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    Eraserhead
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    256 critiques spectateurs

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    Fabien S.
    Fabien S.

    484 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Un chef d'oeuvre de David Lynch. Un univers imaginaire très etrange. Un film labyrinthe. Le scénario est complexe et danse. C'est vaste et poétique.
    Thibault F.
    Thibault F.

    45 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Eraserhead est le socle central de la pensée lynchienne : instaurer un adjectif pour son cinéma est la moindre des choses. David de son prénom côtoie les plus grands cinéastes qui marquent de leur emprunte la structure cinématographique. Eraserhead est une sorte de projet de fin d'année dans une école de cinéma. Le film aligne du génie et des maladresses. Mais lorsque la jeunesse fougueuse fait des erreurs, c'est qu'elle apprend et tente de progresser. Eraserhead est un tableau vivant. Un esthétisme en noir et blanc qu'on assimile rapidement comme un reflet des sociétés modernes teintés de tristesse, d'automatisme mais également de perdition de l'état humain. La thématique de l'adultère et de la parenté est l'enjeu central dont le couple joué par le fantastique Jack Nance et Charlotte Stewart est confronté. Si comme moi, vous n'avez guère compris plusieurs pans entiers du film, ce n'est pas une faute. C'est que nous avons vécu l'oeuvre et conçu notre propre interprétation. Néanmoins, l'intégralité des personnes qui apprécie l'oeuvre s'accorde sur un point : une esthétisme superbe, des personnages et des situations complètement barrés (qu'on retrouvera dans les autres films de Lynch) mais surtout l'amour que David offre dans chacun de ses plans. Récemment, j'ai terminé la série Twin Peaks et certaines ressemblances entre les 2 univers sont particulièrement troublants : la photographie d'un champignon atomique à côté du lit de Henry ou encore la branche d'arbre sur la commode qui ressemble étrangement au guide de l'agent Cooper. Pour revenir à Eraserhead, déroutant soit-il, le voyage vaut un sacré détour artistique. Qu'on aime ou qu'on déteste, le film ne laisse pas indifférent.
    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2017
    Eraserhead est l'un de ces films qu'il est impossible de comprendre tant la complexité est grande, et tant la bizarrerie est importante. Le premier film de David Lynch apporte beaucoup au reste de son oeuvre, des séquences hallucinantes rappelant un cauchemar (rappelant la Loge Noire de Twin Peaks), où encore des personnages inexplicables (mais c'est quoi ce bébé?). Le virage est parfois si important que le spectateur se sent perdu et commence à perdre un petit peu patience, mais l'atmosphère est si désagréable et étrange que le spectateur ne peut qu'être sublimé par tous ces éléments. Jack Nance est également excellent. Un film important, mais pas forcément majeur dans la carrière du papa Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 12 août 2017
    un film ignoble à réserver aux seuls amateurs de cinéma qui dispose d'une carte illimitée. L'histoire en noir et blanc est difficile à suivre et arrivé à la fin, on ressort sans comprendre.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    81 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2017
    Œuvre-cauchemar, ce premier long-métrage de David Lynch nous plonge dans l'esprit torturé d'un homme dépassé par la mélancolie de son quotidien. À travers une histoire non linéaire, le cinéaste évoque de nombreuses angoisses existentielles qui prennent ici la forme de monstres purs et simples : l'enfermement du couple, la peur de l'enfant non-désiré, le difficile rapport au sexe opposé, la solitude des villes... Sa mise en scène est d'une maîtrise absolue, et l'image noir et blanc superbe.
    Newstrum
    Newstrum

    34 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Un film séminal. Tout Lynch est déjà là, sa peur des normes (ici les normes et les liens sociaux imposés par la société sont vécus comme une prison), ses fantasmes (on retrouve tout ce qui va venir ensuite, le tapis zébré de Twin Peaks, la scène de music-hall de Mulholland Drive, le vers géant de Dune, etc.) et la présence du diable (au début et à la fin). Le tout filmé avec cette caméra qui fixe longtemps les images jusqu'à ce qu'une ouverture se fasse (cf la fille du radiateur). Radical et assez effrayant. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2017
    Film-poésie noire visuelle et sonore, Eraserhead est une expérience lente, angoissante et insensée qui ne ménage pas le spectateur non-averti. Il n’y a pas vraiment de violence mais une ambiance lourde, de longues scènes en noir et blanc, une bande son plutôt bruitiste, dans un univers qui présage des futurs films du réalisateur, bien que plus onirique et minimaliste, avec aussi moins de moyens.

