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    Under the Skin
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    2,6
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    670 critiques spectateurs

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    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juin 2014
    J'avoue que j'ai été étonné des critiques élogieuses obtenues par ce film sorti de nulle part. Généralement juin est souvent partagé entre deux genres de sorties: celles de films présentés à Cannes dans une section parallèle et ayant obtenu un bon succès critique ( Xénia, le procès de Viviane Amsalem, ...) et des daubes diverses et peu variées (souvent des comédies espérant faire un max d'entrées lors de la fête du cinéma).
    Mais, donc là, au milieu de tout un tas d'oeuvrettes prédigérées, si l'on en croit Télérama et les autres, une pépite essentielle est projetée cette semaine sur les écrans. Un thriller de science-fiction sacrément original et intelligent, une oeuvre qui risque de faire figure de film culte.
    Heureusement que le résumé succinct affiché sur les programmes nous précisait qu'il s'agissait de l'histoire d'une extra-terrestre, parce qu'à l'écran, le petit point blanc qui grossit sur un musique atonale pendant deux minutes, aurait pu passer pour bien autre chose. J'étais donc averti et Scarlett Johansson est donc un alien qui conduit une camionnette. Les 2/3 du film sont consacrés au maniement du volant de l'engin par la star pulpeuse, affublée d'une perruque brune et qui observe, l'oeil froid, les passants solitaires, surtout des mâles. Elle va en séduire quelques uns, les faire monter dans son véhicule, les appâter en se déshabillant et les noyer dans une sorte d'encre à effet miroir. Plus tard on saura que leur peau sera utilisée pour recouvrir d'autres aliens. L'histoire avance doucement, Scarlett de l'espace, après avoir été imperméable à toute émotion, semble gagnée par quelques troubles qui la troublent.... Une sorte d'éléphant man sera le déclencheur de ce changement psychologique....
    J'avoue que le film est original, porteur de quelques plans de toute beauté ( les scènes de meurtre), de scènes fortes ( le bébé sur la plage, celles de la fin). Je reconnais que la mise en scène est créative soignée, inspirée, avec des tas de degrés de lecture ( regard sur notre ultra moderne solitude, jeu avec la puissance érotique de Scarlett Johansson), mais alors que d'ennui au final. C'est long, très long, très lent, un brin répétitif même si les points de vue dans la camionnette sont différents et léchés. On a du mal à voir où tout cela nous mène... et on baille de manière élégante mais surtout discrète, il ne s'agit pas de paraître perdu ou ennuyé alors que les Inrocks ont crié au génie !
    La fin sur le blog
    Isabelle M
    Isabelle M

    12 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    oh mon dieu...on ne sait pas à quel sein se voulez, ça ne suffit donc pas à faire un film, d'ailleurs pas sûre que ça en soit un, c'est plutôt une suite d'images où on ne sait pas bien à laquelle on va s arrêter.
    Fgiraut
    Fgiraut

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    Film d'une fulgurance incroyable. Entre Haeneke et Linch, une épure de science fiction poétique, philosopique et politique.
    alteralec
    alteralec

    19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Film experimental intéressant mais long et ennuyeux. En court métrage de 10min ça aurait pu être bien mais la c'est beaucoup trop long. Distribution complètement à côté de la plaque.
    thucy
    thucy

