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    Chappie
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    3,7
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    862 critiques spectateurs

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    Razor B.
    Razor B.

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Un joli conte, une histoire fun dans l'esthétisme et en même temps dramatique dans son sujet.
    Un film intelligent qui fleur bon le futur film culte.
    Chappie est émouvant, livre un bon spectacle sans faire de surenchère et soulève de nombreuses choses sur la nature humaine et ce qu'est la vie sans chercher à bêtement expliquer chaque scène.
    Un film tout en tendresse!
    Vive Chappie!
    Vinz1
    Vinz1

    128 abonnés 2 301 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2015
    Le réalisateur novateur de "District 9" revisite à sa manière "Robocop" et cela donne un film rythmé avec des acteurs jouant le jeu à fond, notamment les parents du robot interprétés par Ninja et Yo-Landi du groupe "Die Antwoord". Quant à la voix de Chappie c'est celle de Sharlto Copley, l'acteur fétiche du cinéaste, en version originale. Alors que les québécois ont le droit à un doublage de Xavier Dolan ! Improbable, tout comme ce film, devant lequel on passe de bons moments.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2015
    Tout simplement magique j ai adoré du début à la fin .. émouvant, drôle. Les acteurs sont très bon le scénario et génial et le thème de l intelligence artificielle et plainement remplis... je le recommande...
    selenie
    selenie

    5 484 abonnés 6 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2015
    Troisième film seulement pour le réalisateur Neil Blomkamp après le superbe "District 9" (2009) et le plus hollywoodien mais non dénué d'intérêt "Elysium" (2013). Pour cerner le film on dira 40% "Robocop", 20% "I, Robot", 10% "District 9" et 20% de Disney !... Oui Disney, on a droit à un humour très enfantin, même un peu niais Une petite déception pour le manque d'ambition et d'audace dans ce film. Techniquement Chappie est magnifique, nous avons de l'émotion et pas mal d'action mais le film ne passe la ligne jaune "adulte" qu'à la toute fin. L'humour est trop niais, peu inventif, au mieux on sourira au pire on est consterné. Ca se regarde mais sans plus. Une vraie déception. Moyenne de justesse.
    Florent B.
    Florent B.

    52 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2015
    On frôle la perfection dans ce film de science-fiction qui rempli parfaitement son contrat de divertissement. Les effets spéciaux sont parfaits, et la distribution rien à redire. Hugh Jackman en méchant lui va pas si mal, ce contre-emploi peut lui ouvrir plus souvent des rôles de "méchants" au cinéma. Coté scénario, Blomkamp place encore l'action de son long métrage dans sa ville natale, ce qui donne plus d'impact au film. Dans la mesure où l'Afrique du sud est l'un des pays les plus violents au monde. L'humanisation du robot Chappie nous donne droit à quelques scènes autant émotionnelles, que drôles. On finit par être pris dans cette histoire, où quelques scènes touchantes, viennent casser les scènes d'actions pures et dures du film. Une vraie critique sur la violence, les dérives de l'homme, et la nature humaine. Un merveille.
    PsychoHead
    PsychoHead

    42 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Après l'excellent Discrit 9 et le pas mal Elysium, Blomkamp nous revient avec le très bon Chappie.
    Des le début, on s'attache assez facilement a notre petit robot et qui part la suite deviendra très amusant et drôle en se la jouant "gangsta".
    J'ai aimé aussi voir le groupe Die Antwoord joué les rôles de "parents" pour Chappie, dont surtout Yolandi se révélera très attachante contrairement à son conjoint.
    De plus, leurs musiques fait partie de la bande originale du film, ce qui en irritera certains car leur style musical est très particulier, moi personnellement j'ai aimé.
    Hugh Jackman est excellent dans son rôle de personnage detestable au possible. Et c'est toujours un plaisir de revoir S. Weaver, même pour un si petit rôle.
    Pour moi N. Blomkamp confirme que c'est un très bon réalisateur de SF, malgré son Elysium un peu moins bon que D9 et ce fameux Chappie.
    J'ai hâte de voir ce qu'il nous proposera pour la suite et je reste un peu déçu de ne pas voir sa vision d'Alien 5.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2015
    A mi-chemin entre I-robot et Wall-e, ce petit Chappie vous fera passer par toutes les émotions .....
    j'ai adoré ce film, ça faisait longtemps que j'avais pas autant été touché au cinéma!!!!
    merci et chapeau Chappie (ok elle était facile celle-là!!) ;p
    Mijitsu
    Mijitsu

    29 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2015
    Superbe coup de pub pour Die antwoord ! Ils ont du imposer sévère lors du contrat ^^
    Sinon .. Le film très bien. Les rôles sont très bien attribués et puis l'humour est très bien maitriser c' est original . Et puis à la fin on a ce tout ce que l'on souhaite :)
    Squall Monchagol
    Squall Monchagol

    11 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2015
    C'est un film...gentillet et simpliste, à la moral très simple, et aux personnages assez unilatéraux. En fait, ce que j'ai ressentis devant le film, c'est que je pourrais le montrer à mes enfants, car c'est une science fiction très simple et bien réaliser. Le probleme, c'est que pour un adulte, il y a raccourcis scenaritique extremement énervant, et les enjeux soulevé par le "méchant" sont extremement creux. Au demeurant, c'est un bon film, mais il ne va pas assez loin dans son propre, et gratte seulement la surface pour nous offrir un bon petit divertissement qui ne fait pas de mal et ne chamboule rien. Remarquez, je prefere ça à une grosse fresque de science fiction pretencieuse qui part tellement loin dans son délire que plus personne n'y prete attention et n'y comprend quoique ce soit.

