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    Holy Motors
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    3,0
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    601 critiques spectateurs

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    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    La vie est un théâtre et nous en sommes tous les acteurs disait Shakespeare. "Holy Motors" marque le grand retour de Leos Carax, que l'on avait perdu de vue depuis l'échec de "Pola X" en 1999. En 2012, le cinéaste nous emmène sur les pas de Monsieur Oscar, un petit être qui voyage d'homme en homme au hasard de la journée. Il est tour à tour, vieil homme en fin de vie, père de famille inquiet pour sa fille adolescente ou créature monstrueuse. Forcément inégal, le résultat constitue néanmoins une expérience à vivre. Magnifiquement photographiés, les segments sont à la drôle et bouleversants. À vrai dire, avec "Holy Motors", Carax fait remarquablement la jonction entre deux traditions de cinéma ; l'une réaliste attribuée aux frères Lumière et l'autre féerique portée par Méliès. Ce mariage constitue la prouesse la plus forte du long-métrage. Dans la peau de chacun de ces personnages, Denis Lavant est exceptionnel et trouve le plus grand rôle de sa carrière. Peut-être est-ce un peu tôt pour crier au chef-d'oeuvre mais l'ensemble va compter pour ces prochaines décennies.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juillet 2021
    Film d'une liberté suprême où la beauté des images et l'étrangeté sont irréfutables, mais l'ennui guette parfois.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2012
    Le jury du festival de Cannes s'est totalement discrédité en n'attribuant aucun prix à ce grand film, en n'attribuant pas le prix d'interprétation masculine à Denis Lavant. C'est une oeuvre extrêmement originale, intelligemment originale et formellement originale. C'est à la fois l'essence du cinéma résumée dans ces deux heures, à la fois la vie elle-même puisqu'elle est formellement moins belle mais forcément toujours la plus inventive. Cet homme qui s'épuise à tenir des rôles différents, à courir après le temps, à tenir bon malgré la fatigue, c'est l'acteur, le réalisateur, mais aussi le cinéma lui-même et chacun d'entre nous dans sa vie. Il y a une intemporalité et une universalité très remarquables dans le propos comme dans l'image. Certes ça se passe à Paris, mais un Paris très mythique, pas un Paris du détail daté. Oscar et sa "beauté du geste" représente un homme qui tient sur l'essentiel dans un monde en voie de disparition ; il représente aussi le cinéma qui continue malgré toutes les techniques apparues depuis et malgré l'endormissement des spectateurs biberonnés à la télévision. Il représente aussi Leos Carax lui-même, la séquence sur la terrasse de la Samaritaine évoquant sans nul doute les Amants du Pont Neuf. C'est un film qu'il est impossible d'appréhender en une vision, qu'il faut voir plusieurs fois pour en saisir la subtilité, l'esthétique et le propos. Denis Lavant est époustouflant. Il ne fait pas une performance Actor's Studio mais il incarne de façon stupéfiante les différents personnages, face à Céline Edith Scob, elle, au contraire, très monolithique, très fixe, ne changeant pas. Deux heures d'essence du cinéma c'est précieux, c'est donc un cadeau à déguster avec gratitude.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2013
    Le (Grand) retour du rêveur mal aimé !

    L'enfant terrible du cinéma Français, Léos Carax est de retour après treize années d'absence (long métrage) sur la grande toile. A la veille du nouveau siècle il avait laissé un mauvais goût aux spectateurs de la croisette cannoise avec son « POLA X », étrange et un peu long, son moins bon film, mais un peu trop injustement humilié et incendié par un grand nombre de personnes.
    Léos Carax avait alors déserté les plateaux de tournage, à l'exception d'une fois, pour « TOKYO », film à sketche dont il avait réalisé un segment intitulé « Merde » (les autres étant réalisé par Michel Gondry et Bong Joon-Ho).
    Pour son nouveau long métrage, qui n'est que son cinquième en prêt de trente années de bons et loyaux service, le cinéaste nous présente une œuvre en encore plus étonnante que ses précédentes.
