Mon compte
    The Immigrant
    Note moyenne
    3,1
    5439 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Immigrant ?

    377 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    75 critiques
    3
    139 critiques
    2
    109 critiques
    1
    28 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    guifed
    guifed

    56 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2013
    Entre tragédie shakespearienne et satire sur l'American Dream, James Gray a voulu mettre en perspective deux idéaux porteurs d'espoir et briseurs de vie: le rêve d'un au-delà meilleur, et l'illusion de l'amour. Avec The Immigrant, ne vous attendez donc pas à un film larmoyant à souhait sur la misère qu'ont pu connaître les immigrés du début du XXème. James Gray a visé plus haut, plus fort, plus noir et plus complexe. Mais encore fallait-il atteindre ce but affiché. La réalisation s'avère au final plutôt fade, malgré les quelques jaillissements photographiques de l'excellent Darius Khondji. Marion Cotillard, elle, resplendit comme jamais. Elle montre encore son incroyable faculté à pénétrer au plus profond de ses rôles, à les incarner jusqu'à la moelle. Joaquin Phoenix est lui aussi parfait en escroc invétéré.
    Malgré ces belles performances, on ne ressent pas grand chose, la mayonnaise ne prend jamais vraiment. Ne reste plus qu'à saluer l'ambition. La prochaine fois, autant mettre les moyens, Monsieur Gray?
    T.A.L
    T.A.L

    17 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    Un film comme une belle peinture. Des émotions décuplées par une Ewa remarquable. L'amour les a emporté. Les a déporté sur un champ qui relève du génie. 1h57 de pellicule et pourtant, cela m'a semblé encore trop court.
    Raphaël O
    Raphaël O

    128 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    James Gray livre ici une œuvre remarquable portée par un casting de choix. Le scénario est superbement écrit et la reconstitution des années 1920 est très réussie.
    Un très bon moment de cinéma.
    6nematod
    6nematod

    11 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Ennuyeux et du coup franchement longuet que ce drame.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    Pas terrible, je crois que j'ai tout dit sur ce film
    Balla Sun
    Balla Sun

    11 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    Très bien joué , une belle histoire , rien à dire juste magnifique comme film...Le destin est souvent cruel , mais on peut toujours changé de vie, et ne jamais abandonner
    christian M.
    christian M.

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2013
    Un pur James, GRAY. Joachim Phoenix Marion Cotillard éblouissants. Tous les éléments de la tragédie.L'amour (fraternelle, un homme une femme) les règles d'une société, l'immigration, le caractère de l'humain etc.. la reconstitution des années vingt,la photographie, les couleurs. Et lIMAGE FINALE ! ont retrouve l'ambiance de LITTLE ODESSA en plus sophistiqué de réalisation .passé beaucoup de bonheur cinématographique. Il méritait à CANNES, davantage que les frères COHEN;
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 décembre 2013
    Après un très remarqué Two Lovers (2008), James Gray revient en force avec The Immigrant, présenté à la sélection officielle du Festival de Cannes 2013. Même s’il n’a rien remporté, The Immigrant a littéralement conquis la presse et les spectateurs. Et pour cause, The Immigrant fait partie de ces films qu’on ne voit que trop rarement au cinéma, ces films qui marquent le spectateur par sa beauté.

    La réalisation du film est quasiment parfaite. James Gray adopte une image à demi sombre, façon sepia pour donner du caractère et du sens à son film basé sur les années 1920. Cette mise en scène donne une ambiance au film vraiment incroyable et immerge directement le spectateur en plein des années 1920. Une mise en scène et une caméra tout à fait opposé au chouchou du festival de Cannes 2013 , Gatsby le magnifique avec ses couleurs outrancières. James Gray, lui, préfère l’authenticité, le vrai et c’est précisément cela qui fait en partie la réussite de The Immigrant. Les couleurs maussades de The Immigrant donnent au film une mélancolie divine en s’opposant à la lumière, la liberté personnifiée. Une bande son majestueuse, modeste vient appuyer le malheur de la jeune immigrante Ewa. Notons aussi, la reconstitution des immeubles, rues, appartement et costumes sont particulièrement bien réussi et donne une réelle impression d’être au cœur des années 1920.

