Avis : Message from the King - Page 3

Un thriller brutal et intense dans un Los Angeles poisseux aux ruelles sombres et aux motels pourris, royaume des désillusions et des âmes perdues. Un bel hommage aux polars de la fin du 20e siècle.

Jacob King débarque d’Afrique du Sud à la recherche de sa sœur, rapidement cette recherche prend fin pour laisser place à celle de la vérité et peut-être de la vengeance. Mélange de film noir et de film de justicier, « Message from the King », suit un homme dans un Los Angeles des paumés et des exploités où drogue, sexe et argent sont soi des besoins, soi des marchandises qui enrichissent certains et asservissent d’autres. Jacob, lui n’est mu que par la recherche de la vérité et d’une rédemption personnelle qui va le mener à affronter tous ceux qui ont un peu de pouvoir dans cette ville des anges qui ressemble plus à la ville du pécher. L’intrigue est sans hésitation prenante, notamment du fait de l’humanité avec laquelle est traité le personnage principal, qui n’est pas un superhéros et dont les embûches vont le faire plonger de plus en plus profondément dans la violence. Chadwick Boseman, qui l’incarne, impose son charisme indéniable et sa puissance de jeu et ce même quand le personnage ne dit rien. A la fois très humain et rempli de fureur son personnage traverse la vie de tous ceux qui sont mêlés de près ou de loin à la disparition de sa sœur, modifiant drastiquement la course de leur vie. Un film intense, autant dans la violence que dans l’histoire qu’il conte, et qui offre un brillant long-métrage qui sans atteindre des sommets offre un film noir loin des standards du cinéma américain et hollywoodien. A voir par curiosité.

Fabrice Du Welz laisse éclater toute sa passion de la série B et du polar pour Message From The King où un jeune noir débarque d'Afrique du Sud pour rechercher sa sœur disparue. Du Welz nous dépeint une ville crasseuse, envahie par les pervers de tout poil, les trafiquants, les policiers et les hommes politiques corrompus. Ce jeune homme, que j'ai pris au départ pour le membre d'un gang mais on connaîtra sa véritable fonction dans la dernière image du film, jouera les juges et les bourreaux. Et se rendra compte qu'il y en a qui ne peuvent ou ne veulent pas être sauvés. Et que d'autres comme cette employée de rayon et sa fille ont encore un avenir. Pas forcément dans cette ville mais elles en ont un. Et méritent un coup de pouce. Ces deux-là font office de véritable rayon de soleil dans la nuit. Car tout le reste n'est que violence, règlement de compte, cadavres, drogue, abus sexuels. La photographie est superbe. Les coups pleuvent et font vraiment mal. Le film est vraiment violent et dur quand on voit le destin de ceux qui croiseront la route du "King". Un bon petit polar corsé comme je les aime et j'espère que Du Welz en fera d'autres. Car c'est un vrai plaisir de cinéma pendant une heure quarante.

Jacob King, sud-africain, débarque à Los Angeles pour retrouver sa soeur. On ne sait pratiquement rien de cet homme solitaire et charismatique. Dans les bas-fonds de la ville, Jacob King va commencer à chercher la vérité. Il va alors minutieusement venger sa soeur. L'homme ne semble avoir peur de rien, ni de personne. Peu bavard, il cherche, affronte, tue, et nous laisse toutefois entrevoir des moments plus humains à l'encontre de sa voisine.

Avec ce thriller tourné dans les rues de Los Angeles, le réalisateur affiche son amour et son influence pour les polars américains des années 70. Los Angeles est un personnage à part entière dans ce film. La ville de Los Angeles est filmé telle que l'on n'a pas l'habitude de la voir, cosmopolite et crasseuse. Les scènes alternent les plans baignés de lumière et les univers plus sombres et crasseux mettant en scène des images d'une violence froide.

Les scènes de violence sont filmées d'une manière nerveuse. Le réalisateur filme ces scènes à coup de flash très rapides. Celà accentue le déchainement.Jacob King ne semble avoir aucun scrupule à frapper, torturer et tuer à mains nues ou avec une chaine de vélo. Il est froid et semble prendre de la distance avec toute l'agressivité dont il fait preuve. Le personnage est intéressant. A aucun moment on n'arrive vraiment à le saisir. Le personnage est énigmatique, fermé, silencieux. On a droit à une belle surprise à la fin du film. A l'instar des mafieux qui sont plutôt caricaturaux et des personnages qui évoluent autour de tout çà. Ce panel de personnages ne nous interessent à aucun moment. On peut aussi regretter le manque d'excès du scénario trop conventionnel. Les dialogues sont inexistants et le peu de conversations ne sont pas intéressantes.