    Avec « HOLLY MOTORS », il conte la destinée d'un homme appelé Monsieur Oskar, qui est à la fois tout le monde et personne. Traversant Paris dans une limousine blanche conduite par une grande femme blonde d'un certain âge. Ce dernier se rend à des rendez vous plus étrange les uns que les autres, en infiltrant la peau d'un personnage, à chaque fois différent, mais totalement hors du commun, on y retrouve Monsieur Merde, héros du film à sketch réalisé quatre ans auparavant.
    Un fois n'est pas coutume, on se sent loin, comme d'habitude, Carax fait ce qu'il veut, Il prouve ainsi qu'il compte encore dans le paysage cinématographique Français, à l'heure où « MAUVAIS SANG », son second long métrage, est l'un des films les plus cultes du cinéma Francophone.

    suite de la critique:
    http://cinema.cineco.fr/new/fiche-10048/critiques/cineco
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2012
    Pour commencer, ma note de 5 sert surtout a augmenter la moyenne de cette oeuvre. Et aussi car ma note peut-être double. Si je tiens a saluer cet OCNI a sa juste valeur : C'est à dire une oeuvre intemporel qui donne une belle définition du cinéma et son avenir le plus sombre. Je tiens aussi à soulever la nature du film, un recueille de court-métrage. On peut voir Holy Motors par tranche de séquences, sauf qu'ici, un seul et même personnage dérive et se perd dans ses personnages et son industrie. Là est la beauté du film, Denis Lavant, tous bonnement incroyable. La beauté poétique des séquences nous transportes dans une balade fictionelle pour nous perdre dans les méandres du cinéma. Holy Motors est avant tous un film sur le cinéma, l'introduction le montre bien. Niveau casting, on peut féliciter le courage d'Eva Mendes pour tourner la séquences qu'elle a faite (fût sa renommé international, je parle pas de talent). C'est un symbole d'un cast surprenant allant d'une Kylie Minogue à Edith Scob. Ce n'est pour moi un chef d'oeuvre que dans le sens où il est à part dans le paysage cinématographique, touchant, drôle, marquant et avec un acteur principale bluffant. Si on peut rester circonspect le 3/4 du temps, on ne peut rester indifférents.
    matt240490
    matt240490

    70 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, Holy Motors se décrit avant tout par son particularisme et son excentricité. Long-métrage découpé en de multiples petits, mais avec un fil continu qui réserve tant de surprises, cette grande aventure mi-fantastique mi-philosophique en plein coeur de Paris se réserve le droit de vous perdre en cour de route. En effet, l'histoire tire sa force de son excentrique étrangeté, en partie lors de l'axe Père-Lachaise où spoiler: une belle Eva Mendes se fait kidnapper par un personnage rocambolesque et à la présence désagréable, instaurant un malaise qui ne s'absente que tardivement
    . Et que dire de la mise en scène de Leos Carax, empruntant ses codes au psychédélique même ? Aux dialogues perturbants et au cliffhanger indiscutablement toqué ? Rien, la parole est d'argent mais le silence est d'or...
