Avis : Victor Victoria - Page 3

Un seul mot me vient après avoir vu Victor, Victoria : déception !! Et tristesse aussi !! Car je me faisais une joie de voir Julie Andrews dans ce rôle de chanteuse travestie en homme pour connaitre le succès !! Malheureusement le film porte trop la marque des comédies des années 80 et s'il avait été réalisé bien avant (dans les années 60 par exemple), cela n'aurait pas du tout été la même chose !! Car les thèmes sont fabuleux (l'égalité homme-femme dans le show business, l'homosexualité, le problème d'identité sexuelle...) et encore une fois Julie Andrews est splendide et prodigieuse et sa voix nous enchante toujours autant mais l'humour omniprésent et lourd (le rôle de Norma est infernal par exemple !) et le scénario qui tourne en rond finissent par lasser et au bout du compte on s'ennuie !! Vraiment dommage car ce film avait un gros potentiel !! Désolé Julie... mais on t'aime quand même !!

Le Paris carte postale des années 30 est bien représenté avec tous ses cabarets. On s’attendrait a un humour gras et vulgaire avec un thème comme celui-ci, poussant la caricature jusqu’au boutiste, mais il n’en est point ! L’humour n’est pas mit de coté. Victor Victoria n’est pas non plus trop caricatural. Julie Andrews est assez remarquable dans son rôle mais aussi dans sa prestation vocale.
Une surprise pour un film très distrayant et divertissant dont on aurait douté de ses capacités.

Certes ce n'est pas le meilleur film de Blake Edwards, mais ça reste une excellente comédie. Le film ne sombre jamais dans le ridicule et les préjugés homophobes et certaines scènes burlesques rappellent d'autres oeuvres de Edwards (la scène de l'hôtel, tout comme le premier film de La Panthère Rose)

Comédie américaine bien rythmée et avec des dialogues cinglants, ce remake d'un vieux film allemand fonctionne bien grâce à des interprètes de qualité, Julie Andrews en tête (encore que James Garner ne semble pas des plus à l'aise dans le registre). Les numéros musicaux sont des petites merveilles d'efficacité, et les multiples niveaux de lecture de l'histoire sont plutôt bien rendus par un Blake Edwards en forme. Le film a sans doute un peu perdu de sa subversion mais reste un divertissement agréable car non dénué de profondeur.

Une comédie excellente et drôle à souhait. Le rythme garde la cadence, l'humour est présent de bout en bout et chaque rôle y apporte sa patte. L'interprétation est grandiose, les morceaux également, les décors aussi, bref c'est génial!!

En 1982, Blake Edwards signe une sympathique comédie musicale qui met en scène la chanteuse Julie Andrews aux côtés de James Garner et Robert Preston. L’histoire se déroule à Paris dans les années 1930, où cabarets et music-halls déchainent les passions. Pour y décrocher un contrat, une femme se fait passer pour un homme et devient vite une célébrité malgré les doutes qui entourent son travestissement. Le sujet permet au réalisateur d’aborder les thèmes de l’homosexualité, l’homophobie et surtout de l’amour, le tout avec de nombreuses touches humoristiques. Même si le film ne manque pas de profondeur, le ton reste léger. Bref, un bon divertissement.

sans plus...

Dans cet excellent remake d'une comèdie allemande des annèes 30, la rayonnante Julie Andrews (Son "Jazz Hot" est inoubliable) se transforme ici en troublante crèature androgyne coqueluche d'un "Gay Paris" rètro et fantaisiste, entièrement reconstituè en studio! Faute de rèussir dans la chanson sous sa vèritable identitè, elle se fait passer pour un aristocrate polonais homosexuel, monte un numèro de travesti fèminin, et tourne la tête d'un gangster amèricain! En jouant à fond sur la confusion des apparences, Blake Edwards, èpoux de la comèdienne à la ville, dèclenche un festival de quiproquos savoureux et de gags burlesques! Une brillante variation sur la confusion des sexes qui retrouve le rythme et la sophistication de la comèdie loufoque amèricaine! Un classique du grand Blake Edwards...

