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    12 Years a Slave
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    1 646 critiques spectateurs

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    HawkMan
    HawkMan

    151 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2018
    Voici un film qu'il m'a fallu du temps à découvrir. Je n'étais pas emballé à l'idée de revoir un film sur l'esclavage si souvent porté au cinéma et si souvent dénoué de réelles performances. Même Spielberg n'a pas vraiment réussi dans ce domaine avec Amistad. Dans celui-ci, nous suivons des faits réels à savoir le calvaire subit par Solomon Northup dans les années 1840 dans une Amérique rongé par l'esclavage et le racisme. Cet homme, libre, fut kidnappé et vendu en tant qu'esclave en occultant complètement sa vie passé et son libre droit de "n'appartenir" à personne. Son calvaire, passant de maître en maître, durera 12 ans !! 12 ans... 12 ans à lutter pour survivre en ayant l'espoir de vivre et de revoir sa famille. 12 ans à lutter lui et ses camarades entre les humiliations, les tortures, les sacrifices, les décès,... 12 ans d'esclavage...
    Jamais un film sur l'esclavage ne m'aura autant suscité de telles émotions...
    Bref : les mots me manquent mais jamais je ne pourrai oublier ce film et les performances des différents acteurs, tout cela magnifié par la musique d'Hans Zimmer. UNIQUE.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2018
    Bouleversant, si je ne pouvais employé qu'un seul terme se serait celui-ci. Pour avoir vu 12 Years a Slave au cinéma il y'a près de cinq ans, ma vive émotion de m'y replongé ce soir atteste du sentiment qu'il m'a laissé ... Steve McQueen est un très grand réalisateur, Shame et Hunger l'atteste, ce dernier également ! Le procès qui incrimine ce réalisateur vis à vis de son approche est d'ailleurs selon moi soit cynique au possible ou totalement insensible ... L'Empathie n'est pas un " sentiment facile ", bien au contraire ! La mise en scène et les choix de narrations sont très soignée et magnifie l’esthétique du film dans sa généralité, la musique de Hans Zimmer s'inscrit dans cette idée aussi. Je suis en revanche un tantinet plus circonspect avec les comédiens. Chiwetel Ejiofor est hors de causes, il est celui par qui la magie opère, bien plus que dans mes souvenirs au demeurant. Il m'a beaucoup ému ! Lupita Nyong'o est elle aussi dans cette veine, son sort nous déchire et nous accable ... La violence autour d'elle m'a bougé comme rarement. Si ces deux acteurs m'ont époustouflés Michael Fassbender lui m'a déçu ... Il tartine sa composition de ridicule à force d'en faire des caisses et des caisses et perd en présence et en prestance. Les autres acteurs eux ne sont que de passages et c'est selon moi le petit bémol du film ... Car hormis ce désagrément 12 Years a Slave est un film fort et révoltant sur les limites de ces hommes et femmes brisés par cette abomination qu'est l’esclavagisme ! Je vais revoir les précédents films de cet auteur et cherché à me procuré Les Veuves que j'ai manqué au cinéma.
    LeFilCine
    LeFilCine

    163 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2014
    Film très attendu marquant le retour de Steve McQueen après le marquant "Shame", 12 Years A Slave traite de l'esclavage de manière bien différente des films qui l'ont précédé sur ce sujet. Cela tient tout d'abord à la mise en scène géniale mais aussi brutale de McQueen. Sa manière de filmer est quasi unique : sa caméra toujours bien placée, il arrive à saisir les émotions comme personne, et apporte une grande profondeur aux dialogues. Cela tient bien sûr aussi aux acteurs : L'interprète principal, Chiwetel Ejiofor, qui joue un rôle d'esclave malgré lui très complexe, est brillant. Mais c'est surtout les seconds rôles qui sont fantastiques. Mention particulière à Michael Fassbender et Paul Dano, qui interprètent des personnages d'une cruauté sans pareil. Le scénario est simple, très épuré. Il s'appuie avant tout sur l'extrême violence des rapports inhumains qui pouvaient régner dans les plantations du sud des États-Unis aux XIXe Siècle. C'est parfois assez violent, mais jamais insupportable : McQueen fait du réalisme, du froid réalisme, et il le fait très bien. Le film ne se clôt malgré tout pas assez tôt, la séquence finale n'était pas nécessaire, mais le message est passé.