    C’est au niveau du scénario que The Immigrant perd un peu de son éclat. Le scénario en lui-même n’est pas novateur, l’histoire d’une jeune immigrante forcée de se prostituer a déjà était porté de nombreuse fois à l’écran. Et, même si la mise en scène fabuleuse de James Gray apporte un peu de nouveauté, l’histoire n’en reste pas moins banale. Pour compenser cette trivialité, ajoute un triangle amoureux entre l’immigrante, le souteneur et un magicien. Mais, ce triangle peine en prendre forme et à émouvoir le spectateur. Et, The Immigrant réserve des rebondissements parfois très inattendus afin de donner un peu de mouvement à ce film linéaire. Car, il faut le reconnaitre The Immigrant est un film plat et lent, qui peut finir par lasser son spectateur. En effet, il manque réellement à The Immigrant un peu de piment, de drame pour en faire un chef d’œuvre.

    Mais, le casting vient dynamiser l’ensemble du film grâce à des prestations impeccable. Marion Cotillard dans son rôle d’immigrante est d’ailleurs à couper le souffle et avec son rôle d’Ewa signe une de ses meilleures prestations. En revanche, côté masculin, Joaquim Phoenix, en souteneur est difficile à cerner : est il un bon samaritain ou être diabolique ?. Une prestation à peine acceptable quand on connait la puissance de jeu de l’acteur (voir The Master). Quant à Jeremy Renner en prestidigitateur, il est intéressant et vraiment charmant.

    Pour conclure, The Immigrant est un pur délice du cinéma, trop rare de nos jours. Un film dont la mise en scène est incroyable et laisse un souvenir indélébile. Mais, The Immigrant par sa platitude laissera de marbre certains spectateurs habitués à voir plus d’actions
    guigess
    guigess

    13 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2013
    Franchement ? nul et des acteurs peu credibles, a fuir !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 879 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Avant de voir Ad Astra j'essaye de rattraper les Gray que je n'ai pas vu et je dois dire que je suis peut-être un poil déçu de ce The Immigrant. Si je trouve que le film est techniquement très bien réalisé, on a des beaux décors, une distribution au poil, des personnages ambigües (surtout Phoenix), une belle lumière, un cadre absolument parfait... et que tout est fait pour sublimer Marion Cotillard, qui aura rarement était aussi belle...

    Je trouve le film peut-être un poil ronflant, trop académique... comme s'il manquait de vie, comme si James Gray avait oublié d'instaurer un peu d'émotion dans son mélodrame. Alors il y a de l'émotion, au début et à la fin je dirais, mais disons qu'il aurait dû en avoir plus, qu'on se fasse littéralement emporter par cette belle histoire, par ces personnages.

    On retrouve les obsessions de Gray, notamment autour de la famille, de son déchirement et des choix faits par les personnages pour tenter (ou non) de la maintenir ensemble alors que la facilité et le bonheur individuel viserait à faire d'autres choix. Et j'apprécie vraiment ça, notamment avec le personnage de Jeremy Renner qui vient offrir à Cotillard un petit moment d’accalmie, une porte de sortie pour le personnage... Porte de sortie que l'on sait qu'elle ne pourra pas prendre, ce qui rend l'espoir procuré par Renner d'autant plus tragique.

    Mais malgré ça, malgré Phoenix qui est vraiment excellent en proxénète amoureux, avec tous les dilemmes internes que ça engendre, ben le film ne décolle jamais vraiment. Il reste un peu trop délicat là où il aurait fallu du bruit et de la fureur. Même chose pour le personnage de Cotillard qui est un peu trop prévisible, un peu trop écrit comme une oie blanche qui surplombe un peu tout ça... alors qu'il aurait été plus intéressant de la voir prendre du plaisir, malgré l'adversité, malgré les coups durs, à sa vie New-Yorkaise faite de débauche. Disons qu'elle fait un peu trop la gueule et est trop monomaniaque, n'a pas assez de contradiction pour la rendre réellement humaine et attachante.

