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    Song To Song
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    124 critiques spectateurs

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    soulsai888
    soulsai888

    2 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    Très chiant mais très beau, une sorte de magazine mode très pointu, visuel, à fleur de peau.
    Envie de partir dès le début mais retenu par la beauté des plans et des acteurs...
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    63 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Dernier volet de sa trilogie après les fumeux "À la merveille" en 2012 et "Knights of cup" en 2015. J'ai vraiment hésité avant de m'infliger une nouvelle fois deux heures de délires mystiques avec caméra tourbillonnante et voix off débitant les poncifs les plus éculés sur l'amour, la vie, la mort et la planète. Mais comme Malick a longtemps été un Dieu pour moi (jusqu'à "Tree of life" pour être précise) et le casting de son nouvel opus étant ce qu'il est, j'y suis tout de même allée… Et contre toute attente, je n'ai pas détesté l'expérience. Peut-être car je n'en attendais rien ! Et sans doute aussi parce que j'ai un peu mieux compris le sens de ses divagations et que les états d'âme de ses personnages m'ont touchée. À Austin au Texas, haut lieu de la scène rock américaine, BV (Ryan Gosling) est un musicien produit par Cook (Michael Fassbender), un homme arrogant et manipulateur qui séduit Rhonda (Natalie Portman). BV tombe amoureux de Faye (Rooney Mara) qui est aussi la maîtresse de son producteur, avant de succomber aux charmes de Miranda (Cate Blanchett). Vous me suivez ? Non ? Peu importe. Vous aurez juste retenu le nom des acteurs et vous aurez pensé "ah oui quand-même !". Après tout c'est l'essentiel, ils sont d'ailleurs formidables, spécialement le couple vedette (Gosling-Mara), gracieux comme c'est pas permis. Alors oui, il y a encore ces personnages physiquement proches de la perfection qui se tournent autour en parlant comme des poètes dans des villas luxueuses. Ça manque de chair mais leurs fragilités, leurs névroses, leurs questionnements, leurs souffrances sont suffisamment incarnés pour provoquer (chez moi) d'intenses moments d'émotion. Et puis, il y a toujours cet incroyable sens du cadre, cette photo éblouissante (Emmanuel Lubezki, chef op' triplement oscarisé) qui transforme chaque plan en tableau impressionniste. La bande son est très belle (même si elle confine au best-of) et la participation de Patti Smith, plutôt rafraîchissante. Désolée par avance de cette critique mi-figue mi-raisin, qui ne va sûrement pas vous aider à faire votre choix, mais je ne peux pas dire mieux. À vous de voir…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    Lamentable film de hipster pseudo conceptuel. Difficile de tenir jusqu'à la fin de la séance, heureusement que j'ai pu un peu m'occuper en rédigeant cet avis.
    Un grand merci à Allociné.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Le cinéma de Terrence Malick est immédiatement identifiable. D'abord , à cause de son esthétique. Le réalisateur promène sa caméra dans l'Amérique, guettant à chaque endroit la prise de vue qui soit la plus poétique et géniale. Du coup, ce "Song to song" dans la continuité exacte des deux derniers, et particulièrement "Knight of Cups", devient une sorte de road-movie photogénique à travers les paysages américains. Mais Malick ne s'intéresse plus qu'à une seule Amérique, celle des riches, non des richissimes. Le spectateur erre d'une maison à l'autre qui rivalise à chaque de prouesse architecturale, de piscine, et de décoration d'intérieur. Même si en substance Malick dénonce la vacuité de la vie aristocratique, les méfaits mélancoliques de l'argent, son point de vue devient à un moment donné du film inacceptable et écoeurant. L'argent est partout : dans les décors, dans les costumes, dans les postures des personnages. L'intrigue disparaît presque au profit d'un étalage de luxure et de désinvolture. Il y a en effet ces deux personnages, un chanteur et un parolier, quasi frères de coeur, mais qui se perdent dans les sentiments et l'amour des femmes. Et quelles femmes ? Elles sont intéressées plus qu'aimantes, elles sont souvent sans consistance, faisant alors craindre un risque de mysoginie insupportable. "Song to Song" est d'un point de vue esthétique tout juste magnifique. Mais le cinéma se doit de raconter des histoires. Et c'est là que l'oeuvre s'enfonce dans un mélange de poésie surranée, de verbiage et de désinvolture.
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2017
    Voici un film avec de belles images dont l'esthétique est incontestable mais sans véritable l'histoire à part les états d’âme d'une femme avec ces différentes relations . Les dialogues sont insignifiants et la voie off finit par être pénible. Les séquences se succèdent sans vraiment de cohérence , les personnages semblent flottés et on s’ensuit assez vite.
    Terrence Malick semble vraiment perché depuis the tree of live .(on est loin de la ligne rouge et des moissons du ciel)
    L. Lawliet
    L. Lawliet

    17 abonnés 354 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 avril 2022
    Mouais, comme quoi, il faut savoir écouter la communauté !

