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    Message from the King
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    109 critiques spectateurs

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    Jorik V
    Jorik V

    1 207 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2017
    On n’attendait vraiment pas Fabrice du Welz le réalisateur atypique des non moins atypiques « Calvaire » et « Alléluia » tourner un thriller de série B aux Etats-Unis avec la future vedette du film « Black Panther », Chadewick Boseman. On retrouve cependant dans « Message from the King » une violence sèche et des personnages déviants qui font écho à ceux de ces films français très malsains, harcores et particuliers. Mais on a du mal à saisir ce qui a pu l’intéresser dans ce projet au scénario mille fois vu et souvent en mieux (par exemple l’an passé en version buddy-movie comique avec « The Nice Guys ») et sa trame pour le moins balisée. Elle correspond plus à un direct to DVD du samedi soir qu’autre chose… D’ailleurs on en vient à s’étonner que ce film n’ait pas écopé de ce sort !

    Mais visiblement ce n’est pas ce qui accapare l’attention du metteur en scène belge. En effet, il parvient à concentrer l’intérêt majeur du film ailleurs, dans la somme de ses à-côtés. Il nous cartographie brillamment et de manière cinématographique un Los Angeles (vraiment) très loin de ceux qu’on a pu voir dans d’autres films récents. La ville est ici montrée d’un point de vue très éloigné de celui, fantasmé et cliché, de « La La Land », et même de celui, plus poétique, de « Drive ». Ici, la Cité des Anges engloutit ceux qui s’y risquent faisant plus de victimes sociales que d’heureux exemples de réussites. Et le fossé entre les très riches pervertis et les laissés pour compte du rêve américain, baignés dans un quotidien crasse et terne, n’a jamais été aussi grand. Ce sous-texte social est intéressant et rend même parfois le film malsain, lui donnant une atmosphère triste et nihiliste assez réussie.

    On apprécie outre l’aspect ultra-réaliste du contexte, également celui de l’intrigue quand bien même elle ne révolutionne rien, bien au contraire. Tout s’avère très (trop ?) attendu. Mais le réalisateur n’en rajoute pas dans la vengeance de son personnage principal, c’est violent comme il faut et jamais exagéré. Il en résulte un revenge movie à l’ancienne, un peu réactionnaire, comme au bon vieux temps des pelloches à la Charles Bronson mais avec pas mal de dialogues dans l’air du temps et en rapport avec la couleur de peau du héros. Au final, « Message from the King » est un film certes oubliable et sans grande originalité mais dont le côté âpre et l’aspect brut de décoffrage interpelle tout comme la peinture démythifiée d’une mégalopole qui fascine.
    Flaw 70
    Flaw 70

    254 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2017
    Réalisateur belge souvent comparé à Gaspar Noé pour son style radical et ses collaborations fréquentes avec le directeur de la photographie Benoît Debie, Fabrice Du Welz s'est fait connaitre en 2005 avec son film d'horreur Calvaire, sorte de Delivrance à la française. Film de genre très cloisonné, ce dernier possédait une ambiance visuelle assez remarquable mais pâtissait d'une écriture flirtant avec le ridicule et disposait un rythme erratique. Des défauts récurrents dans la filmographie du cinéaste belge surtout dans son deuxième film d'horreur Vynian et sa première exploration du film de commande avec Colt 45. Polar français sans envergure qui a laissé le réalisateur lessivé à tel point qu'il l'a totalement désavoué. Après ce cuisant échec, car celui-ci fut un four commercial et critique, Du Welz essaya de renouer avec l'origine de son cinéma avec son quatrième film Alleluia, librement inspiré de faits divers autour des Honeymoon Killers, où il retrouva l'acteur principal de son premier film pour ce qui s'apparente au deuxième volet d'un triptyque en collaboration avec ce dernier. Malheureusement, Alleluia passa aussi inaperçu alors que même si il ne résout pas certains problèmes du style de Du Welz (dialogues faiblards et rythme répétitif) il s'impose comme son oeuvre la plus fascinante et viscérale, aussi dérangeante qu'étrangement belle.

    Fabrice Du Welz est donc un cinéaste qui n'a jamais été familiarisé avec le succès, même si il a une certaine estime auprès des critiques grâce à un style très identifiable, il possède certaines lacunes qui l'empêche de vraiment imposer sa vision d'auteur. Fasciné par l'amour fou, de manière très littéral d'ailleurs, et la régression animale de l'homme, il possède des thématiques qui lui sont propres. Et alors qu'il fait son entrée à Hollywood avec un nouveau film de pur commande, il trouve en ce Message from the King, un film plus proche de son cinéma que ne l'était Colt 45. Le scénario à un côté beaucoup plus brute et centré sur son personnage principal qui doit redoubler de violence pour venger sa sœur et se sortir d'une histoire totalement sordide. Très emprunt des revenge movies des années 70, le récit ne va pas bousculer les codes du genre et va s'y lover sans la moindre gêne. Jamais surprenant, voire même prévisible, le parcours du héros manque de péripéties et surtout il vient se greffer avec une romance classique entre le justicier torturé et la mère de famille délaissée lorsqu'il tombera sur une femme dans le motel où il réside et que celle-ci doit se prostituer pour subvenir à ses besoins et ceux de sa fille. Ce pan de l'histoire est probablement le plus attendu, surtout quand cela tourne en banal rebondissement où le héros devra les protéger après les avoir mis bêtement en danger.