    •L’histoire

    Il est difficile de parler d’histoire ici. Comme à l’habitude de David Lynch, ce n’est pas le sens qui est le plus important, même si finalement l’évolution des événements est presque plus facile à suivre dans les grandes lignes que dans un Lost Highway ou un Mulholland Drive.
    Un homme vit seul dans un petit appartement près d’une usine. Il est amoureux d’une femme qui l’invite à dîner chez ses parents, mais durant ce dîner il apprend que la femme est enceinte, et qu’il doit l’épouser. Tout cela serait pour le mieux s’il n’y avait pas ce bébé plus qu’étrange, face auquel on ne sait pas vraiment quoi faire. Quand la mère part, trop agacée par les pleurs de ce petit monstrueux, le « papa » se retrouve face à ses peurs et à ses espoirs qui se concrétisent dans des scènes de rêves absurdes et fantastiques, dans lesquelles il rencontre des femmes hors normes pleines de promesses et de menaces.

    •Ce n'est que mon avis

    Nous avons eu la chance de voir Eraserhead au cinéma suite à sa restauration. Je n’avais jamais vu ce film, le premier de David Lynch, et c’est vrai qu’il représente une bonne introduction à son œuvre future. Assez simple et avec peu de personnages (c’est presque entièrement un huit-clos entre l’homme et son bébé dans leur minuscule appartement, à part la scène de repas au début et les échappées fantasmatiques du personnage), il est très contemplatif, et on retrouve ces éléments surréalistes et totalement gratuits qui créent l’ambiance à la fois drôle et profondément dérangeante qui fait la pâte du réalisateur. Il y a : spoiler: de minuscules poulets rôtis qui s’agitent en crachant du sang, un père de famille qui reste figé avec un large sourire alors que tout le monde autour pleure et s’agite, une entreprise qui fait des gommes avec le cerveau d’une tête trouvée dans la rue (d’où le titre du film), ou encore une femme aux joues de hamster qui ecrase des fœtus en souriant et en chantant
    « in heaven everything is fine » (chanson qui sera reprise par les pixies).

    J’ai notamment beaucoup apprécié l’utilisation de la marionnette – bébé, ayant un faible pour les marionnettes en général, qui apportent souvent une magie inattendue. Dans ce film elle réussit à être parfois attachante et souvent concrètement hideuse.
    Les effets visuels comme sonores ont tendance à maltraiter à dessein le spectateur : bruits lancinants ou stridents presque industriels d’appareils électroménagers ou de la ville, transitions instantanées entre des décors obscurs et des écrans d’un blanc aveuglant (surtout au cinéma, ça fait mal aux yeux !).
    A voir en prenant son temps, si on est un peu maso, et si on apprécie déjà le réalisateur, le cinéma expérimental, l’expressionnisme ou encore les radiateurs.

    Venez voir mon petit blog dark en évolution, laissez un commentaire pour m'encourager si vous le trouvez intéressant!
    oiseaux-crames.blogspot.fr
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    153 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2017
    Le film est évidemment un classique du cinéma underground, et marque la naissance d'un cinéaste devenu fort célèbre. Mais dieu ce que c'est soporifique ! Cette irrésistible envie de tomber dans les bras de Morphée tient à la lenteur extrême du récit et à la quasi absence de dialogues, mais aussi à la triste pauvreté des obsessions du jeune Lynch qui nous assomme avec des pluies de fœtus et autres nouveaux-nés monstrueux, tandis que son héros fantasme sur la plantureuse "girl next door". Pénible...!
    Antoine D.
    Antoine D.

    36 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Étant un grand fan de David Lynch, je connais son univers mais dans cette oeuvre je n'ai pas réussi à adhérer à son cinéma expérimental.
    On est dans un Alice au Pays des Merveilles en version Lynch alors évidemment ça nous change de Tim Burton.
    J'adore les films glauques ou l'on en tire des interprétations nous même. J'adore Alice au Pays des Merveilles.
    Mais ce film m'a fait l'effet d'une banana split. Le mélange du chocolat et de la banane ne me plaît pas du tout.
    En revanche le but de Lynch est brillamment réussi, il nous "offre" un univers glauque, morbide et sinistre.
    cylon86
    cylon86

