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    Message from the King
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    109 critiques spectateurs

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    Marc T.
    Marc T.

    238 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Un film noir, dur, sans concession, et qui pourtant laisse aussi une toute petite part à la romance. Un petit twist final sans grand intérêt et une intrigue principale pas assez fouillée, mais cela n'enlève rien au fait que c'est un très bon film de vengeance qui a en plus pour originalité de ne pas faire dans le concours de celui qui a le plus gros flingue, car tout se règle à coup de poing ici.
    benoitG80
    benoitG80

    3 312 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2017
    "Message from the King" mise tout sur de la vengeance pure et dure, sur un règlement de compte coup de poing, le tout avec un soin étudié et un style recherché comme pour mieux y croire...
    Pour l'ambiance, la photographie et la musique, c'est en effet très réussi, ce qui contribue à noircir ce thriller à souhait.
    Maintenant faut-il retenir ces qualités comme essentielles et oublier l'intrigue qui de fait, passe au second plan, tant ce thème a déjà été souvent traité dans le même esprit ?
    Au delà du jeu du héros le King (Chadwick Boseman), assez impassible du reste mais forcément toujours mis en avant, les personnages secondaires ne sont pas assez fouillés et plutôt amenés petit à petit pour les besoins de la cause, c'est à dire pour légitimer la quête de ce frère et expliquer sa colère et ses actes d'un déterminisme et d'une barbarie sans limites.
    La construction de cette enquête très personnelle et ce dans tous les sens du terme, se fait par éléments juxtaposés qui le plus souvent, s'enchaînent bout à bout sans placer de réels liens pertinents entre eux.
    C'est ainsi que sous le "charme" de la mise en scène fort agréable, on se laisse tout de même prendre et séduire par cette histoire sombre et violente, avec un petit sentiment de frustration bien enfoui quant au manque d'originalité et de surprise du scénario...
    Alors on se dira qu'au bout du compte, ce n'est pas si mal mais qu'avec un œil si aiguisé en terme d'esthétique, le cinéaste Fabrice du Welz avait un sacré atout pour signer un thriller superbe, mais alors en s'appuyant sur un récit bien plus construit alliant rythme, mystère et suspens, ce qui malheureusement fait un peu défaut ici !
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2017
    Déjà possesseur d'une réputation hautement méritée par ses précédents « méfaits » ("Calvaire", "Vinyan", "Colt 45", "Alleluia"), Fabrice Du Welz nous revient directement des USA avec ce qu'on peut nommer sans hésitation un vigilante movie : "Message from the King" nous conte l'histoire de Jacob King qui débarque à Los Angeles directement de Cape Town en Afrique du Sud afin de retrouver sa sœur dont il n'a plus de nouvelles depuis un bon moment. A peine 24 heures plus tard, il la retrouve dans une morgue et apprend qu'elle est morte dans des circonstances étranges…Et oui, un script purement basique pour un vigilante movie me diriez-vous....et bin oui et non : si la structure narrative est totalement classique, c'est surtout au niveau de la forme que Du Welz va contribuer en y ajoutant sa petite touche qui lui est si propre. En effet, dans tout autre film du même genre, on nous montrerais un protagoniste lambda dans un LA de rêve façon carte postale qui, après avoir perdu un être cher, basculerait peu à peu dans la marginalité, dévoilant ainsi peu à peu l'envers du décor de la cité des anges avant d'atteindre l'ultime point de non retour...mais ici, Du Welz nous présente un LA infernal, sombre, poisseux, cruel et intraitable, ainsi qu'un personnage possédant déjà un passé assez trouble mais dont le simple fait d'avoir vécu dans une Afrique du Sud gangrené par les guerres de gang et les vestiges sociaux (racisme) de l’apartheid font de lui un homme entraîné à affronter les coins les plus sordides et dangereux de la jungle urbaine californienne (fait qui sera d'ailleurs confirmé par la petite révélation concernant Jacob qu'on apprendra lors de la scène finale du film). D'ailleurs, notre héros ne se fait pas prier et les séquences d'action vont se multiplier avec un certain plaisir puisque Du Welz choisit une approche réaliste, avec une mise en scène certes sobre mais rugueuse (on est loin des bastons où des méchants se font dézingués par kilos de façon survoltée à la "Hyper Tension" ou super chorégraphiée à la "John Wick" !), la plupart du temps sans aucune musique, juste la caméra qui fixe le regard de notre héros avant de dévoiler sa violence se déchaîner sur ses « proies » jusqu'à ce que l'hémoglobine se répande sur le sol. Bien entendu, n'y voyez là aucunement de la violence purement gratuite : même si on pourrait croire qu'elles sont présentes pour servir d'exutoire aux spectateurs, elles sont avant tout l'expression à l'écran du monde absurde et cruel dans lequel le récit se déroule. D'ailleurs, Du Welz peut remercier Chadwick Boseman ("Captain America 3 : Civil War") qui apporte à son personnage sa prestance et son magnétisme si particulier (quelle incroyable facilité il a de passer de la tristesse profonde à la colère absolue !), ce qui rend Jacob charismatique et très intéressant à suivre (provoquer l'empathie chez le spectateur est une source de succès). Par contre, on ne pourra pas forcément en dire autant du reste du casting qui reste assez fade comme Luke Evans ("Le Hobbit", "Fast & Furious 6") qui semble grave s'ennuyer ou encore Teresa Palmer ("Tu ne Tueras Point", "Dans le Noir") qui ne sert finalement pas à grand chose. Certainement pas le film le plus intéressant de Fabrice Du Welz, "Message from te King" s’avère indéniablement son plus accessible et, même si certains écueils propres au genre auraient pu être évités, il demeure un vigilante movie simple mais efficace, proposant ainsi un bon moment de cinéma.
    cylon86
    cylon86