    Ceci étant, quelle belle réalisation.
    homestell777
    homestell777

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2015
    Alors... par ou commencer...deja je tenais a dire que j ai tellement lu d âneries sur ce film que je me suis senti obligé de rédiger une "critique".
    Ce Film est une Énorme daube...le pire film de l'année, c'est catastrophique, je suis extrêmement déçu. J'avais adoré District9 et Elysium mais la.... Neil Blompkamp est grave descendu dans mon estime, j ai du coup très très peur pour le prochain Alien.
    Le film commence bien, le potentiel du film est énorme, malgré la coupe de cheveux improbable de Hugh Jackman, fidèle a lui même, le réalisateur sud africain nous donne une ambiance comme seul lui en as le secret, visuellement c'est très cool et très crédible.
    Vous vous demandez donc pourquoi j'ai noté 1...j'y viens, les membres du groupe d Électro trash Die Antwoord gâche tout le film, leur look ridicule, leur jeux d acteur amateurs, les dialogues racailles, de la pure propagande pour ce groupe, leurs musique a foison, ils portent des t-shirt a l effigie de leur groupe...je n ai pas compris au début, avant de passer du temps sur internet et de lire des témoignages hallucinant du réalisateur et de l equipe du tournage, le film a volontairement ete bâclé parce que les Die Antwoord étaient totalement ingérable, ils n en faisaient qu a leurs tête, Aillant une attitude irrespectueuse envers l equipe et voulant apprendre le travail de réalisateur a Neil et au scénariste, sans parler des insultes, et du harcèlement sexuel envers l equipe du tournage... bref Neil Blomkamp a avouer qu il ne voulait plus entendre parler des Die Antwoord et qu il ne voulait plus ce trouver dans la même pièce que ninja, le chanteur du groupe, il a aussi avouer qu il a volontairement bâclé des scènes, et c est abstenue d en tourner d autres car le tournage a été insupportable...d ou ce rendu nawak, sans queues ni têtes ....

    Le robot est touchant au début, mais reste bloqué a l âge de deux, c'est caricatural a souhait niveau dialogue, c'est inutilement violent (et pourtant je suis frillant de film brutaux...), le scénario en devient juste pourris et les acteurs pathétiques... peu d intérêt au final, même avec un ticket de cinéma a 4€ je regrette encore...le film donne la nausée tellement il est mauvais, a fuir pour ceux qui n ont pas vu et a oublié d'urgence pour ceux qui ont souffert au ciné.
    Joker42
    Joker42

    10 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2015
    Après le coup de maître « District 9 » qui avait littéralement dépoussiéré la science-fiction au cinéma puis un « Elysium » moins réussi, revoilà Neill Blomkamp avec ici « Chappie ». En 3 films il est désormais très facile de caractériser le cinéma de ce réalisateur : un genre de prédilection qu’est la science-fiction, un style très mécanisé dans un environnement crasseux que constitue la banlieue de Johannesburg capitale de l’Afrique du Sud, et un lien physiquement fusionnel entre l’Homme et la machine. Et avec toujours ce personnage central, fragile de prime abord, mais qui finit malgré lui par devenir un Héros. A travers « Chappie », Neil Blomkamp explore un nouveau lien entre l’Homme et la machine. A la différence de « District 9 » où il prêtait à l’Homme une aptitude à manipuler des armes de technologie extraterrestre, à la différence d’ « Elysium » où l’Homme était assisté d’aides robotico-mécanique par lien cérébral, il prête cette-fois ci l’intelligence humaine à un corps de robot. Avouons que l’idée est une nouvelle fois originale et audacieuse et félicitons-nous d’avoir un réalisateur aussi créatif et imaginatif. Car ce « Chappie » est foutrement émouvant pour un film d’action et de science-fiction ! C’est d’ailleurs tout le corps de ce film. On s’attache à ce robot humain, à son insouciance, à sa naïveté comme on s’attacherai à n’importe quel enfant perdu et fragile et n’ayant à s’accrocher à la vie que notre personne. C’est donc par les sentiments que Blomkamp happe le téléspectateur et le met instantanément dans sa poche. A aucun moment on est insensible à Chappie tout comme à son créateur, et les scènes d’action, correctes mais pas sensationnelles non plus ne sont finalement pas ce que l’on retient du film, ni ce qui nous fera le voir une seconde fois. Car l’âme de ce film, c’est son robot. Quant à la fin, je la trouve très réussi, à l’image de la fin de District 9, ce qui me fait dire également qu’un certain Luc Besson devrait en prendre de la graine. Moralité, pour réussir un bon film d’action et de science-fiction, nul besoin d’effets spéciaux à outrance. Qui se souviendra dans plusieurs années de Galvatron, Ratchet ou encore Crosshairs ? Pas grand monde. En revanche on se souviendra tous de Chappie.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    229 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Neill Blomkamp l'avoue lui même son précédent film Elysium n'était pas tout à fait une réussite. Le jeune réalisateur Sud Africain nous avait tellement épaté avec son premier film District 9 que l'on a pu qu'être déçus par son second film au scénario pas assez abouti. Interdiction donc pour le metteur en scène de se louper à nouveau avec son troisième long métrage Chappie qui nous donne pourtant déjà comme une impression de déjà-vu...

    Chappie commence un peu comme District 9 par des interviews et des images de reportages TV avant de rentrer dans le vif du sujet. Cela semble être la marque de fabrique des films de Neill Blomkamp. Toujours dans le même style de SF réaliste, il nous entraîne dans une ville pleine de bidon-villes et zones désaffectés peu sympathiques où de braves gens tentent malgré tout de survivre au milieu du chaos.

    Adapté de son court métrage Tetra Vaal sorti en 2004, l'histoire de Chappie n'est pas sans rappeler celle de Robocop. Si ici il n'y a pas d'homme dans la machine, l'intelligence artificielle développée par le héros rend Chappie quasiment humain capable de réfléchir et d'avoir des sentiments. Le projet de robot concurrent à Chappie ressemble lui en revanche beaucoup à celui de Robocop. Pareil pour le look des gangsters très punk et les lieux des différents affrontements.