    4 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Oh la grosse déception ! Moi qui suis un inconditionnel de Scarlett, ce film est une ca-tas-tro-phe. Non pas qu'elle joue mal : son jeu d'actrice est irréprochable, comme d'habitude. Mais le film est d'un ennui sidéral, voire intergalactique puisqu'il s'agit d'un film d'aliens. C'est lent, rasoir, il n'y a pas d'histoire, on ne comprend quasiment rien. Aucun intérêt. Plusieurs personnes sont parties de la salle de cinéma avant la fin. Je me suis efforcé de rester jusqu'au bout, mais je me suis rarement autant ennuyé au cinéma. Quel est le propos du film ? Où le metteur en scène a-t-il voulu en venir avec cette histoire d'extra-terrestres sans queue ni tête ? mystère. Mais bon, le scénario est tellement faiblard, fumeux et vasouille, qu'on n'a même pas envie d'essayer de comprendre le sens du film, s'il y en a un.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 184 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2014
    C’est trop long, c’est au fond assez creux et surtout ça s’évente totalement en une sorte de trip Larsvontrien sur le dernier tiers... Et pourtant... Malgré tout je ne peux pas m’empêcher de l’aimer ce film ! Elle est d’ailleurs un peu bâtarde et trompeuse cette note de 3/5 que je lui mets à cet « Under The Skin », parce qu’elle a l’air de rien que j’ai trouvé ça plutôt sympa et agréable alors que non, pas du tout. J’ai trouvé ça douloureux une bonne partie du temps tandis que durant l’autre partie j’étais parfois totalement fasciné et happé. Ça on ne pourra pas le renier : il y a un parti pris esthétique de dingue dans ce film. C’est très obscur, expérimental, déstabilisant. Ça parle peu. On ne comprend pas toujours ce que l’on voit (voir même pas du tout pour le tout début du film) et surtout on ne comprend pas vraiment ce qui se passe exactement. Personnellement je peux devenir très fan de ce genre de démarche à condition qu’elle aboutisse sur quelque-chose et qu’elle prenne sens sur le long terme. Et là, j’ai été surpris. Ça tient carrément la route pendant près de la moitié du film. Il y a une richesse visuelle hallucinante ; une osmose totale qui s’opère entre l’univers visuel et l’univers sonore, et surtout Jonathan Glazer parvient à générer un équilibre fort malin entre le mystère abscons et l’énigme sensée qui fait que sur toute la première moitié j’étais vraiment happé. Seulement voilà, dès la deuxième moitié, une routine commence à se mettre en place, et c’est seulement l’imagination visuelle et le pouvoir presque malsain de chaque scène qui fait que ça tient à peu près la route. Seulement voilà, comme je le disais au début de cette critique, le gros problème du film c’est qu’il se cherche une porte de sortie dans le dernier tiers et là, il commence à enfiler les métaphores bien grossières ( spoiler: Putain les cinéastes ; mais arrêtez avec votre forêt freudienne de merde !!!
    ) et il se conclut sur – certes une image visuellement forte – mais surtout sur une trame de lecture de l’œuvre bien plus primaire qu’en son début. Donc c’est vrai qu’à bien tout prendre, il y a eu quand même pas mal d’ennui et un certain épuisement sur le final. Que ce film aurait été meilleur à mes yeux si on l’avait amputé d’une bonne demi-heure ! Mais pourtant, encore plusieurs jours après le visionnage j’avoue rester encore totalement habité par le visuel et le son de ce film. C’est un film qui a quand même une sacrée force et qui peut laisser une très belle emprunte. Il y a de l’audace ; il y a du talent. Si bien que, malgré les phases de lassitudes et de fatigue, j’avoue ne pas du tout regretter mon déplacement...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 août 2014
    Scarlett Johansson dans un film de genre,ça attire forcément...critiques professionnelles positives,ça renforce l'envie...critiques des gens ....très négatives...bon je me lance je vais voir le film pour me faire mon opinion.........et fffff peut on appeler ça un film? C'est digne de Blair Witch Project...du vide intersidéral...heureusement que le pitchpin nous dit que c'est l'histoire d'une ET qui tue des hommes parce que sinon le film ne nous dit rien .ca se résume à une longue séquence de plans fixes sans aucun intérêt ,il n'y a pas d'histoire,il n'y a pas de dialogue,c'est quasi un film muet...certains parlent d'esthétisme ,heu oui l'esthétisme de l'intérieur d'une camionnette ...bon je veux bien être ouvert mais là ce film est vide.1h45 de vide,pas d'histoire ,pas de jeu d'acteur,film muet bref zéro. Certains ont vu de magnifiques paysages écossais ...oui mais uniquement vers la fin et ça représente qq minutes sur le film....une nullité totale,ce film me fait penser a Éden Log avec Cornillac les deux plus mauvais films que j'ai vu...
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    105 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 juin 2014
    Ce film est un mystère. Mettre dix ans pour accoucher d'un tel truc, force l'admiration. En même temps, si Jonathan Glazer avait le rythme de Woody Allen, on aurait du mal à s'en remettre. Il y a malgré tout quelques jolies scènes. Pas forcément celles ou SJ est à poil...
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    16 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2014
    Le culte du vide.

    ll est de bon ton, pour faire bonne figure en société, de s'extasier devant le dernier film d'Ôteur incompréhensible, creux et vaniteux.
    Mais paraître plus intelligent que la masse en faisant semblant d'avoir vu une myriade de symboliques en carton-pâte, vécu toute un panel d'émotions pouêt-pouêt aussi vaines qu'obscures, je m'en fous un peu.
    Je me remettrai aisément de ne pas faire partie de "l'élite" qui se prosternent devant cette chose, comme des sauvages n'ayant pas encore découvert le feu adoreraient un OVNI par total manque de recul...

