Avis sur UglyDolls

Au cinéma comme dans toute création humaine, les intentions premières ne doivent pas être confondues avec le résultat, soit l’œuvre soumise à notre réception critique. Et là, problème. UglyDolls repose tout entier sur un paradoxe assez stupide, celui qui consiste à chanter la différence en se servant, pour ce faire, de poupées uniformisées et dépourvues de personnalité propre. Il semblerait retrouver les porgs de Star Wars 8, ces immondes créatures aux yeux exorbités dont l’existence n’est justifiée que par le souci de vendre à la pelle des peluches dans les magasins. Alors le film essaie, tant bien que mal, d’habiller ses petites choses d’une profondeur source vive d’émotions. Mouais. D’autant que la mise en scène se pense tel un kaléidoscope de toutes les utopies adaptées pour les enfants au cinéma : Charlie et la Chocolaterie ouvre l’ensemble, puis vient le village des Schtroumpfs (ou du Grinch, au choix) dans lequel vivent des Barbapapa, pâles reflets des jouets de l’univers Toy Story. Et le toboggan de Baby Boss ! Ça fait beaucoup. Le second écueil sur lequel bute le long-métrage est à chercher du côté de la morale délivrée, dans l’ère du temps puisqu’elle paraît extraite d’une chanson pour l’Eurovision : « tu es indestructible, tu t’es fait toi-même » etc. etc. Mignon, peut-être ; faux, sûrement. À simplifier de la sorte ses enjeux, le film vend du rêve et du leurre, trompe son public sur le caractère insidieux du conformisme. S’il illustre par une scène en miroir assez pertinente la pression exercée sur la marge par les groupes de références, il refuse toute progression psychologique, ôte à ses protagonistes et au spectateur la nécessité fondamentale d’un cheminement spirituel qui se devait violent, qui se devait sinueux, qui se devait fragile. Quoi de plus fragile, en effet, qu’une poupée ? Quoi de plus fragile, en effet, qu’un être en marge de la mode et de la culture dominantes ? Nous ne ressentons jamais l’énergie d’une particularité individuelle dans la mesure où d’individus il n’y a pas, seulement deux groupes opposés l’un à l’autre selon une polarité manichéenne. Devenir est une construction, non un pré-acquis. UglyDolls martèle son message sans se rendre compte qu’il participe à niveler par le bas les spécificités de chacun, créant ainsi une vaste mascarade où tout le monde chante et danse, uni main dans la main. « Soyez différents avec fierté ! ». Mais que signifie différents, dès lors qu’il ne reste ni particularité, ni marge ? La couleur a lavé les aspérités. Le film, en fin de compte, a les mêmes propriétés qu’un bonbon acidulé : fun, pop et chromatiquement saturé, il semble sympathique mais rend obèse.

Je ne trouve rien de bien dans ce dessin animé, dessins fait à la va vite, histoire nullissime. Je me suis ennuyé, mon fils n'a pas été emballé non plus.

un dessin anime fun pour passer le temps rien de plus c'est pas le plus incroyable en plus la thématique de la différence et de la beauté intérieure est sympathique pour apprendre aux enfants mais un peu trop rabâché...

Si l'idée n'est pas trop mauvaise, il y a un vrai problème de choix dans l'esthétique des personnages (Uglydolls comme Perfectville d'ailleurs...). Quelques blagues et le sempiternel laïus sur l'acceptation des différences. Rien de neuf sous le soleil. Et il faut dire que le côté "les jouets prennent vie", une certaine franchise à la lampe a déjà fait bien mieux, 4 fois !

Youpi... ca faisait des lustres que je n'avais pas aimé un dessin animé mais alors surtout pas à ce point là... car là c'est pas dur j'ai tout aimé... les uglydolls sont adorables, l'histoire est belle et pleine de messages positives et moi, en tant que fan de Lady Gaga, j'ai retrouvé son univers 'Born this way' et 'Kindness' et j'ai vraiment capoté... merci les uglydolls de m'avoir fait rêver comme ça... little monsters forever !

Ce dessin animé prône de bonnes valeurs.
C'est frais, coloré, amusant.
Pour les enfants c'est très bien.
Mais pour les adultes, on s'ennuie franchement.

