Derniers Avis : Un Homme très recherché - Page 2

Un bon thriller politique autour des services secrets allemands tentent de confondre les terroristes. Le dernier bon rôle du regretté Philip Seymour Hoffman .

Un film d'espionnage correct et bien mené. Malgré une Rachel McAdams pas toujours et top et quelques manques d'intensité par moments, la prestation de Philip Seymour Hoffman fourni un résultat final plutôt convaincant !

Un film lourd et pataud, peignant le travail des services spéciaux d'une manière sans doute très éloignée de la réalité. Les acteurs semblent d'ailleurs en être convaincus, tant leur jeu est peu crédible. On est bien loin de la finesse de films tels que les Patriotes ou la Taupe, autre adoption cinématographique de l’œuvre de John le Carré.
01/18

Un film d'espionnage bien servi par ses acteurs (P Seymour Hoffman est impeccable), une atmosphère et une ambiance bien décrites sauvent cette intrigue longue et ennuyeuse. Tout ça pour ça pourrait-on dire.... C'est lent, long, peu rythmé, sans compter cette impression d'avoir fumé un paquet de cigarettes tant l'image est présente chez l'acteur principal. Un peu déçu...

Un très bon film d'espionnage, qui est basé sur un roman de John Le Carré, un maître du genre. Malheureusement, et c'est la seule critique que je formulerai à l'endroit du film, c'est que dans l'adaptation on perd un peu de la matière sur les relations entre les agences d'espionnage, qui auraient pu être un peu plus développées. Malgré cela, on peut tout de même comprendre ce qui se passe. J'ai adoré la performace de Philip Seymour Hoffman, juste parfait. Et grand bravo au reste du casting, tout aussi excellent.

Basé sur le roman éponyme de John Le Carré, "Un homme très recherché" est un excellent thriller d’espionnage honteusement boudé par le public dans les salles. Pourtant le casting est attrayant, avec la présence de Daniel Brühl, Rachel McAdams, Willem Dafoe, et du regretté Philip Seymour Hoffman. Mais je pense qu’en dépit de sa joliesse, l’affiche pose un problème car elle semble spoiler le film. Grande erreur ! Car l’affiche est à l’image du long métrage : elle brouille les pistes. Entre l'affiche et le début du film, on aurait tendance à penser que c’est Philip Seymour Hoffman qui est tant recherché… Et c’est ainsi que nous sommes invités à suivre les investigations des services de renseignements allemands, encore sous le coup d’avoir abrité sans le savoir le groupuscule de terroristes à l’origine de l’horrible attentat contre les tours jumelles de New York. L’entame commence donc de façon surprenante, et il n’en faut pas plus pour piquer notre curiosité à vif. Et c’est là que le triptyque scénario-réalisation-montage fait parler toute sa précision pour garder sans difficulté le spectateur devant l’écran tout au long des deux heures, emmené par un Philip Seymour Hoffman au sommet de son art sous les traits de Günther Bachmann. Visiblement fatigué avec ses cheveux parfois hirsutes et la mine défraîchie, à tel point qu’on s’étonne presque qu’il n’envoie pas tout valser, c’est pourtant par l’intermédiaire de ce personnage que le rythme va être donné. Il m’a fait penser au lieutenant Colombo (Peter Falk). Si, si ! Parce que sous son air de rien, les deux hommes ont en commun une capacité d’analyse de la situation et une intelligence hors du commun. Sauf que là, le caractère donné à Günther a permis d’insérer une pointe de dramaturgie. Oh elle est succincte, mais elle y est. Mené à un rythme très changeant mais toujours fluide par Philip Seymour Hoffman accroché à son os plus que jamais (marquant ainsi ce film de son empreinte de façon indélébile), nous irons de surprise en surprise au cours de cette difficile enquête où chaque service en lice veut avoir le dernier mot. N’ayez cependant aucune inquiétude par rapport aux surprises : il y en a quelques-unes oui, mais elles sont le fruit de diverses manipulations, pressions, et même des faux discours ponctués par de fausses promesses. Et tout cela va jusqu’aux seconds rôles, lesquels contribuent eux aussi à la qualité de ce film vraiment au point à tous les niveaux. Pour exemple, nous aurons un joli face à face entre Günther et Jamal (Mehdi Dehbi). Que dis-je : poignant ! Et à l’instar de cette scène, c’est une vraie démonstration de force qui nous est donnée tout au long de ce métrage, boostée par une belle photographie et la partition de Herbert Grönemeyer (qui a même endossé un rôle) venue renforcer les moments importants. Le twist final ne manque pas de surprendre (ah… encore ?) pour notre plus grand bonheur, sauf qu’on ne sait pas ce que les personnes appréhendées deviennent. C’est rageant, mais conforme à l’opacité des services de contre-espionnage…