    1er plan: noir total de 30 secondes. Pas de son. Ensuite une vague musique se fait entendre, et puis on arrive enfin à des images: des effets psychés branlatoires qui donnent le ton du film. En moins d'une minute, on devine quel sera-t-il...
    Sachant d'avance que j'avais à faire à un film de SF auteurisant genre "L'Homme qui Venait d'Ailleurs" (The Man Who Fell to Earth - 1976), je fais tout pour rester dans de bonnes dispositions. C'est pas Star Wars que je suis venu voir, mais un film "intelligent"... Faisons l'effort alors, je décide de m'accrocher, de trouver la moindre qualité, de tout remettre dans son contexte et d'y trouver un sens.
    Seulement n'est pas Nicolas Roeg,qui veut, encore moins Stanley Kubrick (On pensera à "2001"); ce film n'est qu'une vaste masturbation qui, comme c'est par essence le cas, ne fait vraiment plaisir qu'à celui qui se la fait, et frustre rapidement les éventuels témoins.

    Le scénario est totalement inexistant. Des histoires commencent, puis s'arrêtent sans résolution ni lien cohérent avec la suite. Des personnages rentrent, sortent sans autre intérêt que de faire partie du périple de l'héroïne. Mais en fait jamais de continuité, de liens réels dans tout ça.
    Tout repose sur "l'expérience" de cette extra-terrestre déconnectée des émotions humaines, et de ce qu'elles impliquent, jusqu'à en connaître quelques unes par le fruit de rencontres hasardeuses et dramatiques, d'où évolution, humanisation... Et blah blah blah, Emocheune à-deux-balles... En fait le réalisateur ne se fout pas de votre gueule, il vous laisse "interpréter comme vous le voulez", c'est ça le tout bouleversifiant de la chose...

    Les foutaises habituelles quoi... Je fais un plan sur un oeuf, je pars pisser 3/4 d'heure en laissant tourner la caméra, et le spectateur averti y verra bien sûr une géniale transposition d'un monde encore tout jeune et fragile prêt à s'extraire de sa coquille et vivre des expériences nouvelles dans l'inconnu (poil au c**!)...
    Je peux inventer plein de conneries à partir d'un plan sans queue ni tête qui s'étire en longueur à en mourir. On peut tous le faire. Mais il arrive un moment où il faut arrêter de parler "d'expérience sensorielle" là où il n'y a que du vide, de voir de l'Art quand il n'y a que vacuité...

    Un ami qui m'accompagnait, et qui est rentré "dans le trip", m'expliquait que c'était un peu comme de l'Art Contemporain. En gros c'est génial mais on ne le sait pas !
    Un type à mis deux bananes avariées dans une couche-culotte, et soudain toutes sortes de symboliques extrêmement puissantes sur la sexuallité infantile sont censées nous sauter aux yeux.
    Sauf qu'il arrive un moment où les fausses symboliques ne touchent que leur créateur (et j'insiste sur le terme "créateur") et les éventuels intellects surpuissants en mal de reconnaissance, et que le vide n'appelle que le vide.

    Le scénario tient sur un ticket de métro. Il n'a pas de réelle continuité et logique hormis un périple alien où l'héroïne totalement déshumanisée expérimente certaines émotions difficilement compréhensibles pour elle, au gré d'un périple hasardeux filmé quasiment comme un documentaire.
    Et bien sûr, vu que c'est présenté comme un quasi documentaire, filmé sous Prozac caméra posée sur la queue d'une vache, on doit se sentir obligé de ressentir un aspect "vérité" totalement choc, une expérience unique au plus près de l'Ultimaiïte Emocheune.
    Sauf qu'à part m'ennuyer à mourir, je n'ai quasiment pas ressenti quoi que ce soit. Le reste pour moi, désolé mais c'est de la branlette !

