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Christoblog
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2,0
Publiée le 6 avril 2013
u départ une idée intéressante : dans les années 30, on découvre un groupe d'enfant insensibles à la douleur. Cette particularité les rend dangereux (pour eux-mêmes et pour les autres, puisque il peuvent faire le mal sans l'éprouver). Du coup, ils sont enfermés dans un hôpital psychiatrique.
Alors qu'on suit le sort de ces enfants (et de l'un d'entre eux plus particulièrement), le film propose un montage alternatif avec l'histoire d'un neuro-chirurgien atteint d'un cancer incurable qui recherche ses parents biologiques.
Les deux histoires, entrelacées, finiront évidemment par se rejoindre. La suite ici..... :
Je dois avouer qu’avant de me mettre devant ce film espagnol je ne le connaissais pas, c’est donc l’état d’esprit totalement vierge que je l’ai regardé. Force m’est de dire, que sans avoir pris une claque, j’ai été très agréablement surpris par ce que j’ai vu. Ce premier long-métrage de Juan Carlos Medina mélange habilement le thriller, le gore et le film historique. Le réalisateur articule avec maestria un suspens qui, sans être outrageusement surprenant, ménage sa conclusion assez longtemps pour maintenir le spectateur en haleine avec une ambiance entre le thriller politique dans la phase contemporaine et le gore gothique dans celle du passé. Il fait, comme dans « Le labyrinthe de Pan », appel à l’époque la plus noire du franquisme pour asseoir l’intrigue de son film, mais contrairement au premier il évoque en plus les échos de ce passé dans la société espagnole actuelle. On a donc un film qui jongle, par l’entremise de flashbacks, entre un chirurgien à la recherche de sa mère pour sauver sa vie et le destin d’un enfant atteint d’une maladie génétique orpheline enfermé dans un hôpital psychiatrique. L’ambiance poisseuse et gore qui parcourt le film donne tout le piment à cette histoire à deux voix et est pour une bonne partie dans la réussite de cette dernière. Alors certes il n’a pas la poésie sombre du film de Guillermo del Toro et l’ambiance sanglante va probablement déranger les âmes sensibles, mais il mérite vraiment que l’on s’intéresse à lui tant il réussit à renouveler le genre. À voir absolument pour soutenir un réalisateur prometteur.
Prometteur mais pas aboutit... Un film très bien réalisé à l'ambiance oppressante. Il y a cependant un problème de rythme, on se rend compte beaucoup trop vite d'où le scénario veut nous emmener mais celui ci y va par de nombreux détours prévisibles... C'est bien dommage. Le film hésite aussi sur son sujet... Entre film d'horreur qui stigmatise l'Espagne francquiste et film moralisateur sur l'éducation des enfants... Mise à part cela, une interprétation crédible et une bonne mise en scène donne vraiment matière à attendre le prochain long métrage de ce nouveau réalisateur!
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Insensibles démarre bien. Par une scène fantastique d'une grande poésie. Puis par un accident de voiture spectaculaire en ultra-ralenti qui confère à la scène une aura particulière. Pour ensuite jongler avec les flash-backs en convoquant un récit qui se déroule sur deux époques et se répondent de plus en plus. Le problème, c'est bien le basculement qui s'effectue de façon incompréhensible en milieu de métrage. Le film de Juan Carlos Medina devient alors répétitif et abandonne le fantastique réaliste qui lui allait tellement bien pour s'enfoncer dans une énième plongée dans les (nombreuses) années noires de l'Espagne et comment elle touche encore la génération actuelle à travers les remords de ses parents. Cette histoire-là, rabâchée annuellement dans le cinéma ibérique, plombe le départ prometteur du film.
A vouloir traiter de trente ans et des poussières de bouleversements politiques, à s'obstiner à nous enfermer dans une cellule qu'on voit beaucoup trop et à ne jamais faire respirer son image (ne cherchez plus les plans larges au bout d'une heure), Medina échoue à la fois à peindre une fresque en marge de l'Histoire et à brosser le récit intimiste d'une famille qui ne connaît pas elle-même. Après, Insensibles n'est pas exempt de quelques fulgurances, et notamment des plans superbes, comme dans un climax silencieux et brûlant ou dans une transition où une ligne tracée dans le sang se transforme en une sinueuse route de montagne. Medina manque encore de la rigueur narrative et formelle des réalisateurs plus expérimentés, mais son premier long-métrage est d'ores et déjà une jolie promesse pour le futur.
Le cinéma fantastique espagnol se porte toujours aussi bien, la preuve avec le très bon Insensibles. Entre film historique, fantastique et horreur, le réalisateur nous plonge dans 2 histoires (une dans le passé et la seconde dans le présent) qui vont petit à petit se rapprocher pour ne faire plus qu'une lors du dénouement. Le scénario est vraiment plaisant même si c'est parfois un peu gros à avaler. Par contre, le jeu des acteurs est incroyable, et la réalisation de bonne facture malgré des effets spéciaux parfois maladroits (scènes d'immolation) confère au film une ambiance oppressante dont on ne sort pas indemne.
Ce film est une expérience éprouvante à la portée métaphorique où le fantastique est utilisé pour exorciser le passé franquiste de l'espagne. Dérangeant mais pas dénué de beauté, le cinéma fantastique espagnole montre encore qu'il est l'un des meilleurs dans ce domaine.14/20
(...) Ainsi donc, malgré une conclusion un poil décevante lorsque les deux époques se rejoignent, Insensibles est une expérience cinématographique puissante qui s’acoquine avec le genre horrifique pour exorciser un passé encore brûlant. Un film aussi audacieux qu’intense qui témoigne de l’immense talent ibérique pour mettre en scène des histoires inadaptables sans jamais tomber dans l’excès.
Un bon film d'horreur suspens. Pas mauvais dans l'absolu mais maladroit dans l'ensemble. Le scénario est efficace mais mal mis en scène malheureusement... La performance des acteurs est inégale dans l'ensemble. Le gros point fort reste la qualité des plans et prise d'image ainsi que la musique envoûtante. Un film assez bancale au final mais pas mauvais. Les amateurs du genre devrait y trouver leur compte. Âmes sensibles s'abstenir car certaines scènes sont relativement choquante.
La tension sait se faire attendre mais quand elle arrive elle nous parait maîtrisée et percutante. Malgré une fin décevante et quelques faux pas dans le rythme, le scénario est original et est une fois de plus tourné vers une page sombre de l’Histoire espagnole.
Film parfois complexe abordant des sujets peu vus au cinéma car très tabous en Espagne , durant une période les plus noire de l'histoire de ce pays. Les acteurs sont magnifiques, le réalisateur d'une intelligence rare avec un réel talent. Film à ne pas rater mais surtout en VO . (la VF n'est vraiment pas à la hauteur et vous sort de l'ambiance du film). J'attends avec impatience sa prochaine réalisation.
Je ne conseille pas trop.....Le film irréprochable techniquement est beau, mais c'est sa plus grande qualité....Le scénario lui est confus et nous propose des scènes que malheureusement les années ( 1931, 1932, 1936, 1940, 1941, 1964 et contemporain) rendent distantes et peu intimistes.....Le film contient aussi des scènes assez "gore" et j'ai détourné les yeux à 2 ou 3 reprises......Les personnages ausssi sont confus et peu développés (absolument pas au niveau psychologique...).....Bref on est dans le brouillard pendant une heure trente et quand on en sort, on se dit , ah c'était ça, seulement ça.....il n'y a pas réellement de tension, ni de suivi des personnages, alors on pourra peut être se raccrocher à l'atmosphere.....A vous de voir.....