Avis : War Dogs - Page 7

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Avec « War Dogs » il tente de prendre un léger virage un peu plus sérieux où la notion de comédie dramatique pourrait même être évoquée. Et c’est curieusement dans cette mixité, par forcément évidente, que le film tire toute sa force. En abordant un sujet actuel, les ventes et le trafic d’armes, au travers d’un fait divers (le film est basé sur un article du New York Times), Phillips réussi à faire détonner une filmographie jusque là divertissante mais assez puérile, bien que qualitative dans son genre.
Evidemment l’ombre opaque et dense de « Lord of war » plane au-dessus du film qui tente d’effacer par moments le passé cinématographique du film d’Andrew Niccol. Le défi est trop important. « War Dogs » se suffit à lui-même mais ne ressemble, dans le ton, pas du tout à son prédécesseur. Il faut donc tourner son regard vers le jeu des comédiens qui au final semble en être l’atout principal. Si on peut louer le talent de Jonah Hill il ne faut pas pour autant oublier, et surtout relever, une fois de plus le jeu de Miles Teller, charisme naturel, aussi doué pour les scènes dramatiques que comiques.
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Il manque simplement au film un peu de recul et d’ambiguïté sur le discours de fond, là où une dernière demi-heure semble enfin trouver le bon rythme de croisière. Pas forcément trop tard mais les parties plus « clownesques » du film peinent à se mélanger avec cet ensemble parfois bancal et qui manque d’homogénéité. Un peu de frustration donc, quant à l’ensemble du projet tant Todd Phillips semblait avoir entre les mains un joli scénario un peu subversif, dont il ne tire hélas que la partie humoristique vers le haut.
Film sans prise de risques mais réellement plaisant, « War Dogs » est à la fois plus intéressant qu’il n’y paraît et passe un peu à travers son sujet. Le côté drama/humour était bienvenu et un des derniers films de son réalisateur, « Date limite », semblait le préposer pour un tel sujet. Il manque uniquement un peu plus d’équilibre entre l’aspect comique et le cynisme du film. C’est là que le jeu des comédiens rentre en compte, faisant tout de même passer un moment très agréable d’une comédie moins bête qu’elle n’y paraît.

Je pensais avant de visionner "War Dogs" que ça allait ètre une comédie vu le nom du réalisateur Todd Phillips qui a fait la trilogie "Very Bad Trip" et les noms des comédiens avec notamment Jonah Hill qui est un acteur qui arrive a me faire rire dans les films que j'ai vu avec lui, c'est un peu plus sérieux et tiré d'une histoire vraie !! Un jeune homme bientot papa revoit un ami d'enfance à un enterrement et lui propose d'ètre associés dans la vente d'armes pour l'armée Américaine qui rapporte du pactole et vont mème aller plus loin en livrant en Irak et l'armée Musulmane jusqu'à ne connaitre des limites dans les embrouilles sur trois ans. J'ai trouvé le jeu des acteurs plutot bon mais j'ai trouvé que la mise en scène de Todd Phillips copiait et voulait ressembler au cinéma de Martin Scorsese un poil en dessous et ne l'est pas qui veux. "War Dogs", pour ma part, ne marquera pas les esprits dans plusieurs années, c'est regardable mais vite oublié.

spoiler: C'est l'histoire d'un film dont on comprend pas bien pourquoi il a été confié à un spécialiste de la comédie.
War dogs reste une réussite mais quitte à faire un film fun sur un sujet aussi scandaleux on aurait aimé pousser le cynisme et la violence du propos.

Spoilers ahead:

War Dogs s'ouvre sur l'honni "inspiré de faits réel" suivi d'un flashforward absurde puis d'une voix off d'introduction. Ce combo magique a failli me faire arrêter la séance de suite. Heureusement le film est terriblement rythmé, se passe sous le soleil de "Miami" et Jonah Hill fidèle à lui-même, vient rapidement bouffer l'écran.