    Aujourd’hui, on s’attaque à:" Song to Song", un film qui est apparu sur Prime Vidéo et qui a été fait en 2017.
    Alors, après un exécrable To the wonder j’avais pourtant eu quelques espoirs avec Knights of cup. Mais non. Ce Song to song est bien le meilleur du réalisateur, avec 1 étoile...
    En fait, l’histoire est pratiquement la même que Knight of Cup, avec la camera qui bouge pour le sentiment d’être perdu. (J’avais dit que c’était une qualité dans Knight of Cuts Mais là ça en devient chiant ! Et aussi le personnage principal qui est perdu. Mais là, c’est surtout avec les rapports sexuels...
    Et le film est brouillon de ouf, il y a beaucoup d’éléments inutiles, avec de la mise en scène souvent moche.
    Les dialogues sont des dialogues de nul vraiment.... spoiler: (, c’est des:" Fait ce que tu veux de moi !") 😒😑

    Et même si j’aime bien La scène d’intro avec la musique qui au passage est pas mémorable mais passable, l’introduction nous mettait dans l’ambiance, jusqu’à ce qu’on nous dise qu’il est perdu sexuellement et nous on n’est surtout perdu quand on veut penser du bien de ce réalisateur....!
    Surtout que ce réalisateur fait encore de nouveau appel a Natalie Portman pour un rôle qui lui va pas du tout !!!!
    Je l'ai déjà dit, Natalie Portman est mon actrice préférée, je trouve son jeu et ses films excellents.
    Comme des grands Rôles comme Black Swan, V for Vendetta, Garden State ou aussi son premier rôle dans Léon avec Jean Reno réalisé par Luc Besson.
    D’autres films, moins connus comme Paris, Je T’aime, Disneynatur, New York, I Love You, Deux sœur pour un Roi, Sex Friends etc.
    Ou des films avec qui le public a beaucoup critiqué son jeu, là ou moi je l'ai plutôt apprécié comme pour Star Wars la Menace Fantôme, L’attaque des Clones, La Revanche des Sith.
    Ou aussi des secondes rôles, super apprécié comme pour Mars Attacks ou encore Heat.
    Mais là en ce moment Natalie enchaîne des rôles très mauvais ! Déjà avec Jacki. Knight of Cuts qui est son pire film ! Lucy in the Sky qui est plutôt bon, il a tout juste la moyenne 5/10... et enfin, Song to Song qui est médiocres. Déjà, on ne voit pas assez Natalie Portman, mais je trouve personnellement que ça ne lui correspond pas à ce genre de rôle !
    Je suis désolé, j’parle beaucoup de Natalie Portman, mais voilà quoi ! J’suis un peu déçu de ses prestations ...!
    Et pour les autres acteurs, je ne les connais pas vraiment est pareil, leurs rôles ne leur va pas. Surtout aux femmes ou certaines n’ont pas un tété à faire ça...
    Et pour parler de la Vf, elle est meilleure que le film ! Mais elle reste quand même mauvaise !🤦🏼‍♂️😂
    Bref
    2,5/10
    Publié le 11/03/21
    Wolfman
    Wolfman

    2 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2017
    Visuellement magnifique, émouvant.
    Malick continue son épopée vers l'humain dans son style si unique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    Avec Song to Song, Terrence Malick retrouve peut-être la grâce et le génie qui l'avaient porté lors de The Tree of Life, un chef-d'oeuvre magistral. Si Song to Song n'atteint pas ce stade, il nous permet néanmoins de retrouver le réalisateur américain qui nous avait laissés avec la Palme d'Or du Festival de Cannes 2011 et non celui qui s'était perdu lors de ses deux derniers longs-métrages.

