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    Oslo, 31 août
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Oslo, 31 août" et de son tournage !

    Un film qui fait refléchir aussi bien qu'il émeut

    La performance de l'acteur Anders Danielsen Lie, qui porte le récit avec naturel et spontanéité

    Plonger dans l'univers nocturne au son d'une musique électro

    Les thèmes profonds que le film aborde, existentiels et universels

    La manière dont Oslo s'intègre à l'histoire comme un personnage à part entière

    Découvrir un pan du cinéma scandinave contemporain, à la fois moderne et référencé

    70

    70, comme le nombre de scénarios qu'a reçu sur son bureau le réalisateur Joachim Trier après sa première réalisation, Nouvelle donne (2006). Pas de quoi chambouler le cinéaste norvégien, qui a décliné toutes les offres dont certaines provenaient de grandes maisons hollywoodiennes : "Jouer avec le matériel de quelqu’un d’autre ne me convient pas, même si c’est pour devenir plus célèbre ou gagner plus d’argent. En ce moment, je peux encore tourner en Norvège donc j’en profite", explique-t-il.

    Gardez vos prénoms !

    Certains acteurs de Oslo, 31 août ont conservé et attribué leurs vrais prénoms aux personnages qu'ils interprètent dans le film. Une anecdote amusante que développe le réalisateur Joachim Trier : "Cela semble un peu pervers, mais c’était plutôt pour garder un aspect documentaire et non pas symbolique ou allégorique. Ce n’est pas une démarche d’observateur naïf : je voulais provoquer les choses et les confronter à la réalité. Lorsque j’ai tourné dans la rue, je laissais les gens marcher et réagir spontanément, je voulais capter l’interaction entre Anders et les passants, l’environnement, la nature, etc."

    Un rôle sur mesure

    Le réalisateur Joachim Trier a écrit et développé le personnage d'Anders uniquement pour le comédien Anders Danielsen Lie qu'il avait déjà dirigé sur son premier en film en 2006, intitulé Nouvelle donne.

    Quand vient la fin de l'été...

    Joachim Trier n'a pas choisi le titre de son film par hasard. Le metteur en scène norvégien s'est en effet inspiré du titre d'un film français d'Olivier Assayas : "L’un de mes titres de films préférés est Fin août, début septembre. En plus, le 31 août marque la fin de l’été en Norvège, les beaux jours sont finis, l’automne approche et puis c’est l’hiver, sombre et froid [...] Ce titre est une invitation claire lancée au spectateur : vous allez vivre une journée dans la vie du personnage !", confie le cinéaste.

    De la solitude...

    Le film de Joachim Trier nous montre un personnage principal (dé)bordé par la solitude, un thème apprécié du réalisateur depuis toujours : "Je suis intéressé par la métaphore sur la solitude, qui nous concerne tous. Beaucoup de gens ont fait l’expérience de la solitude, du sentiment d’être perdu, par exemple après un chagrin d’amour, une crise professionnelle, la perte de quelqu’un. On se sent alors vulnérable et on est confronté à des interrogations existentielles. Le cinéma français a souvent évoqué la solitude : Robert Bresson avec Mouchette et Pickpocket, ou encore Cléo de 5 à 7, d’Agnès Varda, qui est l’un de mes films préférés", nous renseigne le metteur en scène, montrant par la même occasion à quel point il a été influencé par le cinéma français.

    Réinsertion

    Oslo, 31 août s’intéresse particulièrement à la réinsertion des anciens drogués. Un sujet de société tabou et pourtant toujours d'actualité tant les trafics illicites redoublent d'intensité en Norvège : "J’ai fait beaucoup de recherches sur les drogués et sur la manière dont ils tentaient de se réinsérer dans la vie. A ce moment-là, ils sont aussi vulnérables qu’un bébé : ils naissent une seconde fois à la vie, ils n’en comprennent pas le fonctionnement, sauf qu’ils sont adultes et n’ont pas l’excuse de la jeunesse. En Norvège, l’addiction à la drogue comme la cocaïne et l’héroïne - contrairement à l’alcoolisme - est encore tabou, notamment chez les gens de la classe moyenne. La honte de soi est très forte et les cas de double vie courants", d'après Joachim Trier.

    Tiré de

    Le film s'inspire d'un roman de l'écrivain français Pierre Drieu La Rochelle, intitulé Le Feu Follet et édité en 1931. Un livre apprécié du réalisateur Joachim Trier : "L’intemporalité de cette histoire m’a séduit. C’est l’essence même de l’art de traiter d’un sujet qui résonnera à travers toutes les époques. Les thèmes du roman sont toujours pertinents et contemporains."

    Oslo à Cannes

    Oslo, 31 août a été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2011, dans la catégorie "Un certain regard".

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