des œuvres telle que celle d'Andrei Roublev, de Tarkovski (il y a une vidéo comparative que vous pouvez trouver sur internet), Innaritu est assez classique dans sa réalisation (plan séquence à la Birdman et plans larges) se qui donne le sentiment aux spectateurs de suivre et de ressentir la souffrances des personnages, tout en posant des réflexions sur des thèmes comme la survie, la vengeance etc...
    Le film nous livre aussi un regard sur les agissements des premiers colons dans les Amérique et leurs liens avec les "indigènes", ainsi que sur le réchauffement climatique, qui a altéré le tournage (manque de neige), par des décors somptueux et une nature sauvage !

    En tout cas vous ne serez pas insensible à ce film !

    Film à voir absolument :)
    Caine78
    Caine78

    6 059 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2016
    Bande-annonce impressionnante, sujet relativement classique mais passionnant si bien traité, DiCaprio en tête d'affiche... Pas de doute, « The Revenant » était un des films événements de 2016, et justifie en définitive totalement son statut. Premier constat : c'est beau. Que dis-je : c'est splendide ! Décors, cadrages et surtout photographie éblouissante : il n'y a pas à dire, c'est du très grand art et ne serait-ce que pour cela, une visite dans les salles obscures s'avère indispensable. De plus, même si l'œuvre se fend parfois d'un mysticisme pas forcément toujours dans le ton du récit, difficile de rester insensible à cette hallucinante histoire de survie, ponctuée de scènes inoubliables spoiler: (l'attaque du grizzli, l'affrontement final, entre autres)
    et narrée avec maestria par un Alejandro Gonzalez Inàrritu littéralement transcendé par son projet. Alors oui, c'est un peu long, et l'ami Leo aurait bien plus mérité un Oscar pour « Le Loup de Wall Street », mais cela reste quand même un sacré film et surtout une grosse claque cinématographique, épique et violente, spectaculaire et exigeante : il n'y a pas à dire, en cette triste année, ça fait du bien.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Un an après son sacre avec l'immense Birdman, Alejandro González Iñárritu revient avec une nouvelle claque cinématographique qui pourtant divise, le cinéaste ayant tout autant de détracteurs que d'admirateurs. Néanmoins, même si il n'a pas fait la razzia des Oscars à la dernière cérémonie, il est reparti avec quelques statuettes d'importances qui l'ont vu lui, Leonardo DiCaprio et Emmanuel Lubezki récompensés pour leurs prodigieux travail sur le film. Iñárritu est clairement devenu quelqu'un qui compte dans le paysage cinématographique car en deux films, il semble l'avoir durablement marqué par son style, que l'on juge parfois plagié sur d'autres, ou par son travail perfectionniste sur l'aspect technique, que beaucoup juge prétentieux. Alors qu'il est clair que l'on est face à une oeuvre qui n'appartient qu'au cinéaste, et qui a un recul bien plus réfléchi sur elle-même pour livrer un message plus humble et humaniste qui se révèle anti-nombriliste.
    Avec The Revenant, Iñárritu va se réapproprier l'histoire de Hugh Glass,un trappeur ayant vraiment existé, pour en faire un récit nouveau. Ici même si il garde quelques événements qui se sont réellement produits, il en change les motivations de chacun et quasiment tout ce qui gravite autour pour faire en sorte que cette histoire dépasse sa condition de survival pour en faire l'étude mystique d'un pays naissant, du conflit des hommes, de la barbarie et de l'âme humaine. Mais on se retrouve aussi face à un film qui vient parler de fatalité et de paternité, présentant les deux situations comme indissociable car en tant qu'homme nous sommes forcément père ou fils, et parfois même les deux. Iñárritu va poursuivre ce qu'il a entrepris avec Biutiful et Birdman, pour finir son triptyque sur le chemin de croix paternel avec The Revenant, comme il avait pu faire son triptyque choral avec Amores Perros, 21 Grams et Babel. Il reprend donc la forme et le fond d'un récit très biblique, multiplient les parallèles avec ses précédents films pour accentuer les métaphores, on retrouve même au sein de l'oeuvre la chute d'une météorite issue de Birdman.
