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    Quelques heures de printemps
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    268 critiques spectateurs

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    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Je me suis sentie bien trop détachée tout le long pour au final ressentir la douleur le moment venu. Comme eux, sauf que j'ai pas fait semblant.
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Porté par un duo d'acteur exceptionnel, ce film nous entraîne dans un drame sur la vie et la mort où les personnages sont mis, chacun, à rude épreuves. Stéphane Brizé filme cette histoire avec beaucoup de pudeur, ne s’immisçant jamais trop loin dans la vie des personnages et évite ainsi une certaine perversité quand à sa vision du suicide assisté. Cependant, bien que le scénario soit totalement juste (aussi bien dans ses personnages, ses situations que ses dialogues), les séquences entre Lindon et Seigner n'apporte pas grand chose et récit et servent plus à étoffer artificiellement le personnage de Linndon qu'a vraiment faire avancer l'histoire. Coté musique, là encore c'est très léger, seul les séquences d'émotions intenses sont soulignées par une musique au piano, accentuant la mélancolie du moment. Au final, avec ce nouveau film, Brizé vise juste et tape dans le mille avec une justesse rare.
    Jo D
    Jo D

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Impossible de prétendre que ce film n'est ni touchant, ni poignant. Stéphane Brizé s'appuie sur des thèmes forts tels que la maladie, la fin de vie et la relation parents-enfants. La volonté du réalisateur de retranscrire du mieux possible les sentiments des différents protagonistes est très louable, d'autant plus qu'il s'appuie sur deux personnalités géniales et très inspirées : Vincent Lindon (assurément l'un des meilleurs acteurs français) et Hélène Vincent (éblouissante). Les apparences fugaces d'Emmanuelle Seigner sont elles aussi remarquables, tant sa beauté et sa candeur sont irrésistibles.
    Mais ce n'est pas être quelqu'un d'insensible que de dire que par moments le temps m'a semblé bien long. Certains réalisateurs maitrisent parfaitement les plans séquences où rien ne bouge, personne ne parle et où pourtant le récit avance, car ces scènes veulent dire tellement de choses. Ici ce n'est malheureusement pas le cas. Des scènes souvent très longues où (presque) rien ne se passe, si ce n'est que l'on peut admirer le doigté d'Hélène Vincent en train de peler des pommes à la chaine, où alors lorsqu'elle est en train de compléter progressivement son puzzle 2000 pièces (est-ce d'ailleurs ici une métaphore sur la vie, que l'on complète petit à petit de faits et gestes jusqu'à en arriver au bout ?)... Je veux bien que l'on veuille transposer au mieux le sentiment de solitude et de tristesse, mais attention à ne pas nous embringuer nous-même dans ce même genre de sentiment.
    La BO signé Nick Cave apporte un vrai plus dans la narration, pour appuyer les instants les plus sombres et les plus délicats de cette histoire. Notamment à la fin du film avec la scène tant redoutée, et surtout tant prévisible. Scène tire-larme, c'est une certitude, mais très forte au niveau de l'émotion qu'elle peut procurer tant Vincent Lindon est juste et terriblement efficace dans son jeu.
    En ces premiers jours d'automne et en ces temps de crises en tous genres, "Quelques heures de printemps" ne sera pas là pour vous remonter le moral, bien au contraire. Mais il mérite quand même d'être vu pour une histoire qui, même si elle traine trop en longueur, est magnifiquement traitée.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    J'ai presque envie de dire , si vous aimez la vie, fuyez ce film, allez voir des choses gaies et plus encore si vous êtes concerné par la maladie du crabe....Le film est dur et sombre, comme son sujet, le suicide assisté.....Bien sûr il a les défauts de ses qualités, c'est à dire qu'il met bien en valeur les difficultés qui assaillent l'être humain dans ces moments pénibles....La colère de Vincent Lindon face à sa mère (Hélène Vincent) est un morceau d'anthologie et une leçon de théâtre.....Comme l'a dit un internaute on côtoie le documentaire, les acteurs sont bons, les dialogues ont peu d'esprit, on ne peut en avoir sur un tel sujet...et la spécialiste elle a un rôle de médecin vraiment démuni face à la réalité de cette maladie.....Si vous êtes d'humeur sombre ou concerné, peu de chance que vous sortiez joyeux de cette représentation à laquelle je n'ai pas assisté jusqu'à la fin à cause d'un odieux personnage....
    Cet olibrius dans une salle de 300 personnes où nous étions 8 a eu la "délicatesse" de venir s'assoir à deux sièges de moi et d'asséner après une heure et demie de film un "vous pourriez pas être discret quand vous baillez", voila surement quelqu’un de trop raffiner pour moi, pourra t-il s'imaginer ce qui me faisait bailler ? qu'il ne réfléchisse pas il risquerait un malaise cérébral....Je suis sorti de la salle....Fin de l'aventure.....
    lionelb30
    lionelb30

