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Synopsis
De l'aube à la nuit, quelques heures dans l'existence de Monsieur Oscar, un être qui voyage de vie en vie. Tour à tour grand patron, meurtrier, mendiante, créature monstrueuse, père de famille... M. Oscar semble jouer des rôles, plongeant en chacun tout entier - mais où sont les caméras ? Il est seul, uniquement accompagné de Céline, longue dame blonde aux commandes de l'immense machine qui le transporte dans Paris et autour. Tel un tueur consciencieux allant de gage en gage. À la poursuite de la beauté du geste. Du moteur de l'action. Des femmes et des fantômes de sa vie. Mais où est sa maison, sa famille, son repos ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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8 430 abonnés
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4,0
Publiée le 12 octobre 2020
Artiste maudit par excellence, Leos Carax est le maître d'oeuvre d'un monumental èdifice filmique, dont "Holy Motor" est en quelque sorte la pierre angulaire! Un film inclassable qui fait appel à la sensation, à tous les sens, et nullement à l'analyse! Emportè dans un voyage kalèidoscopique construit tel un trompe l'oeil, Denis Lavant porte le film à lui seul! On est èbloui devant une telle performance et en même temps tellement ...
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benoitG80
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3 134 abonnés
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1,0
Publiée le 6 juillet 2012
"Holy Motors" de Leos Carax, semblait être un chef d'œuvre d'après l'unanimité de l'ensemble de la presse ! Cependant, même si certains y trouvent leur compte et tant mieux, je trouve dommage de laisser une grande partie du public sur le côté, y compris moi même ! Ce cinéma complètement abstrait où Denis Lavant endosse plusieurs personnages est peut-être réservé à des "spectateurs avertis et initiés", quoique je cherche encore ...
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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 juin 2013
Attention, pour dissiper toute méprise, il faudrait dire tout d'abord que Holy Motors n'est pas un film.
Non, c'est une succession de sketchs tous plus absurdes et abscons les uns que les autres, où on voit entre autres un clochard manger des fleurs, puis les doigts d'une femme, puis des billets de banque, puis des cheveux, avant de chantonner en bandant devant un mannequin enlevé. Mais on aura droit aussi à de la comédie musicale, quelques ...
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lhomme-grenouille
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1,0
Publiée le 18 août 2012
Bon bah... C'est du Léos Carax... Avec tout ce que j'aime, et tout ce que je déteste. Les cinq premières minutes j'étais à fond dedans, bluffé par la force que peut avoir ce film à créer un univers extrêmement fort au niveau des sensations. Et puis, les minutes allant, Carax est resté Carax. Il enchaîne les délires sans vraie logique de rythmique et de narration. Certains hurleront certainement au génie, comme beaucoup le font dès ...
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Etonnamment, le réalisateur Leos Carax intervient en ouverture du film. Il confie avoir eu cette idée grâce à une image entêtante : une salle de cinéma, en pleine projection, et peuplée de spectateurs figés et aux yeux fermés. Il cite d'ailleurs en référence le plan final du film de King Vidor, La Foule (1928), ou la nouvelle "Don Juan" de l'écrivain et compositeur Ernst Theodor Amadeus Hoffmann.
Saints moteurs
Le titre du film et l'un de ses sujets principaux - les voitures et les moteurs - sont venus à l'esprit du réalisateur après son voyage aux Etats-Unis. Il y a croisé d'immenses limousines blanches, qu'il a ensuite étonnamment retrouvées dans son quartier parisien. Intrigué, il a vu en ces beaux objets sur roues de longs vaisseaux guidant les gens vers leurs derniers voyages.
Merde encore !
Holy Motors signe le retour du personnage de Monsieur Merde, créé par Leos Carax et Denis Lavant pour le film collectif Tokyo! (2008), réalisé en collaboration avec Michel Gondry et Joon-ho Bong.
C est un personnage blanc et chauve qui traverse les époques, les personnalités, les identités et les âges. En regardant Holy Motors, l on croirait pendant plus de la moitié du film, assister à une séance d ASMR, c est le calme, les images psychédéliques et douces qui règnent. Plus d une heure cinquante cinq de séquences qui s entrelacent sans être pourtant reliés, même si en tant que simple spectateur on a sûrement dû rater certaines nuances. Leos Carax a offert à Cannes 2012 une belle expérience cinématographique. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
Lewis M.
Holy shit qu'est ce que je viens de regarder ?
Fredo L.
Une logique de rêve est-elle compréhensible ? L'étrangeté doit-elle se mettre à la portée de la compréhension pour être appréciée ? Holy Motors est un mad movie pétri par les références ciné et par la vision nostalgique et angoissée de son auteur sur le cinéma et sur le monde. Mais on n'a pas besoin de saisir les références ou la démarche pour être ému ou bousculé par une oeuvre. Holy Motors est une invention permanente qui passe du touchant au grotesque et de l'ivresse à la beauté, scène après scène. De l'inattendu qui m'a fait du bien, ça m'a oxygéné et ça m'a décapé les yeux de vivre autre chose que les mêmes histoires à la chaîne, en me laissant aller au gré des arrêts de la limousine. Le poison du cinéma, c'est le conformisme des histoires, qui doivent véhiculer un message et une logique rassurante pour se vendre au plus grand nombre. ça donne droit à des photocopies de films à thèmes sans une once de création ou d'audace et ça insensibilise à force. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, Holy Motors a le mérité de sortir des sillons et de ne pas répondre aux attentes.
Michael196829
Excellente critique
Michael196829
Absolument d'accord !