Chadwick Boseman (Get on Up, Black Panther) est l'interprète principal de ce thriller sombre et violent, Jacob King. Il est d'un charisme incroyable. A ses côtés un casting de qualité Luke Evans (la trilogie du Hobbit, Fast and Furious, La Belle et la Bête), Alfred Molina ou encore Teresa Palmer, dotés de personnages manquant d'épaisseur. Un peu dommage

Message From the King est un film de "commande". En cela il manque de personnalité mais reste un polar avec une vrai ambiance et un anti-héros charismatique.

Black Panther n'a qu'a bien se tenir ! Par le réalisateur de Colt 45, Message from the King applique les codes d'un revenge-movie digne d'un Get Carter à la Stallone. Ce dernier était plutôt une mauvaise surprise sachant qu'il n'y avait pratiquement aucune tension, ni d'originalité dans son contexte ! Le nouveau film du cinéaste belge Fabrice Du Welz arrive légèrement à relever le niveau comparé à son prédécesseur... Message from the King ne manque pas de style dans sa mise en scène, très élégante et souvent séduisante avec ces plans serrés en caméra portée mais Du Welz n'est pas WInding Refn dans sa manière de présenter les éléments du récit, on est loin d'un Only God Forgives... L'atmosphère se veut glauque avec une touche des années 80 qui ancre bien dans celle-ci. Pourtant, le long-métrage en soi n'est une grande réussite ! Faute à un cruel manque de rythme mais aussi un manque de suspense spoiler: - concernant les responsables de la mort de la sœur du héros - cela est vite expédié comme sa finale d'ailleurs...
L'action de l'histoire n'arrive pas à être mémorable (malgré la violence dans certaines scènes) spoiler: - on voit que King a toujours cette chaîne en forme de collier à croix sur lui pour brutaliser ses adversaires -
ça ne change rien... Le spectateur en a déjà vu des récits sur des justiciers solitaires prêt à se venger, ne pas toucher à ceux qu'on aime. Message from the King est moins prenant qu'un Equalizer et n'a pas le charisme d'un Drive pour nous convaincre entièrement ! C'est plus une sorte de western, nostalgique. Heureusement que la distribution d'acteurs reste plaisante à voir... Chadwick Boseman parvient à transmettre quelques émotions à travers un personnage tourmenté et anéanti pour seul but de se venger. Il s'avère convaincant mais n'a pas le regard glaçant d'un Ryan Gosling ! Luke Evans avait un rôle troublant seulement spoiler: on découvre trop vite son identité, ce qui gâche le charme du film.
Teresa Palmer est à contre emploi de ce qu'elle fait d'habitude et c'est très bien, à la fois fragile et courageuse, Quel plaisir de retrouver Alfred Molina dans un thriller, spoiler: malgré que notre Dr Octavius est clairement sous-exploité !
Tout comme l'apparition brève de spoiler: Tom Felton...
Et puis ce caméo surprise : spoiler: Wade Williams, de la série Prison Break !
On ne l'avait pas vu venir... En somme, Message from the King est une série B plutôt banal, qui se laisse voir malgré un énorme potentiel du réalisateur belge ! Il avait de l'or entre les mains pour en faire quelque chose d'excellent dans la matière... On s'attendait tellement à mieux d’où la déception !

Un film de vengeance à l’ancienne qui devient fréquentable grâce à une direction artistique de qualité, une mise en scène brutale et efficace. L’interprétation est solide avec en premier lieu Chadwick Boseman qui fait preuve d’un grand charisme, nécessaire pour être le héros Bad Ass dans ce type de film. Le scénario en revanche reste trop classique dans la veine des autres films de vengeance et paraît même médiocre quand on voit la qualité du reste.

voici un vrai petit film sombre, glauque, poisseux. Sans concession, ultra violent, "message from the king" captive de bout en bout avec le jusqu'au boutisme d'un film coréen. Si le scénario est simple, une histoire de vengeance, il se reçoit comme un uppercut et percute le spectateur frontalement. Pellicule au grain lourd, lumière soignée, tout dans ce film est cohérent et donne l'envie de suivre ce réalisateur qui signe ici son premier film en langue anglaise.

Un bon petit thriller d'action, qui va droit au but, et au scénario sans détour. Violent par moments, teinté d'un sous-texte social et dramatique bienvenu, "Message​ from the King" vaut le coup d'œil. Et ce jusqu'à la dernière minute, avec une petite révélation finale sympa. L'acteur principal est plutôt charismatique et incarne à merveille un homme guidé par la vengeance.

