Derniers Avis sur Dans la tête de Charles Swan III

Bienvenue dans la tête de Charles Swan III, c'est là dedans que ça se passe! Impossible de rèsumer une telle histoire vaguement inspirèe des frasques de Charlie Sheen (à la sauce Anderson) dans le monde d'Hollywood! Un film très bizarre dans lequel on trouve un graphiste dont la santè mentale et la vie sont remises en question après la rupture de sa dernière petite amie! Des cowboys, des Indiennes qui font la toilette, des sauvetages imaginaires...Ça grouille aussi de jolies filles et puis après c'est un peu le bazar malgrè un dèbut prometteur! Ce n'est donc pas surprenant qu'en matière de critiques positives, "A Glimpse Inside the Mind of Charles Swan III" boive la tasse! On se demande même ce qu'est venu faire Bill Murray dans ce film cokèfiè! Dommage pour Charlie Sheen, à l'imagination ardente, car les passages avec son ex sont plutôt bien sentis...

La réalisation fait vraiment cheap, le film oscille constamment entre navet et nanar et n'a pas grand chose à raconter.
Bref, regardez plutôt un ancien épisode de Mon oncle Charlie avec le même Charlie Sheen, c'est plus drôle, plus irrévérencieux et surtout plus court.

L'exemple même de la superficialité branchouille à son paroxysme.

Dans un Los Angeles à l'ambiance 70's de pacotille, un queutard invétéré se fait larguer par sa petite amie et n'arrive pas en s'en remettre. Et voilà, c'est tout.

Comme il n'y a rien, mais absolument rien, à raconter, le film ne va se résumer qu'aux déambulations de ce personnage principal totalement antipathique (pas aidé par Charlie Sheen) exprimant son mal-être à qui veut l'entendre et aussi à travers toutes une séries de vignettes sorties de son imaginaire.

Bref, un vide intersidéral que Roman Coppola tente de combler à coups d'artifices visuels jamais vraiment convaincants car le problème est bien là : le jeune réalisateur semble encore persuadé qu'il fait partie des "jeunes grands" comme Wes Anderson ou Noah Baumbach alors que son seul talent se résume à aller chercher sur son seul nom des grands acteurs pour leur faire jouer des rôles inintéressants (pauvres Bill Murray, Patricia Arquette, Jason Schwartzman, Aubrey Plaza et Katheryn Winnick).

Il n'y aura au final que le dernier quart d'heure qui fera apparaître ce qui manquait jusqu'à alors cruellement au film : l'émotion, à travers une jolie confrontation où le personnage principal fera enfin part de ses plus profondes failles.

Certes, cela permettra à "Dans la tête de Charles Swan III" de redresser un peu la barre en bout de course mais le chemin pour en arriver là aura été tellement parasemé d'ennui et de baillements que le film aura vite fait de sombrer dans les abysses de la futilité.

Dans la famille Coppola je demande le fils, faut dire que dans c'te famille ils sont quasiment tous réalisateurs, y'en a quoi ? 35 ?! Non sans exagérer ils sont nombreux à faire partis du milieu et vu l'influence du père à l'époque ce n'est pas étonnant.

Roman Coppola réalise ici un film qui m'intrigue depuis quelques années déjà, sans être une grosse attente c'était très certainement le film le plus intriguant pour moi ces dernières années, principalement grâce à cette affiche juste fabuleuse qui promettait un bon délire, ou encore ce casting bien barré.
Et je n'ai jamais pu le trouver, c'est rare qu'un film ne soit disponible uniquement qu'en version originale sans sous titres, j'ai du attendre un bon moment avant de pouvoir le découvrir avec les sous titres, grâce aux chaines OCS qui viennent de le passer.
Dans la tête de Charles Swan III est très très très très peu connu, quasi méconnu d'ailleurs, il n'est même pas sorti en France au cinéma et je ne connais pas son trajet dans son pays, et puis bon s'il était plus connu il se ferait surement descendre en flèche par les critiques, et je comprendrais pourquoi.