    L'ensemble va miser sur un aspect narratif épuré, pour laisser toute la place à la symbolique et au mysticisme ambiant de l'histoire. Pour nous parler de la chute inexorable de l'homme, la construction d'un pays qui s'est effectué dans l'exploitation, le massacre et le viol de sa population par des hommes violents, orgueilleux et cupides mais aussi pour nous parler des besoins de l'âme, de renaissance et de croyance. Finalement Iñárritu va construire un récit à l'image des Etats-Unis, excessif, borné et religieux, mais il le fait avant tout pour porter une critique sur ce qui fait l'hypocrisie du pays. De plus il se révèle beaucoup plus subtil dans son approche, notamment lorsqu'il compose ses phases de rêves qui traduisent la place du personnage dans le conflit entre le blanc et l'Indien mais qui traduisent aussi les actions mis en oeuvre pour exterminer les Indiens et qui permet de montrer à travers la métaphore, la monstrueuse réalité d'une époque. A côté de ça, il faut reconnaître que la narration souffre parfois de quelques longueurs, mais ce sont des longueurs qui sont voulues et parviennent bien à nous faire parcourir les mêmes états émotionnels que les personnages, entre épuisements et frustrations dû à la répétitivité et l'aspect laborieux de l'avancé du "héros". L'intrigue est aussi découpée en plusieurs point de vue aussi, ce qui peut paraître contre-productif pour un survival mais qui au contraire sert plutôt bien le propos et le message du film ici.
    Le casting se montre assez prestigieux, tous offrant des performances assez exceptionnelles, à commencer par Leonardo Dicaprio qui n'a clairement pas volé son Oscars pour le rôle. Plus mutique que jamais, il dégage une force et une animosité intériorisé qu'on a pas l'habitude de voir chez l'acteur et compose un personnage très différent que ceux dont on à l'habitude de voir. Il est intense et prodigieux de bout en bout. Tom Hardy offre aussi une interprétation assez fascinante, comme DiCaprio il est totalement habité par son personnage et sa folie émane de tout part, Hardy arrivant à la retranscrire à la perfection par son regard. Il est ici absolument fulgurant dans son rôle, que ce soit dans ses yeux hyper-expressifs, son accent ou sa manière de se mouvoir, il transpire le charisme et l'animosité. On retiendra aussi Will Poulter qui est excellent dans le rôle le plus émotif du film tandis que Domhnall Gleeson est tout simplement grandiose dans un rôle noble qui met à contribution tout son talent d'acteur.
    Pour ce qui est de la réalisation, la technique est absolument parfaite. Conduite par une photographie somptueuse de Emmanuel Lubezki qui mérite son Oscars. Entièrement travaillé en lumières naturelles pour magnifier chaque décors, chaque plans et chaque expressions, l'ensemble se révèle être un travail de génie, mené de manière formidable pour offrir une des meilleures photos vues dans un film. Le tout est accompagné d'une musique inspirée totalement dans le ton mystique de l'oeuvre et le montage est particulièrement couillu dans sa manière de tirer chaque scène jusqu'à l'extrême, se montrant bien pensé sur ses plans séquences. Plans séquences prodigieux qui souligne une mise en scène faramineuse de Alejandro González Iñárritu, qui se montre ambitieuse, brutal et totalement admirable enchaînant les séquences d'anthologies. Elle est aussi pleine de sens dans sa manière d'être pensée, évitant de tomber dans la performance pour enchaîner les plans vide de sens. Iñárritu fait en sorte que la nature soit un personnage à part entière, un spectateur du périple de l'homme, qui parfois s'indigne ou le soutient comme le traduisent les nombreux plans sur la cime des arbres. A travers sa mise en scène il tente de symboliser la fuite de l'âme notamment à travers divers transitions qui accentue les différentes "morts" et "résurrections" des personnages tandis qu'il pense ses plans comme des chutes perpétuelles. Le voyage des personnages, est un voyage descendant et Iñárritu utilise souvent des plongées pour symboliser ça, même lorsqu'il fait un mouvement de caméra ascendant, il le fait en marche arrière pour que l'on ai toujours cette sensation de chute. Les montées, du personnage comme de la caméra, sont rares dans le film et ne sont là qu'à deux moments clés du récit. Ce qui fait de cette mise en scène, un travail consciencieux qui est admirablement pensé pour accompagner le récit et son personnage, non pas pour l'enjoliver. Chaque plan séquence étant avant tout là pour nous faire ressentir la douleur du périple.
    En conclusion The Revenant est un chef d'oeuvre. Un de ses films rares qui met un claque durable aux spectateurs, qui est bien trop radical pour contenter tout le monde et qui s'attire des détracteurs mais qui mérite néanmoins d'être vu même si c'est pour le détester. Viscéral, incroyable et dense, l'oeuvre est admirablement pensée pour être à la fois une étude fascinante d'un pays et des hommes qui le peuple, un voyage rédempteur, un chemin de croix sur la paternité et la continuation parfaite de l'oeuvre d'un cinéaste consciencieux et intelligent qui cherche avant tout la cohérence avec son style. Il a sa manière de faire les films et n'en change pas, ayant appris à digérer ses influences il les distille ici avec respect, loin du plagiat que l'on a dénoncé, car on est clairement devant un film d'Alejandro González Iñárritu et c'est pour ça qu'il déstabilise autant. Car le film sera au final beaucoup de choses pour beaucoup de monde, et c'est pour ça qu'il est assurément grand.
    ollavatelli
    ollavatelli