    384 abonnés 2 496 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    Sujet pas facile et pas joyeux qui implique le spectateur a une reflection personnel tres interressante.Le film en lui meme est plutot bien joue , sobre mais un peu long et lent.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2015
    Un sujet fort, bouleversant et difficile. Filmé avec la plus grande simplicité, et avec beaucoup de retenue malgré certains passages de colère et de fièvre, on souffre en silence jusqu'au dénouement ... Un trio d'acteurs remarquables Vincent Lindon, Hélène Vincent et Olivier Perrier - on peut également rajouté la magnifique Emmanuelle Seigner - qui se batte et débatte entre eux et surtout avec leurs propres sentiments. Le thème musicale emprunté à L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford colle à merveille avec ces Quelques heures de printemps, somptueux !
    annastarnomberon
    annastarnomberon

    118 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Ce film, c'est l'histoire d'Yvette Evrard (Hélène Vincent), femme soixantenaire qui se sait condamnée par un cancer et préfère choisir de mourir plutôt que d'assister impuissante à sa propre dégradation. Mais ce n'est pas « juste » l'histoire d'une femme qui décide de se faire euthanasier. C'est aussi l'histoire de son fils (Vincent Lindon), Alain, qui sort de prison et doit se ré-insérer dans la société tout en partageant la maison de sa mère. Elle se prépare à partir, lui doit apprendre à revenir. Entre eux, la communication n'est pas facile et autant dire que leur relation n'est pas des plus saines. Mais ils ont un point commun immense : ils se sentent isolés.

    Car en effet, presque plus que le processus de mort médicalisée dont il est question, ce qui m'a semblé être le ciment de ce film extrêmement humain, c'est l'incommunicabilité. Lindon et Vincent sont bouleversants de sincérité lorsqu'ils interprètent ces scènes très dures où les silences sont lourds, où chacun aimerait dire ce qui lui pèse mais où personne ne parle. Il faut du talent pour retransmettre à l'écran, et avec justesse, cet isolement. Car on arrive à sentir que derrière tous ces non-dits, ces rancœurs sur lesquelles ils ne savent pas mettre des mots, il y a aussi beaucoup d'amour. Les énormes coups de gueule d'Alain, où il va jusqu'à dire à sa mère qu'elle n'a qu'à crever avec son cancer, on se les prend de plein fouet. On arrive à sentir la culpabilité du personnage au moment-même où ces mots terribles sortent de sa bouche, on ressent le tiraillement qui le ronge. Et je pense que tout le monde n'est pas capable d'une telle performance. La colère d'Alain semble jaillir des tripes de Lindon. Cette rage, où les mots qui sortent ne sont pas ceux qu'on aimerait prononcer, si jamais il ne l'a pas réellement vécue, il la joue avec une spontanéité impressionnante.

    Les rapports entre Alain et Clémence (Emmanuelle Seigner), ancienne conquête retrouvée, suivent exactement la même logique. En fait, le personnage d'Alain illustre bien le cercle vicieux du silence : « Pourquoi commencer à parler maintenant si je me suis tu toute ma vie ? » « À quoi bon ? » Plus que de juste nous montrer un homme qui n'arrive pas à parler, Brizé nous fait ressentir ce qui se passe dans sa tête.
    Et chez Yvette, il y a également cette pudeur, cette incapacité à parler de soi. Les scènes où Hélène Vincent se contorsionne dans son lit, comme rongée par tout ce dont elle ne parle jamais, sont profondément déstabilisantes.