    2 316 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2017
    A la découverte sur grand écran de cet "Eraserhead" à l'occasion de sa ressortie en copie 4K, on peut aisément comprendre la sensation qui envahissait les spectateurs de l'époque, découvrant un OVNI, assistant à la naissance d'un metteur en scène. Depuis David Lynch a fait bien du chemin mais il est toujours resté fidèle à ses obsessions qui sont déjà quasiment toutes dans "Erarserhead", cauchemar éveillé tourné en cinq ans dans un superbe noir et blanc : le goût pour les images chocs dans un univers onirique, un travail sur le son minutieux, un penchant pour les moments musicaux chantés devant nous par un personnage et même ces fameuses lumières clignotantes visibles dans plusieurs de ses films... Cela dit, en dépit des qualités artistiques certaines du film (son travail sur le son est hallucinant, le choc des images est terrifiant), difficile d'y rentrer complètement. C'est d'ailleurs, avec "Inland Empire", l'un des films les plus hermétiques de Lynch. Difficile d'avoir un semblant d'intrigue pour s'y raccrocher (aux contraires de "Blue Velvet", "Lost Highway" et "Mulholland Drive" qui prend des éléments de films noirs au milieu des obsessions du réalisateur) et difficile de ne pas se sentir franchement mal à l'aise devant la foule traumatisante d'images que Lynch nous offre (le fœtus, franchement glaçant) et devant la prestation hallucinée de Jack Nance, acteur improbable. Cauchemar éveillé, "Eraserhead" nous plonge dans les méandres d'un univers unique en son genre où Lynch semble nous dire : "préparez-vous, j'arrive". Et le cinéma comme la télévision s'en porteront à merveille...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    99 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2017
    Bon. Ce film a clairement une valeur d'enrichissement cinématographique équivalente à... mettons 100 fois Independence Day. On pourra difficilement avoir vécu voire rêvé quelque chose d'aussi bizarre que cette histoire. On ne pourra pas non plus être insensible à la vision graphique de la chose. Mais on apprécierait que l'intrigue, une fois analysée et approfondie, nous donne un résultat différent d'une simple description des images qu'on a pu voir. Cinq étoiles pour la créativité mais zéro pour le reste.
    Roger Cola
    Roger Cola

    28 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Je ne sais pas comment noter ce film. Si on sort les grands mots, Eraserhead est l'essence même du cinéma, à savoir un art de l'image avant d'être un art de la narration. Lynch impose déjà son univers, froid et oppressant. Le visionnage va au-delà de la simple curiosité. Il n'y a rien à dire de ce film, on est séduit ou on déteste, mais on ne peut pas en nier l'extraordinaire et la génialité. Et n'oubliez jamais, in heaven, everything is fine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 février 2016
    je souhaitais juste qu'il étouffe cet affreux étron avec un coussin.
    toutes les scènes sont d'une angoisse incroyable
    un film à regarder complètement sobre
    j'ai adoré au final
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    61 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Si vous pensez que le cinéma consiste à transmettre un livre en image, vous allez être déçu. Eraserhead est un film hypnotisant dans lequel il ne faut pas chercher de logique mais se laisser emporter dans ce torrent poétique, un cauchemard en quête de rêve, à l'image de Henry personnage passif à la vie glauque. Passant de l'obscurité à la lumière, des bruits de machines à la mélodie. Eraserhead réussit l'exploit de transmettre des sensations uniques. Angoissant, frissonnant, beau à pleurer. Merci Lynch.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2015
    Le premier film de David Lynch s'inscrivait dans la droite ligne de ses court-métrages d'étudiant, armé des mêmes thèmes et de la même recherche expérimentale portée par un noir et blanc glauque, une bande-son qui sature l'espace et une forêt de symboles qui tissent sans arrêt un lien oppressant entre psyché et organique, dans une toile d'araignée qui s'étend inextricablement vers la conscience du spectateur. On peut d'ailleurs s'étonner, a posteriori, de constater la cassure stylistique qu'opérera Lynch avec Elephant Man, son long-métrage suivant. Même si, derrière le classicisme formel religieux de ce dernier se cache également une âme tout à fait lynchienne, un regard fasciné sur une humanité déformée et dont le cœur profond palpite loin de l'endroit où on s'y attend. Là s'inscrit également le programme de ce Eraserhead, qui déforme et distend complètement les contours de notre perception sur notre nature. The Grandmother, troisième court-métrage de Lynch, parlait déjà de l'impossibilité à grandir ; Eraserhead y ajoute celle à être parent, ou plutôt la véritable expérience d'une parentalité qu'il regarde comme profondément névrosante. Camisoles de l'âme, prisons du sub-conscient, la vie de couple, la sexualité et la parentalité sont désacralisées dans un mouvement trivial parfois extrêmement dérangeant, et Lynch les regarde se heurter avec les pâles constructions cérébrales qui en font des repères stables chez la presque totalité des hommes. "In heaven, everything is fine, you've got your good things and I've got mine." Vision terrible du couple, énoncée par la femme du personnage principal au visage déformé, qui raconte son ancrage comme construit sur des bases essentiellement égoïstes, sans lien véritable entre deux âmes qui ne cessent au contraire de s'y entre-dévorer. En désincarnant complètement la vie, à travers ses impulsions les plus apparemment normales, Lynch semble se présenter comme un homme profondément torturé, incapable de s'illusionner et sans cesse confronté à un abyme dans lequel son être se dissout. Si son imaginaire est parfois difficile d'accès, et si certains symboles sont un peu grossiers, Eraserhead est truffé de visions prégnantes et traversé par une morbidité trop palpable pour ne pas être spontanée. Il peut alors devenir fascinant de démêler ses mystères et de tenter d'y lire les motifs primaux, les pulsions sub-conscientes à la base du cauchemar. Éprouvant et marquant.
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