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2012
    Holly motors est un véritable hommage à l'art cinématographique, tant qu'aux grands maîtres qu'à ses éventuelles descendants. Carax multiplie les références sans s'en cacher à Georges Franju, Jean Luc Godard (Le mépris -la maison au début-), Stanley Kubrick (Shining -l'hôtel à la fin-, L'ultime razzia -les mannequins à la Samaritaine-, 2001, Odyssée de l'espace avec le vieil homme alité) voire David Lynch (la voiture la nuit le long des routes sombres). Holly motors, malgré ses faiblesses (certains passages au milieu du film, les dialogues parfois simplistes), n'a pas à pâtir de la comparaison avec ses aînés. La grande force du film tient à la virtuosité de sa mise en scène, la fluidité qui permet la transition souvent réussie entre les différents segments. La beauté de la photographie est indéniable (Paris la nuit, ses routes sombres, les lumières, la magnifique scène de motion capture...) Peu prolixe en musique, Léo Carax sait les distiller aux moments justes, quasi paroxystiques, l'air de Kelly Minogue (bonne actrice lors de la plus belle partie du film, gràce aussi à l'idée de tourner à la Samaritaine) reste ancré dans notre esprit, sans compter la chanson de Danset qui conclue au mieux la trajectoire du personnage en lui donnant, de même qu'au film, une immense humanité. Le cinéma donné ici par Carax est aussi fait de simulacres, que se cache t-il derrière les masque ? et dessous les vêtements ? Denis Lavant fournit une performance inoubliable (oubliée à Cannes), casse gueule, rarement pathétique. Il nous montre aussi des qualités de mime, de gestuelle, de souplesse de corps quasi exceptionnelles. La souplesse d'un corps sauf sa teub, belle érection, lol. Beau rôle aussi pour Edith Scob qui conduit le film et son héros, d'une certaine façon. Piccoli fait une brève mais décisive intervention. Eva Mendes, stoïque, se demande ce qu'elle fait là par contre. A l'inverse de Cosmopolis, aucune prétention ici et une voiture fascinante et vivante ! bien mieux filmée que dans l'insignifiant film de David Cronenberg. D'ailleurs comme le disent Les Cahiers du cinéma, Holly motors apporte à la question "où vont dormir les limousines la nuit ?" évoquée dans Cosmopolis une réponse poétique et sensible. A noter aussi, le prologue du film (l'homme qui se réveille et se retrouve au cinéma) : un des plus beaux moments qui m'a été permis de voir dans une salle de cinéma. Holly motors frôle le chef d'oeuvre (excepté le corps à poil et les fesses de Lavant) !
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Monsieur Oscar entre dans sa limousine et demande "combien de rendez-vous aujourd'hui, Céline ? "9" lui répond son chauffeur-collaboratrice.
    Léox Carax nous invite à suivre Monsieur Oscar au fil de ses rendez-vous étranges et violents. Un hommage aux comédiens, au cinéma, un constat amer de ce qu'il est en train de devenir : un cinéma à la carte, sans salle, sans caméra et peut-être bientôt sans comédien.
    Un film sombre, nostalgique et violent. Esthétiquement très beau. Déconcertant et prenant.
    http://zabouille.over-blog.com
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    38 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juillet 2012
    Prétentieux, vide et raté... un Cosmopolis bis. Je n'ai rien contre les représentations d'art contemporrain, la performance pure, le trip visuel... encore faut-il qu'il y ait une véritable dimension esthétique. Ici, la réalisation, l'image, font très publicitaire... publicité de parfum pour être précis. J'aime aussi le cinéma contestataire, corrosif, pas consensuel, mais encore faut-il que le geste ne soit pas gratuit, que la provoc soit orientée, qu'elle soit une réaction envers une société, une pensée...J'ai l'impression que Carax n'a du rebelle que la posture. Et quand il finit son film sur une famille de singe et des voitures qui parlent façon Bumbo, on a vraiment l'impression que son bras d'honneur il le tend aux spectateurs et aux journalistes. Ces derniers crient au génie? Ca doit sacrément le faire marrer.
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2012
    Totalement surréaliste! bcp d'audace, pleins de surprises et très déroutant. A force de délire, j'ai tout de même commencé a me languir de voir la fin...
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2012
    Rien à dire ou plutôt trop à dire ....... depuis longtemps un film n'avait suscité tant de questionnements.
    Il est simplement EXCEPTIONNEL.
    Allez le voir ¨!
    incroyable que ce film n'ait rien eu à Cannes.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Si le pitch pittoresque de cet OVNI cinématographique avait de quoi nous faire craindre une sorte de film de sketchs incohérent, mais cette crainte s’estompe bien vite à la vie de cette beauté plastique et de cette histoire rocambolesque s’avérant une véritable déclaration d’amour au 7ème art. S’inspirant tant du surréalisme que du cinéma d’animation moderne, Leos Carax nous fait observer, pour chaque effet de transformation de son personnage, de nouveaux tableaux picturaux de toute beauté. Autant d’effets visuels donc que de rôles pour Denis Lavant qui nous démontre ainsi un panel de jeux qui semble sans limite. Ne cherchez pas de sens à cette fable farfelue ultra-référencée, laissez vous juste envahir par son lyrisme décapant.