    Fort heureusement, Neill Blomkamp arrive tout de même à s'éloigner de cette influence flagrante pour proposer un film plus drôle et touchant. Impossible en effet de ne pas craquer pour Chappie dès sa mise en route où il se comporte comme un nouveau né fragile. Par la suite, s'enchaînent les scènes initiatiques très amusantes. L'intrigue du film arrive à se détacher de son modèle pour se transformer en aventure initiatique qui ne ménage cependant pas les scènes d'action.

    Pour donner vie à Chappie, la motion capture a été utilisée à la manière de celle employée dans le reboot de La Planète Des Singes. C'est encore une fois Sharlto Copley, héros de District 9 et méchant d'Elysium, qui a prêté ses mouvements au robot. Le résultat est particulièrement impressionnant. On a jamais l'impression que ce robot n'est pas vrai et n'était jamais sur le plateau. Une très grande réussite qui prouve tout le talent de Neill Blomkamp et des effets spéciaux signés Weta Digitals qui l'accompagne depuis son premier film.

    Comme dans Elysium, Neill Blomkamp a désormais les moyens de se payer des vedettes au casting de son film. Dev Patel, découvert dans la série Skins avant d'être le héros de Slumdog Millionaire et de Indian Palace, joue le scientifique créateur de Chappie. Il s'opposer à un Hugh Jackman au look improbable à base de short et coupe mulet qui joue un collègue inventeur particulièrement jaloux et revanchard. Sigourney Weaver n'a ici qu'un rôle très secondaire de PDG de l'entreprise où travaillent les deux ingénieurs. Enfin le réalisateur a fait appel aux membres du groupe d'Electro Die Antwoord au look très particulier pour jouer les gangsters kidnappeurs sans avoir besoin de se transformer. Leurs chansons sont aussi régulièrement employé dans le film.

    Avec Chappie, c'est comme si Neill Blomkamp avait réussi un bien meilleur reboot de Robocop que le vrai sorti l'année dernière. Un film drôle et touchant aux effets spéciaux particulièrement réussi qui devrait réconcilier les fans de District 9 avec le réalisateur. Et même si certaines scènes peuvent être un peu violente, Chappie pourra séduire un public de 10 à 99 ans et devenir un nouveau héros marquant du cinéma. A quand la suite ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mars 2015
    des punks ridicules qui élèvent un robot en lui apprenant tout ce que leurs 2 neurones peuvent permettre, un geek qui essaie de contrecarrer l'éducation punk et qui n'y arrive pas et enfin, un gros méchant qui veut buter tout le monde avec son gros robot ... un film à prendre à la rigolade ...
    ned123
    ned123