    2 246 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Parce que sa sœur a disparu sans laisser de traces à Los Angeles, Jacob King débarque de Cape Town dans la cité des anges pour la retrouver. Il ne lui faut guère de temps pour découvrir qu'elle est morte, assassinée et oubliée, comme tant d'autres avant elle. Jacob décide alors de retrouver la trace de ses assassins et de se venger... Avec un tel pitch, "Message from the King" s’affiche donc clairement comme un film de genre hard-boiled lorgnant du côté des années 70, du "Get Carter" de Mike Hodges, des Dirty Harry et du "Hardcore" de Paul Schrader. Du cinéma de genre comme on les aime avec une petite singularité en plus : il est réalisé par Fabrice Du Welz, le cinéaste belge à qui l’on doit "Calvaire" et "Alleluia". Ici, le réalisateur débarque sur le projet sans être à l’origine du scénario mais s’en empare avec un amour du genre qui ne s’est jamais démenti. "Message from the King" n’échappe donc pas aux règles d’un revenge movie : ambiance glauque, violence sèche et désespoir latent sont au rendez-vous sous le soleil d’un Los Angeles filmé en 35mm, rendant l’atmosphère du film bien particulière. Car au-delà de la violence graphique, c’est une violence plus sourde qui parcourt le film. La violence d’une ville cosmopolite qui s’en prend aux plus faibles pour les broyer, les laissant mariner dans des motels miteux ou sur le plateau glacial d’une morgue. Le Los Angeles de "Message from the King" est une ville où il faut se méfier de tout le monde. Dans sa quête de vengeance, Jacob aura tout de même le temps de se lier avec Kelly, une mère célibataire venue du Nouveau-Mexique, à la merci de cette ville cruelle. Âpre et violent, le film bénéficie du regard inédit de Du Welz sur la ville de Los Angeles. Si scénaristiquement, il reste classique dans son registre sans en bouleverser les codes, il n’en demeure pas moins un exercice de style viscéral et passionnant, écrin idéal pour que Chadwick Boseman puisse démontrer toute l’étendue de son talent dans un rôle sombre et torturé, entouré par de sacrés seconds rôles. "Message from the King", implacable jusque dans son dénouement, est donc une jolie réussite de la part d’un cinéaste amoureux du genre, décidé à secouer son public quoiqu’il arrive...
    PsychoHead
    PsychoHead

    40 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Un bon film de vengeance dans l'ensemble malgré quelques petites réserves.
    J'ai beaucoup aimé suivre notre héros à la recherche de la vérité vis à vis de sa sœur et l'intrigue est intéressante bien que ça reste très classique quand même.
    Mais j'ai été un peu perdu par un trop plein de personnages du côté des "méchants".
    Et j'aurai voulu un film un peu plus rythmé aussi car il y a quelques longueurs.
    Mais le film est bon et je ne regrette pas de l'avoir vu.
    selenie
    selenie