    Durant la projection certains sont sortis. D'autres à la fin ont applaudit. J'ai cru à une blague au départ et j'ai failli faire de même pour rigoler... mais non c'était du sérieux, et des masos sont même restés pendant tout le générique...
    Alors ont-ils vécu une expérience extraordinaire ? Oui à en entendre s'extasier certains en y trouvant toutes sortes de significations surpuissantes. Mais je crois plus qu'il y a pas mal de snobisme intellectuel, qu'il est parfois difficile de reconnaître que l'on a vu que du vide, et que c'est justement sur ce vide qu'il est parfois plus facile d'inventer tout et n'importe quoi que sur des oeuvres plus accessibles.

    Personnellement je trouve trop facile de balancer à la tête du spectateurs des morceaux d'histoires aux cohérences douteuses, et après le laisser "libre d'interpréter", d'utiliser le principe de la caméra-reportage (on en est presque là) pour donner un soi-disant fond à un film creux et lui donner une hypocrite caution intellectuelle par une lenteur pesante, interminable, "censée" suggérer toutes sortes d'émotions "à-fleur-de-peau".
    Il arrive un moment il faut juste arrêter de prendre les gens pour des imbéciles et prétendre avoir fait une oeuvre suggestive, quand c'est le vide qui donne libre cours à l'imagination des spectateurs pris en otage.
    Il faut arrêter aussi de justifier des dialogues complètement débiles, écris avec des pieds palmés, par le fait qu'on est dans la vérité la plus pure, le quotidien le plus élémentaire, etc etc...

    La médiocrité est souvent dans le quotidien. C'est pas parce que je vais la transposer à l'écran avec une caméra qui tourne à vide que je vais pondre un chef-d'oeuvre.
    Un vrai film, même expérimental, contient une vraie substance, pas de la naïve branlette de lycéen à la découverte de la vie.

    Quant à Scarlett Johansson il paraît que c'est la meilleure interprétation de sa carrière ?
    Là aussi il va falloir un jour arrêter de prétendre qu'une interprétation est géniale, subtile et fouillée dès que la personne tire la tronche du début jusqu'à la fin, avec pour seule expression un regard vitreux ou ahuri. Pour ma part je ne pense même pas qu'on puisse parler "d'interprétation". Pas que cette actrice soit mauvaise... Mais y'a rien dans le rôle, c'est tout.

    Oui cet alien hermétique au départ aux émotions humaines en fait l'expérience au gré de quelques rencontres particulières. Mais c'est un peu facile parti de ce pitch simplet et mille fois éprouvé, de tout justifier, y compris le calvaire d'un télespectateur qui a fait le tour de la question bien avant la fin !!!

    Reste, avouons le, quelques belles images: Les silhouettes sur fond blanc du début, l'étonnante déferlante de vagues pour le segment sur la plage, les effets visuels simples mais efficaces des hommes qui s'enfoncent dans un liquide tandis que l'héroïne continue de reculer, le superbe plan d'une victime piégée dans le liquide qui regarde son étonnant bourreau continuer d'évoluer au-dessus, quelques paysages...). Le tout perdu dans un ensemble à la photographie sombre, laide et déprimante, sûrement voulu pour ajouter à "l'expérience-vérité" et toute la branlette emballée avec... Pffffffffffffffff... Encore la médiocrité justifié par des balivernes intellos... Faciles, mais on n'a pas le droit de le dire sinon on n'a rien compris, n'est-ce-pas ?
    J'ai pas mis 0 à cette chose qui se veut film, à cause de ces quelques fulgurances... et aussi parce qu'on ne peut pas mettre 0...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 juin 2014
    LE FILM DES "IN" ET DES AUTRES ?

