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Hastur64
191 abonnés
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2,5
Publiée le 6 mai 2013
Je n'avais jamais vu une seule des nombreuses adaptations d'un des romans les plus célèbre de Tolstoï, voilà donc qui est réparé. Maintenant le film lui-même ne m’a pas vraiment bouleversé. Ce qui m’a le plus gêné c’est le parti pris de mise en scène qui utilise le théâtre comme décor de base et qui fait se succéder les décors qui servent aux différentes scènes du film. J’ai trouvé le procédé un peu artificiel et le côté parfois un peu trop chorégraphié gâchant l’intrigue du film par un second degré probablement involontaire. Le systématisme du procédé m’a vraiment dérangé et si ce n’était l’histoire tirée du chef-d’œuvre du romancier russe, cela aurait probablement affadie l’histoire. L’interprétation, remise entre les mains de pointures du cinéma anglais, est sans faille, bien aidée par des personnages qui ont une puissance que leur confère le livre dont ils sont tirés. Les costumes sont pour beaucoup dans cette immersion dans la Russie impériale, d’ailleurs ils ont été récompensés aux BAFTA et aux Oscars. Un film à la trame classique et à l’interprétation impeccable qui ne se distingue des précédentes adaptations que par sa mise en scène, malheureusement trop appuyée pour être réussie. À voir néanmoins pour découvrir le chef-d’œuvre de Tolstoï.
Attentat culturel à l'encontre de Tolstoï dans un concours navrant de grotesque et d'images kitsch. Dès les premières secondes le film lance le coup d'envoi d'une longue torture pour ceux qui n'adhèrent pas du tout comme moi au "choix artistique" (j'aurais plutôt dit massacre) du réalisateur qui par dessus l'ambition d'adapter un monument de littérature, espère se découvrir un talent Fellinien en proposant une sorte de foire musicale proche de l'opérette du village de la campagne du coin située à 3, 4 heures de voiture de la ville la plus proche... Il y a tellement de tableaux à offrir dans une telle œuvre que voir cette économie de décors (décors naturels compris), de moyens ne gardant que le clinquant des beaux habits et des bijoux donne une caricature bien pâlichonne de l'aristocratie russe du temps de l'empire. Keira Knightley n'est pas mauvaise, Jude Law non plus mais le reste du casting est vraiment trop british pour susciter une quelconque illusion évoquant la Russie. Mieux vaut voir "le barbier de Sibérie" pour un film mettant en lumière la culture russe.
Sur le papier ça semble complètement convenu. Une adaptation d'un grand roman du XIXè avec Keira Knightley et Joe Wright à la réalisation. On s'attend à des jolis costumes, des jolies décors, une réalisation propre mais jamais réellement inspirée, un drame, des larmes et puis une petite musique triste pour accompagner le tout. Et bien non. Joe Wright surprend dès le début. Il a une idée : il transpose l'action d'Anna Karenine dans un théâtre, changeant les décors avec une virtuosité impressionante dans sa scène d'introduction notamment, mais également plus tard où on a quand même de très jolies idées : un personnage va dans les coulisses du théâtre et se retrouve d'un coup dans les quartiers mal famés, le bruit d'un éventail qui rappelle celui d'une course hippique, des papiers déchirés qui se transforment en neige. Dans l'exercice scolaire qui lui était confié, Joe Wright a choisi d'essayer autre chose. Oui, ce n'est pas toujours réussi, loin de là même, mais le film Anna Karenine réserve de très beaux moments de cinéma, des moments d'envolée poétique et lyrique, notamment la scène du bal. Anna Karenine n'est pas un film complètement réussi, mais il surprend, étonne et fait plaisir à voir.
Des décors magnifique, une interprétation sans faute sauf un peu académique, une histoire intemporelle bref un grand moment de cinéma malgré une mise en scène qui demande de s'y habituer. Une mise en beauté de notre Keira autant par les robes que les bijoux, beau cadeau pour elle comme pour nous. Cette histoire reste d'actualité devant les dégâts de l'amour, on pourrait dire "raisons ou sentiments" très belle histoire
Un démarrage et un film trop long dans son ensemble. Ce sont les 2 défauts majeurs du film pour moi. Néanmoins, l'histoire est intéressante. Très bon jeu des acteurs surtout pour l'héroïne de Pirates des Caraïbes.
Je n'ai lu "Anna Karenine" que cet été. Cet été et cet automne, devrais-je dire, vu que commencé fin août, je ne l'ai fini que fin septembre, non pas que j'ai eu de la réticence ou du déplaisir à le découvrir, mais le souci de ne sauter aucune des 864 pages m'a amené à aussi lire les développements sur la condition paysanne, sur le statut des Tziganes dans les provinces d'Orient ou sur le mouvement panslave de soutien aux Serbes en lutte contre les Turcs, et que forcément, ça prend du temps. C'est donc avec la curiosité de voir comment Joe Wright et Tom Stoppard avaient bien pu adapter un roman aussi foisonnant que je suis allé voir cette "Anna Karenine", sachant que Joe Wright commence à devenir spécialiste de cet exercice : après s'être attaqué à Jane Austen et à Ian McEwan, tant qu'à faire, pourquoi pas Tolstoï ?
