Avis : Kirikou et les hommes et les femmes - Page 3

Le grand père de Kirikou décide de nous conter 5 aventures ayant mis en relation son petit fils avec des hommes et des femmes. Kirikou sortira de sérieuses embuches ces 5 personnes par son intelligence, sa persévérance et sa bravoure. La sorcière Karaba est toujours là et sa présence malveillante hante toujours le village.
Troisième opus de Kirikou ; enchanté par le 1er, l’ennui m’a souvent happé, sur le 5ème conte le sommeil (c’était l’heure de la sieste) m’a même gagné. Ces comptines manquent de contenu et d’inspiration ; les récits sont trop longs. Deux histoires, à mon sens, sont dignes d’intérêt : le jeune touareg ; le vieux perdu dans la savane. C’est bien peu, la dernière est même d’un ennui soporifique.
L’image d’une Afrique carte postale est très agréable et toujours présente. Pour les enfants, dont le mien, c’est source à débat et éveil à d’autres cultures : un point intéressant aussi. Toujours aussi bien ciblé pour un jeune public : les messages de tolérance, d’amour, d’entre aide et de lutte contre le racisme véhiculés par le petit bonhomme.
Bilan des opérations : dans le cadre de festival de film pour enfant, on peut voir des films moins ennuyeux et plus inventifs.

Très décevant. On ne retrouve pas la magie du premier volet et pour cause deux ingrédients clés manquent : les scènes entre Kirikou et la sorcière d'une part et celles entre ce dernier et le sage. En effet ces deux personnages étaient les seuls qui s'élevaient réellement et portaient notre héros dans une autre dimension. Sans eux le sel manque cruellement. Bien sur ce conte compose de saynètes sans vraiment de fil conducteur ravira certainement les plus jeunes mais il restera une déception d'autant que les voix ont changé, notamment celle de la mère de Kirikou.

5 contes africains avec Kirikou mis en valeur par le talent de Michel Ocelot. Kirikou est un personnage étonnant aussi atypique qu'un super héros, aussi petit qu'il est vif et intelligent. Le tout a une certaine crudité et c'est sur cette base que Kirikou tout en étant souvent mésestimé déploie des talents face aux villageois parfois rebutants et la sorcière avec sa troupe de fétiches qui sont comme des sbires. Kirikou est surtout gentil et astucieux, capable de se faire des amis de tout ceux qui le croise.

Bien que j’ai les deux premiers volets des aventures de Kirikou en Blu-Ray à la maison et que mes enfants les ont déjà vus de nombreuses fois, j’en avais jusqu’à présent seulement vu quelques extraits mais jamais un film dans son intégralité. C’est désormais chose faite et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est mieux d’en voir quelques extraits plutôt que le film en entier en une fois. En effet, c’est avant tout une berceuse très efficace – j’ai vraiment lutté pour ne pas m’endormir et tous, dans la salle, parmi les parents, n’ont pas eu ma volonté – avec une réalisation qui prend son temps pour planter le décor et les situations. Le film est composé de plusieurs petites histoires indépendantes les unes des autres et aurait gagné à s’arrêter juste avant la dernière histoire au scénario navrant spoiler: : même ma fille de 6 ans a eu envie de mettre les deux enfants, qui pleuraient à cause du vent, à l’intérieur de la maison la plus proche pour arrêter leurs pleurs…
Par contre, les chansons qui concluent chaque histoire sont vraiment parfaites. Le film est très simpliste à tous les niveaux et avant tout en terme d’animation mais l’intérêt est ailleurs : Kirikou, tel Mac Giver, a toujours une bonne idée pour venir à bout des situations les plus compromises. C’est plein de bon sens, de bons sentiments et très frais mais davantage destiné aux très jeunes enfants qu’à leurs grands frères et sœurs ou à leurs parents. Je persiste néanmoins à dire que le format du film – plusieurs saynètes indépendantes – serait plus adapté à des programmes courts à la télévision qu’à une sortie en tant que long métrage au Cinéma. En tout cas, mes deux enfants, comme toujours, ont adoré et, en tant que parent, on éprouve un plaisir certain à voir ses enfants entrer dans ce conte tellement positif.
N.B. : j’ai lu qu’à cause de la nudité des personnages le producteur de la série n’a pas pu distribuer ces films au Moyen-Orient et … aux USA ! Je trouve cela vraiment incroyable tant il n’y a pas plus pur contenu (tolérance envers les étrangers, hospitalité, don de soi, etc.) que celui des aventures de ce personnage alors que d’autres films, sans nudité, sont beaucoup plus pervers par les idées qu’ils véhiculent…

