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    Les Coquillettes
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    63 critiques spectateurs

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    Cinematraque
    Cinematraque

    75 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2013
    Ce film est la preuve que même le cinéma français est capable de produire, comme diraient les geeks ou les blogueurs ciné, des «feel-good movies».

    Aucune prétention, aucun message pompeux, aucun élitisme, même dans le coté trash et féminin, mais au contraire une porte ouverte :

    Hey les mecs, venez voir comment on est, comment on aime, comme on est connes et comme on ken, nous les meufs.

    Quelle fille n’a jamais été désespérée au point de troquer un Louis Garrel pour un Louis-Do de Lencquesaing (particulièrement au poil dans ce film), ou de finir sa nuit à envoyer des textos à des mecs monstrueux ou fétichistes du dos que tu savais même pas que ça existait ?

    Qui n’a pas harcelé pendant des jours un mec pour l’avoir dans son lit et tomber en désespoir lorsqu’enfin, il l’accueille, parce que, manque de bol : il porte un caleçon orange et se brosse les dents pendant 8 minutes 30.

    Faute d’être toutes les femmes de ta vie, je suis toutes les filles de ce film.

    Comme Camille, j’ai déjà pleuré dans le lit d’un mec en me disant : «Tout ça pour ça».

    Comme Sophie, je suis tellement occupée à envoyer des textos dans la rue ou en soirée que j’ai dû passer 87 fois à coté de la possibilité de pécho Gaspard Ulliel ou Matthias Schonaerts et comme elle aussi, faute d’avoir Louis Garrel, je pourrais être ivre morte, juste pour essayer de me taper un ieuv et puis finalement non.

    Comme Carole, je ne pourrais souffrir que mon copain ne me touche pas pendant seize mois (sauf que moi, je m’inquiète au bout de deux jours) et j’irais voir ailleurs, de façon un peu moins cavalière, certes (pas garçonne comme elle), mais j’irais.

    Ce film est une pub pour les filles et si je dois en soustraire un message :

    Quand tu ne sais pas ce que tu veux, c’est parce que tu ne sais pas ce que tu vaux.

    J’ai été docteur Miss OK Podium dans une autre vie, pardonnez-moi les amis.

    Si ma magnifique chronique ne vous a pas convaincue, je m’en vais vous asséner un argument massue : ce film ravira à la fois ceux qui aiment le cinéma français pour ses histoires de coucheries frivoles et ceux qui lui préfèrent le cinéma américain parce qu’il est tellement LOL.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 mars 2013
    Enfin un film de filles qui sans ne rien nous épargner tape juste et bien plus subtilement qu'on ne le soupçonnerait. Sophie Letourneur avec peu fait beaucoup, voire beaucoup rire. Son regard s'impose tout comme son style éthéré, son deuxième long-métrage est mon coup de coeur de ce début d'année 2013.
    Vieille Burne
    Vieille Burne

    29 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2013
    Ce n'est pas un chef d'oeuvre comme la Vie au Ranch, mais Letourneur atteint des sommets dans le délir de groupe comme la Party en son temps, sans être aussi subtile et intelligent que du Black Edwards, c'est une réflexion sur le sublime du ridicule. Locarno décrit comme une suite ininterrompue d'égos digne des anges de la téléréalité, c'est culotté, dure et surement vrai, le petit milieu du cinéma ultra arty en prend plein la gueule, et c'est du jamais vu (le choix de Locarno plutôt qu'un gros machin, belle idée). Que le public ou la presse n'aime pas ni changera rien, Letourneur a tourné la meilleure comédie populaire de l'année, tous pays confondus, et c'est une auteur bien plus radicale que notre pauvre brisseau nationale au prise avec ses fantômes sur échasses. Son american pie redistribue tout, c'est presque immodeste, souvenirs; "on s'est rencontré la première fois au festival de clermont-ferrand" "c'est encore un de tes plans culs de festival qui t'appelle", "non mais là je vais être obligé d'aller voir une séance, je sais pas quoi foutre", peut être le premier film qui ne vous donnera pas envie de vous taper Louis Garrel, de faire du cinéma, de faire un festival de cinéma pour faire la fête, salutaire, quoi
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2013
    C'est un peu un OVNI cinématographique. A voir si on a envie de passer un bon moment avec 3 filles un peu fofolles. Certes il n'y a pas vraiment de scénario ni d'histoire et le film est un peu trop parisien mais il y a quand même quelques scènes assez drôles.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    83 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Sophie Letourneur – nom qui la prédestinait à une carrière de cinéaste – est une maligne. Les Coquillettes, son nouvel opus, en est la meilleure preuve. Crachant dans la soupe qui la nourrit, elle le fait néanmoins avec humour et dérision, s’incluant elle-même avec malice dans ce triple portrait de filles trentenaires – donc la réalisatrice et ses deux comédiennes – se remémorant lors d’une soirée cocooning alcoolisée et enfumée leur escapade de l’an passé au festival de Locarno. Sous prétexte d’y venir présenter leur travail, les trois copines ambitionnent de faire la fête, de se taper des mecs. Bref, de prendre du bon temps.