    128 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2015
    J'ai vu un film... de très très haut niveau... D'une part la qualité de l'histoire, la nature des personnages, les pistes explorées, et la maîtrise de la violence et de la poésie des images, et d'autre part pour les idées qu'il véhicule sur ce que c'est qu'être "vivant" et un être doué de pensée... La machine est interprétée d'une manière incroyable... Sa manière de bouger, de penser, d'évoluer m'a littéralement touché... J'ai également trouvé très intéressante la rivalité entre les 2 chefs de projet, ainsi que toutes les pistes explorées par ce film.. J'ai beaucoup apprécié les différents personnages que l'on croise tout au long de ce film, ainsi que leurs évolutions qui vont leur permettre de révéler leur "humanité" enfouie sous des tonnes d'amas, tandis que le robot accède plus rapidement à son "humanité"...
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    482 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 avril 2015
    Chappie représente tout ce que je déteste dans le cinéma de Neil Blomkamp. Bien évidemment, tout le monde attendait ce film de pied ferme car ne l’oublions pas, Neil Blomkamp est le réalisateur du très (trop) connu District 9, film de science-fiction à petit budget sorti en 2009 qui a rapidement atteint le statut de film culte, certains allant même jusqu’à le considérer comme le film qui a fait renaître le genre ou comme un chef-d’œuvre universel (c’est vérifié). À l’époque, j’étais donc impatient de voir ce que ce jeune prodige pouvait donc faire avec un sujet pareil. J’étais même excité par l’idée de départ. Et après un visionnage du film il y a plus d’un an et de nombreuses réflexions, je me suis rendu compte que je détestais ce film du plus profond de mon être. Mais le plus grave n’était pas que je détestais un film acclamé (ça arrive à tout le monde ce genre de réactions) mais que je ne comprenais tout simplement pas comment est-ce qu’un ramassis de clichés, de stupidités, de lourdeurs et de facilités comme District 9 avait pu avoir une telle réputation. Et depuis, je me dis que je n’ai pas tort d’aimer ce film après tout vu que je ne vois pas comment est-ce qu’on peut le considérer comme un bon film. Et c’est là que la grosse blague arrive. 4 ans plus tard, Blomkamp sort son Elysium très attendu par les fans de son premier film, et il se trouve qu’Elysium déçoit. Beaucoup. Pratiquement tout le monde lui a chié dessus. Et ironiquement, je l’ai préféré à District 9 pour la simple et bonne raison que je n’y ai vu qu’un blockbuster bébête et je l’ai donc apprécié la première fois (mais si je le revois différemment, je sens que mon avis va vite changer). Je veux dire, Elysium partait d’avance, comme pour District 9, sur une idée incohérente, et la réputation du film étant assez moyenne, je pense que j’ai aimé défendre un film que tout le monde a attaqué (encore plus drôle qu’on l’a attaqué pour les mêmes raisons qu’on a encensé District 9 !). Donc concernant mes attentes sur Chappie, on était pratiquement au niveau zéro. Déjà parce que la bande-annonce affichait une niaiserie juste énervante, que les seules expériences que m’a offert le réalisateur sont un navet (rassurez-vous, je ferai un jour une critique de District 9 pour m’expliquer) et un plaisir coupable, et que la promo du film semblait nous promettre un défilé de clichés et de thèmes vus 100 fois dans d’autres films de science-fiction. Mais vu qu’évidemment c’est Blomkamp et qu’un jeune cinéphile se doit de regarder ses films, que je ne pouvais pas gueuler contre un film que je n’avais pas vu et que la presse française semblait plutôt positive (remarque, celle de District 9 l’était aussi et quand j’ai vu le résultat…), j’ai donc décidé d’aller voir ce film mais en n’ayant évidemment aucune attente particulière (pour que même les américains lattent ce film, c’est que je ne devais pas en attendre grand-chose). Et quand la séance s’est terminé…. j’ai reconsidéré District 9 ! Enfin presque, je n’ai toujours pas changé sa note sur Allociné car ça serait mentir sur mon vrai avis sur le film mais je me suis dit « Au moins, Blomkamp créait, ou du moins essayait de créer, quelque chose de neuf, cet aspect futur ensoleillé et sale avait le mérite d’être plutôt novateur malgré la stupidité du film ». Là où Chappie est juste un des plus gros foutages de gueule de ce début d’année tant tout, et je le répète tout ce qu’il nous propose a été vu 100 fois dans d’autres films de S-F mais aussi dans District 9 et Elysium ! Blomkamp s’est dit « Eh ! Les gens ont adoré District 9 ! Alors je vais leur refaire District 9 ! » Et il nous l’a refait en effet. Alors pour Elysium, on s’est dit que c’était juste un accident, ça arrive à tout le monde, il va comprendre la leçon, mais avec Chappie il nous prouve que non, il n’a rien compris ! Il est convaincu qu’il nous a signé une perle du genre en 2009 (je prends un peu sa défense pour le coup car malheureusement, comment peut-il croire que son film avait des défauts vu que ça fait 6 ans qu’on lui dit que c’était nickel ?) et il nous la ressert une nouvelle fois ! En seulement 3 films, il a montré que tout ce qu’il pouvait faire (ou si peu) avait été montré dans District 9 ! Je m’étais promis de me calmer avec les critiques où je passe mon temps à gueuler pour rien (vous savez, mes critiques du genre Twilight 2) mais Blomkamp m’a redonné le goût de la majuscule ! Et pas qu’un peu ! Je me sens plus inspiré que jamais ! Donc c’est parti ! Changeons un peu de mes critiques habituelles, je vais juger le film du début à la fin sans faire de pause donc Gare aux spoilers !!!!!! spoiler: Chappie s’ouvre donc sur le logo de Sony (retenez-le, vous allez vite comprendre plus tard pourquoi c’est important) et démarre sur un journal télévisé où nous voyons des interviews de quelques personnes après les événements du film laissant prévoir une grande aventure (je pourrai dire qu’on avait déjà ça dans Interstellar mais le peu de mois séparant les sorties des deux films, je laisse passer) puis nous voyons des journalistes présenter la situation à Johannesburg. La