Une très bonne comédie de Blake Edwards, qui joue sur l’ambiguïté sexuelle avec humour et doigté. Les dialogues sont savoureux, souvent brillants, et les numéros chantés et dansés constituent des intermèdes plaisants. Grâce à la bienveillance portée sur les personnages et au brio de la mise en scène, il se dégage de ce film une sensation de bien-être et de plaisir ; et Julie Andrews est magnifique…

Dans le Paris de 1934, une magnifique chanteuse soprano qu’aucun établissement ne souhaite engager erre dans la misère et la famine, jusqu’à ce qu’un ami homosexuel, chanteur dans une boîte homo, lui fabrique une nouvelle et salvatrice identité. Travestie en travesti, Victoria devient alors Victor, et grâce à cette éclatante émancipation « masculine », elle chante et accumule les succès dans tous les music-halls du Gay-Paris des années 30. Malheureusement pour l’équilibre de ce stratagème de survie, un viril businessman semi-gangster, totalement déstabilisé par ce genre d’attirance, tombe amoureux de « lui ».
Deux heures de joie, divertissement, amitiés, chansons, danses et vaudeville craquant de vie et d’humour subtil, habillent tout du long cette comédie romantique de 1982, brillant remake du Viktor und Viktoria Allemand de 1933. Mené avec grâce et maestria par l’excellente chanteuse-danseuse-actrice Julie Andrews et James Garner, il est en même temps une insolente défonce des stéréotypes, une dénonciation de la condition féminine, un pamphlet tout en finesse des hétéro terrorisés et perclus de certitudes, une invitation à l’envergure d’esprit, aux rires et aux spectacles de cabaret.

Comme beaucoup d'hommes de mon âge j'ai eu un énorme béguin pour Julie Andrews quand j'étais enfant entre Mary Poppins et Maria Von Trapp. Au fil des ans Mme Andrews a clairement fait savoir que si elle avait aimé travailler sur les deux films qui ont donné naissance à ces personnages elle n'avait pas apprécié l'image stéréotypée qu'ils lui avaient donnée. Elle a donc entrepris de prouver qu'elle n'était pas du tout la sainte-nitouche que l'on a souvent perçue avec Victor Victoria. Si c'était là sa quête elle l'a plus que conquise avec sa performance dans ce film. Bien que je comprenne sa position je ne suis pas de ceux qui ont besoin de voir un film comme celui-ci pour comprendre qu'elle n'est pas du tout comme ces deux premiers personnages qu'elle a joués et que moi je préfère et de loin...

Remake d'un film allemand datant des années 30 : Victor/Victoria était un pari risqué et le film aurait pu très vite tomber dans les clichés facile ou la grossière caricature. Seulement voila en utilisant la comédie-musicale : Blake Edwards réussie à aligner drame et comédie avec une pointe de suspense qui rend le film très mystérieux et intriguants. Les chansons ne sont pas toute belle et facilement oubliable sauf The Jazz Hot, mais se délecte avec grand plaisir et fond un bel effet dès qu'elle sont utilisé. La bande d'acteurs est vraiment très bien choisies, la réalisation soignée, le film passe très vite et Julie Andrews n'as jamais était aussi délicieuse que quand elle chante et danse pour nous !

Un film qui avait marqué ma jeunesse. Quelques scènes sont restées gravées dans ma mémoire. Quelle superbe prestation de Julie Andrews !

Sur un sujet délicat, Blake Edwards tire un film pertinent et fouillé, allant de l'homosexualité à la confusion de l'identité sexuelle sans jamais tomber dans l'humour salace. On apprécit particuliérement les joutes verbales entre Julie Andrews et Robert Preston, absolument parfaites, et les numéros musicaux, particuliérement le dernier, parodique et hilarant. Mais l'une des principales qualités du film vient de ses interprétes : Julie Andrews, ambïgue à en mourrir, Robert Preston, passionnant, James Garner, surprenant et Lesley Ann Warren, caricaturale mais géniale. On regrette quand même que le film finise pas tourner en rond dans la dernière partie.

Pour pleurer..:de rire ! La scène du cafard au restaurant est une scène d'anthologie et vaut à elle seule le détour. Et derrière le rire, beaucoup d'élégance et de subtilité, un vrai propos sur les rapports hommes / femmes et sur les apparences. Les personnages secondaires (Norma, Charles Bovin détective...) sont exceptionnels !