Il était une fois Michel Ocelot. Cette figure dominante de l’animation française, aux côtés d’un certain Sylvain Chomet. Après ses Contes de la nuit, continuité sympathique de Princes et Princesses, le réalisateur revient avec le troisième Kirikou. Si le chiffre trois aura causé la perte de nombreuses trilogies et quadrilogies (américaines, étant donné que les sagas françaises se comptent sur les doigts d’une main), Ocelot revient plein de ressources en prenant soin d’ôter à son célèbre bambin tout ce qui avait pu rendre Kirikou et les bêtes sauvages très décevant. Le grand-père de la grotte bleue termine à peine son discours que nous voilà déjà parti pour un autre univers. Un voyage au cœur de ces contrées exotiques qui font désormais office de signature pour Michel Ocelot. Le message est passé : la magie du réalisateur opère toujours, s’éloignant légèrement de Kirikou et la sorcière pour un résultat au demeurant assez plaisant. En effet, loin de nous se trouve l’animation de ce dernier. C’est désormais du côté d’Azur et Asmar que semble lorgner le graphisme du long-métrage ici présent – tout comme Les Bêtes sauvages, qui s’était montré bien laid visuellement parlant, cependant –, bien que les décors soient identiques aux deux premiers opus. Ensuite, comme son prédécesseur, Kirikou et les Hommes et les Femmes s’avère être un film à sketches – construits de la même façon que Les Contes de la nuit et Princes et Princesses – et ne suit donc pas une seule et unique trame. L’occasion pour Ocelot d’accentuer la dimension pédagogique qui se dégage de la trilogie, largement mise en avant par le du protagoniste, en abordant différentes thématiques. Tour à tour, le petit homme se voit donc prolonger ses actions altruistes – cette fois-ci envers la femme forte et le vieux grincheux, l’un comme l’autre toujours aussi dédaigneux – puis venir en aide à une conteuse et un touareg pour enfin découvrir les joies de la musique. Par ailleurs, ce dernier conte où Kirikou cesse de se montrer héroïque, pour retourner dans la curiosité infantile, est probablement l’une des plus réussies avec, à la clé, un très bon moment musical. En conclusion, tandis que Michel Ocelot semble vouloir donner une nouvelle apparence à sa tribu africaine, ce n’est pas sans compter infiniment sur le charme des deux précédents opus. De fait Kirikou et les Hommes et les Femmes conserve l’innocence et la beauté dépaysante de Kirikou et la sorcière sans tomber pour autant dans la banalité – comme ce fut le cas pour Les Bêtes sauvages.

Une nouvelle fois, Michel Ocelot nous présente un beau dessin-animé, gardant l'esthétique du premier film, même si cette fois-ci, les graphisme sont plus élaborés par des logiciels contrairement aux deux premiers Kirikou, ce qui rend le film moins artisanal. Mais les musiques continue à m’envoûter comme quand j'étais petit avec les premiers films. Même si je le conseille fortement, il ne vaut pas "Kirikou et la sorcière" et "Kirikou et les bêtes sauvages".

