Avis : Top Gun: Maverick - Page 2

Top Gun Maverick c'est littéralement un film des années 90 avec le budget et la technique d'un film de 2022 et dieu que c'est bon ! Ici pas de politique, pas de propagande woke et c'est ce qui fait la grande force de ce film en comparaison de ce qui se fait actuellement dans le cinéma occidental. Pendant plus de 2h, on sort de notre époque triste pour nous plonger dans cette superbe histoire portée par un casting haut de gamme et surtout un Tom Cruise infatigable. L'aspect technique est maîtrisé d'une main de maître tandis que le scénario est simple mais diablement efficace. Top Gun Maverick réussit même à largement surpasser le film d'origine. C'est suffisamment rare pour être souligné. C'est encore une masterclass de la part de Tom Cruise mais on commence à avoir l'habitude avec lui.

Une suite digne de ce nom trente-six ans plus tard ! Retour à l'école de Top Gun avec Maverick en instructeur afin de former la nouvelle génération de pilotes pour une mission périlleuse... On ressent bien le lien entre le premier et le deuxième opus, l'histoire est simple à suivre mais tellement riche à la fois, entre le stress de la mission, les scènes aériennes époustouflantes ( l'Imax est un vrai plus) et des séquences émotions, on en prend véritablement plein les yeux ! Une attente qui en valait le coup pour un film qui défile à toute vitesse, un régal.

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Top Gun : Maverick c’est le plaisir coupable par excellence. Objectivement à part les scènes de vol jamais vues à ce niveau de réalisme et d’esthétisme, le film n’apporte rien. Succession de clichés du genre et de fan services liés au premier opus. Scénario étiré en longueur. Personnages caricaturaux. N’empêche qu’on prend du plaisir devant cet archétype du blockbuster et c’est finalement ça l’important.

C'est donc ça du cinéma ! J'ai pas du tout aimé le premier, voir détesté. Mais Top Gun Maverick est un film à voir en salle ! ABSOLUMENT !!!! On y est scotché du début jusqu'à la fin en s'y croyant énormément. En effet si vous trouvez la bonne salle de cinéma, les effet sonords vous transmetterons des vibrations ainsi que des sensations proche de l'orgasme. On y retrouvera donc Peet Maverick ainsi que le fils de Goose. Peet est nommé instructeur à Top Gun et a pour but de préparer et de mener à bien une mission crucial (si toute fois vous l'accépetez). Ce film est un chef d'oeuvre pour ma part et va propulser Joseph Kosinski au rang de maître. Mais surtout, n'oubliez pas que ce que vous verrez commes casquades dans ce film sont vrai et bel et bien effectué par Tom Cruise lui même !

Pour ceux qui n'étaient pas là dans les années '80, il faut rappeler que Top Gun fait partie des rares films à la fois culte et bouse (comme Point Break).
Ce qui est réussi dans ce film c'est de renouveller l'exploit en version 2020. Ouf, on n'est pas chez Roland Emmerich.
On retrouve les mêmes poncifs que le Top Gun original, mais revisités, c'est autant rigolo qu'éxasperant. On en prend plein les yeux et les oreilles avec les scènes "avion". Chaque personnage est d'une complexité psychologique proche de l'amibe. Etc...
Mais à l'arrivée on a un produit très soigné et qui met dans le mille.
Est ce qu'on demande autre chose à ce genre de film ? Si c'était le cas, je crois que ce serait une erreur.

Un chef d'œuvre. Je pèse mes mots, ce film reprends parfaitement les codes du premier opus et les surpasse en tout point : un scénario bien ficelé, des acteurs convaincants et attachants, mais surtout une filmographie de dingue et une BO mémorable. Les effets spéciaux comme la nostalgie c'est au service de ce film qui, bien que d'une durée de plus de 2h, défile devant nos yeux a vitesse supersonique ! Foncez voir cette merveille