Surtout le scénario ne prend aucun risque et déroule un scenario déjà vu 100 fois: les deux potes dont l'un prend l'autre sous son aile, leur ascension et leur chute (cruelle ou méritée), le conflit moral (la guerre c'est mal voyez) qui ne pèse pas lourd face aux dollars, l'amitié qui ne survit pas à la cupidité et bien entendu les difficultés de vie de famille de Packouz afin de rendre ce connaxx plus sympa. Les réactions de la sublime Ana de Armas qui se moque du pognon et veut élever sa fille d'amour et d'eau fraiche m'ont insupportées tant elles n'ont rien de crédibles.

Une fois de plus après vérification: ce "inspiré de faits réels" est bien un prétexte pour apporter une authenticité à un film qui n'a plus grand chose à voir avec l'histoire original: les 2 potes étaient trois, ils n'ont jamais pris de risque dans leur job, ne sont jamais allé en Irak (ils ont fait défaut sur le deal des pistolets Beretta), Efraim n'a jamais sorti une kalach de son coffre après s'être fait arnaqué par un dealder de weed, AEY a bien une signification, Packouz n'a jamais été kidnappé par les hommes d'Henri et il n'a même jamais mis les pieds en Albanie ce n'est pas non plus la raison pour laquelle il s'est brouillé avec Efraim (juste le pognon), il n'y a jamais eu de contrat signé entre Efraim et Packouz, jamais eu de dispute dans un resto, jamais eu de micro caché par le FBI, AEY n'a pas été dénoncé parce qu'Efraim n'a pas payé Enver pour ré-empaquetter les munitions, Efraim était tellement un connaxx que son rabbin et sa propre mère ont pris la parole devant le juge pour demander qu'il soit envoyé en prison, Packouz n'a jamais reçu de mallette de cash d'Henry Girard dont l'action sur le deal était connu de tous, Packouz n'est pas redevenu masseur mais fait de la musique en se reposant sur les centaines de milliers de dollar qu'il a accumulés

Le pire dans tout ça c'est que l'histoire vraie est plus passionnante que ce que le film en fait. Par exemple lorsque AEY découvre que les munitions sont chinoises, ils peuvent acheter à la place des munitions à la République Tchèque sauf que le deal est plus cher. Ils ont le choix de faire autrement ! Mais poussés par leur seule cupidité et alors que leur marge serait restée confortable il ré-empaquette les munitions chinoises.
Pareil Henry leur revend bien 2x fois plus cher les munitions achetées auprès du gouvernement Albanais, sauf que quand Efraim tente de le sortir du deal en négociant directement avec le Ministre de la Défense celui-ci refuse pour une bonne raison, Henry lui verse des pots de vin. Le Ministre en profite pour donner à son fils le contrat de ré-empaquettage. Lésé, Enver (le resp. de l'usine de ré-empackettage) se plaint auprès de Efraim qui lui conseille de corrompre le responsable albanais d'export d'arme en lui envoyant "des putes et du pognon" ! Sauf que cela ne marche pas et Enver a enregistré la conversation qu'il envoie au Pentagon et au New York Times... D'ailleurs ce n'est pas le chauffeur de taxi qui est assassiné mais bien lui. Ce qui a beaucoup plus de sens.
Le gouvernement US est également au courant que ce sont des munitions chinoises (c'est inscrit sur les colis mais aussi sur chaque balle) mais n'en a rien à carrer. Pire si le contrat est aussi flou sur la qualité des munitions c'est fait exprès: le gouvernement US veut montrer qu'ils arment l'armée Afghane pour qu'elle puisse se défendre contre les talibans mais en vérité elle lui refourgue du matériel pourrave pas cher. D'ailleurs si nos "héros" d'AEY sont condamnés (à des peines ridicules), aucun membre de l'administration Bush ne sera mis en examen alors même qu'ils savaient que les munitions étaient chinoises...

Au final un divertissement très plaisant à suivre mais il y avait mieux à faire.