criminalité est en hausse et la ville est à la merci de tous les dealers et tueurs. La police décide donc de réagir en créant un programme censé leur apporter des robots luttant contre tous les criminels du coin (pardon ? Qu’est-ce que j’entends ? Que c’est la même intro que Robocop ?). On termine ce petit reportage sur une interview de Deon, joué par le pauvre Dev Patel qui n’arrive décidément pas à choisir de bons projets, exprimant son intérêt à vouloir donner une conscience aux robots que fabrique l’usine Tetravaal et de Vincent (ou comme j’aime l’appeler l’homme qui murmure à l’oreille des spectateurs, non sérieux les gens on va jouer à un jeu, comptez le nombre de scènes où il se retrouve tout seul et où il parle pour commenter l’action), joué par Hugh Jackman qui trouve sûrement ici son pire rôle, qui est en fait un ex-militaire voulant imposer sa machine MOOSE (que je pourrai presque nommer Mantis dans cette critique car sans déconner les gens, ce truc n’est pas juste une référence à Halo 4 ou à Aliens, c’est un pur plagiat !) à Tetravaal mais qui n’arrive pas à la faire accepter (j’en viens donc à me demander qu’est-ce qu’il fout encore dans cette entreprise si ça fait plusieurs fois qu’on refuse son modèle et que les seules fois où on le voit au bureau, c’est pour avoir des plans de sa machine). Vous avez deviné qui sera le gentil et qui sera le méchant là ? Et donc, afin de passer du reportage aux séquences filmées par Blomkamp, que fait le réalisateur ? Eh bien c’est très simple… il n’y a aucune transition. Le titre s’affiche et on entre dans l’action. Donc oui, cette introduction, en plus de plagier l’idée générale de Robocop, repompe également tout ce qu’avait fait District 9 sauf qu’ici ça ne dure que 2-3 minutes. On nous présente alors les autres personnages du film qui semblent être dans un beau merdier : Yolan-Di et Ninja joués par…. Yolan-Di et Ninja. Non sérieusement, pourquoi ont-ils gardés leurs vrais noms ? Est-ce qu’ils se jouent eux-mêmes dans un futur proche ? Est-ce que c’est à cause d’une plainte des deux rappeurs qui ne voulaient pas jouer des rôles différents ? J’en sais rien mais il n’y a qu’eux à retenir étant donné que le troisième ne sert pas à grand chose et que le quatrième de la bande se fait buter par un dealer à qui le gang doit un paquet d’argent (au ralenti bien sûr ! Sinon ça ne serait pas un film de Blomkamp !), 20 millions de $ précisément qu’ils doivent récupérer en une semaine (sachant que c’est impossible pour des ratés comme eux, je me demande pourquoi le dealer ne les tue pas immédiatement mais bon continuons). À la suite d’une fusillade où ils en sortent indemnes, un robot policier se fait gravement toucher et est transporté à la casse tandis qu’on remarque que Yo-Landi et Ninja projettent de kidnapper Deon…. Pour réclamer une rançon me demanderez-vous ? Après tout, ce type est quand même le créateur de toutes les machines de la ville, il doit valoir à lui tout-seul un bon paquet de pogn.. Ah non en fait c’est pour déconnecter les robots. Dommage. On pourra également constater que ces rappeurs ne savent pas du tout jouer et que la chimie entre leurs personnages est inexistante. Pendant ce temps, à l’usine, Deon se fait applaudir pour avoir réalisé d’excellentes ventes de ses machines, mais on constate que ça ne plaît pas beaucoup à Vincent (celui-ci est filmé dans l’ombre de Deon, Ooooo subtilité ! Ah et au cas où vous n’auriez pas compris que c’est un méchant, son bureau est constitué que de produits MOOSE, il a même un ballon de rugby ! Euh.. pourquoi ?). Deon tente une nouvelle fois de convaincre Michelle Bradley, la boss de Tetravaal jouée par Sigourney Weaver complètement mise de côté dans ce film, de le laisser faire un test sur un robot défectueux pour lui implanter une conscience, elle refuse (pourquoi alors que ça ne lui coûterait rien ? Et ne pensez pas que le scénario va lui faire dire un truc intelligent comme « Si un robot a des émotions, qu’est-ce qui le différencie d’un humain ? ») et Deon n’insiste pas plus longtemps et rentre chez lui où sa maison est semée de petits robots ménagers à qui il essaie de donner l’illusion qu’ils peuvent penser (idée sympatoche, ça aurait été bien si Blomkamp s’appuyait d’avantage dessus). Et c’est lors de cette scène qu’on retrouve pour la troisième fois le même défaut que dans District 9 et Elysium, ça va tout le temps à fond ! Il n’y a jamais de pose, et le rythme est ultra-rapide alors que l’intrigue est à peine lancée ! Dans ce genre de scène, on devrait au contraire le voir réfléchir calmement sur ses inventions, laisser le spectateur respirer un peu. J’en demande pas énormément. Mais il constate que son intelligence artificielle peut marcher et décide donc de voler le même robot policier bien amoché au début du film, tout en volant la clé USB nécessaire pour l’implantation (qui est sûrement placée dans le pire centre de sécurité du monde) mais il se fait kidnapper en chemin par Yo-Landi et Ninja, oui je sais qu’il y a un troisième mec mais il ne sert à rien. Ces derniers l’emmènent dans leur repère pour lui soutirer des informations sur l’activation des robots mais Deon leur dit que ça ne peut pas marcher. Donc, vont-ils essayer de réclamer une rançon en le prenant comme otage ? Pas du tout ! Le buter c’est plus sûr ! Deon essaie de les convaincre de ne pas le faire par « Je ne veux pas mourir ! ».. argument du tonnerre mec. Mais juste avant de tirer, ils se rendent compte que le robot dans la voiture pourrait leur être utile pour des braquages, Deon le reprogramme donc en implantant sa nouvelle I.A. Résultat, le robot a bel et bien des émotions. On constatera également que son animation est subitement bien plus fluide que pour celles des précédents modèles. Bref, il ne faut pas attendre longtemps pour que le spectateur comprenne que Chappie est l’équivalent d’un enfant. Comment ? C’est très simple ! Yo-Landi va passer un quart d’heure à répéter « Laisse-le ! Ce n’est qu’un enfant ! » N’oubliez pas… subtilitéééééé……. Afin de le pousser à utiliser ses sens, Deon lui montre un coq en caoutchouc qui était dans sa voiture (parce