Avis sur Headhunters

Un très bon thriller scandinave, dynamique et imprévisible. Un polar bien ficelé, à l'ambiance nordique, qui offre de nombreux rebondissements. Entre froideur, violence, manipulation et renommée… il s'agit d'une inépuisable et implacable traque qui nous tient en haleine du début à la fin !

un bon thriller norvégien, une bonne histoire, du rythmme, jamais de temps mort,
des rebondissements, on est tenu en haleine pendant toute la durée du film
un film assez violent
du très bon cinéma norvegien
merci canal +

Le hèros s'appelle Roger Brown! il mesure 1m 68 et vous savez quoi ? C'est bien assez! spoiler: Règle n°1 de ce suspense norvègo-allemand : Tout savoir sur les gens auxquels on rend visite! Règle n°2 : Ne jamais rester plus de dix minutes car plus les minutes passent plus on a la chance que quelqu'un rentre à l'improviste! Règle n°3 : Pas de traces d' A.D.N! Règle n°4 : Ne plus s'embêter avec des copies hors de prix! Règle n°5 :Tôt ou tard, il vous arrivera une des choses suivantes, soit vous tomberez sur le chef d'oeuvre ultime qui vous mettra pour toujours à l'abri du besoin, soit vous serez pris
[...] Les autres règles, vous les dècouvrirez en regardant ce film malin bènèficiant du savoir faire du prometteur Morten Tyldum! Efficace et sans artifice, menè sans prècipitation, "Headhunters" (titre trompeur) ne dèballe que très progressivement le complot et ne trahit jamais à l'avance les coups de thèâtre! Très bien interprètè (Aksel Hennie a une tronche qu'on ne peut oublier) et souvent attachant, "Headhunters", derrière ses vertus distractives où l'on retient son souffle spoiler: (la fosse septique)
et ses multiples rebondissements, ne cache pas son profond pessimisme! Une excellente dècouverte que je dois à mon paternel...

Le meilleur thriller depuis J’ai rencontré le diable est norvégien et n’aura jamais été distribué en salles francophones. Dommage que les distributeurs n’est pas accordé plus de crédit à un film certes un brin fantasque mais oh combien efficace. Alors que Scandinavie ne rime plus qu’avec auteurs de polars à succès, mais aussi avec cinéma d’une redoutable efficacité, l’heure est à l’analyse d’un film très particulier, dans son forme, alors que le fond, lui, semble très conventionnel. Un criminel en rencontre un autre, plus violent, plus fort et mieux entraîné. Ajoutons à cela les femmes, la rigueur norvégienne et une tendance jouissive à une violence pleinement assurée.

Oui, Headhunters est un film violent, sanglant, mais il est aussi le fruit du travail du formidable romancier qu’est Jo Nesbø, plus connu dans le série de romans mettant en exergue son fameux inspecteur Harry Hole. Ici, la police est cachée derrière le crime, prenant la place d’une institution courant derrière le lièvre qu’incarne les voyous, mais toujours en quête de renommée. La renommée, justement, sera l’une des clefs du récit de Nesbø et du cinéaste à la barre, une parenthèse d’importance qui permettra à l’anti-héros de voir venir son calvaire fini. Ce thriller là, bien plus que d’autres, se joue des personnalités de ses avatars, le voyou, le psychopathe, le larbin et les policiers.

Alors que tout commence paisiblement, soigneusement et à un rythme très ‘’américain’’, la suite prend des allures de furie, alors que notre personnage principal souffre le martyr, d’où une certaine référence au chef d’œuvre coréen qu’est J’ai rencontré le diable. La Norvège, sont marché du travail, son économie, est également l’un des intérêts du film, puisque exotique. Si le film scandinave est maintenant ancré dans les mœurs, l’on n’aurait facilement tendance à le rapprocher de la Suède, dans l’erreur. La Norvège semble donc être un formidable vivier de talents ne respectant ni les barrières de la censure américaine, ni les bonnes mœurs narratives française et j’en passe.