Sans être exceptionnel Anton Corbijn réalise un bon film d'espionnage en adaptant un roman de John Le Carré. Comme pour The American (son précédent film) Anton Corbijn tourne un film assez posé dans son rythme sans pour autant être lent, l'intrigue est bien menée et joue avec les personnages (finalement à qui peut-on se fier) qui sont interprétés pas des acteurs de qualité avec en tête Philip Seymour Hoffman qui rend bien compte de la volonté de son personnage jusqu'au final spoiler: très amer pour lui
. Un Homme très recherché ne fait partie de ses films d'espionnage compliqués à suivre, il n'entre pas non plus dans la catégorie de ceux misant sur l'action (à part quelques brefs instant c'est calme de ce côte-là) ; le réalisateur parvient à créer une ambiance avec comme cadre Hambourg. L'histoire se suit avec intérêt et Un Homme très recherché vaut le coup d’œil.

« Un homme très recherché » est un bon film d’espionnage offrant une intrigue axée sur un thème récurrent, le terrorisme islamique. La photographie est parfaitement en adéquation avec l’histoire et la partition musicale s’harmonise bien avec le thème. L’atmosphère est semblable aux précédentes adaptations des romans de John Le Carré, avec une bonne dose d’intrigues tordues, toujours très éloigné des espions façon James Bond. Le casting est très bon et on retiendra bien évidemment la prestation de Philip Seymour Hoffman.

Plongée dans une section annexe des services de renseignements allemands opérant dans la ville d'Hambourg. On pense au départ qu'on est plutôt parti sur un thème manichéen de la lutte contre le terrorisme islamiste infiltré alors qu'on bascule ensuite dans l'espionnage de terrain, sur fond de querelles entre services allemands en compétition arbitrées par l'ingérence US. Viennent se grèver à cela des problématiques profondément humaines (défense des réfugiés, refus des héritages paternels douteux,...). On est loin des scènes de James Bond ou Mission Impossible mais tout cela semble beaucoup plus crédible, notamment grâce à la sobre ambiance teutonne et au jeu convaincant des acteurs dont le toujours excellent Philip Seymour Hoffman

On pourrait se méfier des longs-métrage qui sortent après le décès d’un acteur. Néanmoins, on comprend vite qu’Un Homme très recherché à de nombreuses qualités. En effet, quoi qu’il se passe dans sa vie personnelle à ce moment là, Philip Seymour Hoffman tient son rôle avec brio. L’acteur donne une posture sûre de lui avec une pointe de mélancolie. Un Homme très recherché est un thriller efficace qui montre les différents points de vue des protagonistes. On regrette cependant une mise en scène ultra classique qui retire toute mémorabilité à l’ensemble.
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Un excellent film d'espionnage qui se signale d'abord par une immersion quasi-documentaire dans ce monde trouble et troublant. Guidé tout au long du film par un casting impeccable, on plonge au coeur des querelles de pouvoirs et de manipulation, avec de nombreux jeux de dupes à la clé. C'est écrit de manière brillante, la mise en scène est très bonne, les acteurs sont très bons et le film de se poser les bonnes questions sur les magouilles et la raison d'être de ce système qui crée plus de malheurs et de malheureux qu'il ne protège vraiment le citoyen. Ne vous attendez pas à de l'action non-stop, à un rythme endiablé ou bien à des twists incessants, il s'agit juste ici d'une histoire d'êtres humains dépassés par leur condition, qui cherchent à donner un sens à leur vie et qui sont confrontés à des impasses. Ce n'est ni Bond, ni Bourne, c'est J. Le Carré dans toute sa rudesse et sa compléxité... et ce n'est pourtant jamais chiant ou poseur. D'autres critiques sur