    5 410 abonnés 6 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Du Welz cite ses références pour ce film dont on retiendra surtout les oeuvres de James Elroy et le film "La Loi du Milieu" (1971) de Mike Hodges. Il s'agit d'un western urbain et animal où un inconnu débarque pour une vengeance pleine de sang et de larmes. Faire de Jacob King un vengeur venu d'un autre pays est très bonne, autres moeurs autres us et coutumes, l'autre bon point est celle de son arme de prédilection plutôt nouveau dans le genre, et enfin dernier bon point et pas des moindres se trouve en toute fin avec une surprise de taille.
    Site : Selenie
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Le pitch est intéressant et cela m'a donné envie d'aller voir ce film.
    Je l'ai trouvé pas mal sans plus car l'histoire est trop sordide.
    Heureusement, ce qui sauve le film, c'est qu'il est très bien maîtrisé et le suspens bien entretenu.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Aaaaah mais oui ! Ah mais je dis oui, et cela sans hésiter ! Moi, ce que j’adore avec des films comme ce « A Message From The King » c’est qu’ils savent être simples, directs, clairs et précis. La structure est classique, certes, mais ce n’est pas un désavantage quand, comme c’est le cas ici, on a affaire à un réalisateur et deux scénaristes qui maitrisent clairement leur sujet. Au contraire, pour ce « A Message From The King », c’est même tout l’inverse. C’est justement parce qu’on a à faire à un trio qui maitrisent sur le bout des doigts les codes du genre abordé que j’ai trouvé ce film d’une efficacité redoutable. Ce film, c’est un bijou d’écriture et de mise en scène. Dès la première scène, le mystère est posé sur ce personnage principal qui débarque à L.A. Qui est-il ? Quelle est sa véritable motivation ? On sent tout de suite qu’il nous cache quelque-chose. Et pour le coup, ça marche, parce que le personnage a suffisamment de subtilité dans son jeu pour qu’on se prenne tout de suite d’affection pour lui, même si d’un autre côté une part de nous-mêmes sent qu’il existe chez lui une zone d’ombre dont il va falloir qu’on se méfie. Bah ouais – j’en ai conscience – ça ne tient à rien, et pourtant toute la force et l’efficacité du film tient là-dessus. On ne perd jamais de temps. A peine une scène se finit que déjà la piste sonore de la suivante se fait entendre. Chaque scène est courte, allant à l’essentiel, et sachant fournir rapidement l’indice qui permet de justifier le basculement à la scène suivante. Chaque étape est très efficace, car chacune d’elle distille des informations supplémentaires qui nous permettent de peaufiner la perception que nous nous faisons de ce personnage principal si mystérieux, de cette intrigue qu’il cherche à résoudre, mais aussi de cet univers dans lequel il évolue… Et il joue un rôle important cet univers ! Pour le coup, le film nous donne l’occasion de voir L.A. du point de vue d’un étranger ; le point d’un homme qui ne court pas après un rêve illusoire… Ce regard désabusé mais ambigu, que chaque personnage alimente à sa façon, participe clairement à la mise en place de cette anti-fable sur l’American Dream qu’entend nous proposer ce « Message From The King ». Franchement, sur quasiment tous les points, Fabrice du Welz fait un sans faute. C’en est presque dommage que sur sa seconde partie, ce film en devienne davantage perfectible. Perfectible en termes de réalisation tout d’abord : les quelques scènes de bagarres sont par exemple bien trop agitées à mon goût. Ça les rend pas mal illisibles. Pour moi ça ne colle pas vraiment avec le reste de la réal qui est très posée. C’est dommage parce que pour moi c’est vraiment la seule fausse note du film en termes de mise en scène. Et pareil, en termes d’intrigue, le film qui savait se montrer logique de bout en bout sur toute sa première moitié sombre parfois dans la facilité en se permettant quelques « heureux hasards ». ( spoiler: Le camionneur qui débarque au moment où les deux ripoux s’apprêtent à tuer Jacob : quel heureux hasard ! Que les flics – pourtant payés cinquante plaques chacun – décident d’abandonner leur contrat sur Jacob au lieu de chercher à finir le boulot : quel heureux hasard aussi ! Que les bad guys mettent des plombes avant de se motiver à remonter la piste de la voiture et de l’appart de Jacob : ça aussi ça fait un sacré heureux hasard !
    ) Alors certes, ce ne sont là que des petites facilités scénaristiques pour faciliter le déroulement de l’intrigue. Et vu qu’elle est riche, je ne m’en plains certes pas outre mesure. Mais bon, ce genre de facilités, je trouve aussi que cela amenuise le pouvoir de l’intrigue. Quand on sent qu’au contraire les auteurs s’infligent de vrais contraintes draconiennes de vraisemblances, le ressenti n’est pas le même je trouve. Mais bon, franchement je pinaille parce que, dans l’ensemble, ce film est quand même d’une sacrée bonne facture. La justesse de la fin, qui sait entretenir jusqu’au bout l’aspect « multifacettes » du personnage principal, a su me faire oublier ces quelques menues approximations pour me ramener à l’essentiel, c’est-à-dire le fait que j’ai grave adoré ce film. J’avais aimé Fabrice du Welz pour son « Calvaire » ; je n’avais pas osé voir son « Vinyan » ni les autres longs-métrages qui avaient suivi. Mais je peux vous dire que son « Message From A King » est, me concernant, très bien passé. La prochaine fois, Fabrice, je ne t’oublierai pas.
    NA10
    NA10

    30 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2017
    Un bon revenge movie old school super efficace ! Et Black Panther en rôle principal est tellement bien !
    Si vous êtes amateur de bon polar, je vous le recommande !!
    circusstar
    circusstar