    yohanaltec
    yohanaltec

    88 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Steve McQuenn signe sûrement l'un de ses plus beaux films avec 12 years a slave. Les images du film sont absolument dûrs et la prestation de l'acteur principal est fabuleuse. Un choc.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    Quelle est cette époque qui tient à surestimer systématiquement chaque film qui parle d'un sujet difficile? Pourquoi faut-il qu'on soit ébahi devant le faux courage d'un réalisateur qui ne formule aucun regard original ni même une réflexion autour de ses personnages? Complaisant, linéaire et sans surprise, le réalisateur se plait à décrire la violence de l'esclavagisme dans un réalisme obscène, comme si la vérité du sexe se résumait à l'imagerie porno. Souffrance, lenteur font de 12 years a Slave un film très prétentieux sur le sujet, sans relief.
    Alexis D.
    Alexis D.

    94 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2017
    Une merveille, une pépite, un chef d'œuvre. Voilà ce qu'est "12 Years a Slave". Cette histoire poignante qui m'a tiré une larme est rendue à l'écran avec une grande sobriété et d'une grande qualité d'écriture et qui nous montre des séquences éprouvantes et douloureuses. Le réalisateur met en scène cette fresque humaine en plaçant sa caméra toujours là où il faut, quitte à laisser place à certaines longueurs, des longueurs et lenteurs qui nous plongent dans cette ambiance dure. La réalisation est sublime. Elle filme les paysages envoûtants avec des plans lancinants, des travellings superbement cadrés et des plans séquences très travaillés. Les plans fixes sont omniprésents et subliment l'ambiance lente et profonde. On a aussi un casting parfait (Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Benedict Cumberbatch, Brad Pitt...). Chaque protagoniste, chaque antagoniste est parfait dans son écriture, certains sont particulièrement attachants, d'autres sont littéralement pourvus de notre haine bref ils sont tous dotés d'une certaine psychologie. Le sujet tabou qu'est l'esclavage est lui aussi très bien géré. J'ai rarement vu une oeuvre aborder aussi habilement et simplement ce sujet. Par ailleurs Hans Zimmer, compositeur de grande renommée, magnifie cette odyssée humaine avec des morceaux qui sont à la fois tout simplement magiques mais aussi monstrueux. Monstrueux dans le sens où ces morceaux sont d'une grande réussite musicale. Quoi de mieux qu'une réussite musicale pour accompagner une réussite visuelle ? Hans Zimmer est un grand compositeur et il nous le prouve une fois de plus. Bref, un film à voir
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    Après avoir vu "Case départ", un film au message raté sur l’esclavage tourné plus ou moins en dérision aux situations aussi cocasses que ridicules, si ridicules que ça en est amoral, voire même immoral, j’avais besoin de regarder quelque chose de plus sérieux sur le sujet. C’est chose faite avec "12 years a slave", sans savoir que ce film se base sur des faits réels, et plus précisément sur l’histoire de cet homme qui disparaitra de ce monde dans des circonstances restées inconnues à ce jour. Voyant la superbe critique décernée à la fois par la presse et par les cinéphiles, je m’attendais à un grand film. Et ça en est un. McQueen signe ici sa meilleure réalisation, très appliquée, nous régalant d’une multitude de plans superbes, qu’ils portent sur la nature ou sur les portraits, offrant une belle opportunité au photographe de prendre de bien jolis clichés. Pourtant la photographie n’était pas dans la course aux Oscars, mais dans celle aux Bafta awards. Quant au réalisateur, sa rigueur et son savoir-faire ont été récompensés puisque ce film fut reconnu comme étant le meilleur film aux Oscars et aux Bafta. Mais pas de statuette en tant que meilleur réalisateur… à aucune des deux cérémonies. Eh bien je reconnais qu’il manque cet éternel quelque chose d’indéfinissable pour que ce soit un véritable chef-d’œuvre. Un quelque chose qui se résume pourtant à pas grand-chose, mais qui fait toute la différence avec des films de cet acabit. On note quelques petites longueurs ici et là, mais rien de vraiment compromettant quant à la grande qualité du film. Dans des décors somptueux, il traite un sujet grave qui ne glorifie en rien l’être humain. En regard de ce film, et de l’histoire en général, on se