"War dogs" rejoint le très bon "Lord of war" dans la catégorie des films sur le commerce plus ou moins légal d'armes. Bien qu'il semble finalement plus réaliste, il est beaucoup moins fort et adopte une forme beaucoup plus légère flirtant avec la comédie. Le film repose surtout sur les relations entre les deux personnages principaux, c'est un point fort, est très agréable et intéressant à voir, mais il en résulte une critique sociale très soft qui n'est pas particulièrement marquante. 

Le réalisateur de Very Bad Trip change totalement de fusil d’épaule (...) pour un thriller de guerre efficace malgré un traitement hyper simpliste de sa mise en scène voir de son scénario. Avec un brin d’humour, beaucoup de rythme et surtout un Jonah Hill qui crève l’écran. Peutêtre sur ce genre de sujets (vente d’armes au Pentagone) on aurait apprécié un ton plus sérieux, peut-être...

War Dogs ou le Lord of Wars moderne et plus fun. Sur le même thème du trafic d'armes à la frontière de la légalité, War Gods adopte un ton plus léger, la preuve en est avec son casting composé de Miles Teller et Jonah Hill. Cette histoire vraie de 2 glandeurs qui vont s'insérer dans le business de la vente d'arme à feux pour l'administration militaire américaine, le tout depuis un vulgaire appartement étudiant ! Le film ne va pas dénoncer grand chose, il parle des dérives du système américain mais se concentre plus sur l'ascension, la chute et les rapports humains entre nos 2 anti-héros. C'est d'ailleurs dans ces moments humains ou les personnages se retrouvent confrontés à la véritable pègre que le film s'en sort le mieux, Johah Hill reste un humoriste, on ne refait pas sa nature !

C’est un film qui apporte un éclairage sur une réalité obscure de la guerre, celle de son impitoyable business. Même s’il est traité de manière légère en mode comédie - le réalisateur a fait les 3 « Very Bad Trip » - le scénario est sans temps mort et le style plutôt vitaminé, appuyé par une superbe bande son avec Pink Floyd et The Who. Les deux comédiens nous immergent sans ambiguïté dans les enjeux de cette histoire basée sur des faits réels et la plongée dans les dollars qui tombent du ciel. La combinaison de leur certitude, leur insouciance et leur naïveté détonne à point.

"War Dogs" est un film globalement réussi mais qui souffre de plusieurs défauts ici et là. Déjà, en choisissant de raconter cette histoire incroyable de jeunes vendeurs d'armes indépendants pour l'armée américaine et dépassés par les événements sous l'angle de la comédie, "War Dogs" appuie certes sur la crétinerie du système Bush pendant la guerre en Irak spoiler: (des milliers d'appels d'offres en ligne)
et son aspect surréaliste spoiler: (les peines de prison finales sont étonnamment faibles notamment)
, et propose quelques scènes grandioses spoiler: (l'essence à Fallujah, le voyage en Jordanie, l'entretien hallucinant au Pentagone, la ruse pour remballer les munitions)
, néanmoins, on frise quelquefois la caricature grossière, la performance de Jonah Hill est un poil too-much par moments spoiler: (trop de "F***" comme dans "Le Loup de Wall Street")
et le propos dramatique se résume surtout à la relation entre Efraim et David spoiler: (leurs querelles intestines à la fin quand les choses tournent au vinaigre (les balles viennent de Chine!!) et qu'ils ne contrôlent plus rien; les 53 m$ perdus en rabaissant trop les prix, la marge de 400% de Henry, illustrant l'appât du gain d'Efraim)
, la finalité maline spoiler: (la séquence de l'ascenseur avec les 2 comparses en fuite; l'astuce du micro; la mort du chauffeur albanais auquel David était attaché, Henry en est responsable et propose un deal pour acheter le silence de David)
, un peu à la vente d'armes (sans atteindre la qualité de "Lord of War" à ce sujet) et non à la guerre en elle-même. J'ajouterais aussi que le film se rate complètement sur le couple de David, traité de manière éparse dans le récit et sans trop de cohérence spoiler: (Iz accepte le job de David puis se barre puis revient...)
. Sur la forme, "War Dogs" ne renouvelle pas le genre au niveau de sa narration spoiler: (points sur la chronologie, arrêts sur image, voix-off)
mais se montre très efficace dans l'ensemble (la réalisation de Todd Phillips est bonne), si on excepte un démarrage laborieux et un chapitrage qui ne s'imposait pas. Sinon, l'emploi très récurrent de musiques adaptées au contenu s'avère plaisant la majeure partie du temps, ajoutant une dose supplémentaire de délire. Côté casting, Bradley Cooper fait le job, Jonah Hill met le paquet dans l'humour et l'excellent Miles Teller est le contrepoint idéal de son camarade. Au final, si "War Dogs" n'est pas complètement abouti sur ses thématiques et imparfait dans sa structure narrative, il constitue un portrait cash et grinçant de l'Amérique sous Bush, utilisant plutôt habilement la comédie pour en renforcer la bêtise.