    112 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2017
    C'est un film plutôt bien construit et plutôt intéressant, sans temps mort. L'enquête ou la quête se suivent bien. On en sort pas trop déçu.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    228 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2017
    Faute d’avoir eu le contrôle total sur ce long métrage, Fabrice Du Welz signe avec Message From The King son plus mauvais film. S’il évite la catastrophe complète par le soin apporté à la réalisation, le rythme général est trop lent pour être le film totalement sauvage auquel on avait pu croire avec le premier extrait diffusé. Mais surtout le gros problème du long métrage est le manque de développement de l’ensemble des personnages à l’exception du héros avec une intrigue famélique et des méchants en carton qui semblent juste être bon à servir de punching ball. Nul doute que cette aventure américaine lui servira de leçon et qu’il en reviendra encore meilleur avec son prochain projet personnel. [lire la critique complète sur le site]
    this is my movies
    this is my movies

    616 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2017
    F. Du Welz est un sympathique cinéaste belge qui a quelques bons films sur sa carte de visite et dont le talent formel lui permet de s'ouvrir de nombreuses et ainsi de se faire connaître auprès d'un plus large public. Pour son 2ème essai dans le cinéma mainstream (après l'échec de "Colt 45"), il part à Hollywood et signe un pur polar hardboiled lorgnant joyeusement vers le cinéma 70's et tout un pan du cinoche d'exploitation tendance revenge movie. Grâce à un solide casting et une belle direction d'acteurs, il signe une 1h20 environ de très haut niveau, au milieu d'un LA crasseux, écrasé par le soleil et la misère, pourri par une pluie battante et un assemblage disparate de rebus de l'humanité. Certains personnages sont troublants, certains plans sont bien plus parlants que des tunnels de dialogues (ce que le film évite souvent avec discernement), on navigue au milieu d'une affaire louche dont on découvre les ramifications petit à petit. Il en résulte un film certes violent mais maîtrisé, implaccable, parfois étourdissant mais qui n'arrive malheureusement pas à tenir la distance. Les 10 dernières minutes sont tout simplement ratées, avec une conclusion expédiée, comme si un autre type avait finit le film quand la musique est trop envahissante et finit par jouer contre les émotions. Reste donc un film certes imparfait mais très fort, percutant et parfois fascinant. D'autres critiques sur
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2017
    Thriller violent et rythmé avec de bonnes séquences d'action sur ce frère qui vient venger la mort de sa sœur. L'histoire est simple, la réalisation solide, la mise en scène passable. L'acteur principale fait le job pour un film sans grande surprise avec ses personnages conventionnels. Pas mal d'incohérences toutefois mais un divertissement honnêtes, un polar sombre pour une fin inattendue.
    Nicothrash
    Nicothrash

    289 abonnés 2 902 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Sombre histoire de vengeance, "Message from the King" du belge Fabrice Du Welz à qui l'ont doit notamment le remarqué et dérangé "Calvaire" plante son décor dans un L.A. aux deux visages où ténèbres et clarté se côtoient au quotidien. La photographie est donc de qualité c'est indéniable, de plus la casting est efficace et à ce niveau là, Chadwick Boseman s'avère aussi touchant qu'implacable. Maintenant, il semble évident que dans le genre et même très récemment avec "The Equalizer" et surtout "John Wick" pour ne citer qu'eux, on a vu mieux. Le gros problème ici étant le nombre de scènes intermédiaires sans grand intérêt et particulièrement longues, en outre les scènes d'action sont assez flous en plus d'être tournées pour la plupart de beaucoup trop près, on n'y voit pas grand chose et c'est encore pire lorsque l'image se fait plus sombre. Pour autant on ne s'ennuie pas vraiment et l'attachement que l'on éprouve pour Jacob nous tient en haleine jusqu'au bout et jusqu'à un final plutôt surprenant. Pas mal dans l'ensemble en somme même si un goût d'inabouti reste dans la bouche au moment où se déclenche le générique.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    55 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2017
    Venant d'Afrique du Sud, Jacob King arrive à Los Angeles avec 600 $ après avoir reçu un appel de sa sœur l'avertissant qu'elle a de sérieux ennuis. Il réalise rapidement qu'elle a disparu dans de graves circonstances.
    J'ai trouvé ce film captivant. Il dépeint une version de Los Angeles poisseuse, plongée dans les trafics et la corruption. Chadwick Boseman fait preuve de charisme dans le rôle principal. Le fait qu'il y ait un sentiment d'inachevé m'a un peu surpris, spoiler: le candidat à la mairie demeurant indemne et le fils du mari de la sœur de Jacob s'échappant sans que l'on sache ce qui lui arrive
    , mais cela donne un cachet authentique au point de vue du protagoniste.
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