Joe Wright et son scénariste ont fait un choix assez radical, celui de placer le récit dans un gigantesque théâtre délabré, symbole de la Russie impériale de cette deuxième moitié du XIX° siècle. Le film commence par un plan large, fixe, d'un rideau rouge, et on entend l'orchestre qui s'accorde. Puis le travelling avant commence alors que débute la musique de Dario Marianelli, et la caméra se déplace en permanence, attrapant un personnage pour le suivre, puis passant à un autre personnage alors que le décor derrière se lève pour laisser la place à un autre. La caméra virevolte, et les personnages eux-mêmes se déplacent et agissent dans un mouvement chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui, comme le ballet des tampons des bureaucrates d'Oblonski ou la valse du bal où s'opposent Anna et Kitty, et où au mouvement de la valse s'ajoute une étrange et envoutante langue des signes.
La suite sur les Critiques Clunysiennes http://www.critiquesclunysiennes.com/
Le parti pris du réalisateur de mettre une touche très personnelle, par une vision très théâtrale, de l'oeuvre de Tolstoï, me parait handicaper le résultat final. Autrement, la photo et la musique sont très agréables, et les acteurs irréprochables.
La mise en scène musicale de cette adaptation du roman russe est bien à découvrir, amour, passion, cœur et raison qui s’enchaînent, moral, trahison, tous sont liés à l’œuvre de Leon Tolstoy, la fin tragique est touchante.
Bien que l’œuvre de Tolstoï fasse figure de marronnier du cinéma, il serait dommage de passer à côté de cette nouvelle lecture passionnante et novatrice. Joe Wright fait preuve d’une incroyable créativité en déroulant l’histoire brûlante d’Anna Karénine dans un décor de théâtre où les protagonistes sont tour à tour mouvants et figés, provoquant des effets de zoom qui renforcent l’intensité dramatique. Cette unité de lieu permet au réalisateur de travailler ses couleurs et ses éclairages pour atteindre un esthétisme onirique très personnel. Son casting est à la hauteur des ses intentions avec une Keira Knightley au sommet de son art, intense et irradiante, et un Jude Law admirable dans le presque contre-emploi du mari partagé entre la souffrance et la tentation d’un pardon impossible. Seul le Vronski du très pâle Aaron Taylor-Johnson vient ternir un ensemble fabuleux d’invention, de sensualité suggérée et de cohérence artistique.
film avec comme la version 1994 est très bien réalisé. d'exellentes scènes et d'exellent tennues d'époques en particulier les incroyables robes, les acteurs et actrices tous exellent. mais comme la version 1994, le scénario ne décolle pas et enchaines les scène de routines d'époque: bal, discution entre gars ou entre fille très classique pour cette époque, les scènes au téatre, les scènes avec les homme qui travaillent, les scènes où ils dinent. une routine d'époque qui n'a rien d'extraordinaire, l'histoire d'amour n'a abolument aucun sens. ont salut tout de même l'énorme réalisation.
Une bonne transcription à l'écran du roman sur le plan de l'étude psychologique. Vaut surtout pour l'interprétation de K. Knightley, qui confirme tout son talent sans jouer cette fois-ci principalement de son superbe physique. La réalisation est arrivé à ne pas rajouter aux costumes de trop pesants décors par un choix original de cadre de tournage. C'est globalement du bel ouvrage, mais un tantinet trop long sur la fin.
C'est vrai que ce film n"est pas une copie conforme du livre de Tolstoi que j'ai lu quand j'allais à l'école en Russie. C'est vrai qu'il contient pas mal de divergences avec l'original du roman. Mais J'ai touve Keira KNIGHTLEY splendide, l'une des meilleures ANNA KARENINA jamais connue. J'ai vu plusieurs interprétations russes, américaines, avec G.GARBO et Sophie Marceau,mais KEIRA est faite pour ce rôle. Par contre, dans les films russes, son mari est cruel, froid, sans pitié et la chasse de la maison, son amant la fuit et la société la rejète ce qui conduit ANNA au suicide. C'est un peu différent dans ce scénario, mais le film peut diverger du roman. J'ai adoré!!!
Perturbant au début , on a au moins l'impression de voir quelque chose de nouveau . Film extrêmement esthétique aux photos et décors hyper soignés. Cette grande histoire d'amour ne m'a pas émue et c'est le principal point négatif de ce film finalement . Par contre cela m'a donné envie de me mettre au roman de Tolstoi .
Ce n'est pas la première fois que le roman de Tolstoï est adapté au cinéma et ce n'est pas la première fois que Keira Knightley interprète ce genre de rôle. Aussi aurait-il fallu offrir quelque chose de nouveau. Joe Wright n'est pas un mauvais réalisateur mais il n'a certainement pas le talent qu'il faut. S'attaquant à une œuvre qui le dépasse, il veut avant tout faire de son film quelque chose d'esthétique (qu'il réussit parfois lors de certaines transitions surprenantes) mais en oublie ses personnages, perdus devant la caméra par le peu de profondeur qu'ils ont. Anna Karénine passe pour une pimbêche qui ne sait pas ce qu'elle veut et qui n'écoute que son cœur. Le problème c'est qu'il aurait fallu nous dévoiler un peu plus ce que voulait son cœur. Les personnages nous sont froids et distants et dans le lot du casting, seules les motivations du mari incarné par Jude Law sont compréhensibles, c'est dire si le film est loin d'atteindre son but ! Reste le charme d'Aaron Johnson et la malice de Matthew McFadyen ce qui fait à vrai dire, bien peu.