Elle ne pleure pas, elle chante : les secrets du tournage

Après avoir réalisé une dizaine de documentaires et un court métrage intitulé L' Héritier, Philippe de Pierpont s'est lancé dans la réalisation de son premier long métrage : Elle ne pleure pas, elle chante.

Elle ne pleure pas, elle chante est inspiré du roman éponyme d'Amélie Sarn. En 2004, le livre avait déjà été adapté en bande dessinée par Éric Corbeyran et Thierry Murat. En parlant de son idée de porter ce roman à l’écran, Philippe de Pierpont confie : "J’ai été secoué à la lecture de [ce] livre (...). Bizarrement et fortement secoué. Nul besoin d’avoir été un enfant abusé sexuellement pour pouvoir être envahi par les émotions et les questions qui traversent cette histoire. La force de la fiction est justement celle-là : le partage intime d’expériences et de sentiments profonds qui pourraient sembler loin de soi."

En parlant de l'inceste, le réalisateur a défendu son film en expliquant la manière avec laquelle il avait abordé le sujet : "L’argument de départ du film semble lourd : l’inceste. Un sujet vu et revu, un bon sujet pour la télé : du pathos et du mélo, un mélange d’intimité mise à nu et de spectaculaire, un énorme potentiel de confidences ou même d’aveux et de remords (...) le film ne traitera pas directement de l’inceste, même si c’est bien cette situation qui en est le point de départ hors champ et va teinter fortement toutes les scènes du film."

Connue dans le milieu théâtral belge, Erika Sainte a commencé à travailler dans le cinéma en 2009. Sa prestation dans Elle ne pleure pas, elle chante a été saluée par le Magritte du meilleur espoir féminin.

Après sa participation dans Amour de Michael Haneke, Trois Mondes de Catherine Corsini, et Au galop de Louis-Do de Lencquesaing, trois films présentés au Festival de Cannes en 2012, Laurent Capelluto réinvestit les écrans de cinéma la même année avec un nouveau rôle dans Elle ne pleure pas, elle chante.