rend bien compte que le plus redoutable prédateur de l’homme est… l’homme. C’est le constat que l’on peut faire en voyant ce dont l’être humain est capable en matière d'atrocités. Evidemment, on savait déjà que l’esclavage est un fait de société (peut-on vraiment parler de fait de société ? mais je n’ai pas d’autre expression qui me vient à l’esprit) bien peu reluisant, pas du tout même. "12 years a slave" n’apporte donc aucune réelle surprise, étant doté d’un classicisme qui peut en rebuter quelques un. Mais peut-on vraiment faire dans l’originalité sur un tel sujet ? Le souci a été de rester aussi crédible que possible, en faisant ressentir la gravité de cet épisode que je qualifierai de noir (si j'ose dire) dans l'histoire de l'humanité. C’est réussi, parvenant à provoquer chez le spectateur bien des sentiments, comme la honte, l’indignation, la révolte et toutes sortes de sentiments apparentés. Il faut dire que la prestation (que dis-je? la performance !) de l’acteur principal Chiwetel Ejiofor est superbe, magnifique, littéralement bluffant dans la peau d’un homme étonnamment libre dans ce contexte, mais qui se retrouve malgré lui du jour au lendemain sous le joug de l’esclavage et se voit réduit à être traité comme un animal, quoique… même les animaux sont (en général) mieux traités. Avec la mise en scène de McQueen, Ejiofor réussit à apporter bien des émotions, avec 3 scènes particulièrement fortes : d’abord le début de sa captivité (scène particulièrement violente), la pendaison (scène interminable sous le regard voilé des uns et des autres), et la séquence où Patsey est fouettée (scène où on voit la haine teintée de folle bestialité s’exprimer de façon hallucinante). N’oublions pas non plus l’excellente copie rendue par Michael Fassbender, cruel à souhait et justement qualifié de casseur de nègres. Maîtrisé, "12 years a slave" est donc un film qui ne laisse pas indifférent, bien que je soupçonne que McQueen ne traite pas tous les éléments des mémoires écrites par Solomon Northup, ce qui nous évite un film à la durée marathonienne. Malgré ce classicisme évident dont j’ai parlé plus haut, ce film fut en course en 2015 pour 9 statuettes aux Oscars (il en obtint 3), et 10 aux Bafta awards 2014 (2 obtenus). Rien que ça… Un film qui m’a donné envie de redécouvrir "Amistad", de Steven Spielberg, et dans lequel on retrouve un certain... Chiwetel Ejiofor.
    Raphaël O
    Raphaël O

    120 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Basé sur une histoire vraie, ce troisième film de Steve McQueen est superbement mis en scène, poignant, pourvu d'un excellent casting et magistralement interprété.
    Un chef-d'œuvre.
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2014
    un film sur l'esclavage qui nous montre la cruauté des propriétaires et de leurs épouses
    sur une population apeurée et résignée.
    des scènes chocs très dures filmées avec brio.
    pendaison, fouet, viol le quotidien de ses pauvres gens après des journées entières de dur labeur.
    le jeu des acteurs est prodigieux surtout celui de la jeune esclave noire et du maitre des lieux.
    ces étendues de champ de coton donnent vraiment une envie de vomir.
    Mirsa045
    Mirsa045

    35 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Je ne m'étalerai pas infiniment sur ce film, c'est une grosse claque envoyée dans ma petite face d'ignorant. Ce film est bouleversant, j'en ai pleuré comme rarement au cinéma. Je délaisse volontiers tout l'aspect technique pour simplement m'attacher au caractère émotionnel incroyable de ce film. Ne souhaitant absolument pas rentrer dans un débat qui n'a ni queue ni tête, à comparer les génocides et les mesurer entre eux, je tiens simplement à dire que l'humanité depuis son existence n'a cessé de se tirer une balle dans le pied (et elle continue avec ardeur en plus...). A travers ce genre de film, réussir à nous transposer une image d'une époque aussi bouleversante dépeint avec autant de réalisme, de dureté à la fois physique et morale, c'est une franche réussite. Merci à Steve McQueen pour ce chef d'oeuvre, qui délivre là une grosse piqûre de rappel pour tous, encore Merci.
    islander29
    islander29

    755 abonnés 2 269 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    Voila un film majeur sur l'esclavagisme, film tiré du "roman" publié dans les années 1850 par la victime....