    Et en effet, les fans de Malick avaient été nombreux à être déçus de A la Merveille et de Knight of Cups, deux films qui ne réussissaient jamais à décoller et dont l'interprétation des acteurs n'était pas toujours convaincante, en témoigne les performances très décevantes de Ben Affleck et Christian Bale. Dans Song to Song, nous retrouvons un casting 5 étoiles auquel nous sommes désormais habitués, tant l'aura de Malick ne laisse pas indifférent à Hollywood. Et quel casting ! C'est sans doute l'une des meilleures performances d'acteurs dans un film malickien depuis The Tree of Life. Le trio que forment Rooney Mara, Ryan Gosling et Michael Fassbender, trois acteurs très en vue actuellement, est d'une complémentarité folle. Fassbender (Cook) détonne par sa folie qui le caractérise sur de nombreuses scènes, déployant une énergie folle, là où Gosling (BV) contraste avec son calme. Et entre les deux, Rooney Mara (Faye), parfaite en jeune femme tiraillée entre Cook et BV, irradie de son talent un film qu'elle électrise. En revanche, si elle s'avère hautement utile pour l'écriture et la fin du personnage de Cook, Natalie Portman, dans le rôle de Rhonda, ne laisse cependant pas un souvenir impérissable, elle n'existe réellement que par la fin que lui accorde le film. Cette fin est par ailleurs très fine, très sensuelle, naturelle, là où les réalités de la vie l'emporte sur les illusions de l'amour. Elle vient clôturer un ensemble plutôt inégal avec une première heure douce et poétique et une seconde heure où le spectateur décroche légèrement, dépassé par un rythme plus saccadé, avant que la fin ne relève le tout par son goût d'inachevé, par cet amour qui ne trouve pas toujours le bonheur. L'amour est une composante très importante des trois derniers films de Malick, presque une trilogie philosophique dont la parenthèse se referme avec Song to Song.

    La méthode est désormais connue de tous, cette caméra constamment en mouvement, ce montage volontairement non fluide et ne suivant jamais un scénario essayant de capter les instants de vie et d'être réaliste au possible et aussi libre que les codes du réalisateur américain, la photographie toujours impeccable de Lubeszki et les voix-off, moins présentes néanmoins sur ce film. Finalement, l'enjeu était de savoir ce que Malick avait à dire après deux réflexions plutôt passables. Dans le monde musical d'Austin, ce dernier tente de reprendre les thèmes de Knight of Cups surtout, plus que de A la Merveille, à savoir un plan divisé en deux, une réflexion sur deux parties d'un seul plan: d'un côté la vie professionnelle, de l'autre la vie privée. Encore une fois, la vie professionnelle fonctionne et la vie privée déraille à cause de l'amour. Sur les trois dernières œuvres de Malick (sans compter Voyage of Time), c'est cette instabilité amoureuse qui caractérise ses personnages. Divorcés, veufs, célibataires, amoureux, en couple: les différentes phases de la vie amoureuse sont représentées et ici, dans Song to Song, la fragilité de Rooney Mara, parfaitement capté par le sens de la réalisation de Terrence Malick, est expliquée par le tiraillement amoureux de celle-ci: elle cherche à la fois de la stabilité et de la réussite, tentant même de tester sa sexualité. La prospérité d'une vie professionnelle ne semble pas pouvoir se passer de la prospérité d'une vie privée. Si la seconde est brouillée, brisée et décousue, la première prend la pente descendante. C'est ce que l'on peut constater avec le personnage de Cook.

    La nouveauté qu'insère ici Malick, c'est la musique, qui n'a jamais été aussi présente. Par rapport à un film s'intéressant au monde de l'industrie de la musique, cela n'a rien d'illogique. Mais c'est cette musique qui apporte un renouveau à l'oeuvre de Malick et une touche de sensibilité au long-métrage. Elle est présente sous toutes ses formes et l'utilisation de la musique classique, à travers un voyage, aussi léger soit-il, dans certaines œuvres de Saint-Saëns, Debussy et Ravel notamment, n'est pas sans rappeler le goût de Kubrick pour cette même musique classique qu'il préférait par rapport aux compositeurs contemporains. Mais comment ne pas évoquer aussi les participations de Patti Smith et Lykke Li qui sont d'importants seconds rôles, la première pour Rooney Mara, la seconde pour Ryan Gosling, et dont les deux morceaux utilisés dans le film ont un écho particulier et intéressant.