Message from the King est un film très efficace. Mené par un Chadwick Boseman très en forme (la préparation pour le rôle de Black Panther doit aussi aider), ce thriller est classe, rythmé, et musclé. Le scénario n'est pas très original mais bien ficelé, la mise en scène est convaincante et le casting réussi. Bien sûr, devant ce film, on pense entre autres à la trilogie Taken (2008, 2012, 2014), mais avec son ambiance plus sombre et dur, il arrive à se démarquer. Bref, un film réussi, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui se révèle assez intéressant pour les amateurs du genre !

C'est bon ça ! Avec « Message from the King », le réalisateur Belge Francis Du Welz (dont je découvre le travail aujourd'hui) nous propose un film efficace et « tendu comme un string ». Le scénario, digne d'un film noir de la grande époque, nous fait plonger au cœur d'un terrible panier de crabes où le chantage côtoie quotidiennement les trafics en tous genres. C'est là que M. King débarque, d'on ne sais où, pour retrouver sa sœur, récemment portée disparue. Lorsqu'il la découvre finalement, dans un tiroir de la morgue locale, commence un implacable (mais jouissif) mécanisme de la vengeance qui vise à identifier et punir le meurtrier. Notre « héros » est superbement interprété par Chadwick Boseman qui démontre qu'il possède de réels talents d'acteur. Son jeu nous fait visiter toute la palette des sentiments humains avec un réalisme presque dérangeant. Du coup, on prend immédiatement fait et cause pour lui, quoiqu'il puisse entreprendre pour parvenir à ses fins. Il en résulte un thriller excitant, au suspense particulièrement efficace et doté de quelques scènes d'action tout à fait spectaculaires. Pour autant, l'histoire n'est jamais mise de côté et l'intrigue cache une vraie réflexion sur la violence, le sexe, l'impunité des milieux mafieux etc... La profondeur du message est inhabituelle et c'est un plus indéniable. J'ai adoré et je recommande !

Plus pur exemple de ce que le cinéma indépendant peut produire de films, véritables ovnis, perles rares, avec étonnement sous ses allures de pur thriller américain du cinéma indépendant, un film en fait européen, franco britannique et belge. Chadwick Boseman, avant son exposition mondiale de Black Panther etsuper héros de l'écurie Marvel et Avengers, s'impose sans aucune contestation comme l'acteur afro américain sur qui il faudra compter désormais avec une carrière prédictible à la Denzel Washington et un candidat évident pour les premiers rôles dans les blockbusters d'action, thriller, fantastiques ou SF. Avec Message from the King on a un thriller très sombre et violent, direct et cash, au rythme incroyable, porté par ce personnage assez taiseux totalement mu par la vengeance de la mort de sa petite soeur . Dès son arrivée sur le sol américain, ce personnage mystérieux n'aura de cesse de retrouver sa petite soeur mais aussi de découvrir en même temps que nous qui elle était devenue, allant de surprise en surprise, nageant dans le sordide et le glauque et poursuivant sa vengeance implacable, inébranlable et avec une froide et violente détermination mêlée à un sentiment de culpabilité omniprésent. A ses côtés, Térésa Palmer et Natalie Martinez sont comme toujours excellentes sans oublier le grand Alfred Molina. Ce thriller sombre et violent finit sur un petit coup de théâtre qui renforce encore plus la psychologie complexe du personnage principal. Un excellent thriller.

Excellent polar, revenge moovie bien réalisé nerveux, si le scénario est classique l intrigue est sans temps mort servi par un casting dont l interprétation est de qualité.

assez bel réalisation tourné L.A. donnant un aspect visiel des années 70-80.l errance ̀e et la violence de l image vont très bien ensemble et contrasté avec une histoire assé classique voir serie B.

une quête d'identité inspirée des années 80 qui a néanmoins quelques longueurs. Le eprsonage de King est très interessant.

Voilà un film de vengeance frontal pur et simple. Comme Eastwood et Bronson en leur temps, le justicier défenseur de la veuve et l'orphelin est sans pitié envers ceux qui ont fait du mal à sa sœur. Drogue, pédophilie, torture, magouilles politiques, rien ne nous sera épargné dans ce polar urbain noir que l'on pourrait jugé simplissime voire linéaire mais quelques plans oniriques liés à l'enfance du héros viennent casser légèrement le rythme violent du métrage. Ce dernier s'avère être une bonne copie dans son genre mais aurait gagné à être un peu plus étoffé (15 mn peut-être) afin de creuser un peu la psychologie des protagonistes.