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    3,9
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    blacktide
    blacktide

    43 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Une histoire passionnante, un acteur extraordinaire, une bonne réalisation... Ce film a tout pour être un bon film et s'en est un!!!!!! Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire, ça parle du référendum de Pinochet en 1988, le président ou plutôt dictateur Chilien ainsi que des campagnes pour le "oui" ou pour le "non"... Ici on s'intéressent principalement au "non" comme le dit le titre du film!!!! Gaël Garcia Bernal, vu dans la science des rêves, montre avec ce film qu'il est un excellent acteur!!!!!! Son personnage est très intéressant et lui correspond bien!!!!! J'ai bien aimé l'aspect un peu VHS de l'image car ça colle bien avec l'époque et les documents d'archives, c'est une bonne idée et ça change!!!! C'est un bon film politique sur la dictature car il parle de la censure, de l'intimidation, des manifestations... C'est aussi un bon film documentaire historique car on apprend pas mal de choses sur le Chili de cette époque ainsi que sur la campagne du Non. Bref No est une réussite totale qu'il ne faut pas louper!!!!!!!!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2014
    Où comment le marketing et la pub ont fait chuter le dictateur Pinochet, le tout en 15 minutes par jour pendant un mois
    20centP
    20centP

    13 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2013
    Mise à part la réalisation qui utilise trop les surexpositions, le grain épais et les sauts de caméra
    , NO est un bon film entre documentaire et fiction. L'angle de la campagne référendaire pour traiter de la dictature Pinochet est très subtil. Très intéressant pour nous rappeler les heures noires de l'histoire chilienne.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    27 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Vu hier au cinéma des cinéastes. Le parti pris du film (caméra, photo, couleur...) déconcerte au début, donnant une impression brouillonne comme un mauvais documentaire ORTF des années 70 alors que le film est censé se passer en 1988. Très vite, nous sommes emportés par l'histoire de ce jeune publicitaire père de famille, victime de la dicature, mais tourné vers l'avenir et campé avec charme et détermination par Bernal.
    Le film traite avec intelligence, non de la chute de la dicature de Pinochet et de toutes les dictatures à la fin des années 80 (Chili, Afrique du Sud, Europe de l'Est...) mais de l'abandon dans cette même période des utopies alternatives. Finalement, Pinochet, la CIA et les militaires ont gagné : les tenants du no annoncent l'ère du libéralisme économique, de la mondialisation et de la communication, abandonnant tous leurs idéaux révolutionnaires.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    234 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2013
    Un angle original pour une histoire unique dans l'Histoire : le renversement d'un dictateur par le biais, en partie, d'une campagne de com' rompue aux techniques les plus vendeuses de la publicité. Ou comment vendre la démocratie comme on vendrait un soda. Le film expose intelligemment, au début, les enjeux et les paradoxes d'une campagne qui va miser moins sur des arguments politiques (dénonciation des enlèvements, des tortures, des atteintes à la liberté d'expression...) que sur un concept publicitaire simple, généraliste, fédérateur. En l'occurrence : l'avènement de la joie, avec ce qu'il faut d'humour, de séduction, de slogans et de jingles impactants.
    Pour coller à l'ambiance de l'époque, pour en restituer l'authenticité, Pablo Larraín a eu la bonne idée de tourner son film avec une caméra des années 1980. Du coup, les prises de vue réelles ont une patine "vintage" qui se marie parfaitement avec des images d'archives intégrées au récit, pour un résultat formel à la fois insolite et cohérent. Le montage est excellent : habile et misant sur un rythme soutenu pour rendre le récit captivant d'un bout à l'autre. Globalement, No est ainsi le film le plus "regardable" du cinéaste, loin d'une certaine complaisance dans le glauque et le sinistre qui caractérise ses premiers films (notamment Tony Manero et Santiago 73), le sujet même réclamant ici, évidemment, une posture plus alerte et "joyeuse".
    Mais la principale réussite du film réside dans ce qu'il dégage en matière de sentiments contradictoires liés à cet épisode de l'histoire chilienne. Au-delà de la dimension galvanisante du récit de la conquête de la liberté et de la mise en scène amusante qui témoigne du pouvoir du langage à donner confiance et courage, il y a là quelque chose de très amer, voire pathétique, dans cette variation sur le combat politique moderne, qui consacre finalement la suprématie d'une stratégie de com' de masse sur le discours idéologique et politique, vaguement impuissant à convaincre les foules. Considération amère également sur la réelle motivation "révolutionnaire" d'un peuple. Il y a enfin beaucoup d'ironie à montrer qu'un système politique ayant introduit l'ultralibéralisme, sous l'influence des États-Unis, est renversé par l'un des vecteurs de promotion de cet ultralibéralisme. Ce sont, au final, autant de tonalités et de noeuds complexes qui font la richesse du film.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Déçu par la prestation de Garcia Bernal dans son rôle, peu engagé, de publiciste menant la campagne du "NO" contre la permanence de Pinochet au pouvoir. Déçu aussi par la mise en scène et notamment le format faux-vrai documentaire aux couleurs délibérément trafiqués. Néanmoins le film à certainement quelques intérêts, ne serait-ce que le rappel historique de cet épisode de l'histoire chilienne.
    anthony l
    anthony l