"War Dogs", c'est un peu le rêve américain qui est montré d'une façon différente sauf que l'on revient toujours au même point de départ de cette "idée" qui dit que n'importe quelle personne peut faire de l'argent avec n'importe quoi du moment qu'il est déterminé et courageux. Une idée qui se vérifie ici avec l'histoire aussi invraisemblable que vraie de ces deux amis qui se lancent dans un business d'armes aussi dangereux que lucratif. Todd Philips, continue sur la lancée de ses précédentes réalisations avec une nouvelle fois une aventure trépidante semée d’embûches ponctuée par des hauts et des bas qui met les personnages dans des situations autant agréables que délicates. J'ai trouvé le sujet bien traité, je ne sais pas à quel point c'est fidèle à la réalité, mais il y a un bon mélange entre l'humour et les faits qui dénoncent un système stupide et peu surveillé. On peut regretter que ça ne soit pas aussi déjanté par moment comme dans les autres films du réalisateur, mais pour ma part, j'ai eu ce que j'attendais, c'est un très bon film amusant, intéressant et surtout divertissant.

Si "Lord of War" constitue la meilleure référence cinématographique quand on parle du trafic d'armes, "War Dogs" en constitue cependant un pendant intéressant et plus décontracté. Basé sur une histoire vraie complètement dingue, ce nouveau film de Todd Phillips (papa de la trilogie "Very Bad Trip") nous montre comment deux meilleurs amis âgés d'une vingtaine d'années vont devenir trafiquants d'armes alors que l'administration Bush laisse des opportunités à celui qui veut bien vendre des armes au Pentagone ou à l'armée pour un prix défiant toute compétition. Avec ce sujet, Phillips entend montrer qu'il est capable d'aborder des sujets sérieux et s'il y arrive, il est dommage de constater qu'il s'y efforce au détriment de l'énergie de la comédie qui s'effrite un peu au passage. Amplement divertissant, mené avec une énergie lorgnant du côté du "Loup de Wall Street" (on y pense beaucoup pour la nouvelle prestation hallucinée que Jonah Hill délivre, rire de hyène à la clé), "War Dogs" réussit le pari de divertir tout en dénonçant les dérives du trafic d'armes. On pourra regretter le fait qu'il reste tout de même un peu sage sur le sujet mais il délivre néanmoins un film énergique dont les faits font froid dans le dos. Et si Jonah Hill a tendance à bouffer l'écran, il ne faut pas enlever à Miles Teller sa contribution au film, nous permettant d'en être le point d'ancrage dans le rôle d'un personnage à la morale un peu tiraillée.

Il faut attendre 20 minutes avant que le film démarre, 20 minutes où ça blablate beaucoup. Le casting ne m'a pas paru très judicieux, entre Jonah Hill qui en fait des tonnes et qui devient vite insupportable (au sens littéral du mot) et Miles Teller qui manque considérablement d'envergure, ce n'est pas vraiment la joie, il fallait un personnage féminin, c'est Ana de Armas qui s'y colle dans quelques scènes où elle est complètement sous employée (c'est le moins que l'on puisse dire) Passé les 20 premières minutes on peut s'intéresser d'un œil distrait et non passionné aux pérégrinations du tandem Quant au twist final, il parait bien bancal mais à ce stade on s'en fout un peu.