Il aura fallu attendre 36 ans pour retrouver à l'écran le fougueux pilote Peter "Maverick" Mitchell, le plus grand crack et la pire tête brûlée des forces aéronavales américaines.
J'avais déjà trouvé le premier "Top Gun" excellent à l'époque, mais le niveau est encore monté d'un cran ici !
Scénario impeccable, rythme palpitant, scènes d'action époustouflantes, casting magnifique, photographie soignée, bande-son sublime, sans oublier les petites touches glamour et humour : cette suite est un petit bijou cinématographique !
Portée par un Tom Cruise hallucinant d'intensité et de charme pour ses 60 printemps, cette aventure entre ciel, terre et mer m'a tout simplement scotché sur mon siège et inondé d'émotions fortes et variées.
Euphorisant et vertigineux : un spectacle purement fantastique !!
Site CINEMADOURG.free.fr

Génial, génial et encore génial.
C'est immersif, c'est prenant, on ne s'ennuie pas une seule seconde.
J'avais peur d'aller voir une bouse, mais ce n'est pas le cas. Ce Top Gun Maverick est incroyable sous bien des aspects et rend hommage à celui de 1986. spoiler: La scène du début est la même que dans le 1, même photographie, mêmes plans, et surtout même musique ! Étant beaucoup trop jeune pour avoir vu le 1 au cinéma, je l'ai vu en DVD, et j'avais adoré la musique et la scène du début, et avait regretté de ne pas l'avoir vécu pour la première fois dans une salle de cinéma. Et bien là c'est chose faite, dès le début la musique culte arrive et nous porte jusqu'au texte où s'affiche ensuite le titre TOP GUN (j'ai eu des frissons, genre vraiment).


Les personnages sont attachants et les acteurs sont excellents dans leurs rôles.
Et enfin, enfin, les scènes en avion sont lisibles ! Le 1 c'était déjà compréhensible mais là on comprend tout ! Et c'est bluffant de réalisme !
En passant, la musique de Hans Zimmer, une pépite.
Franchement il y a des scènes jamais vues au ciné qui demandent une prouesse technique exceptionnelle : spoiler: TOUTES les scènes en avion.

J'ai déjà envie de le revoir tellement la gifle était puissante. Je ne pourrais jamais assez dire à quel point c'est exceptionnel ! J'avais envie d'en chialer carrément.
La romance Tom Cruise - Jennifer Connelly marche sans plus mais ce n'est absolument pas ce qui gâche le film à mon sens.
Si je devais résumer Top Gun Maverick en trois mots, ce seraient les suivants : réaliste, touchant, spectaculaire.
Pour tous ceux qui ont aimé où adoré Top Gun (celui de 86), Top Gun Maverick ne pourra que vous plaire.
Je le préfère au 1, que j'avais adoré, c'est dire.
Meilleur film de l'année pour l'instant.
Incroyablement bluffant de réalisme, à voir, à revoir et à re-revoir. L'un de mes films préférés.
Vu dans d'excellentes conditions ( Imax + salle équipée Dolby Atmos...la dinguerie...).
PS : Lady Gaga et OneRepublic à la musique, Lady Gaga pour la fin et OneRepublic pour la scène sur la plage (comme dans celui de 1986), comment ne pas souligner ça...

Film plutôt sympa. Après quelque problème de longueur toutefois. Je comprend pas autant d'étoiles car l'histoire en elle même n'est pas non plus extraordinaire.
Je reconnais toutefois la qualité des images et des effets spéciaux ainsi que la musique est super. C'est un film a voir sur grand écran c'est évident. Mais après j'ai trouvé l'histoire peu emballante et des personnages un peu ''fades'' auxquels on ne s'attache pas vraiment.