    Tout ceci pourrait être horripilant, sans intérêt, creux et lassant s’il n’y avait une réelle qualité d’écriture et d’observation, un regard faussement candide et vraiment acide sur un certain milieu du cinéma branché qui s’incruste dans les festivals, surtout les soirées et les mondanités, un peu moins dans les projections. La réplique la plus drôle résumant parfaitement l’état d’esprit : « Je ne sais pas quoi faire cet après-midi, je m’ennuie, je vais aller au cinéma ». Préoccupées par leur nombril, les trois filles exagérant en permanence les péripéties dérisoires qui ponctuent leur séjour se la racontent grave dans une surenchère ridicule et comique. En face d’elle, les mecs, dragueurs pitoyables, ne sont guère mieux lotis. C’est donc tout ce petit monde égocentrique et volage, superficiel et le plus souvent vain, qu’ausculte la réalisatrice de La Vie au ranch. L’inconsistance de l’ensemble finit paradoxalement par lui donner de la matière dans un montage très saccadé où chaque réplique semble servir de rampe à la suivante sans que, pour autant, les personnages prêtent réellement attention aux propos des autres. C’est le royaume de l’individuation dans toute sa splendeur, où les autres ne sont plus que des instruments de la quête personnelle. Sophie, Carole et Camille sont tellement bêtes et artificielles qu’elles en deviennent touchantes. Passé l’agacement, on éprouve, ce qui n’est peut-être pas mieux, une certaine pitié, sans être dupes non plus qu’il y a ici beaucoup de ruse et de jeu. Les trois filles sont loin d’être moches, elles ont parfaitement intégré cet univers à la mode et codifié de faux-semblants, balisé par l’ingurgitation constante d’alcool, des projets de coucheries et des envois ininterrompus de messages stupides. Les Coquillettes, c’est un film terriblement bobo parisianiste, mais délocalisé. La cerise sur le gâteau.

    Puisqu’elle jette le reste du plat de coquillettes à la poubelle, on veut voir dans ce geste l’intention pour Sophie Letourneur de passer à autre chose et d’abandonner ainsi les œuvres régressives et légères, sympathiques mais dispensables. La fête est terminée, il est donc grand-temps de se mettre à travailler avec un peu plus d’ardeur et de fond.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mars 2013
    Letourneur joue avec le feu. À faire l'andouille, elle en agace plus d'un. J'avais adoré la Vie au Ranch, et je suis sorti un peu décontenancée par la débilité apparente de ces Coquillettes. Mais le film cache une profonde mélancolie, et les scènes me reviennent en tête sans cesse. Et maintenant je me dis que c'est vraiment un bon film, mais ça m'a pris quelques jours.
    Il y a un vrai danger avec sa promo super grave: elle va déplaire ou désarçonner les gens qui la soutiennent (pour la plupart des cinéphiles). Et en annonçant un gros film bien gras, elle va décevoir ou rendre furieux les gens qui auront payé une place pour voir ce "Very bad trip" à la française comme elle le présente (heureusement les Coquillettes n'ont rien à voir avec ça en réalité). Or une mauvaise rumeur condamne souvent un film. Et là il risque d'y en avoir deux : côté cinéphiles qui n'ont pas vu le film, mais se prononce sur la BA et la promo, et coté blaireaux qui l'ont vu!...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 mars 2013
    En fait il y a un bon test: si vous aimez la bande annonce, le film devrait vous déplaire parce qu'il est beaucoup plus fin et subtil. Si vous la détestez parce qu'elle vous énerve, il y a une forte chance pour que le film vous séduise. C'est un grand film sur le désarroi du désir et l'illusion amoureuse. J'ai failli le rater à cause de cette mauvaise bande annonce.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Les Coquillettes est un film fascinant. Il arrive à agacer les critiques cinéphiles (Cahiers, Positif...) tout en demandant une vrai effort de ses spectateurs, une sensibilité au cinéma. La réalisatrice arrive à partir d'histoires énervantes à nous prendre au piège. On ne sait plus très bien quoi penser du film. Assez bêtement, pas mal de gens concluent au vide parce qu'elle traite du vide, mais c'est ce qui fait sa force. Ne vous fiez pas à la bande annonce, très moche.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2013
    magnifique film, malgré une promo merdique (affiche hideuse, bande annonce débile, teasing mensonger et lourdingue et j'en passe et des meilleures) qui fait que le film est précédé d'un buzz ultra-négatif chez tous les gens que je fréquente, Les Coquillettes sont hors-norme, traitent avec génie et subtilité des thèmes qui paraissent triviaux mais dévoilent si intimement les personnages que leur image bascule peu à peu, et nous font passer de l'agacement à la tendresse.
    C'est con de faire semblant d'être une caricature de Spring Breakers alors que Les Coquillettes réussit en quelque sorte ce que Korine rate: la critique au vitriol de notre condition contemporaine qui nous laisse entraine à toujours plus d'errements. Film hilarant mais au fond très grave comme l'on noté certains critiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Quand elles sont cuites, elles collent