Le film est tiré du roman éponyme (2008) de John Le Carré. C’est aussi le dernier film de Philip Seymour Hoffman (1967-2014) : il joue un flic spécialiste du renseignement qui a dû quitter le Liban après une bavure des services américains. De retour à Hambourg (ville d’origine de certains participants de l’attentat du 11 septembre 2001), il piste un immigré mi- russe, mi-tchétchène, cherchant à savoir s’il prépare un attentat. Le film s’intéresse aux flux d’argent (Willem Dafoe joue un banquier) qui permettent de financer le terrorisme via des O.N.G. spoiler: : un navire transportant des céréales fait escale au Yémen ; 10 % des céréales transportées « disparaissent » pour être revendues sur place, l’argent tombant dans l’escarcelle des islamistes
. Un film passionnant, filmé comme un documentaire, où chacun manipule l’autre, une partie d’échecs où il vaut mieux avoir 2 coups d’avance…

Depuis le décès de Philip Seymour Hoffman j'avais très envie de découvrir son dernier film. Cependant c'était ma seule motivation et j'avoue avoir un peu freiner. Notamment parce qu'il était une nouvelle fois question des gentils contre les méchants terroristes... Finalement c'est beaucoup plus subtile que ça et entre la réalisation et le scénario on plonge dans un univers et une unité que l'on ne soupçonnait pas jusque là. Le casting est juste impressionnant chacun y tir son épingle du jeu, et Philip Seymour Hoffman nous a certainement offert une de ses meilleures prestations ! A mon sens, le film touche la perfection. Je ne suis pas une grande fan de Polar, ni même de l'Espionnage et pourtant j'ai été captivée du début à la fin. L'enquête est prenante et passionnante, on a vraiment envie de savoir qui est Issa Karpov et on espère vraiment qu'il est innocent. Tout est transposé dans une possible réalité, ce qui nous aide fortement à croire en ce récit. Vraiment si je n'avais qu'un film a conseiller dans cette catégorie, ce serait celui-ci. Même après l'avoir visionné depuis plusieurs jours, il me hante encore.

Un ancien djihadiste sortant des prisons russe et turque se retrouve à Hambourg pour recommencer sa vie. Il est l’héritier d’une fortune gardée par un banquier allemand au passé douteux, et que pourrait convoiter un imam résident en Allemagne soupçonné de financer Al-Qaïda. De petits poissons en plus grosses prises, une agence gouvernementale allemande non officielle cherche à exploiter cette situation pour remonter aux plus hautes sphères du terrorisme. Mais en bons chacals politisés, la CIA et la Police officielle Allemande sont aux aguets.
Malgré leurs méthodes, le film accorde pour cette agence, comme aux sympathisants musulmans d’ailleurs, une relative légitimité, dans leur recherche d’infiltration et de protection de leurs pays respectifs, et les place malgré tout au-dessus de la puanteur politique aux bien plus funestes desseins. Les intrigues plurielles et complexes, aux enjeux que ne conçoivent que quelques uns, s’imbriquent avec intelligence et patience, détermination et mises sous pression, violence et illégalité nécessaires, pragmatisme et réalisme, dans cette atmosphère de guérilla glauque et nauséabonde propre au contre-espionnage.
Ce captivant thriller nous embarque dans les coulisses d’une organisation anti-islamisme avec la maestria du roman de John le Carré, et mené par plusieurs bons comédiens, parmi lesquels Philip Seymour Hoffman, qui joue ici son avant-dernier rôle, en responsable désabusé et intoxiqué, étrangement semblable à ce que fut la fin de sa vie.

Une nouvelle adaptation de John Le Carré péchant par son trop grand formalisme !

« Ecrire, c’est à peu près comme se trouver dans une maison vide et guetter l’apparition de fantômes.»

Sous ce propos rendant compte de l’esprit tourmenté voire abscons d’une bonne partie d’écrivain, se cache John Le Carré. Auteur britannique né en 1931 et contemporain d’un certain Ian Fleming (le créateur de James Bond), il a su marqué d’une pierre blanche le monde de l’écriture grâce à sa prose sans égale parvenant au prix de nombreux romans à démystifier l’espionnage dans toute sa conception et surtout dans toute son appréhension.