Il y a déjà plus de 10 ans que les Producteurs envisageaient une suite au « cultissime » « Top Gun », sorti triomphalement en 1986 et qui a élevé l’inoxydable Tom Cruise au rang de Star incontournable du 7ème Art. Le suicide du regretté Tony Scott, le réalisateur d'origine, puis la pandémie de COVID ont repoussé le projet à plusieurs reprises, laissant les nombreux fans sur leur faim. Pourtant... il faut bien reconnaître que ça valait vraiment le coup d'attendre ! La technologie a encore évolué, les images sont d'un réalisme inouï et les acteurs semblent vraiment piloter leurs appareils eux-même, dans des scènes de combats aériens qui font froid dans le dos. A ce titre, il faut également signaler la beauté brute des avions de chasse, toujours plus puissants, rapides et parfaitement mis en valeur par les techniciens de ce film hors norme. Les nombreux « rushs » aériens nous collent littéralement à nos sièges, les oreilles saturées par les rugissements des réacteurs et par une bande son jouissive (et qui recycle habilement quelques morceaux de la première bande originale). Même le scénario, qui est rarement le point fort de ce genre de fiction, parvient à être suffisamment réaliste pour convaincre... alors pourquoi bouder son plaisir ? Tom Cruise et plusieurs « anciens » ont à nouveau signé pour nous faire vibrer sur les pistes de la légendaire école des as de l'aviation US. Une telle proposition ne se refuse pas et le résultat est largement à la hauteur des attentes. Que du bonheur !

Après plus de 30ans d'attente Il fallait véritablement faire un film à la hauteur
Tous les ingrédients sont réunis et optimisé pour réaliser un grand spectacle digne de ce nom.
La distribution, l'image, l'histoire, les éléments de rappel du premier Film
Car oui c'est important de faire un lien avec le premier Sim car sinon ce n'est pas une suite.
Sur ce point là, le lien est extrêmement bien fait.
Ni trop ni trop peu.
La puissance des images avec les avions et très largement supérieur au premier.
Certaines critiques pourront écrire que l'histoire est prévisible… Oui et alors ? C'est d'abord et avant tout du cinéma de divertissement.

Autres éléments... la musique et bande originale.
Reprise de certains titres pour bien intégrer le spectateur
Et rajout d'une bande original à la hauteur de l'événement

Merci à Tom Cruise et son équipe pour ce cadeau cinématographique
Bravo !!!!!!

Update !
Vu pour la 3 eme fois....
Toujours autant d'émotions !!!
Une perle de cinéma...

Les lumières s'éteignent, résonnent alors les premières notes de l'anthem immortalisé par Steve Stevens et Harold Faltermeyer, les images de fighters sur le porte-avion, le filtre orangé, les crédits qui semblent resurgir d'outre-tombe,...Le message est clair : fans de Top Gun, vous êtes chez vous. Pour ceux qui sont restés insensibles au charme doucereusement kitsch du film de Tony Scott (c'est mon cas), ce décalque au plan par plan de l'ouverture laisse craindre l'énième sacralisation d'un passé pas folichon du tout.

Sur ce point, ce deuxième volet tardif ne se démarquera pas d'une époque au réflexe rétro déjà très marqué (et lassant) : séquences jumelles, photographies d'époque, références visuelles et verbales à satiété,...On ne fait pas dans la dentelle, c'est pesant. L'intrigue ressort même de grosses ficelles pour son cœur émotionnel (la relation Maverick/Rooster) sauf qu'elles accusent leur âge (36 ans), contraignant le métrage à du stationnaire pendant une bonne partie du voyage. Fort heureusement, ça vole plus haut que le premier.

Il est acquis qu'un film avec Tom Cruise est d'abord un film sur Tom Cruise. Le titre et l'affiche annonçaient la couleur, le regard sera entièrement tourné vers l'acteur et sa propre légende dont il assure l'entretien. Comme souvent, ses partenaires sont relégués au second-plan (au mieux), personne pour lui faire d'ombre. Cruise surplombe, telle la superstar qu'il est. Et donc qu'est-ce que Maverick raconte de lui ? Eh bien, de ce passage de témoin tant repoussé. Alors qu'on lui assène son inéluctable disparition, l'icône riposte d'un lapidaire "peut-être mais pas aujourd'hui".

Difficile de ne pas y voir le discours d'un défenseur du grand divertissement fignolé comme de la haute couture face à un avenir qui le voue au prêt-à-porter. À l'instar de la saga Mission : Impossible (que Top Gun 2 évoque totalement dans sa deuxième partie), on ne célèbre pas seulement l'ambassadeur de cet art (perdu ?) mais un savoir-faire dont on ne retrouve que sporadiquement le goût dans les blockbusters. Caméras dans le cockpit, élancé à pleine vitesse, paysages bien réels, Joseph Kosinski délivre d'abord de très jolis visuels mais on sent qu'il ménage nos nerfs. Bien vu, tout va se jouer lors d'un climax proprement époustouflant.