    50 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2016
    The Revenant est un monument du cinéma avec une réalisation parfaite et entièrement soignée.
    Une œuvre qui parait longue au premier abord mais qui se montre réellement prenant en nous procurant plusieurs sentiments ou sensations. En effet, dès les premiers instants, les plans et jeux de camera nous font sentir l'importance de la nature. Cette dernière prend une place fondamentale dans l'œuvre. La nature peut être magnifique et à la fois tellement grande et féroce face à l'homme. La camera proche des personnages nous fait sentir petit au milieu de la nature. Celle-ci peut-être être zen et reposante grâce à des scènes calme où on l'écoute "parler" (chute d'eau, gouttes d'eau qui tombe).
    Il y a aussi l'homme qui est mis en valeur. Le film parle en général d'une vengeance mais ne s'arrête pas à là. Il y a aussi le conflit entre les hommes et les indiens, et l'évolution du personnage principal seul face à la nature. Le film est très réaliste et impressionnant. La scène de l'attaque de l'ours est à couper le souffle (le spectateur a clairement mal pour le personnage principal). Face à la nature, l'homme devra être malin pour survivre (comme la scène incroyable du cheval mort pour résister au froid). Dans ce film, bien évidemment, on aura le droit à des hommes cruels, d'autres honnêtes et serviables.
    En tout point de vue, ce film est très réaliste et n’hésite pas à montrer des scènes un peu crues ou sanglantes.
    Au niveau du casting, l’oscar pour DiCaprio est largement mérité et l’autre acteur qui m’a bien étonné, est Domhnall Gleeson (on le voit peu mais une sacrée prestance) mais tout le casting est bon.

    The Revenant est le chef d’œuvre auquel je ne m’attendais pas du tout. Un film incroyable sur l’homme et la nature. Du vrai grand cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 février 2016
    Si The Revenant avait été annoncé comme étant une parodie, j'aurais pu comprendre et peut être le considérer comme un bon film. Mais bon justement ce n'est pas le cas, on est bien loin du Magnifique de Belmondo, et le spectateur est obligé d'assister à un déferlement de violence à vomir. Passe que dès les 5 1ieres minutes l'histoire est pliée. Avec un acteur payé 20 millions de dollars tout le monde sait très bien qu'on va se le taper à chaque plan jusqu'à la fin. Donc la grande trouvaille du réalisateur, est d'essayer de nous faire croire que le héros pourrait mourrir. Et là il nous prend vraiment pour des c... Dès le début du film il se prend une rouste mémorable avec un ours qui le lacère profondémment. Il pisse tellement le sang que tu te dis que s'il n'a pas la chance de rentrer dans un bloc chirurgical dans les 5 mn il est foutu dans la demie heure. Et bien non, ses potes le recousent à la va vite avec quasiment leurs lacets de chaussures et roule ma poule. Il est résistant Di Caprio, très résistant, Rambo petit joueur à côté... Le ministère de la santé qui peine à nous faire utiliser moins d'antibio devrait se servir de ce film pour montrer que les antbios c'est pas automatique... suffit de serrer les dents....
    Et puis ça continue, Di Caprio cassé en deux par l'ours et ben il trouve la force de faire du rafting dans une eau glacée, de dévaler à plusieurs reprise les chuttes du Niagara, de plonger dans le vide avec un cheval sans une égratignure à l'arrivée....etc....etc. Vous allez me trouver trop cartésien mais j'ai essayé vainement de trouver un scénario derrière ces invraisemblances, mais de scénario il n'y a point. Les indiens sont très méchants, ils cherchent une des leurs mais l'histoire est vague. J'ai même eu du mal à compatir sur l'assassinat du fils de Di Caprio, d'ailleurs ont comprend mal son histoire que quelques flash back flous essayent d'illustrer. Voilà, au final pas d'émotion, histoire embryonnaire, de la violence crue pour de la violence (l'interdiction-12ans c'est un peu light...). Je trouve même que ce film est malsain, je suis sorti de la salle crispé, tendu. Le spectateur est manipulé par les images chocs, voyeuristes, des paysages filmés avec maestria, les 12 nominations aux Oscars, l'appellation chef d'oeuvre...etc. Une vraie merde hollywoodienne sans aucune âme. Si un bon film doit se mesurer à l'aulne de la violence et de l'exploit physique et technique, alors allez-y. A ne plus jamais revoir pour ma part!!!
    elriad
    elriad

