Avis : The Bay - Page 4

Une petite ville insouciante du côté de la baie est soudainement exposée à une épidémie qui se propage rapidement. Alors que les autorités ont du mal à comprendre ce qui se passe réellement, la population diminue rapidement. Le réalisateur Barry Levinson, l'homme derrière des joyaux comme Sleepers et Wag the Dog, apporte un pseudo-documentaire soutenu par une armée de caméscopes pour faire sur-enchères. Avec le succès de The Blair Witch Project et Open Water, Hollywood a vu une occasion de se faire de l'argent avec le found footage. Les performances des acteurs sont moyennes mais il n'y a vraiment rien pour le différencier des autres films à petit budget. C'est dommage étant donné que Levinson a été à l'origine de certains films brillants. Mais dans le cas de The Bay c'est vraiment médiocre et vous ne manquez rien en le ratant. Ce film ne mérite même pas une note de 2,2. tant il est difficile de croire que de la fiente de poulet et des radiations pourraient causer une catastrophe aussi immense. Il ne doit même pas être pris au sérieux comme un film d'horreur...

vraiment et de loin le pires film d'horreur du dernier siècle je regrette d'avoir payer pour se filme aucune scène bien construite quitte du sang du sang et des truc degeulasse

Si il n'y a ici rien de nouveau ni d'original - un faux documentaire sur l'attaque par des parasites d'une petite ville de la cote américaine - on pourra cependant apprécier la qualité de l'ensemble, tant sur le fond (on parle d'écologie en montrant l'impacte direct sur l'environnement et par prolongement sur les humains, mais sans jamais tombé dans un discours pompeux) que sur la forme (une grande variété d'images, venant de téléphones portables, d'une caméra de journaliste, de voiture de police, de caméra de sécurité etc...). Une sorte de mini "contagion" qui réussit là où Soderbergh avait échoué : donner quelques frissons. Sans prétention mais efficace dans son genre, à défaut d'être réellement ambitieux.

Barry Levinson, réalisateur des célèbres "Rain Man" et "Good Morning, Vietnam", créé la surpriseen revenant avec un film d'horreur dans la poche. L'étonnement passé, on s'aperçoit vite que le Monsieur aurait dû s'abstenir de nous pondre un tel film. Usant du "found footage", système surexploité depuis quelques temps dans le cinéma de genre, le cinéaste nous déballe une quelconque histoire d' "épidémie" mortelle sur fond de message écologique. Bref, du déjà vu en somme... Mais c'est surtout du côté de l'ambiance que le bât blesse puisque la structure bordélique de l'intrigue et le rythme mou de "The Bay" le rende chiant au possible et impacte directement sur l'atmosphère du film. Pas de suspens et pas de frisson donc pour "The Bay" que l'on se dépêchera d'oublier.

quelle belle surprise!!! c'est monsieur Levinson le maître, et bien réveillons nous car on en est pas loin! le film le plus prenant en matière d'horreur depuis longtemps

L’affiche est nulle, le sous-titre encore plus. Malgré cela je suis allé voir ce film, par curiosité. Raconté comme un documentaire à l’aide de morceaux de vidéos mis bout à bout, ce film n’a aucun intérêt, si ce n’est que de foutre la trouille aux gens. Il n’apporte strictement rien du tout. Ce n’est pas un film d’horreur quoique parfois on pourrait se croire chez les zombies, les quelques scènes poussées à l’extrême font parfois sourire tant c’est de mauvais goût. Bref ce film ne m’a pas plu et je tenais à le faire savoir. Je suis allé voir « Les beaux jours », voilà, ça c’est un bon film! 1 étoile.

Ce qui saute aux yeux c'est la parfaite osmose entre le fonds (entreprise privée de révélation d'un secret d'Etat autour d'un scandale écolo-sanitaire sur le mode Wikileaks) et la forme (le found footage). The Bay est un terrifiant pamphlet politique au sens le plus noble du terme. Son message ? Icare s'est brûlé les ailes pour avoir trop fait l'autruche. La culture du chiffre à tout prix (il en va de l'argent comme de l'audience) entraîne la culture intensive (de poulets élevés au fertilisants comme de l'image vidée de sens, galopante, noyant le poisson, l'information, la vraie, comme personne) et partant les excès qui ne manqueront pas de se produire dans la vie réelle. Et oui, mes amis, l'apocalypse est dans nos assiettes, dans l'eau que nous buvons. Parce qu'elle est en marche, qu'elle est silencieuse et qu'elle touchera tout le monde. Même ce bébé de l'avant dernier plan qui dort paisiblement dans son couffin. Il faut vraiment voir ce film. Terrifiant mais revigorant. Parce qu'il nous parle vrai. C'est aussi ce qu'on attend du cinéma.

En un mot, the bay est époustouflant! C'est si bon de voir que le cinéma qui se veut "Épouvante" peut encore être bon, surtout par les créateurs de paranormal activity. La mise en scène par le "foud footage" est la plus réussie que j'ai pu voir, elle est construite comme une sorte de journal retraçant la contamination. Le coté glauque est réussi de manière impressionnante car la réalisation et la manière de filmer sont barbares, de plus, on peut ressentir les moments clés à comprendre (ceux avec l'eau) grâce à l'accentuation avec la musique et ces sons stridents ce qui nous plonge dans une montée dans un chaos total. De plus, du fait que la réalisation soit en found footage, le spectateur s'y croirait et se sent comme si c'était un problème d'actualité, car la cause du virus est la pollution, un problème d'actualité! Les acteurs sont plutôt bons et n'en sont pas des connus, mais ils font bien ressentir cet aspect d'effroi qui se referme sur la ville. The Bay est un film qui met mal à l'aise, on se croirait dans un cauchemar, il y a toujours de plus en plus de morts et les habitants perdent la tête. Encore une fois le "Found Footage" nous rapproche des personnages, on croirait être avec eux! Ce film est tout simplement impressionnant tellement il dégage une atmosphère terriblement puissante!