Quarante minutes de pure folie, voyant même les arcs les moins inspirés ou accesoires être transcendés par un spectacle total. Le design sonore fait vibrer les accoudoirs, le montage fait continuellement grimper le cardio ; on est secoué, emporté, retourné,...Le pied total. Avant de passer le témoin, Maverick affirme sa supériorité sur le tout-venant à force d'engagement, de sincérité et d'authenticité. Ce qui rend l'hommage final à Tony Scott encore plus touchant, compte tenu de son apport dans un cinéma d'action brut et incarné.

Le sentiment général autour d'une œuvre étant lié à sa note finale, Top Gun Maverick réussit doublement sa mission. Supérieur en tout point à l'original en plus d'être un shot d'adrénaline comme on en a pas beaucoup vu ces dernières années. Ce qui atténue légèrement ses failles, et incite à revoir certains éléments avec tendresse, par exemple la romance gentillette avec Penny (magnifique Jennifer Connelly) et l'apparition de Val Kilmer.

Je n'aime pas du tout le premier Top Gun, sorte de relique kitch des années 80. Je lui préfère Jour de tonnerre, de la même équipe, qui raconte quasiment la même chose, mais qui a le bon goût d'offrir quelques morceaux de bravoure durant les scènes de course.
Top Gun : Maverick quant à lui est un film prévisible, avec de grosses ficelles, entièrement dédié à sa star Tom Cruise et c'est foutrement bien.


En fait ce film c'est Tom Cruise qui se met en scène, il est là en train de nous dire : le monde a évolué, tous les gens avec qui j'étais sont soit morts, soit des mecs qui ont maintenant plein de responsabilité et j'aurais dû être comme eux, mais moi, j'ai quasiment 60 balais et je fais toujours mes cascades moi-même dans des films d'action impressionnants. Là où les gens veulent utiliser des fonds verts, moi je veux un truc tangible et concret.
Alors va savoir ce qui est de la com' et savoir ce qui est vrai, mais en tous cas le résultant est bluffant.
Parce que oui, autant les scènes au sol sont d'une banalité, limite clipesque (la scène de foot, la moto sans casque), la meilleure pub pour des Ray Ban que j'ai pu voir, où quasiment tout est censé faire le lien avec le premier film (le fils de son pote mort qui porte la même moustache que lui, dans n'importe quel autre film ça aurait été ridicule, les photos de lui partout avec Val Kilmer, on a même des flashbacks pour être sûr que même celui qui n'a pas vu Top Gun arrive à suivre l'énorme intrigue du film). C'est un peu trop. Disons que le film aurait gagné à être plus subtil, on est clairement face à quelque chose de cousu de film blanc, il y a tous les passages obligés, tous...


Mais bordel qu'est-ce-que c'est jouissif. Voir Tom Cruise désobéir aux ordres, au nez et à la barbe d'Ed Harris ou Jon Hamm c'est certes du déjà vu, mais l'a-t-on déjà aussi bien vu ? Je ne suis pas sûr. Les frissons lorsque l'avion survole Ed Harris, c'est quelque chose ! Et de manière générale toutes les séquences aériennes sont dingues. Alors oui, c'est à la gloire de son acteur, producteur... Le mec est clairement le meilleur au monde, meilleur que les petits jeunes, on lui invente une petite faiblesse de rien du tout pour faire genre, mais ne soyons pas dupes, Tom Cruise se voit comme un dieu... Mais c'est pas grave, parce que c'est tellement généreux, qu'il en fait à chaque fois trop juste pour le plaisir du spectacle, que oui, je veux voir Tom Cruise mener sa romance homoérotique avec Milles Teller (Ce qui est un peu perturbant vu que c'est le fils de son ex).