    Toute cette problématique de l'incommunicabilité est extrêmement cohérente avec les autres aspects du film de Brizé : le thème de la maladie et le naturalisme de la mise en scène.
    La maladie, parlons-en. Une fois encore, Brizé tape là où ça fait mal. Yvette « n'a pas réagi assez vite », « a laissé la maladie s'installer ». C'est tragique, mais la dureté avec laquelle Alain envoie tout ça au visage de sa mère nous confronte frontalement à ce problème. Il y a toutes ces choses qu'on ne voit pas, ou plutôt qu'on préfère ne pas voir, mais qui nous tuent à petit feu. Mais cette façon d'aborder le cancer n'est jamais du jugement. À traiter la maladie et les malades avec autant d'humanité, le film nous sensibilise énormément. Encore une fois, on réalise que parfois, plutôt que des grands discours ou des campagnes de publicité, le cinéma peut nous faire prendre conscience de beaucoup de choses.

    Et ça, le fait de fermer les yeux sur ses douleurs, de se dire que ce n'est pas grave, bref, l'oubli de soi, c'est aussi extrêmement bien interprété par Hélène Vincent. Brizé nous offre du même coup une réflexion sur la vieillesse. Pour certaines générations, il est sûrement encore plus difficile de prendre le temps de penser à soi ou pire, d'en parler. Il y a là toute la pudeur de la vieillesse. Quand l'homme de l'association pour l'euthanasie demande à Yvette si elle a eu une belle vie, et qu'elle répond « bouah, je ne sais pas, c'est ma vie », beaucoup risquent d'y retrouver des proches.

    Enfin, le film est véritablement naturaliste. Que ce soit dans les décors, dans les respirations baveuses du chien familial, dans l'intonation des acteurs, ou dans le déroulement de l'histoire, on vit ces deux heures comme une véritable immersion. Et cette sincérité du propos est touchante.

    Puis, quand arrive la fin, on est rattrapé par l'émotion. On a suivi la démarche d'Yvette depuis le début, et on se retrouve là, avec elle, son fils, et la femme de l'association, dans cette petite chambre suisse. On le voit, ce verre qui va plonger Yvette dans un sommeil sans retour. Et cette mort qui n'est pas suggérée mais montrée, vécue, nous ramène à notre humanité. On est alors confronté au côté dérisoire de la vie. Ce qui se passe à ce moment-là entre Yvette et son fils, je n'en parle pas, il faut garder un peu de suspense. Mais c'est poignant, et je pense qu'il est difficile de ressortir de la salle sans se poser des questions existentielles.
    willycopresto
    willycopresto

    116 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2015
    Stéphane Brizé n'a pas fait beaucoup de films, mais quel dramaturge ! Quelle belle réalisation qui traite du suicide "médicalement assisté" (en Suisse) Bien sûr, à ne pas regarder si vous êtes neurasthénique ou malade gravement. Le rôle semble taillé sur mesure (peut-être son meilleur) pour Hénlène Vincent, et Vincent Lindon qui sont excellents. Le sujet est abordé avec pudeur mais réalisme, sans musique inutile, bref sobrement. Ca donne envie de pleurer.
    willycopresto
    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2013
    Un film dramatique à la mise en scène paresseuse faite de longs plans et de personnages dont la caractéristique principale est l'incommunicabilité. Le sujet est la fin de vie et la relation difficile entre une mère gravement malade et son fils récemment sorti de prison. Tout ça n'est pas bien gai et la réalisation sans rythme de Stéphane Brizé rend ce film d'autant plus difficile d'accès. Heureusement, les deux acteurs principaux, Vincent Lindon et Hélène Vincent, tous deux très bons, apportent quelques touches d'émotions et de tendresse qui compensent une réalisation qui laisse un sentiment très mitigé.
    Laurent A.
    Laurent A.