    La construction du film linéaire délivre de forts moments d'émotions et ne peut pas provoquer une révulsion face à de méthodes extrêmement barbares, seuls les nazis ont fait pire sans soute.....
    Le film est basé sur l'intimité d'un homme qui livre se secrets de détention
    Sans entrer dans les détails, il y a de magnifiques plans séquences ( les gospel à l'enterrement vers la fin, la scène de la pendaison (une parmi d'autres), la scène du fouet où les maitres se disputent, etc.....)
    Le film est relativement lent, autant dans le rythme, que les dialogues, et la mise en scène alterne avec brio, les scènes d'horreur et les plans statiques de paysages, bayous, champs de cotons, ciels.....
    pas mal d'extérieur et de soleil dans la lumière, et le contraste saisissant sans doute voulu par le réalisateur entre la douceur du Mississipi et les violence des rapports avec les esclaves....
    Je dois dire qu'on ne sort pas indemne d'un tel film, et que l'on hésite entre larmes et culpabilité....
    La musique est elle très (trop ?) discrète......
    Le point de vue réaliste et émotionnel choisi par Steve Mc Queen, ne peut pas ne pas faire penser à la farce ironique de Tarentino....L'opposition de style est claire, et le message ici passe sans équivoque......
    Voila à mon avis un film à ne pas rater et à partager avec conviction......
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2014
    Il y a à peine un an, Quentin Tarantino abordait l'esclavage dans Django Unchained et parvenait à le renverser par la simple force de son Cinéma. Cette année, celui de Steve McQueen délivre une œuvre qui sera sans doute considérée comme définitive sur le sujet. Adaptée des mémoires de Solomon Northup, 12 Years a Slave impose deux vérités: il s'agit du plus grand film de McQueen, et il est également évident qu'il fera partie de ce que l'année 2014 nous a offert de plus impressionnant.
    Northup a eu la chance de pouvoir vivre libre dans l'état de New York dès 1841, avec sa femme et ses deux enfants. Une chance qui va rapidement lui être reprise, quand il est abordé par deux prétendus artistes qui, en réalité, vont le droguer et le revendre comme esclave à la Nouvelle-Orléans. Peu enclin à se laisser traiter de la sorte, Northup va vite se rendre compte que la moindre tentative pour réclamer sa liberté pourrait le conduire à une bien cruelle destinée.
    Tel qu'il l'avait fait pour traiter le combat mené par Bobby Sands en prison dans Hunger, ou bien alors l'addiction sexuelle de son héros dans Shame, Steve McQueen affronte l'esclavagisme de la manière la plus frontale possible. En résulte un choc proprement traumatisant, absent de tout pathétisme auquel un thème pareil pourrait facilement mener. Nul manichéisme ou simplification primaire, juste le plus honnête témoignage sur l'esclavagisme. Le metteur en scène parvient en quelques séquences à en résumer toute l'horreur. En particulier cette scène de pendaison, qui prend une tournure vertigineusement complexe par sa simple réalisation.
    Ses personnages présentent également tous une densité absolument incroyable, chacun dévoilant une profondeur inouïe. Où l'ambigüité partage même le martyr des plus meurtris, et où on décèle une humanité bien vivace dans le regard ou le comportement des bourreaux. Et McQueen a pris le soin de confier les rôles à des acteurs qui font la différence. Chiwetel Ejiofor est prodigieux en Northup, Michael Fassbender bluffant de sauvagerie dans le rôle du glaçant maître Edwin Epps. On retiendra également la révélation Lupita Nyong'o, poignante en Patsey. Et Benedict Cumberbatch qui apporte subtilité à son personnage de William Ford, premier "propriétaire" de Northup.