Malheureusement, je n'arrive pas à cerner les deux suites du film "Kirikou et la sorcière" chronologiquement. (mais ça laisse deviner que les deux suites se situent pendant le premier, mais ce n'est pas cohérent, car on suis Kirikou non-stop dans le premier film, donc on ne peut pas placer les deux suites dans le premier, et quand on y réfléchie, Ocelot a fait une belle erreur en ne songeant pas à la situation chronologique.)

Succession de saynètes entrecoupées des interventions du grand-père, comme dans le deuxième opus, on ne peut pas dire que ce "Kirikou et les Hommes et les Femmes" brille par sa cohérence, tant celles-ci n'ont pas de fil conducteur particulier. L'autre gros souci étant qu'elles ne sont pas toutes dignes d'intérêt... De plus, il est souvent très moche ce mélange de dessins aux tracés simples avec des images numériques en 3D, qui perdent tout le charme des contes. L'animation est assez hachée aussi, limite frénétique. En revanche, la vie du village est assez bien présentée dans l'ensemble, avec toute la sociologie du groupe et des croyances qu'elle véhicule, mais ça c'est le principe-même des "Kirikou". Un troisième opus très décevant par rapport au premier. Stop !

J'ai emmené mon neveu de 12 ans et ma nièce de 9.... Et bien ça marche toujours !!!! Même avec mes deux loulous très citadins et au fait des dernières technologie...
On a passé un bon moment tous les 3 avec Kirikou....
Merci M.Ocelot....

J'y suis allé par principe sans trop en attendre mais finalement ce n'est pas si mal. Le film est en tous points semblable au précédent opus, l'intro est exactement la même dans la grotte bleue du grand père, sauf que cette fois Ocelot a décidé de faire de l'animation 3D ce qui n'apporte pas grand chose (même si ce n'est pas moche); j'imagine qu'il ne peut plus s'en passer depuis Azur et Asmar. Bon sinon c'est sympa quand même, mais je n'ai rien d'autre à dire, c'est joli et mignon mais pas mémorable. Comme les bêtes sauvages quoi. Je trouve un peu dommage que Michel Ocelot se contente de petits films comme ça, avec un tel personnage on aurait pu avoir de meilleures histoires, plus ambitieuses. Peut-être une histoire parallèle à celle du premier. Mais bon, ça reste sympa à regarder.

Un peu moins bien que le précédent car les histoires sont moins intéressantes mais j'ai quand même pris plaisir à retrouver cet univers.

On sait que l'Afrique est un fantasme bobo car elle est censée abriter des gens "authentiques" et "près de la nature", loin de notre méchant matérialisme. En tout cas, l'auteur semble tomber dans ces clichés, à en croire les bonus.
D'où sans doute ce volet de plus de Kirikou, dont la première aventure, dessinée, renvoyait vraiment aux contes pour enfants avec une dimension magique, tandis que celui-là enchaîne des histoires peu captivantes au message ambigu.
Les personnages du village sont plutôt fades, on se demande bien ce que la sorcière fait de ses journées, les fétiches tombent un peu dans le ridicule et, surtout, les voix sont très peu crédibles, la diction hachée n'est pas naturelle et rend les dialogues barbants.
Une déception un peu compensée par les jolies couleurs, mais déception quand même.

Film exceptionnel, histoires variées, dessins magnifiques. Je recommande fortement ce nouveau kirikou

Bon film, bien rempli de bons sentiments...Tres mignon, avec des effets comiques assez inattendus (les fétiches). Je ne regrette pas d avoir assisté à ce joli film malgré mes 32 ans! hihi

Au fur et à mesure que le film avançait, je me suis rendue compte que... Ce n'était pas un film mais bien un dessin-animé. Les acteurs sont en fait des personnages . Une grande révolution pour l'industrie du cinéma.

Et pourtant, j'y allais au a reculons par peur d'être décue et non, quel film. Il plaira aux petits comme aux grands grâce à son héros adorable et ces contes irrésistibles.