    15 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Ou comment le Chili après des années d'obscurités dictatoriale, a su grace, à sa population et une poussée libertaire extradordinaire, se sortir des griffes d'un tyran militaire.
    Une première offensive pour la liberté d'expression, un premier chapitre pour combattre l'oppression par la voix de la rue, de la presse et de l'esprit. Le peuple du Chili, cette année là, a fait un premier pas pour bouter la dictature militaire et reprendre en main son avenir et sa Culture, trop longtemps opprimée.

    "No" retrace les premiers soubresauts difficiles de cette lutte, et jusqu'à la première vicoire.
    Filmé un peu comme un documentaire, beaucoup avec mémoire, cela donne de l'espoir et incite à ne pas oublier "qu'hier la bas" est le "aujourd'hui dans beaucoup de pays".
    Demain est aussi une route arc en ciel vers le soleil pour les peuples asservis.

    Merci Mr Larrain.
    Yves G.
    Yves G.

    1 334 abonnés 3 329 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    "No" est un film de petit malin qui se prête à plusieurs lectures.
    Au premier degré c'est la chronique jubilatoire d'une victoire annoncée : en 1988, Augusto Pinochet organise un referendum pour conforter son pouvoir et le perd à la surprise générale.
    Au second degré, c'est la dénonciation beaucoup plus amère des méthodes libérales de la publicité sans laquelle cette victoire n'aurait pas été possible.
    Le film de Pablo Larrain a en effet pour héros un Séguéla chilien, un jeune publicitaire brillant qui va mettre au service de l'opposition à Pinochet les mêmes recettes que celles qui lui permettent de vendre avec succès des boissons gazeuses et des fours micro-ondes.
    L'excellente idée du film est d'avoir confié ce rôle à Gael Garcia Bernal, dont la figure familière et souriante met immédiatement le spectateur en confiance. Pourtant, ce héros est beaucoup moins sympathique qu'il n'en a l'air. Il s'accommode sans difficulté de la dictature pinochiste sous laquelle il travaille et prospère. S'il accepte de prendre la tête de la communication de l'Opposition, c'est moins par conviction idéologique que par opportunisme (vis-à-vis de son patron et de son ex-épouse). Et les méthodes qu'ils proposent font fi des souffrances et de l'histoire de la Résistance.
    spoiler: La conclusion du film est d'un cynisme mordant : le Non l'emporte largement mais notre héros ne partage pas la liesse générale. Sa vie ne changera guère et il continuera à pratiquer son métier comme avant, la dernière scène reproduisant à l'identique la première.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2013
    Un choix esthétique discutable et un propos qui manque parfois un peu de fond ne permettent pas à No d’atteindre ce à quoi il pourrait prétendre : être un long métrage réellement passionnant. Personnellement, j’ai beaucoup trop décroché pour que ça me plaise vraiment.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 651 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 décembre 2020
    Ce film n'était certainement pas horrible mais c'est une histoire fascinante détruite par un aspect bon marché. À aucun moment je n'ai eu envie de l'arrêter mais je ne me suis pas senti si engagé non plus. Je suis sûr que c'est un excellent film pour les gens qui vivent au Chili qui sont familiers avec ce qui se passait et qui ont la nostalgie de cet événement mais pour moi c'était juste un film très sec, très fade, basique, qui a été tourné d'une manière qui le faisait ressembler à un documentaire qu'on regarde à l'école primaire. On est heureux de voir un film au lieu de faire ses devoirs mais ce n'est vraiment rien d'excitant. Il y a eu quelques moments où j'ai laissé échapper un ou deux rires mais c'était surtout pendant les sous-intrigues qui n'étaient pas vraiment liées à l'histoire. Pourquoi se concentrer autant sur son expérience en marketing ?. Pourquoi se concentrer autant sur son absence de vie amoureuse ?. L'actrice qui jouait son (ex ? ) femme changeait constamment d'attitude et de niveau émotionnel à son égard. Je ne sais pas si c'était le résultat d'un mauvais jeu d'acteurs ou d'une mauvaise écriture...
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2014
    Oui à Auguste Pinochet et à sa ré-investiture. Non au Commandant ayant fait des milliers de victimes et de disparitions dans son pays. Non aux crimes et aux violations des droits de l’homme. 1988, Chili. L’homme d’État chilien est contraint de faire un référendum pour que son peuple décide s’il reste au pouvoir. Les deux clans ont le droit à quinze minutes d’audience chacun par jour pour convaincre la population. Que la partie commence.