    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Difficile de rester indifférent. Encore plus difficile de conseiller ce film. Chacun y trouvera, ou pas, sa part d’évasion. Il n’en reste pas moins une mise en scène solide, des effets spéciaux magnifiques, d’autres carrément magiques. De la poésie et de l’horreur aussi. Pour servir ce dernier film de Leos Carax, Denis Lavant endosse une succession de rôles. Un kaléidoscope d’instants de vie avec des changements d’apparence, maquillages et costumes tous, d’une réussite parfaite. Il crève littéralement l’écran. À ses côtés le plaisir de retrouver, entre autres, la talentueuse Edith Scob, dans le rôle d’une conductrice de limousine assez particulière, mais toujours parfaite. http://cinealain.over-blog.com/article-holy-motors-106300302.html
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2012
    Pour son retour au cinéma, Leos Carax nous offre une réflexion passionnante sur le cinéma et la condition d'acteur. La séquence d'ouverture présente d'emblée l'idée principale du film. En nous montrant une salle de cinéma ou les spectateurs se contentent de dormir, Carax met en scène sa vision d'un cinéma moribond faute de public pour penser et réfléchir à sa signification. Pourtant, le cinéma existe toujours grâce aux irréductibles qui, tel Monsieur Oscar (Denis Lavant), continus pour « la beauté du geste ». Après cette introduction, "Holy Motors" présente une exploration des genres cinématographiques (le mélodrame, l'action, la comédie musicale, l'animation par motion capture,...) à travers le périple de Monsieur Oscar. Acteur voyageant à bord de sa limousine de rendez-vous en rendez-vous, chacun lui faisant endosser un personnage différent, le monde n'est pour lui qu'un immense plateau de cinéma, tandis que le « monde réel » se trouve contenu dans sa limousine, véritable loge mobile ou Monsieur Oscar peut enfin être Monsieur Oscar. Car c'est bien l'aspect vampirique du cinéma qui est mis en avant à travers cet homme las d'enchaîner les « représentations » sans pouvoir réellement être lui-même. Au point que, lors de la plus belle scène du film, alors qu'il retrouve son ancien amour (Kylie Minogue) à la Samaritaine, les retrouvailles deviennent elles aussi du cinéma, plus précisément une comédie musicale. Véritable réflexion sur le cinéma, "Holy Motors" multiplie également les références cinématographiques et littéraires. Auto-citation d'abord puisque Carax convoque ses propres films, et en particulier "Les Amants du Pont-Neuf". Référence également à "La Belle et la Bête" de Cocteau lors du troisième rendez-vous, ou le « monstre » Merde enlève la belle Eva Mendes et l'emmène dans les égouts ou il lui fait porter une burqa pour la ravir définitivement aux yeux des autres (à noter que les postures des deux personnages à la fin de la scène ne sont pas sans rappeler la Pietà tenant Jésus dans ses bras, d'où le côté particulièrement irrévérencieux de se segment). Le septième rendez-vous convoque quand à lui "Portrait de femme" de Henry James, dont il reproduit presque exactement l'une des scènes. Ou encore la présence d'Édith Scob au casting et le masque qu'elle arbore à la fin du film qui renvoient au film de George Franju "Les Yeux sans visage", comme un retour aux sources pour l'actrice. Au final, un très beau film sur le cinéma, rempli de grands moments et qui nous fait penser qu'avec un film pareil (et malgré se qu'en pense Carax), le cinéma a encore de beaux jours devant lui.
    Jean-Marie S
    Jean-Marie S

    30 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2012
    Leos Carax nous balance l'OFNI (Objet Filmé Non Identifé) de l'année 2012. Médusant, hypnotique, baroque, lyrique, fantastique, tous ces termes et plus encore sont les mieux placés pour nous décrire cette nouvelle ode au cinéma du réalisateur français aux absences trop longues. Porté par son double filmé, Denis Lavant, Holy Motors est une expérience visuelle et sensorielle incroyable où Carax nous plonge dans des univers tous différents et surréels avec une intensité de ton et de technique parfaitement calibrée et maîtrisée. On jubile devant le grand-guignol Monsieur Merde, on adore les dialogues poussées et on sait enfin où dorment toutes ces grandes limousines qui hantent les avenue Parisiennes...
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