C’est loin d’être un navet et c’est loin d’être une réussite. J’ai vu ce film un samedi soir, assez tard avant « Jour de Foot ». Il est parfait pour le samedi soir et parfait pour patienter. On n’a pas à réfléchir, juste à se laisser embarquer ; comme le touriste moyen qui fait des kilomètres en avion pour se dorer la pilule sur une plage privée dans un grand hôtel avec un personnel exploité ; tranquille sans la moindre curiosité de visiter le pays et ses richesses. Un film paresseux avec un Franck Dubosc jouant sur le même registre et un Richard Berry qui prend goût aux comédies... paresseuses ! Il reste une zone d’ombre : Le Marquis lui-même illustré sans cesse par une main gantée. Il y a quelques interrogations sur sa présence cachée. Farrugia ne veut rien nous en dire. Quand je dis que c’est un film paresseux. Mieux vaut rester enfoncer dans son fauteuil et regarder l’esprit vide comme le touriste moyen avachi sur son transat et qui en rentrant au bureau aura l’affront de dire : « J’ai vu du pays ». Là, on n’a pas vu grand-chose... Oui, trop facile comme dirait le personnage de Berry...
Un film divertissant sans plus qui joue essentiellement sur la différence et l'opposition des deux personnages principaux interprétés par Frank Dubosc et Richard Berry. Le scénario aurait gagné à être un peu plus inventif car ce genre de comédie qui joue sur un humour décalé et souvent absurde fini par tourner en rond et ne réserve aucune surprise. Il manque à ce type de film la dose d'impertinence et de subversion que possèdent actuellement de nombreuses comédies américaines. Dans "Le Marquis", tout est gentillet afin de ne froisser personne, à la limite de la niaiserie par moments et finalement assez insignifiant.
J'ai bien ri sur ce film et j'adore ce film car il y a Richard Berry, mon acteur préféré Dubosc a bien assuré.Moment de comédie agreable avec un scénario crédible et bcp de fous rires
L'ex Nul, Farrugia nous offre un agréable divertissement. On rit beaucoup et surtout aucun besoin de réflexion, bref un bon moment. C'était le but non?
Rien de vraiment génial, mais on trouvera son compte dans quelques scènes, bien poilantes, usant de l'humour absurde comme je l'aime. A noter que sans Franck Dubosc, ca aurait été un désastre.
Partant d'un pitch classique de la comédie à la française, jouant sur le malentendu, thème hérité de Francis Veber, "Le Marquis" ne propose guère de bons moments. Et voilà bien une comédie sans intérêt. Le scénario, très mal fichu, est un enchaînement de gags drôles dans le mauvais sens du terme : par mauvais sens, il faut comprendre "gênant", sensation due au manque total d'imagination de certains passages. Les personnages sont caricaturaux : Franck Dubosc en fait des tonnes et Richard Berry (acteur que je n'aime pas du tout...) est transparent quand Jean-Hugues Anglade joue à merveille un rôle plus approprié à un vrai polar. Il laisse de temps en temps entreprendre de croire que son personnage va remonter le niveau, mais jamais cela n'advient. Le contraste entre les trois hommes s'avère donc très mal géré. Enfin, le rythme, sans rebondissements, ni surprises, accumule les lourdeurs et maladresses de montage. Au final, si quelques gags font mouche, ils ne rehaussent jamais l'intérêt. Au fond, Dominique Farrugia n'est pas à proprement parler un metteur en scène, il se contente de filmer ce qu'il a devant soi, se reposant trop sur son scénario, déjà bien gratiné, en proposant aucune idée, si ce n'est la présentation des personnages et leur job. Mais vu le temps d'apparition des personnages secondaires, ce n'était pas nécessaire.
Dominique Farrugia est l'élément moteur de cette comédie pâlichonne.Derrière la caméra,il parvient à insuffler un peu de tendresse et de connivence pour des personnages stéréotypés au possible.L'Auguste et le Clown Blanc.Franck Dubosc et Richard Berry,auxquels on peut rajouter un Jean-Hugues Anglade probant en méchant d'opérette.Comme il est de coutume dans ce genre de buddy-movie français,tout repose sur les quiproquos et les oppositions des traits de caractères."Le marquis" insiste tellement là-dessus,qu'il finit par tourner en rond,à répéter les vannes éculées,qui marchent la première fois,beaucoup moins la deuxième et plus du tout à la troisième.Le décor paradisiaque de Manille est accessoire,tant il est mal utilisé.Dubosc est un petit peu plus calme qu'à l'accoutumée,et Berry reprend au-poil près le rôle qu'il tenait dans "L'Emmerdeur".J'ai noté 2 scènes irrésistibles,tout le reste étant un long tunnel de bêtises,de répétitions et de rythme totalement placide.Le comble.