que oui, c’est très courant d’avoir ça dans sa bagnole) poussant Chappie, que Yo-Landi a nommé ainsi, à dire ses premiers mots. Mais Ninja il n’est pas très content ! Lui, il veut un guerrier ! Une machine de guerre et pas juste un gamin ! Alors il engueule Chappie ! Et si vous avez peur de ne pas pouvoir profiter de ce genre de moments bien chiants et clichés, rassurez-vous, Blomkamp nous ressert cette scène je ne sais combien de fois dans le film ! Mais Ninja et les deux autres guignols ordonnent finalement à Deon de partir sans quoi ils lui feront la peau… pourquoi le laisser partir ? N’avez-vous pas peur qu’il revienne avec d’autres robots récupérer Chappie ? Après tout ce n’est pas comme si vous l’aviez emmené dans le seul repère où vous resterez durant tout le film. Donc je répète ma question. Pourquoi le laisser partir ??!! Et vous trouvez que c’est stupide ? Ah mais il reste encore plus d’une heure de film les gens, Blomkamp peut faire mieux ! Pendant ce temps, Vincent remarque que la clé a disparu de l’usine (il faut savoir qu’il est le seul durant tout le film à être dans cette foutue usine, même pas un ingénieur en plus ou quoi que ce soit !) et commence à avoir des doutes sur les intentions de Deon. Le Lendemain matin, Chappie se réveille et, histoire de vous rappeler que Blomkamp essaie de faire un conte de fée futuriste, Hans Zimmer décide d’utiliser des clochettes synthétiques pendant toute la scène où il découvre son environnement.. c’est bien entendu totalement raccord avec la grosse dubstep qu’il nous a mis en début du film (tousse ! Tousse ! Ironie !) Vous ai-je précisé qu’il est lui aussi complètement à côté de la plaque dans ce film ? C’est sûrement la pire bande-originale qu’il nous ait écrit avec The Amazing Spider-Man : Le Destin d’un Héros ! Pendant ce temps à Tetravaal, Vincent décide de flanquer la frousse de sa vie à Deon en le menaçant avec un flingue (et bien entendu, tout le monde dans le bureau trouve ça parfaitement normal et ne réagit pas), Vincent ordonne que Deon lui remette la clé mais ce dernier refuse, Vincent appuie sur la gâchette et on se rend compte que l’arme n’était pas chargée, il se met à dire que c’était une blague et se barre. Donc… toute cette scène était… complètement.. inutile vu que Vincent n’a soutiré aucune information et que Deon ne va pas avoir la réaction intelligente de reprendre la clé avant que quelqu’un ne remarque qu’elle a disparu (mais pas de panique ! Vu que tout le monde est con dans ce film, personne ne remarquera que le seul moyen de débrancher les robots a disparu depuis des jours !) Y a pas à dire Blomkamp ! Tu sais gérer la tension dans tes films toi ! Mais Deon finit par revenir au repère du gang, suivi par Vincent, pour apprendre plus de choses à Chappie, on remarque également que Yo-Landi a déjà développé un instinct maternel avec le robot (encore une fois, ça serait très sympa de voir une humaine complètement larguée et dégoûtée du monde avoir de l’affection pour une machine quitte à la préférer à l’homme avec qui elle est restée pendant toute sa vie, mais le problème c’est qu’on ne sent jamais un changement chez le personnage, elle se met à adorer Chappie dès sa première apparition dans le film et ne paraît jamais subir de développement). Chappie a même appris à faire un check (bon j’avoue, ce gag avec le poing était marrant). Profitant de l’absence de Ninja, Chappie se met à peindre afin de développer sa créativité (l’effet sur le tableau est d’ailleurs plutôt sympathique), Vincent quant à lui observe la scène et n’en croit pas ses yeux. Donc, est-ce que Blomkamp va profiter de cet instant pour continuer à montrer Chappie utiliser tout son environnement pour créer et faire avancer les choses ? Vincent va-t-il s’intéresser aux multiples possibilités que pourrait représenter pour lui Chappie ? Bien sûr que non ! Comme promis, Ninja revient et il n’est pas content ! Il engueule Chappie ! Yo-Landi dit que c’est qu’un enfant et j’en passe ! Stop!!! On a compris !!! Ah et Vincent en profite pour se casser mais nul doute qu’il reviendra à la charge. Deon se fait alors expulser par Ninja (qui le laisse encore partir !!!!!) et Blomkamp s’est rappelé que Deon est censé être un vrai stéréotype de scientifique coincé donc il en profite pour nous sortir des insultes dignes d’un Capitaine Haddock à la « Iconoclaste ! » (j’aurai laissé passé ça si seulement il se comportait comme ça pendant d’autres scènes) et se barre lui aussi mais pas avant d’avoir dit à Chappie qu’il doit puiser dans sa créativité et ne jamais s’arrêter (on reviendra dessus). Fini la rigolade, Ninja décide de commencer à éduquer Chappie en lui montrant comment utiliser des armes mais ça rate complètement donc il s’y prend d’une autre manière : Il emmène Chappie jusqu’à un coin reculé de la ville où se trouve un gang ayant en horreur les robots policiers sans lui donner un moyen de retrouver son chemin et se casse en espérant qu’il retrouvera la route jusqu’au repère….. Je suis sûr que rien ne peut lui arriver!!!!! Le gang de racailles apprécie le fait que Chappie est totalement inoffensif et commence à lui défoncer la gueule à coup de battes et de bouteilles. Et je vais être honnête avec vous, moi qui m’attendais à détester viscéralement cette scène dans les bandes-annonces…. C’est pourtant la meilleure séquence du film. Oh ça ne veut pas dire que les tics énervants de Blomkamp ne sont pas présents (encore des ralentis !) mais la violence est pour le coup justifiée et je me suis surpris à être un poil ému par ce qui arrive à ce robot pour le coup. Le fait de voir une création livrée à elle-même dans le vrai monde froid et dur n’a rien d’original (A.I Intelligence Artificielle avait bien mieux géré cet aspect) mais il arrive néanmoins à dégager quelque chose. Chappie finit même par aller plus loin dans la ville après avoir échappé au gang, puis se pose, couvert de toute la crasse que ce monde dégage, et en vient à caresser un pauvre chien qui passait par là. Voilà ! Oui ! Il y a enfin des possibilités ! La machine avec des émotions découvrant que dans le vrai monde des humains, même une bête est plus