    Ainsi, vous l'aurez compris, ce film n'est pas parfait, il a ses défauts, mais il apporte une satisfaction, celle de la présence toujours actuelle du génie Terrence Malick. Néanmoins, on est loin de The Tree of Life, apogée absolue de son oeuvre, et nous aurions tendance à dire que le déclin du génie est entamé bien que celui-ci, à 73 ans, résiste. Son prochain film,Radegund, sur l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter, nous permettra d'en savoir plus sur ce déclin réel ou non de Terrence Malick.
    tony-76
    tony-76

    1 016 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2017
    Terrence Malick est peut être considéré comme un grand réalisateur américain. Un habitué à créer des longs-métrages à un faible rythme, en balançant de la philosophie à l'état pur avec ses voix hors champs et en filmant ses acteurs de manière ingénieuse... Ces films se sont multipliés et avec Song to Song, il combinent les amourettes de To the Wonder à la fable de Knight of Cups. Son nouveau film s'avère une nouvelle œuvre radicale, c'est à prendre ou à laisser ! Il n'y a encore une fois aucune histoire, des voix hors champs, des allusions spirituelles, des décors de la nature... Fidèle à lui-même ! Le long métrage est une sorte de poème cinématographique qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses dans un univers de sexe, de drogues et de rock'n'roll. C'est un La La Land à la sauce expérimentale ! On est troublé face spoiler: à la réalité et à l'imaginaire
    du quotidien de ces personnages. Une mise en scène toujours aussi compétente de Malick, un effort auquel on ne peut renoncer. La photographie magnifique de Lubezki nous transcende et devient une beauté quasi irréprochable. Cette passion s'apparente à spoiler: un rêve éveillé
    et pousse à nous questionner sur ce qui défile sous nos yeux : le temps se mélange, les lieux se confondent... Même l'émotion qui reste glaciale finit par bouleverser et même par hanter. Évidemment ce n'est pas tout le monde qui va y adhérer parce que le rythme demeure trop soporifique. Il y a toutefois une grâce qui fait parfois toute la différence à travers Song to Song... La présence de ce quatuor d'acteurs fascine - Rooney Mara, sensible ; Ryan Gostling, nostalgique ; Michael Fassbender, séducteur et Natalie Portman, tellement douce - mais les caméos de spoiler: Cate Blanchett
    et de spoiler: Val Kilmer
    n'apportent rien au récit... Classé entre l'admiration et le ridicule, Song to Song est un film qui se veut prétentieux mais qui offre pas mal de scènes émouvantes pour qu'on reste jusqu'à la fin du générique. C'est beau mais le voyage est long !
    7eme critique
    7eme critique

    464 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2018
    Terrence Malick réunit une fois de plus un casting prestigieux !
    Sa façon de filmer, reconnaissable entre mille, la philosophie qui ressort de cette alchimie images/musiques accentuée par les pensées des personnages, Malick excelle dans cette forme de cinéma sensoriel qui lui est propre. Mais voilà, on sait pertinemment que l'on ne retrouvera pas la puissance de son chef d’œuvre "The tree of life" (devenu le modèle du genre), d'autant plus que le cinéaste continue de s'exercer encore et toujours depuis plus d'une dizaine d'années maintenant dans ce même registre. Le style ne surprend donc plus pour les connaisseurs, et le cinéaste aura tendance à sombrer dans une auto-caricature à force de réitérer le même délire coup sur coup, tout en tournant autour de ce même sujet qui lui tient à cœur, à savoir l'amour exposé dans toute sa complexité, ou encore ce regard sur la vie. Mais chez Malick, le scénario serait presque renvoyé au rang anecdotique tant ce sera avant tout sa vision et sa technique qui primeront dans son cinéma. C'est donc ici bien la forme qui viendra mettre en valeur le fond, décuplant avec brio sa puissance philosophique, et délivrant ainsi de fortes émotions chez le spectateur, pour peu que celui-ci soit attentif et accepte ce voyage spirituel. Le cinéaste nous invite une fois de plus à entrer en contact avec cette philosophie de la vie au sens large, un exercice qui se laissera sûrement apprécier pour le spectateur novice en soif d'originalité, s'apprêtant lui, à découvrir une nouvelle expérience filmique, que l'inconditionnel connaît malheureusement déjà depuis bon nombre d'années maintenant (depuis "Le nouveau monde" en 2005). On ne peut pas vraiment en vouloir au cinéaste qui a su créer et exploiter un style remarquable, mais le fait de rester dans cette même couture, devenant toujours un peu plus redondante et lassante, pourra clairement décevoir. Une forme de génie qui ne surprend donc plus, et bien que les personnages de ce "Song to song" mettront leur âme à nu, à l'image des maisons de verre qui nous sont ici présentées, ce long-métrage de voyeurisme sentimental ne surprendra plus, et on en viendra même à regretter la faible présence de son rapport à la musique, le film étant sensé jouer sur cet aspect (comme l'indique également son titre). Le texte, les acteurs, les musiques, les idées de scènes, les plans, la force dramatique, tout est présent pour faire un bon film, seulement celui-ci ne sera en définitive qu'une énième répétition du cinéaste. Ne serait-il pas temps de se renouveler un peu Monsieur Malick ?
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    150 abonnés 1 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2017
    Depuis que Malick a décidé de rendre son cinéma opaque et à la limite de l'expérimental le charme opère sur moi une fois sur deux...si je considère "Tree Of Life" comme un chef d'oeuvre absolu, "A La Merveille" est l'un des pires navets que jamais vu, sans atteindre de tels abysses "Song To Song" ne m'a pas emballé plus que çà, dommage avec un casting pareil...ces variations sur l'amour finissent par lasser, restent comme toujours les images sublimes de Lubezki, le meilleur directeur photo actuel qui sauve le film.
    cceintrey
    cceintrey