    Le scénario est donc par moments paresseux dans ses élans nostalgiques et ce contente de recycler les classiques du genre mais il le fait par moments avec efficacité. D'abord parce qu'il dispose d'un personnage principal suffisamment bien écrit pour qu'on s'attache à lui. Il sort un peu du tout venant de ce genre de film et le fait qu'il soit noir permet d'établir un climat menaçant autour de lui. Dès une des premières scènes où il est interrogé et traité comme un suspect dans un aéroport où il est implicitement accusé d'être un immigré, jusqu'à la fin on sent une menace en plus qui pèse sur lui dans un contexte où le racisme est plus palpable que jamais même si pas vraiment explicité. Un propos qui s'accorde parfaitement avec l'état actuel des Etats-Unis. Le tout essaye donc de chercher un peu plus loin que son postulat de série B et joue parfois assez habilement avec les acquis du spectateur, notamment à travers une révélation de fin plutôt bien sentie. Le personnage qui fait figure d'antagoniste principal est aussi intéressant à suivre, servant plus d'intermédiaire entre les différents partie impliqué dans le meurtre de la sœur du héros, il s'impose comme un maître-chanteur qui sort un peu des clichés. Surtout que les personnages sont servit par un casting très solide qui donne du poids à ce qu'ils doivent jouer. Chadwick Boseman tient le film avec son charisme impeccable et l'intensité palpable de son jeu. Alors qu'il a rejoint l'écurie Marvel pour incarner Black Panther, donc il avait fait une apparition remarquée dans Civil War, il confirme son talent et a clairement l'attention du spectateur pour la suite de sa carrière. Luke Evans s'en sort avec beaucoup de classe dans le rôle du "méchant" et ils sont accompagnés d'une Teresa Palmer convaincante et d'un Alfred Molina sous exploité mais qu'on est quand même ravis de revoir. D'ailleurs Tom Felton, le Drago Malefoy de la saga Harry Potter, fait ici une petite apparition pour venir se faire maltraiter par le héros. Ce qui manquera pas de produire une certaine satisfaction morbide.

    Pour la réalisation, la volonté de Fabrice Du Welz de tourner en pellicule sert très bien la noirceur du film avec ce grain sale qui donne un côté poisseux et palpable à l'image. Le tout est en plus servi par une photographie parfaitement travaillé sur les teint de couleurs et sur les lumières plus ternes. Après Message from the King ne bénéficie pas d'une atmosphère très appuyée, la faute à une bande sonore qui manque de profondeur et d'un montage parfois saccadé notamment dans les scènes plus musclées qui voit leur lisibilité sacrifiée. Du Welz offre une mise en scène globalement générique, on ne retrouve que sa patte lors d'une seule scène onirique qui voit son héros avoir des hallucinations suite à un passage au tabac. En dehors de ce passage, il offre un travail purement fonctionnel, parfois un peu brouillon mais qui pour une fois dans la filmographie du réalisateur, a un certain sens du rythme.