humaine et plus attachante qu’eux, le chamboulement des croyances de Chappie pensant jusqu’alors que l’Humanité méritait sa chance alors que non ! Est-ce que Blomkamp a enfin compris où il devait aller ?? Est-ce qu’il va profiter de cet instant ?? Bien sûr que non !!! Parce que le grand méchant Vincent arrive avec ses deux collègues, enlève Chappie et l’emmène dans un camion pour lui retirer la puce ! Mais Chappie se démenant, Vincent décide de lui couper le bras. Chappie le supplie de ne pas le faire, se met à hurler mais au moment où le bras est coupé, il ne dit plus rien. LÀ !!! Le voici !!! L’instant où j’ai eu un dernier espoir concernant l’intelligence du scénario du film ! Est-ce que Chappie va se demander pourquoi est-ce qu’il hurlait alors que la coupure ne lui a rien fait ? Va-t-il se demander s’il n’est pas programmé pour hurler avant la douleur qui n’existe pas chez lui?? Va-t-il se demander si ça sert à quelque chose d’être plus humain alors qu’il ne pourra jamais l’être ne ressentant rien physiquement ??? Est-ce que Blomkamp va enfin se réveiller et profiter de cette occasion de malade pour arrêter de se foutre de la gueule du monde ???? Bien sûr que non ! À la place, Vincent récupère la puce, Chappie s’enfuit et vu que les collègues de Vincent sont trop cons pour sortir du camion afin de mieux viser, Chappie arrive à s’échapper. Bonjour l'occasion manquée pour rendre ton film intéressant Blomkamp !!! Mais finalement, Chappie rentre au repère (ne me demandez pas comment il a pu retrouver son chemin alors qu’il était perdu dans la ville, je n’en sais foutrement rien !) et Ninja et son pote sont désolés à l’idée de le voir comme ça, ils ne pouvaient pas prévoir que cela arriverait. Bien sûr ! L'abandonner en ville près d'un gang prêt à en découdre avec lui, c'est sûr que rien ne pouvait lui arriver !!!! Mais Yo-Landi lui ajoute un nouveau bras et tout redevient comme avant (et non, Blomkamp ne profite toujours pas du fait que Chappie se rend compte qu’il est interchangeable sur tous les domaines et qu’il a finalement un avantage par rapport à l’être humain, vous lui demandez trop là !). S’ensuit alors un petit dodo au lit (avec un décor tellement pas raccord avec le style de vie des personnages que je me demande comment personne n’a pu avoir l’idée de changer le visuel) où Yo-Landi raconte une histoire à Chappie. Le lendemain, Ninja revient une nouvelle fois mais s’y prend autrement pour convaincre Chappie d’effectuer le braquage, il lui fait croire que les lancers de couteaux sont là uniquement pour faire endormir les gens, pas pour les tuer (Chappie a alors envie d’essayer ça sur Ninja ce qui l’effraie immédiatement, j’accorde un bon point à cet autre gag). Il fait même croire à Chappie que toutes les personnes conduisant de superbes caisses ont en fait volé ses voitures afin de pousser le robot à les lui reprendre. Bon, très sincèrement, cette idée d’infantiliser la violence n’est pas mauvaise. Ça marche même plutôt bien mais la scène prend bien trop de temps à nous le montrer. La journée se terminera donc avec Ninja comparant la situation des humains à celle des chiens : Ceux qui survivent et ceux qui meurent. Cela convaincra Chappie d’effectuer finalement le braquage (ça passe vu la scène à laquelle nous avons eu droit 20 minutes plut tôt). Le soir, le groupe a fait fortune ! Ils rentrent fièrement avec leur butin….qui est en fait une collection de 8 PS4 (ais-je oublié de vous préciser que Sony distribue le film ?). Deon (qui est encore revenu….) se rend compte que Chappie a changé. Mais Chappie avoue que ce n’est pas seulement pour faire plaisir à son « papa » qu’il va braquer mais également pour trouver une nouvelle batterie, la sienne étant presque vide, il n’a plus que quelques jours à vivre avant une mort inévitable. Donc je récapitule : Un héros différent des autres s'opposant à un système qui ne lui convient pas et qui va effectuer le combat ultime de sa vie pour changer les choses avant sa mort sous forme de compte-à-rebours. Vous ne rêvez pas les gens. Blomkamp nous a refaits exactement la même chose que dans District 9 et Elysium !!!!! Où est l’innovation ??!! Où est la prise de risque ???!!! Mais pendant ce temps, Vincent retourne à l’usine afin d’utiliser la clé pour débrancher l’intégralité des robots policiers (pourquoi a-t-il attendu une journée entière alors qu’il pouvait le faire le soir où il a enlevé Chappie ? Je n’en sais toujours rien). Cela fonctionne et les manifestations commencent à se déclencher dans toute la ville (qu’est-ce que j’entends ? Plagiat sur Robocop où le héros sous forme de machine disparaissait ce qui provoquait la débandade dans tout Détroit ? Vous en êtes sûr ? Parce que moi oui !). Deon reconduit donc Chappie à l’usine afin de lui sauver la vie et de le redémarrer (Vincent est encore témoin de la scène). Le robot en profite pour observer le casque contrôlant le MOOSE et comprend qu’il peut l’utiliser pour transférer sa conscience dans un ordinateur et l’installer dans un autre corps lui faisant éviter une mort certaine. Deon refuse mais Chappie décide de se rebeller et prend le casque (là encore, bonne idée de montrer que la machine se rebelle contre son créateur jugeant qu’elle a le droit d’être autonome et n’a plus à se faire dicter ses droits et ses devoirs, mais c’est tellement discret qu’on y fait à peine gaffe). Chappie emmène donc le casque au repère et le présente à Yo-Landi. Le lendemain, c’est le grand jour. Chappie et le gang vont enfin aller dévaliser un camion blindé (au ralenti évidemment !) (bizarre, je pensais que le vol de PS4 les aurait rendu riches à foisons, tousse ! Ironie !). Le vol marche parfaitement bien et est même retransmit à la télé. C’est l’occasion ou jamais pour Vincent de profiter de la situation, Tetravaal étant dans un bordel indéfinissable, il propose à Michelle Bradley d’armer MOOSE pour éliminer définitivement Chappie dont la présence est désormais perçue comme une menace. La Présidente accepte et Vincent part au combat. J’en profite pour me poser cette question les gens, est-ce que le personnage n’aurait pas été plus intéressant si