    Le cinéma, ce n'est pas toujours tapis rouge et petits fours. Parfois, c'est seulement " Coquillettes" !
    Trois filles en mal d'amour partent en virée dans un festival de films: Sophie, midinette, est obsédée par le seul acteur connu du festival, Camille, romantique, rêve d'une histoire d'amour impossible et Carole, pragmatique, a juste "envie de baiser".
    Ah les coquillette on s'en bien la plume d'une femme dans cette comédie sensuelle ,comment peut on mieux montrer les femmes moderne que part l'écriture de Sophie Letourneur .

    Retrouvé la suite de cette critique, et ceux des dernières sorties cinéma sur notre site web.
    Aidez nos visiteurs a retrouver un titre de films via notre plate-forme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mars 2013
    Et bien oui c'est un film sur la vie au festival Lugano de 3 copines qui ont des envies différentes pour ce festival... Sophie est à la recherche de Louis Garrel car il y a "un truc" entre eux, Carole veut remettre son compteur à 0 car 16 mois ça commence à faire et Camille voudrait retrouver son état de bad-girl mais en elle n'y arrive pas car elle est passée à "l'amour tendre"... cette petite balade est sympathique et l'envers du décors des festivaliers bien morose... bravo aussi pour le court "la tête dans le vide" la musique et le générique !
    cc baxter
    cc baxter

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Ah enfin un film de Letourneur qui m'a plu!
    je ne suis fan ni de La vie au ranch et encore moins du Marin masqué, mais là, le film marche vraiment bien.
    C'est hilarant cette histoire de trois pauvres filles trentenaires qui ne sont pas sortis de l'adolescence.
    Dialogues incisifs, comédiennes incroyables. J'ai bien envie de me retaper une bonne assiette de ces coquillettes là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Les Coquillettes à partir d'une trame plutôt racoleuse parvient à être délicat là où on s'y attend le moins. C'est tout l'art de sa réalisatrice de nous faire ressentir le désarroi du désir, la frénésie vaine de ses personnages avec ce qui se donne tout d'abord pour de la franche rigolade. Une sorte de "vanité" comme on appelait ces tableaux de la Renaissance dont l'exubérance recelait secrètement les signes d'une profonde mélancolie. Letourneur nous plonge dans l'errance de ses trois folle-dingues avec un appétit qui nous ravit tout en insinuant une mélodie plus triste qu'on ne découvrira réellement qu'en repensant au film après être sorti de la salle. Un coup de génie qui pousse un peu plus loin le paradoxe qu'elle avait déjà exploré dans La Vie au Ranch. Attention toutefois de ne pas tomber dans une complaisance qui ferait sombrer ce singulier équilibre. D'autres l'ont écrit, la bande annonce faisait redouter qu'elle n'y ait cédé, mais le film prouve heureusement le contraire. On attend ses futurs œuvres avec impatience, et un soupçon d'inquiétude.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    Film bien sympa, réaliste (rien de vraiment étonnant dans le comportement des minettes), avec des gens normaux (pas des gravures de mode), à la sauce ... docu quasiment :) J'ai passé un moment bien agréable :)
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2013
    En mêlant de manière aussi débrouillarde la réalité à la fiction à la façon d’un film de vacances, Sophie Letourneur apporte un ton de légèreté et un humour moderne au comportement féminin. Ce petit voyage narré de manière décomplexée saura faire rire aux éclats les spectatrices qui se reconnaitront à travers ces trois héroïnes, sans pour autant faire réfléchir le reste du public sur leur état d’esprit, le laissant désarçonné par le peu d’intérêt des dialogues et de l’histoire dans l’ensemble dignes d’un simple soap-opéra.
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