    Certains films ont peut être osé aborder cet horrible chapitre de l'Histoire des États-Unis (Amistad, Beloved, Amazing Grace, et le dernier Tarantino donc). Certains ont même su marquer le Cinéma. Mais aucun avant 12 Years a Slave n'aura su le faire de manière si indélébile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Un Film Coup de Poing. Inspiré de faits réels, le Réalisateur Steve McQueen livre ici un magnifique film sur l’Esclavage en suivant le parcours d'un afro-Américain violoniste qui devient un esclave pendant 12 ans. Grace a une très belle Mise en Scène en passant par une belle BO composer par Hans Zimmer qui est accompagne d'une superbe reconstitution de l'époque. Ensuite le Scénario est Bouleversant et Captivant en nous réservant sont lot de Séquences Choquantes et Dur mais qui n'oublie pas de nous émouvoir avec quelques moments assez touchants. Enfin la Distribution est Magistral avec notamment l'acteur principal Chiwetel Ejiofor qui livre ici une formidable performance d'acteur dans la peau de Solomon Northrup,accompagnée de seconds rôles de qualité tels que Michael Fassbbender,Benedict Cumberbatch,Paul Giamatti,Paul Dano,Brad Pitt et l'actrice Lupita Nyong'o qui est excellente pour son premier rôle au cinéma en étant comme l'une des révélations du film. En Conclusion, 12 Years A Slave est un film Bouleversant et Dérangeant qui fait parti de l'un des meilleurs films de 2014 dont les nombreuses récompenses obtenues sont totalement justifier pour ce Chef D'Oeuvre Cinématographique a découvrir d'urgence.
    Flaw 70
    Flaw 70

    253 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Après deux bijoux de cinéma Hunger et Shame, Steve McQueen revient pour un troisième film tout aussi aboutit et puissant. Le film traite de l'histoire incroyable, vraie et monstrueuse de Solomon Northup et McQueen en plus de livré un récit poignant sur ces sombres années continue à développer les thèmes qui lui son chère comme la dégradation du corps et de la mise à l'épreuve de l'esprit. Il y a vraiment une filiation très proche avec sa filmographie dans cette histoire que lui seul pouvais lui rendre justice comme il le fait, il évite le manichéisme autant que possible, il ne se pose pas en moralisateur et il ne traite pas son sujet de façon académique, il s'évertue simplement à retranscrire l'horreur qui à été vécu par ses hommes et femmes qui ont été victime d'esclavage mais en y mettant une émotion et une âpreté qui nous met face à la condition humaine dans ces plus bas aspects et c'est nous spectateur qui nous posons en moralisateurs et qui nous nous blâmons pour les crimes qui ont été commis dans le passé. On est totalement immergés dans l'histoire et on assiste impuissant à l'injustice et la monstruosité des actes commis, on passe par les mêmes processus que le personnage principal. Chaque coups de fouet est un supplice autant pour les personnages que pour nous, les personnages sont totalement déshumanisé, comme Solomon à qui on le prive de sa famille, de son nom et de sa liberté. Il est d'ailleurs terrifiant de voir qu'une grande part de la déshumanisation ce fait aussi par le personnage principal au point qu'il se sente parfois responsable de son sort spoiler: ( lorsqu'il demande pardon à sa famille )
    mais il est aussi intéressant de voir que parfois Solomon n'est pas aussi admirable qu'on le pense notamment au début lorsqu'il croise un esclave dans une boutique et qu'il se souci moins de sa condition que du prix de la robe de sa femme spoiler: ou encore lorsqu'il abandonne sans ce retourner son amie au prix de sa liberté
    . C'est la que l'on voit que le film ne cède pas au manichéisme car chaque personnage est ambivalent comme le premier esclavagiste qui achètera Solomon, ce n'est pas un homme mauvais dans le fond mais il exploitera sans scrupules ces esclaves. Le sujet est donc clairement la condition humaine qui peu à la fois être bonne mais aussi être cruel. En soit le personnage de Epps, le second esclavagiste est sans aucun doute le personnage le plus déshumanisé du récit, il est impitoyable, cruel et terrifiant mais pourtant il éprouvera une obsession maladive pour une de ses esclaves qui rend cet homme imprévisible et fascinant car à de rares occasions il pourra faire preuve "d'humanité" avec une scène furtive ou il se montre paternel, tendre et affectueux avec une enfant noir qu'il porte dans ses bras et celle-ci ravi ne semble pas ce rendre compte du genre d'individu avec lequel elle rigole et s'amuse, ce qu'il semble montrer que cet homme était aussi capable de bonté comme des pires atrocités. Il y a aussi une dénaturation de la religion car les