    Donc elle a beau être le personnage central, je me suis plus intéressé à Phoenix, personnage complexe dont on comprend les motivations, les remords, les regrets.

    Reste que j'ai bien aimé le fait de peindre cette immigration comme une souffrance, comme un espoir qui se trouve pris de plein fouet par le réel... la pauvreté et la nécessité de survivre.

    Bref, à défaut d'être le meilleur Gray, on y retrouve ce que l'on aime dans son cinéma, son sens du cadre, ses dilemmes familiaux... mais ça reste trop sage.
    FaRem
    FaRem

    7 705 abonnés 8 979 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Après "Two Lovers" James Gray réalise un nouveau film mettant en vedette un triangle amoureux mais ça serait réducteur de ne résumer ce film qu'à ça. The Immigrant met avant tout en avant l'histoire d'une femme courageuse qui immigre aux états unis à la recherche d'une vie meilleure et qui va sacrifier sa vie, son corps pour aider sa sœur qui est retenue à l’hôpital. L'histoire se passe en 1920 la reconstitution des lieux est très réussi. Le sujet est traité avec beaucoup de justesse et c'est porté par 3 bons acteurs. C'est donc un film avec pas mal de qualités mais qui ne m'a pas emballé plus que ça ce qui explique ma note.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 novembre 2013
    Du James Gray tout craché ! Nous retrouvons les thèmes récurrents : la famille et la désillusion du rêve américain. Il y a deux histoires de famille. La première concerne le personnage de Marion Cotillard et celui de sa soeur. Cotillard est solidaire car elle veut la retrouver. Elle s'oppose avec la famille de Joaquin Phoenix et Jeremy Rener qui, elle, se détruit. Le thème du rêve américain est le plus visible. Ewa est une immigrante polonaise qui arrive aux Etats-Unis. Elle doit se prostituer pour gagner de l'argent et retrouver sa soeur. Elle vit dans un milieu pauvre et se fait manipuler par le personnage de Joaquin Phoenix. Cette désillusion est accentuée par la qualité d'image. L'image n'est pas propre et ce n'est pas une belle ville de New York que James Gray nous dévoile. Un troisième thème vient s'ajouter à la liste, celui du triangle amoureux. Il s'agissait du thème central dans "Two Lovers". Ici, ce triangle est composé de Rener, Phoenix et Cotillard. L'avenir de ce triangle n'est pas le même que celui qu'on voit dans son précédent film. Gray s'attaque à un sujet réel et qui touche encore nos sociétés : les réseaux de prostitution. Phoenix fait croire à Cotillard qu'elle va être heureuse et lui fait comprendre qu'elle doit se prostituer si elle veut s'en sortir. Il a un pouvoir sur elle, d'autant plus qu'il l'a sorti de la misère. L'intrigue se passe dans les années 1920 et l'époque est parfaitement retranscrite dans les décors et les costumes. Les acteurs sont excellents et le montage est fluide et agréable. Comme tout amateur de Coppola qui se respecte, il utilise des couleurs jaunâtres, ce qui donne une certaine atmosphère. Un film que je conseille !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Dans "The Immigrant", James Gray nous plonge dans le New York des années 20 en offrant aux spectateurs une vraie beauté visuelle. A l’aide de la sublime photographie de Darius Khondji ("Seven", "My blueberry nights", "Amour"), le cinéaste capture ce New York des bas-fonds où vivent les populations les plus pauvres, souvent immigrées et dont les femmes sont généralement forcées à la prostitution. Gray filme aussi les théâtres de variétés, les coulisses, les paillettes, les costumes, les couturières, les spectacles de magie, mais surtout une ambiance nocturne à Manhattan. La lumière du film, proche des teintes sépia de vieilles photos jaunies fait son effet.