au lieu de vouloir imposer sa grosse machine la moins pratique au monde (sérieux, pourquoi ne pas la proposer pour des armements en guerre au lieu de la laisser dans une ville où elle n’a pas du tout sa place ?), il se battait pour que ça soit les humains qui restent les policiers de la ville jugeant qu’ils sont plus aptes pour ces opérations et qu’il s’agit d’un pas en arrière pour L’Humanité ? N’aurait-il pas été un meilleur antagoniste ainsi ? Mais ailleurs, le dealer du début est intéressé par Chappie et part au repère pour le voler, Chappie a compris que Ninja l’a berné et commence à péter les plombs tandis qu’il rentre au repère, Deon étant également au même endroit et MOOSE contrôlée par Vincent arrivant sur le même lieu, c’est donc un joyeux foutoir qui commence ! Le dealer passe son temps à gueuler dans tous les sens, les ralentis sont exagérés et limite risibles, Hugh Jackman nous livre une one-liner toutes les 30 secondes dignes d’un Mister Freeze à la « Vous vous prenez pour des héros ? », « Je vais vous tuer ! » et j’en passe, oui, le colonel chauve de District 9 n’était pas assez ridicule comme ça, il fallait que Vincent lui rappelle que c’est lui le chef ! Ah et ne croyez pas que MOOSE va réussir à les tuer, plus il prend de la hauteur pour mieux viser, plus ses tirs sont éloignés des cibles (faut bien gérer la tension façon Blomkamp non ?), le combat se termine par Ninja préférant se sacrifier pour ses amis (si seulement on s’était attaché à ce personnage..), gueulant pendant une minute « Vas-y tues moi ! », Vincent préfère perdre son temps à battre le record de répliques nanardesques plutôt que d’achever Ninja en une seconde et de s’occuper des autres, mais finalement Yo-Landi tire sur MOOSE, la machine fait de même sur la jeune femme, la balle traverse (au ralenti bien sûr !) le mot « Chappie » inscrit sur son T-Shirt…. subtilitééééééééé… mais Chappie finit par faire exploser MOOSE grâce à une bombe placée sur la machine (il n’aurait pas pu aller chercher le détonateur avant ?), Deon quant à lui est gravement touché au ventre par le leader, mais Ninja lui règle son compte en le défonçant à coup de pelle (pelle qui sort de nulle part d’ailleurs). Il n’y a pas un instant à perdre ! Chappie mène Deon jusqu’à Tetravaal pour transférer la conscience de Deon dans un corps robotique mais croise la route de Vincent (toujours seul dans cette putain d’usine) et un combat s’engage entre le militaire et le robot jusqu’aux bureaux de Bradley (ne croyez pas que Blomkamp va profiter de cette scène pour rendre utile Sigourney Weaver, elle se contente simplement de prendre la fuite, c’était sa dernière apparition dans le film, tcaho !). Chappie finit par régler son compte à Vincent mais sans le tuer bien sûr. Il redescend alors pour sauver Deon tandis qu’un groupe armé tente d’enfoncer la porte (pourquoi ne pas passer par les bureaux menant aux escaliers menant à l’usine comme on a pu le voir pendant le combat d’il y a deux minutes je n’en sais rien). La conscience de Deon est finalement transférée dans un autre robot. Le voici désormais une machine. Ah et non je ne piquerai pas une crise sur le fait que Deon perçoit ça super bien, « yes cool, me voilà enfermé dans un corps robotique » au lieu de dire ce qu’il ressent désormais, j’ai de toute façon perdu espoir depuis une bonne heure. Chappie fait de même et arrive à transférer sa conscience dans un autre corps. Les deux s’enfuient alors. Puis, des semaines plus tard, voire des mois, notre être différent et plus humain qu’un humain s’est réfugié dans un bidonville (District 9……..) et montre qu’il avait copié la conscience de Yo-Landi dans une puce le soir où il avait ramené le casque (pourquoi ne pas avoir également copié celle de son « Papa » alors qu’il était encore en bonne entente avec lui je n’en sais rien). Il hacke donc l’usine de Tetravaal et construit à distance un robot à l’image de Yo-Landi (ce qui peut être en lien avec le fait qu’il doit utiliser sa créativité mais ça aurait bien mieux marché si c’était lui qui construisait sa propre « mère » au lieu des machines de l’usine. J’en viens donc à me demander : Pourquoi l’usine est-elle encore debout alors que les forces humaines ont repris leurs postes et que la production a cessé ?? Comment Chappie peut-il avoir idée de faire ça alors que si ça se trouve, des personnes sont peut-être encore dans cette usine et voient sa création en ce moment même ? Et comment va-t-elle pouvoir sortir sans se faire repérer ??? Et comment Chappie pourra t-il la retrouver alors qu’il est l’être le plus recherché de Johannesburg ??? Et comment le robot peut-il avoir une forme plus humanisée ??? Et où est passé Deon ??? Pourquoi ?? Pourquoi Blomkamp ??? Vas-tu nous expliquer ça au lieu de finir facilement sur un « Directed by Neil Blomkamp » ???? Il a choisi de finir sur un « Directed by Neil Blomkamp » !!!
    Donc….. au final, qu’est-ce que ce film nous a appris ? Rien!!!! Est-ce qu’il a apporté quelque chose de plus que District 9 et Elysium ? Non!!! Blomkamp a-t-il confirmé son soi-disant talent de réalisateur et scénariste??? Non!!! Et je me pose surtout une question au final. Quel était l’intérêt de nous proposer cette histoire ??? Où est le fameux dernier espoir de l’Humanité qui est au final tout ce que l’Humanité ne doit pas concevoir??? Pourquoi avoir fait ce film ??? Ce que nous pouvons conclure sur ces 6 ans d’attente c’est que Neil Blomkamp ne nous a rien appris ! Cette trilogie n’a servi à rien, n’a fait que se repomper, plagier de meilleurs films de S-F, a utilisé les pires clichés existants au monde et le pire dans tout ça, c’est que ça a plu aux gens ! Au point que Blomkamp va être chargé de donner une seconde vie à la saga Alien avec la géniale idée de renier le 3 et le 4, on sent que le mec a tout compris !!!! Je ne dis pas d’avance qu’Alien est mort avec l’arrivée de gros tâcheron, mais comment peut-on être optimiste après un film aussi stupide, idiot, mal écrit, mal réalisé, inintéressant et incohérent comme Chappie ? Bref, tout ça pour dire : Ne regardez pas ce film.
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