Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
mistermyster
36 abonnés
1 177 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 3 septembre 2012
On en attendait pas moins de ce petit film noir, en effet, le genre commence a s'éssouffler et Bogart ne croit plus vraiment dans ses personnages de dur. Mais il reste tout de même une belle réalisation, nerveuse et d'un style bien choisis. Bogart joue Bogart alors, on aime ça. La justice triomphante trouvera-t-elle la parade pour faire condamner le caïd? Le compte à rebours est commencé, alors laissons nous encore porter par cette vague de noirceur et de cadrage serré sur des visages tendus, aux fronts couverts de sueurs.
Un film noir époustouflant par ses extraordinaires mise en scène et montage et l'incroyable série de seconds rôles, tous plus inquiétants les uns que les autres qui réalisent une suite de numéros d'acteurs étonnante. Et surtout par son scénario génial à la limite du surréaliste, fondé sur le meurtre de masse payant organisé ! Fascinant !
NB C'est dans ce film que le meurtre sur commande à pris l'appellation de "contrat" !
Avec "La Femme à Abattre" c'est un très bon film noir que nous propose Raoul Walsh qui s'est attaché les services de l'immense Humphrey Bogart (surement mon acteur fétiche, une classe, un charisme et un talent unique) pour interpréter le rôle principal. Nous racontant l'histoire d'un adjoint du procureur qui doit reprendre une enquête visant à faire tomber le chef d'un syndicat du crime après la perte de son principal témoin. Un scénario intelligent et surtout bien écrit et construit, naviguant avec fluidité entre passé et présent au fur et à mesure que l'enquête avance. Il nous présente un univers noir, dramatique, pessimiste et violent, montrant parfois les pires aspects de l'espèce humaine et parfois de manière subjective et qui fascine et captive. La mise en scène inventive et nerveuse est impeccable et la photo en noir et blanc sublime. Porté par d'excellente interprétation, Humphrey Bogart bien évidemment mais aussi Everett Sloane qui rentre parfaitement bien dans la peau de son ignoble personnage. Sans temps mort et superbement rythmé, "La Femme à Abattre" s'avère un très bon film noir, à la fois ingénieux, inventif, captivant, sombre et efficace, bien réalisé et porté par de très bonnes interprétations.
Ce film est tout simplement excellent. La narration est parfaite, les acteurs sont super bons, même les méchants sont attachants ! J'ai vraiment passé un super moment devant ce film qui a su me captiver et me surprendre. Le seul bémol c'est la fin un peu brusque.... Mais qu'est-ce que j'ai adoré !
Si je devais retenir 10 films, celui-ci en fait partie et comment ! Je me souviens l'avoir vu dans les années 1960 à la télévision (le fameux film du dimanche soir que la France entière regardait). Je l'ai revu récemment et j'ai été surpris de ressentir le même choc. Le film n'a pas pris une ride, si je puis dire. Notamment par sa violence suggérée. Un remake de ce film entraînerait des torrents d'hémoglobine. Rien de tel dans ce film. En particulier la scène chez le barbier où le rasoir change de main pendant que le client est emmitouflé de serviette et ne peut rien voir.
Chef d’œuvre tardif du film noir américain classique (avant la couleur). Je ne sais pas quoi le plus admirer dans ce thriller glaçant. Humphrey Bogart, royal en flic intègre, au jeu sobre. Le noir et blanc très étudié. L'histoire racontée en flashbacks, ou on découvre les truands transis d'effroi du début en frimeurs cruels pris par l'engrenage meurtrier qu'ils ont contribué à bâtir;( les second rôles sont impeccables), une atmosphère délétère, mystérieuse, aux confins de l'étrange (on ne découvre le méchant que vers la fin, dans une scène terrifiante dans un bar) et de l'horreur ( la découverte des paires de chaussures dans le marais) .A voir et à revoir.
Humphrey Bogart en pleine forme, une intrigue policière orchestrée en remontant le temps : deux ingrédients qui font la réussite de ce film. On accroche, on est intrigué, on est admiratif, et on en redemande.