Le film n'est pas à la hauteur de l'affiche j'ai envie de dire, c'est simple, l'affiche est très inventive et regorge de choses délirantes, on a l’impression que le film est très riche alors que pas tellement, l'histoire est relativement simple et manque de profondeur tout comme les personnes qui n'en n'ont aucune, c'est juste un petit film qui se regarde sans mal mais qui aurait pu être bien plus travaillé. En plus y'a de l'originalité, nous plonger dans la tête de ce Swan troisième du nom est cool, on se retrouve au temps des cowboy ou encore dans un film de science fiction, mais voilà c'est bien trop lisse, on a l’impression que c'est là pour être là, ça n'est pas assez poussé, puis la durée d'1h22 n'aide pas à créer un véritable univers.

Malgré son casting plutôt attirant et réussi Roman rate en partie son film, l'idée de départ est bonne mais vraiment pas assez exploitée, c'est dommage, je le sentais de toute façon, je ne m'attendais pas à un grand film mais bon il aurait vraiment pu faire mieux.

Oui, tout est dans la tête du réalisateur? Mais le spectateur? Où a-t-il sa place? Nulle part, semble-t-il et, peu à peu, il se désintêresse de ce film nombriliste...

Un bon numéro d'acteur qui part dans tous les sens. C'est original, je ne me suis pas ennuyé. On peut aussi détester, j'imagine sans peine !

Il n'y a pas à dire : bravo aux auteurs de la bande-annonce, réjouissante et réussissant l'exploit d'offrir plus de bons moments en deux minutes que le film dans son intégralité ! Dans l'absolu, les délires nonsense, je suis plutôt preneur, surtout lorsqu'ils font la part belle à l'imagination et au fantasme. D'ailleurs, j'ai senti à quelques reprises un vrai potentiel dans le projet, d'autant que les acteurs y croyaient, notamment Charlie Sheen, visiblement bien décidé à redorer son blason après des années catastrophiques pour son image. Hélas, si l'intention est louable, encore faut-il que le reste suive, et notamment Roman Coppola derrière la caméra. Celui-ci semble en effet persuadé que de s'offrir un trip sur un gars en manque d'imagination et menant une existence plutôt chaotique suffira à rendre le tout jubilatoire : il avait tort. Le résultat est souvent ennuyeux, poussif, rarement drôle et même les scènes a priori jubilatoires (notamment avec Bill Murray) s'avèrent bien plates. Après, je ne dis pas que sur l'ensemble on n'a pas le droit à une ou deux répliques sympas et quelques passages rigolos, mais l'ensemble paraît en définitive tellement creux, tellement raté que ces derniers passent directement aux pertes et profits). Bref, douze ans après « CQ », Coppola Jr. se plante une fois encore en beauté : Roman, la réalisation, ce n'est peut-être tout simplement pas pour toi...

Dans la famille Copolla, je voudrais le fils ! Roman n’a pas encore la réputation de sa sœur et encore moins de son père mais avec cette première réalisation il se fait remarquer. On pénètre ainsi Dans la tête de Charles Swan III qui a une imagination très fertile transformant par exemple son enterrement en comédie musicale ou en jouant aux cow-boys avec des indiennes très sexy. Quelques scènes plutôt amusantes et dans lesquelles on se plonge avec plaisir le souci c’est qu’au moment où on retrouve la réalité celle-ci est bien morose que ce soit pour le héros mais surtout pour les spectateurs. La deuxième moitié du film se révèle donc nettement moins ensorcelant et c’est même l’ennui qui nous gagne et c’est un beau gâchis !

Il est toujours difficile d'établir une critique de ce genre de film, qui sort totalement de l'ordinaire. Sur son fil rouge, une rupture et ses conséquences, Roman Coppola balance quantité de pastilles complètement délirantes, jouées par des acteurs-copains en roue libre. Plastiquement, c'est superbe et bien imaginé (graphisme des 1970's), mais le tout manque souvent de rythme et les dialogues ne sont pas extra. Au final, on s'amuse un peu, on est content de voir toute cette agitation loufoque, mais on s'ennuie pas mal. Dommage.

Film pompeux, narcissique avec un très bon casting et un univers coloré et plaisant. C. Sheen fait du C. Sheen malheureusement et semble un peu coincé dans le rôle qu'il avait dans la célèbre sitcom, la coupe de cheveux et les lunettes ne suffisent pas à me tromper. Par contre, le propos du film sur la rupture est très bien exploité même si le ciment du film, l'histoire en elle même peine à tenir en haleine et m'a donné l'impression de rester sur ma faim malgré un film nostalgique et stylisé bien fun.