trois passages de la bibles qui sont lu sont parallèlement dit avec une femme qui pleure la perte des ses enfants, un chant raciste et une ode à la torture. Le traitement de ce sujet est donc intéressant et soulève une question intéressante comment ces êtres humains qui ont été maltraité et humilier peuvent-ils encore croire et se tourner vers dieu ? Alors que malgré tout Solomon n'obtiendra jamais justice et que les circonstances de sa mort son pour le moins floue et cache de véritable zones d'ombres. Le sujet est donc incroyablement dur et émouvant, il y a de vrais émotions dans ce film qui à été fait avec respect par des gens concernés. Le casting tout d'abord est parfait même dans les plus petits rôles mais ont retiendra surtout un Benedict Cumberbatch très juste, une jeune actrice sensationnel à suivre de très près la talentueuse Lupita Nyong'o mais les deux monuments du film sont clairement Chiwetel Ejiofor qui livre une performance poignante et sensible, et Michael Fassbender qui est totalement habité et qui livre une prestation remarquable qui arrive par moment à faire jaillir un éclair d'humanité grâce à la subtilité de son jeu . Ils n'ont clairement pas volé leurs nominations aux oscars. Sinon la réalisation de McQueen est brutale et sans concessions, il nous montre les pires horreurs sans détourner le regard comme cette scène effroyable d'une demi-pendaison filmé en plan séquence fixe pendant quelques minutes ou des enfants joue autour du pendu ce qui créer un décalage malsain, cette scène est limite insoutenable. Steve McQueen sait exactement comment faire durer ses scènes pour que celles-ci soient difficile à regarder comme les scènes de coups de fouets en particulier la dernière qui atteint un paroxysme de violence et de fureur. Sa mise en scène est donc vraiment ingénieuse et sert le sujet à merveille certains plans d'une beauté onirique tranche avec le violence du propos ce qui instaure une ambiance poisseuse et hypnotique soutenu par un montage parfait et fluide qui évite la linéarité. Mais parfois en raison de son montage on n'a pas l'impression que douze années ce sont passer et autre petit défaut la musique est bien trop pompeuse. Mais hormis ces deux petits défauts il ne fait aucun doute qu'on a affaire au premier chef d'oeuvre de 2014, un film sombre, violent et brutal qui pose un constat désespéré de l'homme. C'est aussi un film profondément humain et émouvant qui insinue l'espoir de jour meilleur mais malheureusement le racisme existe toujours aujourd'hui malgré les erreurs que cela à commis dans le passé. En conclusion Steve McQueen prouve que c'est un grand cinéaste, qui continue à explorer sa vision d'auteur avec succès et son 12 Years A Slave est la troisième réussite d'une filmographie courte mais parfaite qui à encore de belles heures devant elle et le succès aux oscars est presque assuré.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2014
    J’avoue ma surprise, je m’attendais à un grand film sur un tel sujet et je n’ai vu que prétextes à des scènes de violence qui n’ont que l’excuse du surréalisme pour les admettre. En 1840, les grands propriétaires sudistes étaient depuis longtemps dans la logique d’acheter de la main d’œuvre issue directement du trafic d’esclave, trafic auquel des marins français ont d’ailleurs été mêlés avant 1848. La plupart traitaient ces gens comme nous traitions nos animaux de ferme ce qui est devenu un crime de nos jours mais Il n’y avait nul sadisme en dehors de cas isolés. Or, dans ce film nous avons à faire à des déséquilibrés gravement frustrés de surcroît, femmes et hommes compris. Nous avons donc pour moi changé de sujet et l’intervention d’une sorte de Messie qui permet une fin heureuse, du moins pour Solomon, m’a encore plus convaincu de ce changement. Je comprends très bien la motivation de Steve McQueen et je ne doute pas une seconde de sa sincérité. Malheureusement, sa façon outrancièrement démonstrative de filmer a dénaturé ses propos. Ce n’est plus la lutte contre l’esclavage qu’il dénonce, c’est l’atroce perversité humaine lorsque que aucune loi ne protège l’ensemble d’une société. Dans ces conditions, la mise en scène, l’accompagnement musical, les bruitages sont un supplice permanent pour le spectateur éduqué et raffiné. McQueen aurait dû rester dans le social, il s’est pris pour Tarantino : grosse erreur. C’est souvent comme cela quand on est jeune, qu’on a une histoire à raconter à tous pour qu’elle n’arrive plus jamais et qu’on veut faire partager ses souffrances pour les atténuer. On en fait dix fois trop et le mieux devient l’ennemi du bien.
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