Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 décembre 2012
Dans sa forme, 'Anna Karenine' s'apparente à un élégant exercice de style. Par-delà le passage du roman au film, d'intéressantes correspondances s'établissent entre le cinéma et le théâtre. Le retour régulier de la scène, du rideau et des lampes d'avant-scène au fil des séquences rappelle que tout ce à quoi l'on assiste n'est qu'un jeu : acteurs et figurants s'animent devant nous comme autant de marionnettes dont le cinéaste fait ce qu'il veut, à la manière d'un Démiurge à caméra qui se joue de ses personnages. Eux-mêmes ne sont autre chose que des jouets : jouets d'une société qui dicte les conduites et définit les limites de la bienséance, jouets de leurs propres passions et de leurs propres ambitions. Théâtre et cinéma sont-ils mis ici en position de concurrence ou de complémentarité ? Il est certain que les deux arts se répondent idéalement pour façonner des personnages à qui la caméra donne vie, tout en les renvoyant constamment à leur statut de figures de papier. En outre, il apparaît clairement que la mise en scène théâtralisée du film met en abîme un autre théâtre, celui de la société mondaine, qui demeure le vrai théâtre du monde. Tout cela est bien plus qu'un artifice gratuit, car il permet au cinéaste de déployer toute la force dramatique de son personnage principal, interprété par une Keira Knightley d'une très grande justesse et véritablement somptueuse. Elle y confirme son aisance dans les rôles en costumes, après sa performance lumineuse dans 'The Duchess' (Saul Dibb, 2008), elle qui sait se montrer également convaincante devant la caméra de cinéastes aussi différents qu'Antoine Fuqua, Gore Verbinski ou David Cronenberg. Ce qu'on peut regretter dans 'Anna Karenine', c'est qu'elle donne la réplique à un Aaron Taylor-Johnson bien plus fade qu'elle. Ce dernier constitue la faiblesse de la distribution : on ne comprend pas comment ce visage de cire à l'expression monocorde malgré ses grands yeux bleus puisse inspirer à Anna une telle passion destructrice. Le film, qui limite les possibilités de son actrice en l'enfermant dans ce duo mal assorti, perd de sa force quant 'The Duchess', par exemple, donnait à cette même actrice une puissance dramatique impressionnante en choisissant mieux son interprète masculin. En marge de ce couple, les personnages secondaires ne déméritent pas (en particulier Domhnall Gleeson et Alicia Vikander), et achèvent, en dessinant d'autres couples dans l'ombre du premier, de faire de 'Anna Karenine' un tableau romanesque très contrasté de la Russie de 1874.
Les critiques voient trop de film, ils sont repus, rassasiés. moi je ne vois que ceux qui m'enchantent, me transportent , m'enivrent, me font rêver, penser... et pourtant je suis cinéaste... ET CE FILM EST UN CHEF d'OEUVRE ! .. d'une émotion qui vous prend et ne vous lâche plus, même plusieurs heures après avoir vu le film.. La mise en scène virtuose vous emporte comme dans un rêve .. sans complexe, sans ficelle, mais avec un art très rare, vous passez d'un lieu à un autre, du theatre à la réalité.. de la réalité au rêve... les acteurs sont magnifiques .. non Keira Knightley n'a pas la grandeur de Greta GARBO... mais elle nous donne la chair de poule et les larmes tant son émotion est vraie.... bravo .. mille bravo .. c'est du tres tres grand spectacle ... .. et merci à PREMIERE d'etre de cet avis et au festival de Venise de l'avoir récompensé ainsi !! .. par contre je ne dis pas bravo au doublage français .. ces pauvres comédiens sont nuls .. allez le voir en VO d'ailleurs j'y retourne pour que mon plaisir soit total.
Très bon film, mais pourquoi avoir choisit une actrice famélique pour incarner la plantureuse Anna Karénine de l'époque de Tolstoï ! Ce n'est pas beau !
Un vrai chef d'oeuvre ce film, une ambiance et un tournage sublime. L'histoire d'une femme rongé par le remord et l'amour égaré parfois..
Keira Knightley qui a formidablement interprété son personnage, un personnage rongé par l'amour pasionnel et pafois ingénu au regard de la bonne société. Elle cherche perpétuellement a retrouver la légitimité d'un amour qui n'est convoitise et qui enclin à la rejettée pour son manque de manière à la fois audacieuse et naive. Un destin non désiré au fond et qui la conduit à tragédie ..
La mise en scène, formidable et monumentale, enthousiasme le spectateur mais relègue parfois la romance et les personnages au second plan. Ma critique en googlant "Anna Karenine Ted sifflera 3 fois"
Très beau film et je ne m y attendais pas c est un passage constant de scènes dans un théâtre scène et théâtre lui même et la réalité , les actions se passent dans les 2 et c est d une grande fluidité .
C'est le pré-retour de Kick-Ass... Hormis cela, le début m'a laissé perplexe. La vie réelle décrite sous un style théâtral. Ensuite on rentre dans l'éblouissant décor et les somptueux costumes qui donnent toute l'ambiance au film. Jude perd ses cheveux, Kick-Ass est un amant trop mou à mon goût et notre charmante Anna, une femme trop moderne pour son époque. Histoire d'être et de paraître.
Un film non dénué d'intérêts (casting, photo, scénario) mais dont le parti pris à la réalisation m'a complètement rebuté. Cet espèce de lieu unique théâtrale est original et devrait être salué mais en ce qui me concerne m'est apparu très désagréable (notamment au début). En plus il enlève tout souffle épique à un film qui aurait pu s'inscrire comme une belle fresque sur la Russie du XIXème. A noter la confirmation du talent d'Aaron-Johnson.
film raffiné, d'une très belle esthétique.les décors, les costumes sont très beaux, les acteurs aussi.mise en scène quelque peu originale qui peut dérouter certains
Quand j'ai vu que Télérama n'avait pas aimé ce film et l'avait détruit, je me suis précipitée pour le voir. Télérama, mon anti référence. Et bien m'en a pris . Film magnifique, casting de rêve, histoire intemporelle. Esthétiquement superbe, mise en scène inventive et brillante, j'ai dégusté image après image ce qui frôle la pépite. Voilà.
Adaptation éblouissante et assez audacieuse de l'interminable et incontournable chef d'oeuvre de Tolstoï. L'effervescence et la mélancolie du roman sont assez bien rendues. Mais ça manque quand même un peu de noirceur. Les acteurs sont parfaits, notamment celui qui joue le rôle de Lévine.
Jolie mise en scène qui donne au film une ambiance toute particulière. Malgré cela j'ai trouvé les personnages moyennement attachants, et quelques longueurs en trop...
Quel dommage de voir Keira Knightley dans un tel film. Je me suis ennuyé. C'est fade, trop guindé. C'est bien de trop théâtral. Il manque à ce film la folie d'un "Marie-Antoinette" version Sofia Coppola ou la fraicheur d'un "Discours d'un roi".