Les musiques de ce film sont très agréables et subtiles.
Le film n'est pas fait pour plaire à tout le monde ...
Je compte le revoir encore une 2ème fois !
Dommage qu'il ne soit pas sorti dans + de salle lors de la 1 ere semaine

Des les première minutes, soit on accroche, soit on sort de la salle. Je n'ai jamais été fan de Wes Anderson, mais le plaisir de voir Charlie Sheen aux cotés de Bill Murray m'a attrapé et je me suis laissé porté par cet énorme délire. Les acteurs au sommet, la caméra maline, le style fou de Coppola m'a convaincu, bref, un bon moment et des réflexions, un personnage attachant, j'adore!

Sur le papier, le projet paraissait extrêmement prometteur, puisqu'il fait intervenir une bonne partie de l'équipe avec laquelle Wes Anderson a réalisé plusieurs chefs-d’œuvre, mais Roman Coppola n'a justement pas le talent d'Anderson, bien qu'il ait signé certains des meilleurs scénarios des films de ce dernier et qu'il tente ici par tous les moyens de l'égaler. Certes, les acteurs sont excellents, les décors et accessoires soignés, la bande originale pop très plaisante, la mise en scène réussie, mais hélas le scénario est assez vain et un peu ennuyeux. Le ton se veut léger avec un décalage dans les dialogues et pourtant le film paraît lourd, la faute à un manque de cohérence dans la forme : on assiste ainsi à une succession de fantasmes et d'hallucinations trop artificielles sans qu'elles parviennent à nous toucher avec justesse. Un délire visuel inégal avec tout de même ses bons moments, mais Terry Gilliam avait fait plus abouti avec "Las Vegas Parano".

Roman Coppola souffre de la comparaison avec Wes Anderson. Son film n'est pas totalement raté, mais il manque ce quelque chose qui en ferait un très bon film. Charlie Sheen est parfait dans un rôle qui lui colle à la peau, les acteurs secondaires sont bons, même si c'est dommage qu'il n'est pas plus d'espace pour s'exprimer. L'idée est bonne est assez bien exploité, mais tire tout de même un peu en longueur. Le contexte des années 70 donne une jolie esthétique, mais cela ne fait pas tout.
Mention spéciale au générique de fin !

Pour ceux qui comme moi ont fait des études de lettres, le fait de revoir Charles Swann au cinéma après les adaptations de Schlondörff et de Ruiz était une perspective des plus attrayantes. Mais voilà, Roman Coppola a raté son pari. Pourtant ce film reprend un certain nombre des points qui caractérisent la vision proustienne de l'amour : la jalousie, la misogynie, les rêves, les réminiscences, l'isolement, l'éloignement de l'être aimé, l'obsession du jaloux et sa conviction à croire qu'il va sauver celle qu'il aime...Bref, presque tout y est. Mais la mise en image est totalement raté et le côté "psychanalyse branchée à l'américaine" est très gênant. Gênantes aussi les propositions invraisemblables du réalisateur. Ayant choisi comme angle d'attaque la question de l'imagination et des réminiscences dans l'oeuvre proustienne, Coppola nous embarque régulièrement dans l'esprit de Swann avec la foi indéfectible de celui qui croit proposer quelque chose de génial là où la sobriété aurait été de bon ton. Ces moments d'introspection se transforme en bouffonnerie à travers un ensemble de séquences d'une prétention affligeante et faussement délirante. J'ai souvent pensé à Sucker Punch de Snyder (très bien au demeurant). Le bouffon est aussi présent chez Proust mais lui a le génie de l'écriture alors que Roman Coppola, non.
En dehors de ça on aimerait se rattraper sur le casting mais c'est difficile. Je n'ai jamais réussi à prendre au sérieux Charlie Sheen. Et étant donné qu'il porte ses lunettes fumées pendant tout le film il est compliqué de juger son jeu. Bill Murray et Patricia Arquette n'ont pas l'air d'y croire plus que ça. Il faut dire que leurs personnages sont totalement inintéressants. Seul Jason Schwartzman et Katheryn Winnick sont au taquet.
Quant au finish, il est une insulte au spectateur que je suis. Tant mieux si tout ce petit monde s'est marré moi j'ai trouvé cela ridicule et souvent gênant. Je mets 2/5 car il y a de l'audace et de la réflexion malgré tout.