    384 abonnés 1 786 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2016
    porté littéralement par un Léonardo Dicaprio transfiguré par ce rôle, le film de Alejandro González Iñárritu est un véritable chef-d’œuvre à plus d'un titre. La nature sauvage et hostile, les éléments de la nature, froid, neige,relief font intégralement partie du casting et sont magnifiés par une caméra lente et envoutante dans de longs plans qui contribuent à accompagner une dramaturgie anxiogène. L'onirisme cher au réalisateur est partout présent au travers des rêves du trappeur. Les scènes impressionnantes, la lumière, la simplicité de l'histoire en forme de vengeance fascine et envoute. Un véritable coup de cœur !!
    Shephard69
    Shephard69

    284 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2016
    Un film d'aventures qui s'impose d'emblée comme un chef d'oeuvre au carrefour entre "Aguirre, la colère de Dieu" pour la quête extraordinaire du personnage principal, "Apocalypse now" pour l'impression totale d'isolement dans un milieu hostile et "La ligne rouge" pour les plans sur une nature grandiose. Le travail de mise en scène d'Alejandro Inarritu est impeccable, mûrement travaillé, la fresque est épique, dense à souhait, sans véritable temps mort avec des moments de rêverie tout aussi excellents et des scènes vraiment intenses, immersives comme le combat contre le grizzly, la photographie est superbe et Leonardo DiCaprio mérite amplement son Oscar face à un Tom Hardy aussi imposant dans sa prestation. Indéniablement une claque mais peut-être pas le coup de coeur attendu.
    circusstar
    circusstar

    114 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    La réalisation est parfaite. La performance de Di Caprio est excellente. Le décor est fabuleux. Mais le sujet ne m'a pas atteint. En revanche je ne me suis pas ennuyée, mais il n'y a aucun sauvage dans ce film qui rattrape l'autre. La lutte pour la survie au siècle dernier chez les trappeurs ne m'a définitivement pas convaincue. Tom Hardy joue toujours aussi bien.
    gregoire s.
    gregoire s.

    25 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    Il est parfois déconcertant de voir l'aisance avec laquelle un artiste arrive à transmettre tant à travers une seule œuvre. Littérature, peinture, poésie, beaucoup ont essayé, et certains ont réussi avec succès. iñárritu s'inscrit dans cette lignée de légende à travers le cinéma et son The Revenant.
    Hugh Glass est un trappeur américain qui fera tout pour survivre suite à l'attaque d'un ours.
    C'est la qualité visuelle qui frappe. La caméra prend son temps, et cela fait du bien.
    Du bien pour les yeux, car les lieux de tournages et les décors choisis avec soin sont tout simplement époustouflants. La nature filmée sous le génie d'Iñárritu offre de véritables toiles à maintes reprises. Ajouté au fait que les prises de vues ont été réalisées en lumière naturelle, ce qui donne une qualité inégalable au film et témoigne de la maîtrise du réalisateur. La photographie n'en ressort que plus merveilleuse.
    Du bien pour le coeur, car l'histoire prend le temps de se poser, ce qui permet de pleinement transmettre toutes les émotions qu'elle a à offrir. DiCaprio, comme à son habitude offre une performance hors du commun et nous transperce par ses expressions faciales et sa gestuelle pour nous faire ressentir tout ce que son personnage subit. L'Oscar, enfin, est plus que mérité. Tom hardy confirme de son côté qu'il est l'un des plus grands acteurs de sa génération. Son charisme exceptionnel pourrait largement suffire, mais il préfère en plus livrer lui aussi une performance bien au delà de ce qu'il est possible d'imaginer. Will Poulter, Domhnall Gleeson et Paul Anderson n'ont rien à envier à personne.
    La réalisation est aussi exceptionnelle que ses images. Les scènes sont crues, d'une justesse folle et d'un réalisme immersif au possible. Plusieurs plans séquences viennent nous plonger au centre de l'action tant leur maîtrise est grande. La scène de l'ours est mythique, et restera comme l'une des plus grandes du cinéma. Des scènes spirituelles rajoutent une dimension particulière, qui permet de renforcer les liens qui motivent le personnage là où la solitude prime sur tout le reste. Le film prend aussi parti, et expose une Amérique en plein massacre.
    La musique est composée de notes assez simples qui pourtant s'ajuste parfaitement au film pour livrer une B.O. magistrale.
    Tout est à prendre dans cette leçon de cinéma à voir sur grand écran que nous offre Alejandro González Iñárritu, qui vient s'inscrire à tout jamais dans la lignée des plus grands réalisateurs grâce à son chef d'œuvre : 5/5.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Une leçon de vie, une quête extraordinaire, un paysage sauvage menaçant. The Revenant est un film exceptionnel fait par une main de maître et porté par un acteur de génie. Du grand Art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2016
    Des symboliques à chaque plan, une remise en question sur le but de l'être humain sur terre , un véritable retour aux sources . Une réalisation millimétrique dans un décor gargantuesque. Petit bémol sur la prestation de notre chère et tendre Léo.
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