Impressionnant ! Du pur capitalisme américain, ils n'en ont jamais assez ! Un film sur le trafic d'armes dans les zones de conflits similaire à "Lord of War". Les contrats falsifiés, le munitions vendues à l'armée ont 30 ou 40 ans, l'achat de matériel de guerre se fait dans des zones proscrites... Une sacrée fraude qui, ici, ne semble soumise qu'au contrôle minimum du fournisseur de l'armée américaine. Inspiré de faits réels, les scénaristes ont du bien s'amuser à enjoliver les données et à en cacher d'autres pour ne pas trop choquer le public ni faire de tord au lobbyistes ! Nos deux personnages principaux ont beaucoup de chances et sont pas mal naïfs mais ils rivalisent d'astuces pour régler leurs problèmes. J'ai beaucoup aimé la logistique et surtout la réduction du poids des munitions. Il y a pas mal de bonnes idées. Mais l'argent est synonyme de vanité spoiler: et les personnages se perdent parce qu'ils veulent encore plus d'argent, surtout Efraim, alors qu'ils sont déjà plein aux as !
. Et le final est sans surprise, comme d'habitude ! spoiler: Trahison de l'un qui veut rafler toute la mise et hop ! Les deux se font choper
. Décevant pour l'aspect déjà-vu et le gros manque de surprise dans le déroulement et le résumé final. spoiler: En dehors des peines qui sont simplement ridicules ! 7 mois assigné à résidence pour l'un, 4 ans pour l'autre... On parle juste d'un contrat de 300 millions et de plus de 70 fraudes, mais bon...

"War Dogs" peut être vu comme le mélange de "Lord of war" et du "Loup de Wall Street". C'est avec humour que l'on suit les aventures de ces deux trafiquants d'armes du dimanche. Mais si le film présente les apparences d'une comédie, il développe également un fond sérieux en dénonçant les dessous des ventes d'armes d'un pays à l'autre et de certaines failles du système économique américain. D'ailleurs, l'humour n'a rien de désopilant et prête surtout à sourire. Si ce dernier long métrage de Todd Phillips, réalisateur de la saga "Very Bad Trip", ne fait guère d''éclats, elle conserve une fraicheur agréable qui nous fait passer un bon moment. L'énergie des comédiens et une bonne bande-son amène un soupçon de dynamisme supplémentaire. Film sympathique, sans plus.

"Lord of War" était le film référence sur le sujet des trafiquants d'armes, "War dogs" est une franche réussite, sans atteindre le niveau du film avec Nicolas Cage. Le cynisme est toujours là, de même que la critique très virulente de la politique américaine en matière de marché des armes. Le film s'attache à montrer les accointances entre l'administration américaine, à travers l'armée, et les trafiquants. L'ensemble bénéficie d'une mise en scène dynamique qui empêche tout moment d'ennui. On se surprend à se prendre de sympathie pour ce duo qui s'empêtre dans les pires magouilles avec pour seule finalité de se faire le plus d'argent possible. Cet aspect là n'est pas occulté, non sans un certain humour. Le tout grâce à la présence d'un Jonah Hill toujours aussi convaincant dans son registre, et à Miles Teller, tout aussi excellent. Cette alternance qui demeure tout du long entre comédie et moments plus sérieux fait la réussite de ce "War dogs".

Cas d'école d'une époque sans règle, on y sent l'inspiration du Loup de Wall Street et pas seulement en raison de la présence de Jonas Hill, ce film dénonce sans oublier d'amuser. L'histoire est raconté avec efficacité et ses personnages sont attachants. Tournant autour du thème de la cupidité, le film un système ou les responsabilités sont diluées dans l'accumulation d'intermédiaires uniquement soucieux de se remplir les poches. Une scène hallucinante, celle de la traversée de l'Irak. Le ton est sarcastique, tout est immoral et pire, inconscient. Fait réfléchir et amuse