"Uglydolls"...un monde de peluche et autres poupées avec des défauts sont reclus dans leur monde mais un groupe décide d'aller voir le monde "parfait"...

Bon j'ai eu peur quand dès la 1er seconde cela c'est mis a chanter mais bon finalement ce film vaut le coup pour le message sur la tolérance face à la différence. Tout le long du film on met en avant cela de bonne façon et donc même si le film est moyen niveau humour ou aventure ben cela prend tout de même.^^

NOTE: 6/10

Une animation avec quelques personnages amusants et drôles, et quelques bonnes intentions. Mais le tout est pourri par le peu de crédibilité de cet univers et par un déversement de clichés un peu ineptes, assez peu éducatif pour les petits. Jolis couleurs, un message pas si saugrenu mais mal présenté, avec des longueurs par trop de chansons dont certaines sont bien faites et d'autres desservent ce qui aurait pu rester crédible dans ce magma inconsistant de poupée et de peluches qui sortent de nulle part. 2.5 est pour moi plutôt une mauvaise note mais qui tient compte qu'il y a un film avec quelques bons aspect, un peu de créativité et sans véritables mauvaises intentions.

On a bien fait des films sur les Playmobil, les Lego et les Trolls, alors pourquoi les Uglydolls n’y auraient-elles pas droit ? D’ailleurs, à l’écran, la vocation de ces peluches contrefaites est exactement la même que dans le monde réel : démontrer que la perfection ne rend pas quelqu’un ou quelque chose meilleur ou plus attachant. Du coup, la petite leçon de morale que délivre le film d’animation est cousue de fil blanc : la peluche moche s'imagine qu’elle doit être parfaite pour plaire à un enfant, et suit un entraînement dans le monde des poupées parfaites...avant de découvrir que l’envers du décor n’est guère reluisant et que seule la beauté du coeur est importante. . Visuellement, rien dans cette production ne mérite qu’on hausse un sourcil : c’est un monde de poupées mal foutues, après tout. Le scénario avance sur ses rails bien stables, sans qu’on note un passage un tant soit peu original, excitant ou même drôle : un rapide coup d’oeil aux enfants-spectateurs témoigne qu’ils partagent silencieusement mon opinion, tout en prenant légitimement un peu plus à coeur les tourments intérieurs des poupées. C’est surtout qu’on la connait par coeur, cette histoire, à force de l’avoir entendue dans des dizaines de films et de dessin-animés, même si je suis bien d’accord qu’il y a pire comme point de vue moral à faire entrer au burin dans la tête d’un môme. Finalement, tous ces dessin animés basés sur des jouets ne nous disent-ils pas que chacun possède sa petite étincelle qui brille de manière unique...tout en ayant consciencieusement la petite étincelle unique de tous les gens qui ont bossé dessus afin qu’ils se conforment à un cahier des charges hyper générique ?

Tres sympa pour les jeunes : Une jolie fable animée sur la différence et le charme de l'imperfection.

Sympa moment avec mes 2 enfants de 6 et 8 ans : un petit peu de moment qui font « peur » mais je ne regrette pas mon choix car enfin un dessin animé qui aborde des sujets de la vie réelle : la différence et la beauté extérieure vs la beauté intérieure ! Donc un vrai joli moment ! Allez-y le voir sans hésiter

Vraiment très mauvais. Scenario sans originalité. Truffé de chansons ineptes. Passez votre chemin et emmenez vos enfants voir autre chose.

Ennuyeux! Rien n'est comique. Aucun gag ne vous arrache un rire, la musique et les chansons sont ennuyeuses. Les personnages ont un potentiel sympathique mais qui n'est pas mis en valeur.

Ce film est juste une grande surprise ! Il est drôle et à une bonne histoire. Hors mi le début qui a du mal à commencer. Mais le meilleur c'est que ce film a une très belle morale

Joli, personnages sympas, mais ca tourne en rond trés vite. Les enfants ne sont pas specialement receptifs. Le scenario est mou du genoux, arreté dans un monde de poupées parfaites au lieu de fairr continuer l'aventure dans d autres spheres. Du coup, ca meuble a coups de chansons toutes les 10 min..... Ca c est pas top.. seul les 5 premieres et dernieres minutes sont biens..