L’on note finalement, au second plan, que le cinéaste à la barre aura tenté de donner des tons différents à son œuvre, d’une noirceur absolue, par moment, pour devenir presque drôles durant d’autres séquences. Utilisation de la caricature, en ce qui concerne principalement la police, humour noir, léger, certes ou encore référence au film d’action américain des temps révolus, le film pourrait être une véritable vitrine d’influences. Un excellent thriller, presque jouissif tant il est bien écrit. Si quelques ficelles propres au genre sont parfois trop visibles, la grande majorité de la sous-construction est bien dissimulée sous les apparence et jamais retournement de situation ne paraît parachuté. Un film discret mais très intelligent, surtout habilement rythmé. 17/20

Headhunters prouve que ce n'est pas tout un gros budget, c'est l'histoire qui compte.

Les performances sont aussi bonnes, mais ce qui rend Headhunters si bon est son imprévisibilité. Vous pouvez penser que vous savez ce qui va se passer, mais 20 minutes et tout va par la fenêtre, les méandres de laisser en place jusqu'à ce que les rôle s'inversent.
Headhunters est tout ce qu'un bon thriller devrait être, implacable et efficace

Ps :: Mauvaise nouvelle parait que les americains prevoiraient un remake a leur sauce , j m'attends au pire 3;5/5

Un thriller norvégien captivant dans lequel Aksel Hennie incarne une crapule qui mène une double vie, chasseur de têtes le jour et voleur de tableaux la nuit. A la vue des événements, on se lie d'affection pour Roger Brown qui devient une victime ne comprenant plus vraiment ce qu'il se trame autour de lui.
Bien que l'intrigue soit bonne, la fin est malheureusement plombée par des scènes d'action exagérées.
A voir.

Très bon film, avec certes quelques ficelles mais on suit avec délectation l'engrenage de l'histoire pour aboutir à une fin digne des meilleurs thriller.

Entre Headhunters, The Imitation Game & Passengers, on a l’impression que Tyldum a pressé les gros cinémas nationaux comme des agrumes. Dans cette optique & dans son ultime création norvégienne en date, il a mis le paquet : hyperthriller violent jusqu’à un macabre dispensable, il frôle sans audace la psychose & la paranoïa dont il tirera ses énergiques rebondissements.

Particulier dans sa froideur & son désintéressement, le film se dissocie de ses inspirations américaines en les niant en clair : on entend “on se croirait dans un film” & nous voilà pris d’un doute : ce fantasme à moitié prémâché de la richesse, machistement détenue par le personnage d’Aksel Hennie, se prend-il au sérieux à ce point ? La phrase suivante verrouille le système : “on ne verrait pas ça dans un film”. Et bien, des policiers jumeaux obèses non plus, on ne les verrait pas dans un film (surtout pas s’il se prend au sérieux), pourtant ils sont là, artéfact d’une base littéraire solide que le casting a cru bon de reproduire.

Hélas, si l’on sent que le roman fait tourner rond le moteur de Tyldum, le film porte l’adaptation comme un boulet qui lui reste en travers de la gorge (confortable, hein ?), & la fluidité initiale se surpasse jusqu’à nous donner l’impression malheureuse de flotter dans un scénario trop grand pour elle & où le riche macho, d’insituable, devient mal situé. Même chose pour le Méchant™ : malade mental ou simple mec qui fait son job, il repose dans une ambiguïté dépourvue de vocation scénaristique.

C’est alors que la partie la plus épaisse du thriller, morbide & peu psychologique, sort comme la floraison d’une monoculture du Risque™ comme unique motivation narrative – bientôt lassante. Ce gloubi-boulga est à peu près rattrapé par une fin où les éléments supposément susceptibles de provoquer des frissons se doublent d’une utilité assez digne, cette fois-ci, du thriller.