    29 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2021
    Le film est violent, comme peuvent l'être les rapports d'enfants à parents, le thème est d'une brûlante actualité et entre en résonance avec un film à sortir (de François Ozon celui-là) avec Sophie Marceau et qui a été tout récemment présenté sur la Croisette en cette année 2021.
    Ces films sont là pour poser une réelle question de société et sont un appel à une réponse - un loi - qui mettrait fin à l'hypocrisie sur le sujet tabou de la fin de vie. Fort et violent sont les qualificatifs qui s'appliquent le mieux à ce long métrage, le duo Vincent Lindon / Hélène Vincent fonctionne avec éclat et intensité du début à la fin du film.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2022
    Si le sujet de fond de ce film est grave, avec pour thèmes l'euthanasie et les difficiles relations mère/fils, la forme ne m'a pas convaincu. Le jeu de Hélène Vincent est certes très bon. Vincent Lindon est lui surtout crédible quand il gueule. De façon générale, j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux et l'enchaînement des événements assez attendu. Les petites musiques douces qui viennent appuyer des scènes un peu faiblardes ne créent pas d'émotion particulière. J'ai trouvé la relation avec le personnage incarné par Emmanuelle Seigner peu crédible. L'incommunicabilité qui règne entre la mère et son fils annihile toute expression de sentiment. En résulte un film sec, voire glacial, qui m'a laissé de marbre.
    François S.
    François S.

    6 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2022
    Excellent film, très humain, que je ne comprends vraiment pas pourquoi les "cahiers du cinéma " ont qualifié de "misanthrope "(????). C est remarquablement interprété. On reconnaît la "patte " de Stéphane Brize, qui aime opposer deux générations d acteurs : Vincent Lindon face à Hélène Vincent dans ce film ci, Patrick Chesnay face à Georges Wilson dans "Je ne suis pas là pour être aimé ".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Disons-le tout net, Quelques heures de printemps est un somnifère extrêmement efficace. Un parfait soporifique issue de la tradition française (pas de scénario + pas de mise en scène + des comédiens qui pousse "l'émotion" à fond (on sait jamais si les spectateurs sont aveugles ou sourd....). La caméra est tout le temps fixe ; meilleure facon de ne jamais faire de choix. La critique saluera bien évidemment "la radicalité". bla bla bla. Et les spectateurs dans tout ca ?? Et bien ils souffrent.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Bizarre de voir que ce film divise autant. On parle de tire-larmes faciles, de grosses ficelles, de silence et de lenteur inutiles, etc. Stéphane Brizé est un cinéaste réaliste : il filme des gens normaux avec la temporalité de la vie réelle. Ici, il fait le choix d'aborder un sujet difficile : la fin de vie. Il ne choisit pas des gens qui s'entendent merveilleusement bien et vont pleurer toutes les larmes de leur corps pendant 2 heures. Il choisit une femme quasiment seule au monde, dont la vie (malheureusement) paraît insignifiante et dont la mort, de ce fait, ne sera qu'un phénomène ténu, presque infime. Cela rend sans doute plus terribles les scènes où elle pleure seule dans sa chambre car il ne lui reste que quelques jours à vivre. Quant à son fils, c'est loin d'être un personnage idéal. Il a d'énormes défauts et est passablement violent, ce qui laisse imaginer la violence du père qu'a subi le personnage principal pendant 45 ans de mariage. Voilà, c'est une vie de silence, d'habitudes, d'épreuves et de relations sans cesse conflictuelles qui s'éteint sans que cela fasse la moindre vague. On pleure, oui, par le sujet même du film qui annonce une mort au jour près et montre comment l'infime entourage de la personne réagit. On pleure car le cinéaste a choisi de nous montrer les ultimes instants par souci de réalisme et pour informer le spectateur de la façon dont ça se passe. Et on pleure tout simplement car les quatre comédiens sont tellement bons qu'on s'attache à eux et à leur destin. (Pour moi, le seul bémol, c'est la musique, trop présente et reprise d'un film totalement différent ce qui est perturbant).
    Tiwayker
    Tiwayker

    43 abonnés 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2016
    Un film émotif, un film pour public averti, car oui c'est lent, très lent ! Des scènes du quotidien toute simple sans aucun intérêt mais la manière de filmer et la mise en scène les rendent surprenante ! Je parles par du casting parfait, rien à dire ! Un film naturel et réaliste ! Très bon film Français !
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