    Message from the King est un divertissement sympathique, resucée souvent efficace du revenge movie des années 70 mais qui ne transcende jamais le cahier des charges. Pourtant, suite à la débâcle qu'était Colt 45, on aurait pu craindre le pire de voir Fabrice Du Welz à nouveau mis sous la pression du film de commande. Mais avec un scénario plus en harmonie avec son cinéma, et une production hollywoodienne nettement plus classieuse que la production française, le cinéaste arrive à faire quelque chose d'honorable. Même si il n'est guère aussi passionnant qu'un Alleluia, Message from the King reste une entrée en matière plus accessible au cinéma du réalisateur belge, et si il est moins marqué par sa personnalité qu'un Calvaire ou un Vynian, il se montre plus tenu dans sa démarche. Avec ses deux derniers films, il prouve avoir acquis une certaine maturité dans son langage filmique qui rend son cinéma beaucoup plus plaisant à suivre. Surtout qu'ici on nous gratifie aussi d'un casting impeccable et d'un héros plutôt intéressant.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2017
    (...)
    C’est donc sur les terres de l’Oncle Sam que Fabrice du Welz reprend les rennes d’une production cinématographique et qui de mieux pour diriger un vigilante movie.
    On retrouve l’essentiel de ce qui compose le cinéma de Welz dans ce « Message from the king », un cinéma rugueux (fond et forme, toujours tourné en pellicule), une âpreté consistante comme une violence sous-jacente sont encore présentes. Le tout avec un œil plutôt précieux pour filmer les tourments intérieurs de ses personnages. Dans une première partie, le film rend un bel hommage en respectant les codes du genre tout en nous offrant un casting plutôt étoffé au fur et à mesure que l’on découvre les personnages et seconds-rôles de son récit ; caméra épaule, toujours en plans très serrés (grammaire du cinéaste respectée) nous sommes au plus près des corps. Une certaine justesse émerge dans le traitement des personnages, comme cette scène dans le fast-food entre le héros et la « belle » de service. Et puis, une deuxième partie plus distendue, loin d’avoir perdu son effet de manche, mais moins maîtrisée, vient clore le film. Non pas que le conventionnel reprenne le pas (un demi-twist final s’invite dans la partie), mais Fabrice du Welz semble vouloir un peu expédier l’ensemble, une faute partagée avec un scénario un peu évident, sinon léger et un manque de recul dans la proposition de ce qui doit être des scènes d’actions (pourtant maîtrisées en début de film). Ensemble qui apporte une note moyenne au film mais en finissant par la moins bonne « partie », donne un goût d’inachevé.
    En restant indulgent, « Message from the king » sort tout de même du lot, et réalisé avec une sincérité évidente par un réalisateur hargneux qui met tout son savoir-faire sur pellicule. On notera la nouvelle venue dans l’univers de Welz, Monika Lenczewska qui de sa superbe photo, inonde le film, le rend fiévreux comme il se doit.
    « Message from the king » remplie donc bien son contrat de film de genre mais s’inscrit plus dans la continuité des films auxquels il prétend rendre hommage plutôt que de les dépasser, sinon de les égaler.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    44 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2017
    Un excellent Thriller ou un frère part d Afrique du Sud à Los Angeles pour retrouver sa soeur qui l,a appelé pour lui venir en aide. Il va rencontrer toutes ses connaissances plus douteuses les unes que les autres et s'apercevoir qu'on lui ment et il n'aura cesse de chercher jusqu'au jour ou il va la retrouver et faire payer les méchants qui lui ont fait beaucoup de mal à voir intense
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    167 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Message from the King est un film très efficace. Mené par un Chadwick Boseman très en forme (la préparation pour le rôle de Black Panther doit aussi aider), ce thriller est classe, rythmé, et musclé. Le scénario n'est pas très original mais bien ficelé, la mise en scène est convaincante et le casting réussi. Bien sûr, devant ce film, on pense entre autres à la trilogie Taken (2008, 2012, 2014), mais avec son ambiance plus sombre et dur, il arrive à se démarquer. Bref, un film réussi, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui se révèle assez intéressant pour les amateurs du genre !
    PsychoHead
    PsychoHead

    42 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Un bon film de vengeance dans l'ensemble malgré quelques petites réserves.
    J'ai beaucoup aimé suivre notre héros à la recherche de la vérité vis à vis de sa sœur et l'intrigue est intéressante bien que ça reste très classique quand même.
    Mais j'ai été un peu perdu par un trop plein de personnages du côté des "méchants".
    Et j'aurai voulu un film un peu plus rythmé aussi car il y a quelques longueurs.
    Mais le film est bon et je ne regrette pas de l'avoir vu.
    rogerwaters
    rogerwaters

    128 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2017
    Le belge Fabrice Du Welz continue son exploration de la noirceur de l’âme humaine à travers ce classique film de vigilante, mâtiné de blaxploitation. Attention toutefois, contrairement à certains films cool, Message from the king est bien un film sombre qui décrit un Los Angeles cauchemardesque. Le cinéaste évoque la pornographie, la drogue, et même la pédophilie sans jamais prendre de gant, un peu à la manière du 9mm de Joel Schumacher. L’ensemble est donc profondément désespéré, sans réelle éclaircie, tout en montrant un pays en proie aux inégalités sociales les plus criantes. On passe ainsi des rades les plus infâmes aux riches demeures de stars du cinéma corrompues et vicieuses qui pensent que l’on peut tout acheter. Cette vision réac, ajoutée à la violence extrême, déploie un discours ambigu, mais parfaitement fidèle au genre qu’il illustre. Le réalisateur le fait avec son talent habituel, livrant un film commercial dans son pitch, mais malaisé dans son déroulement et son ambiance.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2017
    Un bon petit thriller d'action, qui va droit au but, et au scénario sans détour. Violent par moments, teinté d'un sous-texte social et dramatique bienvenu, "Message​ from the King" vaut le coup d'œil. Et ce jusqu'à la dernière minute, avec une petite révélation finale sympa. L'acteur principal est plutôt charismatique et incarne à merveille un homme guidé par la vengeance.
    Ip Man S
    Ip Man S