    INcomparable, INdescriptible, INeffable, INénarrable, INquiétant, INutile (?), INtransigeant, INtolérable (par moments), INsupportable (à d'autres), intéressant (peut-être), instrumental (beaucoup), bref, beaucoup de "IN" et somme toute peu de pour, si ce n'est pour des (pseudo-)intellos -les AUTRES ?- de tout bord qui aiment la masturbation intellectuelle. Et souvent, elle aboutit à une éjaculation précoce, ne l'oublions pas !
    Quoi qu'il en soit, le film est un film loupé, disons-le !
    Puisque tout le monde se targue de parler d'un film expérimental et viscéral, je réagirai expérimentalement et viscéralement.
    L'affiche est très belle ! Les premières images le sont tout autant et elles sont prometteuses : de l'univers à l'oeil, de l'infiniment grand à l'infiniment petit -proportionnellement parlant-, le noir et blanc de la femme qui déshabille une femme. Après, ça part en couille -mais c'est normal pour de la masturbation intellectuelle !-.
    S. Johansson est un peu grasse, inexpressive à souhait -c'est voulu pour le rôle-, et il aurait mieux valu une actrice inconnue. Le cadre de l'histoire est très discutable : pourquoi l'Ecosse, pourquoi un automne-hiver dont les images ne respectent pas la chronologie ? Le reste est abstraction. Mais si abstraction il doit y avoir, abstraction il doit y avoir jusqu'au bout ! spoiler: Du coup, le final tombe à plat : Le coup de l'E.T. qui se déshabille et brûle fout en l'air un film qui n'en avait pas besoin.
    Sans parler du motard-nettoyeur, façon "Léon" de Besson !
    On est très loin d'un "Possession" de Zulawski -le monstre d'Adjani symbolise tout ce qui est à un couple qui se délite comme à une Allemagne qui se redécouvre-, on est très loin d'un "Tree of life" de Mallick -qui sait réunir la vie de la planète Terre et celle d'un couple- ! Les comparaisons ne devraient même pas se faire ! Là, qui est le monstre ? spoiler: -la chose noire ? l'E.T. jouée par Johansson ? L'humanité dont l'homme violeur à la fin ?-
    Enfin, quid de la Terre et des relations humaines ?
    Bref, le film aurait gagné à être abstraction pure : Cette mar(é)e noire et miroir aurait pu être le symbole d'un désir féminin toujours inassouvi et en quête de pouvoir, ou tout simplement le reflet d'une frustration sexuelle, tout comme l'idée de l'E.T. qui observe l'humanité. Mais là, on reste extérieur au film !
    La beauté de l'image ? On a fait tellement mieux ! La bande sonore ? Tout autant !
    Ce que je retiens ? la longueur du film ! les gens qui quittent la salle au fur et à mesure d'un film incompréhensible qui avance ! l'envie de regarder l'heure sur mon portable comme l'ont fait mes voisins !
    Pour finir, je pense que vous pouvez aller voir ailleurs... bien plus intéressant !
    Akamaru
    Akamaru

    2 846 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Réalisé par un clipper de renom,Jonathan Glazer(beaucoup de clips de Radiohead à son actif),"Under the skin" est une œuvre sensorielle et hypnotique proche de l'abstraction. Une Scarlett Johansson jouant avec son image,y incarne une extra-terrestre se promenant anonymement en camionnette dans les rues de Glasgow. Fruit du désir,elle attire les hommes dans son piège du puit sans fond gluant. Entre caméras volées,visions expérimentales et trip psychédélique,cette expérience a de quoi déconcerter. La dernière partie dans la forêt est particulièrement marquante. Scarlett est largement mise en valeur,et n'hésite pas à braver le bon goût et la nudité. Il serait dommage de passer à côté de tout ça,malgré un maniérisme généralisé.
    Miltiade
    Miltiade

    30 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    Plastiquement renversant, et accompagné d’une superbe bande originale, « Under the skin » enchaîne des séquences qui saisissent le spectateur et le figent dans une position stupéfaite devant la singularité de ce film à nul autre pareil.« Under the skin », par son étrangeté très dérangeante qui résiste à la compréhension, mais aussi par sa beauté, est un film au souvenir indélébile, une œuvre de pur cinéma.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    Par certains aspects, on pense à Lynch à ses débuts. En fait, on s'ennuie profondément. On ne comprend rien et le stylisme excessif n'engage pas à vouloir en comprendre plus.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juin 2014
    J'ai hésité à partir au bout de 30 mins comme certains l'ont fait, mais n'étant pas trop géné par les ronflements de mon voisin (véridique)...je suis resté en me disant que ca allait démarré.
    Mais non. J'aurais du partir ou dormir.... en fait.
    scarface666
    scarface666

    176 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2014
    Waw ! Film à ne pas mettre en toute les mains ! Scarlett Johansson y incarne une alien dans un corps humain qui ère la nuit en conduisant un van blanc, dans le but d'y séduire des hommes et ... de les faire disparaitre ! Expérimental, sensoriel, musique hypnotisante, lent et un peu terrifiant. Pour cinéphile avertit et tolérant, Under The Skin est à voir.
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