La masculinité du riche macho est mise à mal & sa remise en question éclaire sous un autre angle – quoique chichement – la pyramide de crimes bruts dont dégoutte encore l’encre des notes de l’auteur. À vouloir brasser des millions & se donner quelques bribes de classe à l’américaine, Headhunters ne sait trop choisir, finalement, entre le drame ultrasérieux, le thriller sans issue & le film de divertissement qui use du grotesque comme soupape de tolérance. Il demeure de ce fait une modeste “tentative”.

→ https://septiemeartetdemi.com/

Scénario intelligent, de nombreux rebondissements, grosse surprise.

L'arrière-plan est très classique: film de vols de tableaux; courses-poursuite pour la réussite, basée sur les apparences et la "renommée". Mais très vite se mettent en place des éléments sans queue ni tête. On mélange histoire d'amour, de vol et de meurtres, tout ça au nom de l'argent.

Car, en définitive, l'idéologie tourne autour de l'argent. C'est lui l'acteur principal. Tuer pour le fric, c'est fun. Le fric, mais aussi une certaine phallocratie latente où la femme adultère est montrée du doigt, tandis que l'homme est plutôt valorisé, voire même excusé.

Bref, les ficelles sont tirées par les cheveux, c'est limite de la moquerie envers le spectateur. C'est lent, déjà vu et on accélère le film pour aller plus rapidement vers la fin qu'on connait déjà.

Un chasseur de tête mène une double vie. Voila un film remarquablement bien écrit, il faut dire qu'il vient d'un livre de l'auteur norvégien Jo Nesbo, une référence dans le genre. On avance dans l'histoire sans savoir ou l'on va, et cela n'est pas si courant. Il s'agit d'un thriller particulièrement vicieux avec moults retournements. L'acteur principal est remarquable. C'est une véritable découverte et hautement recommandable.

Si souvent nous voyons un mauvais film et nous demandons "Comment ont-ils fait ça?". Le film norvégien Headhunters est un tel gaspillage. Vous pensez que c'est un thriller prometteur mais il va tellement loin hors des rails que vous vous demandez si le réalisateur a conscience de ce qu'il nous raconte. Imaginez L'affaire Thomas Crowne croisée avec Vendredi 13 et vous verrez l'inspiration pour faire de cette tentative désordonné un film. Il est difficile de choisir les moments les plus mauvais. Deux heures d'un mauvais complot sanglant. Les personnages principaux sont tous sous-développés et les scènes qui les réunissent ne suffisent pas à donner au public ce sentiment de connexion. Il est difficile de témoigner de la sympathie pour eux une fois que tout est fait. J'adore parfois les mauvais films mais Headhunters se prend tellement au sérieux qu'il n'est même pas digne d'ironie. Je n'ai pas détesté un film autant depuis des années et j'ai eu mal pendant 2 heures dans ma vie...

Un peu gros, on a du mal à adhérer aux raisons du tueur... Et la fin est juste ... grandguingol. Dommage.

Un thriller bien ficelé qui tient le spectateur en haleine jusqu’à la fin. spoiler: D’un film de braquage classique, on tombe dans une chasse à l’homme. L’innovation que représente l’utilisation d’un personnage principal profondément antipathique permet au film de se distinguer de ce qui a déjà été fait.

ce film est déroutant, il commence comme un film banal avec un type complexé par sa petite taille, jaloux de sa femme qu'il garde par des cadeaux qu'il lui paie en cambriolant des demeures et cela il le fait avec un fade complice au bord de la marginalité; et puis tout bascule, on passe dans uns de ces films à la quentin tarentino , c'est très sanglant avec des scènes limites insoutenables, le personnage est près de la folie, il tue pour se défendre, est poursuivi par un tueur maniaque, on plonge dans le film d'espionnage-parano, une vraie réussite pour un film norvégien dont la production n'est pas très connue ici en europe occidentale