(oui bon on a bien mis Jennifer Connelly dans le film, on sait pas trop pourquoi)


Le seul vrai défaut que je verrais au film, c'est que j'ai pas trop pigé cette histoire d'être trois dans deux avions. Je ne sais plus si c'est expliqué dans le premier film, mais j'ai pas trop pigé quel était le rôle de chacun. Enfin rien de grave, on vient pour voir les dogfight, mais ça aurait rajouté un peu de clarté à l'ensemble. Mais de manière générale c'est tout à fait lisible, d'une intensité folle et impressionnant.


De touts façons c'est le seul truc qui compte vraiment, le film ne prend même pas le temps de narrer le contexte géopolitique dans lequel on se trouve, la mission du film c'est d'attaquer une base... pourquoi ? on sait pas trop... blabla uranium... ça suffit... où ? aucune idée... C'est totalement hors du temps, déconnecté de tout enjeu réel. Le seul truc qui compte c'est les pirouettes en avion... et les Ray Ban... c'est important les Ray Ban...

Les clichés beauflingues c'est sympa quand il y'a un peu de dérision autour. Ici hélas, au delà de la reprise vintage de certains codes eighties, on a droit à toute la panoplie au 1er degré : Yeux embués, accolades viriles mais poignantes, machines et corps bien huilés, héros intrépide et insoumis mais évidemment toujours plus dans le juste que l'institution, ce pilote affûté toujours prêt à dégainer sa clef à molette pour régler lui même son avion... Tom Cruise s'explore plus que jamais le nombril et sans grande finesse. Le tout emballé dans un scénario plus que maigrichon et un enchaînement de scènes purement anecdotiques jusqu'à la dernière demi-heure.

On ne compte plus les superlatifs qui jalonnent, deux heures durant, ce Top Gun: Maverick. « L’homme le plus rapide du monde », « l’un des meilleurs pilotes que l’armée ait jamais connu », « une espèce en voie d’extinction », « tu ne manques pas de cran, cowboy » et j’en passe… Point commun entre tous ces titres de noblesse ? ne pas caractériser le personnage mais définir l’acteur. Tom Cruise s’offre ici une cure de jouvence doublée d’une démonstration de force comme à son habitude depuis quelques années maintenant, depuis qu’il se fait producteur de ses films et choisit des réalisateurs qu’il dirige à la baguette, du surestimé Christopher McQuarrie – ici scénariste et producteur – à Joseph Kosinski.

Nul hasard si leurs mises en scène s’avèrent identiques d’une œuvre à l’autre : plans furtifs sur le buste musclé, présentation mystérieuse du personnage d’abord perçu par des angles insolites et incomplets dans l’espoir de créer un suspense sur son identité, opposition entre les plans larges sur le groupe et les plans resserrés sur le visage du héros solitaire, figure de dissident et de conservateur des valeurs de l’Amérique. À quoi s’ajoute une idéologie puritaine interdisant sexe, alcool, drogue… Nul hasard si les scenarii ressemblent, par bien des aspects, à ceux des westerns d’autrefois. Néanmoins, l’art du western consiste à célébrer la communauté en représentant des protagonistes destinés à en devenir les hérauts ; et si Maverick devient formateur militaire, il fédère moins un collectif qu’un cercle de fans qui connaissent sa légende et le vénèrent pour elle.

Les reprises incessantes des chansons du premier volet témoignent tout à la fois de l’impasse du fan service à engendrer du nouveau et du souci manifesté par le long métrage pour entretenir sa propre gloire résumée en un nom indissociable de l’acteur qui le campe : Maverick/Cruise. Cela occasionne un culte de la performance pénible à regarder en ce qu’il dévie la trajectoire « grand spectacle » assurée par les ballets aériens vers l’autosatisfaction d’une vedette qui se regarde piloter, qui se regarde gouverner après avoir jeté à la poubelle le manuel. Impressionnant lors de combats pourtant charcutés par le montage, Top Gun: Maverick échoue donc à se différencier des productions Cruise récentes. Et si l’on peut lire, çà et là, qu’il s’agit de la meilleure production Cruise de la décennie, restons prudents en préférant parler, non de la meilleure, mais de la plus lisible, de la plus accessible, de la plus sincère déclaration de narcissisme de l’acteur-cascadeur-producteur-spectateur. « L’on est si rempli de soi-même que tout s’y rapporte », disait La Bruyère.