Dans ce found footage réalisé par Barry Levinson, nous constatons comment une bactérie non identifiée contamine un lac dans la baie du Maryland et tous ceux qui s’en approchent. Et si le sujet du film laissait augurer une jolie surprise, malheureusement l’ensemble déçoit quelque peu. Il y a certes une bonne prestation des comédiens ainsi que de solides effets spéciaux, mais malheureusement "The Bay" n’est pas vraiment bien filmé (comme c’est souvent le cas d’ailleurs pour ce genre de production) et propose que très peu de moments flippants. Bref, nous ne sommes pas en présence d’une grande réussite et venant d’un réalisateur come Barry Levinson on pouvait légitimement s’attendre à beaucoup mieux.

Moi qui pensais me mater un film de virus au pitch alléchant, je me suis retrouvé face à plein de vidéos faussement amateurs mises les unes après les autres sans vraie cohérence, sans acteur charismatique et avec une qualité d'image d'une laideur sans nom. On n'arrive pas à rentrer dans le film. J'ai failli faire comme d'autres dans la salle et partir avant la fin mais vu le prix des places de nos jours, je suis resté jusqu'au générique de fin qui fut une vraie délivrance pour moi. Bref, une truc audiovisuel (j'arrive pas à appeler ça un film) d'une nullité abyssale.

Je tiens à remercier le réalisateur pour ce déchet à mourir de rire qui m'a tant amusé pendant toute sa durée. De ses acteurs minables à son scénario lamentable, en passant par un pseudo-message écolo de toute finesse (les déjections de poulet dans l'eau c'est sale et les produits polluants c'est pas propre), jamais un film ne m'aura fait tant pire ! M E R C I !

Un film d'horreur dont le scénario mérite 3 des 4 étoiles que je lui donne. J'aurai préféré un tournage conventionnel moins fatiguant à suivre que ce mode "reportage". La terreur est tout de même au rendez-vous !

C'est de très loin le film le plus mauvais et le plus mal réalisé que j'ai eu la malchance de voir dans ma vie.
C'est une terrible honte pour le cinéma de produire des "hyperNavets" comme ce sous-film ignoble.
A éviter de toute urgence et à boycotter sans modération.

La façon dont il est tourné , comme un reportage , est vraiment pas mal , meme si à certains moments la visibilité est mauvaises . Au début il ne se passe pas grand chose de vraiment flippant . Mais dès que le film commence vraiment (enfin les attaques) , c'est vraiment génial . Il surprend et la fin est plutot stylé . A part ça , c'est un très bon film d'horreur .

Faux-vrai documentaire horrifique unique en son genre, The Bay impressionne, tant par sa maîtrise cinématographique que par son propos écologico-réaliste.

A partir d'une base plutôt classique du complot, Barry Levinson (Rain Man, Le Secret de la pyramide, Sphère, Sleepers) a élaboré un scénario malin qui présente tour à tour les intervenants d'une catastrophe survenue dans une petite ville américaine, Chesapeake. Construite sur la côte, elle tire sa fierté d'une usine de désalinisation et d'un élevage de volailles. Ses habitants veulent juste mener la vie typique de l'Américain moyen, travailler, élever leurs enfants. Mais, ironie du sort, c'est précisément cette « innocente » normalité même qui a concocté le bouillon de culture dont va surgir l'horreur. Scientifiquement très convaincante, l'enquête, reconstituée à partir de bribes de films, réunit entre autres les propos d'océanographes, les analyses du Centre de contrôle des maladies, le reportage d'une journaliste...

Là où les Chroniques de Tchernobyl, tournées caméra à l'épaule, avaient opté pour le survival movie plutôt que d'accentuer l'horreur écologique, The Bay choisit de montrer l'engrenage implacable qui conduit au désastre sanitaire. Le tout sans pathos. On s'attache sans effort aux différents acteurs du drame, tous émouvants dans la simplicité de leurs réactions et leur courage sans emphase. On déteste ceux qui contemplent la situation de loin. Les arcanes administratives qui ont permis à la situation d'empirer sont plus que plausibles. Bref, on s'y croit. Et si ce qui affecte les habitants est abominable, le malaise surgit surtout quand en sortant de la séance, on est soudainement pas tout à fait certain que ces événements ne se soient pas produits pour de vrai. Comme le responsable du CDC l'espère en voyant des images de l'isopode mutant (la bestiole dévoreuse, héroïne malfaisante du film) : "c'est un faux, ça a été photoshopé...". La distinction entre réalité et fiction est brouillée, et ce n'est pas une des moindres qualités du film que d'accentuer la finesse de la frontière entre les deux univers. On est tenté d'aller sur Internet vérifier que c'est fictif, et seulement fictif, thank God !

Et là, on apprend que c'est à la suite d'une commande pour un vrai documentaire et consterné de voir que la baie de Chesapeake était une zone maritime déclarée morte que Barry Levinson a décidé de faire ce film. Pour l’occasion, il s'est associé aux producteurs de Paranormal Activity et de Insidious afin de mieux faire passer le message écologiste par le biais de la terreur. Et ça marche car le spectateur ne peut qu'être convaincu : si ça ne s'est pas encore passé, ça va inévitablement se produire. Ou c'est en train de se produire, là, maintenant, quelque part, peut-être dans l'eau que je suis en train de boire... Ou dans... n'importe quoi. L'horreur.

A voir en complément du film ou pour se convaincre d'aller se faire peur, le site interactif du film :

Laurence