    Oui au réalisme cinématographique. Faisons basculer les codes formels du septième art pour les réinventer. Pourquoi ne pas utiliser le format 4/3 si celui-ci se prête le mieux au sujet que nous voulons présenter ? C’est ce qu’a fait Pablo Larraín en utilisant volontairement des caméras des années 1980 pour donner une esthétique rétro à l’ensemble de son film, et coller au plus près la période visée. La mise en scène, parfaitement rodée, semble être réduite au minimum pour donner l’impression d’assister à un documentaire et de viser un pur réalisme.

    Oui aux convictions politiques. Ce n’est pas la première fois que le cinéaste installe son récit dans le Chili de Pinochet. Grâce au cinéma, il tente de comprendre et d’analyser comment sa société s’est transformée jusqu’à ce fameux référendum historique. Mais il parle peut-être même plus de stratégie communicative que de politique, ce qui rend No encore plus percutant. Son personnage principal, symbole d’un Chili en devenir, est tout sauf un politicien. Mais il comprend ce que les gens veulent qu’on leur dise, et grâce à une trame narrative limpide, le spectateur saisit tous les enjeux tactiques et sociaux qu’il y a derrière.

    Oui à la prise de risque et à un cinéma novateur. No est l’un des films évènements de 2013 pour des raisons simples. Le choix du sujet est d’une part excellent et peut renvoyer à différents thèmes d’aujourd’hui (l’image de la politique donnée au peuple). Dotée d’autre part d’une vraie fraîcheur et d’un réel dynamisme, cette œuvre arrive à saisir les enjeux sociaux d’une époque déterminante pour l’avenir d’un pays. Un État qui, rappelons-le, a élu une femme socialiste au poste de Président de la République depuis bientôt huit ans. Une belle évolution.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 mars 2013
    globalement très décevant et jamais passionnant. Je ne comprends pas l'engouement des critiques.
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    Voilà un film au parti pris incontestable, et pourtant totalement dépourvu de manichéisme. "No", du talentueux Pablo Larrain, nous plonge dans la campagne qui décida de la chute du dictateur chilien Pinochet. Et cette immersion très nuancée, nous montre la complexité qu'il y a à se révolter, à convaincre, et comment deux camps s'observent et se menacent pour parvenir à ses fins. Car dans ce film, il ne s'agit pas que du "No", même si on s'identifie très vite à lui. La campagne du "Si" est montrée avec intérêt, mais sans la diaboliser. Larrain tient à filmer les deux stratégies à égalité, afin de délivrer une critique de la dictature encore plus forte, et de dire que la dernier mot revient toujours au peuple. Formidablement bien interprété, au style documentaire soigné et percutant, ce film apporte une fraicheur et un engagement de tous les instants.
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Plein d'espoir avec un zest de cynisme. Les images d'archives se mélangent à la fiction. A voir.
    dominique P.
    dominique P.

    798 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Documentaire intéressant sur un évènement un peu méconnu.
    Je suis contente de l'avoir vu.
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