    Esthétiquement, la reconstitution historique est réussie (lumière, photo, image ocre, décors, costumes, un millier de figurants). De beaux tableaux visuels reflètent justement le New York du début de XXème siècle. En revanche, le fond historique est inexploré, quel dommage ! Le film aborde pourtant le thème des nouveaux arrivants à Ellis Island de 1892 à 1924. Mais non ! On n’apprend rien à ce sujet. Seule la première scène du film nous montre le débarquement de milliers d’immigrés à Ellis Island et un personnage principal (Joaquim Phœnix) qui y recrute des femmes célibataires auxquelles on refuse l’entrée aux Etats-Unis et les enrôle dans son harem.

    La musique (Puccini, Gounod, Wagner) est belle, mais omniprésente dans ce film; elle cache en réalité un scénario bien pauvre, une histoire plate dénuée d’intérêt, sans aucun rebondissement, ni rythme. Marion Cotillard ne s’exprime qu’en pleurant et le personnage de Joaquim Phœnix manque de crédibilité. On ne croit pas une seule seconde à l’amour que le personnage principal peut éprouver pour l’héroïne. C’est tordu. La fin du film prend une tournure ridicule. Beaucoup de naïveté dans l’écriture de cette histoire. Ce mélodrame américain est donc finalement très simpliste. L’esthétisme à lui seul ne suffit pas !
    Alain D.
    Alain D.

    525 abonnés 3 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    "The Immigrant" nous montre une belle reconstitution de New York dans les années 20. Cette romance dramatique, coécrite et mise en scène par James Gray, nous montre les conditions de vie pour le moins difficiles d'émigrés venus réaliser leur "rêve Américain".
    Si le film manque un peu de brillance et de rythme, il est heureusement sauvé par la distribution avec la superbe prestation d'actrice de Marion Cotillard qui porte le film avec ce difficile rôle central. Elle est bien secondée par un excellent Joaquin Phoenix (Bruno Weiss) et Jeremy Renner (le beau gosse que l'on voit trop peu).
    Vutib
    Vutib

    121 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Cette nouvelle œuvre de James Gray se veut des plus classiques. Prenant part dans un New-York délavé des années 20, elle expose les relations tendues et ambigües d’un trio de personnages : une jeune immigrée polonaise (Marion Catillard), perdue dans un monde inconnu et sauvage, un proxénète peu moral mais à l'âme torturée (Joaquin Phoenix), et un brave illusionniste (Jeremy Renner). Des liens de haine, d’amour et de domination vont s’exercer entre eux, créer des tensions, des folies. « The Immigrant » est un film d’amour aussi sombre que la suie, à l’intrigue farouche. L’histoire ne manque pas de charme et de potentiel – d’autant plus que la retranscription Historique est convaincante – cependant elle restera trop souvent plate. Les émotions qui se dégagent paraissent impalpables, étouffées dans l’œuf. Cette timidité émotionnelle est vraiment dommage, rendant les péripéties presque insipides. Le sujet de la prostitution aurait lui aussi mérité d’être davantage fouillé. La mise en scène est très conventionnelle mais réserve quelques pépites; le travail visuelle et l’esthétisme confèrent une belle identité. Joaquin Phoenix est définitivement un excellent acteur, illuminant la caméra, tandis que Marion Catillard s’avère convaincante, pour une fois. Malheureusement, Jeremy Renner est, comme d’habitude, morne et sans charisme, même étant dirigé par Gray. Certains sursauts de génie couronnent le film, telle cette scène finale, riche, déchirante. « The Immigrant » possède de belles qualités, ainsi qu’une noirceur et une mélancolie très intéressantes. Hélas, le tout est obstrué par un traitement des tournures dramatiques trop sage et étouffé.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top