Michael196829
Le film le plus puissant que j'ai vu de ma vie : un véritable chef d'oeuvre. Le sentiment étrange qu'aucun autre film quel qu'il soit ne pourra égaler celui-ci. A voir et revoir. Merci M Carax !
Marie M.
Quel film! d'une bizarrerie assez incroyable, mais qui nous laisse yeux écarquillés devant l'écran, à contempler le déroulement de cette drôle d'histoire. Je me demande encore avec du recul si j'ai bel et bien compris le sens de ce film, tellement la symbolique y est présente, perle rare et magnifique qui danse dans cette oeuvre étonnante. Je le conseille, il se déloge du banal; il interpelle, il réveille, émeut, intéresse.
Mr. Renton
Une déclaration d'amour au cinéma d'une richesse et d'une profondeur vertigineuse!Certains plans me hantent encore, notamment celui sur les spectateurs endormis(?) au cinéma. Un des plus beau plan de l'Histoire du Cinéma selon moi, autant pour sa puissance visuelle que pour ce qu'il exprime selon le sens qu'on veut lui donner.
romain m.
Un abyssal étron que l'on tente de nous faire passer pour de l'or.Le film aurait pu tout aussi bien se nommer "Holy Shit".
matthias A.
Excellente critique de ce chef-d'oeuvre signé Carax. Pour l'instant mon film préféré de la décennie et l'un des plus beaux films au monde.J'aime aussi beaucoup ton blog, particulièrement riche et passionnant à suivre.
C3line
"Resté éloigné des plateaux durant treize ans, Leos Carax interroge la théâtralité des vies, le spectacle qui s'est insidieusement glissé dans les rapports humains. Qui joue ? Qui regarde ? Quand l'homme à la tâche de vin allègue Oscar Wilde (« La beauté est dans l’œil de celui qui regarde »), son exécutant veut continuer pour « la beauté du geste ». Condamné à évoluer dans un monde où l'illusion et la magie ont rendu le temps élastique, le comédien renaît à chaque nouveau rôle, prêtant un instant ses traits à un double qu'il finira par tuer. Qu'importe puisque les autres n'ont plus de nom, ne sont plus que des sites internet gravés sur des pierres tombales ? Quelle conséquence si le 7ème Art se réduit à des hominidés en CGI ? Presque évanescent, mais surtout inventif et libre, le cinéma de Carax, trop longtemps bridé, explose dans ce film nourri de références ("Les Yeux sans visage", "La Foule") et d'auto-citations narcissiques quasiment testamentaires. Faussement nostalgique, le réalisateur fait table rase de tous les longs-métrages avortés dont il a été privé, mettant en abymel'inlassable addiction de l'acteur et la plus grande envie du créateur : tourner la page avant de revivre."Ma critique complète du film : http://www.lesnouvelleslunes.c...
carol M.
Je n'ai pas vu ce film, je n'ai pas eu envie de le voir. Par quel mystère apparaît-il dans ma "collection de films" ?
Mephiless s.
Je n'ai franchement pas aimé.. La mise en scène m'a laissée totalement étranger, en plus qu'est ce que je me suis ennuyé! Je croyais avoir affaire à un chef d'oeuvre, et bien je n'ai pas aimé. Certains aiment, tant mieux, c'est vrai que le film a des qualités, notamment Denis Lavant, et des idées de mise en scène bien trouvés. Mais je reste étranger à ce film.
matthias A.
"il n'y a rien à comprendre": et bien si justement, et non seulement à comprendre mais en plus à ressentir.
matthias A.
Ce n'est pas parce que tu n'as pas compris le film (il est d'une richesse inouïe) que c'est de la "masturbation intellectuelle"(expression risible). "Holy Motors" est un des plus beaux films de ces dernières années.
matthias A.
Mais je te rassure, il n'y a pas besoin d'être un "cinéphile bobo complètement coincé" pour aimer les grands films.
matthias A.
Je n'ai pas la prétention de dire que j'ai entièrement compris le film (et de toute façon "comprendre un film" peut être parfois très subjectif), mais il me semble que Carax jette un regard précis sur sa propre filmographie et rend hommage au cinéma en général. Le film développe des réflexions sur la façon d'appréhender un film, de le regarder mais aussi sur le métier d'acteur. Qu'est-ce que c'est que d'endosser un rôle, de s'en imprégner à tel point que le spectateur ne sait plus si l'acteur joue vraiment ou si tout cela est réel, etc... Et même si on met toutes ces réflexions de côté, je pense que l'on pourrait encore aimer le film. Il y a quelque chose de sensoriel et de purement émotionnel dans "Holy Motors" et qui peut véritablement émouvoir le spectateur. J'ai par exemple trouvé le film à la fois très émouvant, drôle et ludique. Mais l'émotion ne se commande pas (soit on est touché, soit pas). Alors voilà comment j'ai ressenti ce film, qui à mon sens est un chef-d'oeuvre, en espérant que si vous le visionnez de nouveau, vous pourriez vous faire une idée plus précise de ce qu'il raconte.
magnon86
J'ai regardé le début, je n'ai pas aimé. Désolé s'il faut le courage de tout regarder pour tout comprendre à la fin : je ferai partie des lâches.
Blaste
Apparemment le film a suscité un mini-débat polémique sur twitter : http://www.metronews.fr/cultur... Ce qui me fait marrer dans cet article, c'est le commentaire d'un internaute : "Les gens qui aiment ce film sont comme ceux qui adorent l art moderne. Ce sont des pretentieux qui se sentent superieur aux autres."
OdyseeCinema
un chef d'oeuvre du cinéma ! à voir ! > http://odysseeducinema.wordpre...