    19 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2017
    Je suis allée voir Song to song de Terrence Malick pour son casting ce rêve réunissant 4 de mes acteurs préférés en tête d'affiche : Michael Fassbender, Ryan Gosling, Rooney Mara et Natalie Portman.
    Song to Song c'est avant tout l'histoire d'amour entre Faye (Rooney Mara) et BV (Ryan Gosling), deux musiciens, au fil des scènes de concert de rock 'n roll, autour d'Austin, au Texas. Le titre du film provient d'une phrase prononcée par le personnage de Rooney Mara : "Je pensais que l’on pourrait vivre de chanson en chanson, de baiser en baiser". Cook (Michael Fassbender) est un producteur à succès avec qui ils collaborent. Rhonda (Natalie Portman) est une jolie serveuse qui va croiser la route de Cook...

    Parmi les acteurs chanteurs présents, il y a Lykke Li, Iggy Pop, Patti Smith, le groupe Red Hot Chili Peppers, ainsi que Val Kilmer que l'on aperçoit sur scène. A noter que Cate Blanchett fait également partie du casting, tout comme Holly Hunter et Bérénice Marlohe (ex James Bond girl très sensuelle).

    Ce film est constitué de flashbacks et d'histoires qui s'entremêlent, sur un rythme lent. C'est décousu et parfois très cru durant des scènes de sexe, avec le personnage de Michael Fassbender, qui est tel un lion, très animal, et qui semble être passé du côté obscur.
    Ce qui sauve le film pour moi - au delà des acteurs - c'est la beauté des images, les plans sont d'un esthétisme rare. Il y a donc beaucoup de points communs entre ce film et The tree of life, l'un des précédents films de Terrence Malick sorti en 2011, Palme d'Or du festival de Cannes. C'est le même directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, qui officie.

    Les perruques de Rooney Mara lui permettent d'adopter des looks très différents, correspondant aux différentes périodes du récit. Song to song s'est tourné en seulement 40 jours, mais étalés sur une période de près de 2 ans. Le premier montage de Song to Song durait 8 heures, au final le film fait environ 2 heures.
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    18 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2017
    Après le très expérimental "Knight of Cups", Malick poursuit ses expérimentations avec "Song to Song" mais avec un côté fictionnel plus présent, ce qui est appréciable. Terrence Malick est certainement le cinéaste actuel qui produit les images les plus audacieuses (cadrages, mouvements de caméras, etc) et en cela le film est vraiment rafraichissant. Néanmoins, et ce même si les acteurs sont tous très bons, il faut reconnaitre que ce dernier long métrage ne possède pas la puissance d'un "Tree of Life" par exemple.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    dans la lignée de ses derniers films.: importance d la lumières d' un montage rapide ,de voix de brides de dialogues. sur fond de relation amoureuse présence du père ou son absence assemblé son film .. chaque scène est un mini film mais scène peut sembler incohérent toujours aussi clivant mais devient répétitif .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 août 2017
    Tout ne m’a pas convaincu dans ce Song to Song parfois bien trop fragmenté, notamment au niveau de la bande originale. Mais reste cette touche esthétique d’un réalisateur qui peut tout se permettre et qui a l’art de magnifier en un plan une scène banale. Malick propose sa vision propre du cinéma, sans aucune contrainte. Et je continue de trouver ça très beau, à tous les niveaux !
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