    5 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2017
    La moyenne pour ce film qui est plutôt moyen...
    manque cruel de dialogue et d action. Beaucoup de cris inutiles. plutôt ennuyeux pour un film de ce type..
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2017
    "message from the sky " film sur la vengeance façon 1980 m'a plutôt déçu. En effet à la lecture du synopsis je m'attendais à un film intense hélas j'ai trouvé souvent le rythme lent m ennuyant à des moments heureusement j'ai trouvé que l'enquête que menait le frère pour découvrir ce qu'il était arrivé à sa soeur minutieuse avec un final intense.
    Nyns
    Nyns

    192 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Un revenge movie qui n’apporte rien de sensationnel si ce n'est le côté dépaysant pour le protagoniste, Sud-africain débarqué à Los Angeles. Pays dans lequel il partage le langage mais culturellement pas grand chose d'autre. En fait c'est la façon dont est filmé Los Angeles même si c'est minime et pas suffisant pour être mémorable, j’aime cette façon de montrer la vraie face de la ville, telle qu'elle est pour ses habitants, pas forcément celle qu'elle est pour le cinéma et Hollywood qui l'a propulsé au rang de mythe urbain. Puis la technique assez sauvage qu'a Mr. King pour régler ses comptes nous rappelle qu'il n'est pas un local… C’est violent de façon vaine, déjà vu. Les personnages ont peu de consistance. Ça manque clairement d’ambiance, on sent que ce film est bien inspiré par d'autre et n'arrive pas à trouver sa propre identité. Le dénouement est dans la même veine par contre la scène finale offre une petite surprise qui fait sourire. Mais ce Message from the King n'a vraiment pas sa place dans la cour des grands, dommage Chadwick Boseman ne manque pas de charisme et fonctionnait bien dans son rôle en force tranquille.
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mai 2017
    Gros probleme de scenario , rien n'est credible des le depart donc difficile de rentrer dans le film. Ajouter a cela des acteurs vraiment moyen , au total un film sans interet.
    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2017
    "Message from the King" mise tout sur de la vengeance pure et dure, sur un règlement de compte coup de poing, le tout avec un soin étudié et un style recherché comme pour mieux y croire...
    Pour l'ambiance, la photographie et la musique, c'est en effet très réussi, ce qui contribue à noircir ce thriller à souhait.
    Maintenant faut-il retenir ces qualités comme essentielles et oublier l'intrigue qui de fait, passe au second plan, tant ce thème a déjà été souvent traité dans le même esprit ?
    Au delà du jeu du héros le King (Chadwick Boseman), assez impassible du reste mais forcément toujours mis en avant, les personnages secondaires ne sont pas assez fouillés et plutôt amenés petit à petit pour les besoins de la cause, c'est à dire pour légitimer la quête de ce frère et expliquer sa colère et ses actes d'un déterminisme et d'une barbarie sans limites.
    La construction de cette enquête très personnelle et ce dans tous les sens du terme, se fait par éléments juxtaposés qui le plus souvent, s'enchaînent bout à bout sans placer de réels liens pertinents entre eux.
    C'est ainsi que sous le "charme" de la mise en scène fort agréable, on se laisse tout de même prendre et séduire par cette histoire sombre et violente, avec un petit sentiment de frustration bien enfoui quant au manque d'originalité et de surprise du scénario...
    Alors on se dira qu'au bout du compte, ce n'est pas si mal mais qu'avec un œil si aiguisé en terme d'esthétique, le cinéaste Fabrice du Welz avait un sacré atout pour signer un thriller superbe, mais alors en s'appuyant sur un récit bien plus construit alliant rythme, mystère et suspens, ce qui malheureusement fait un peu défaut ici !
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Le pitch est intéressant et cela m'a donné envie d'aller voir ce film.
    Je l'ai trouvé pas mal sans plus car l'histoire est trop sordide.
    Heureusement, ce qui sauve le film, c'est qu'il est très bien maîtrisé et le suspens bien entretenu.
    selenie
    selenie

    5 539 abonnés 6 036 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Du Welz cite ses références pour ce film dont on retiendra surtout les oeuvres de James Elroy et le film "La Loi du Milieu" (1971) de Mike Hodges. Il s'agit d'un western urbain et animal où un inconnu débarque pour une vengeance pleine de sang et de larmes. Faire de Jacob King un vengeur venu d'un autre pays est très bonne, autres moeurs autres us et coutumes, l'autre bon point est celle de son arme de prédilection plutôt nouveau dans le genre, et enfin dernier bon point et pas des moindres se trouve en toute fin avec une surprise de taille.
    Site : Selenie
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