Avis : The East - Page 3

13/20 : THE EAST est un film intelligent traitant sur ces abrutis de pharmaceutiques mettant en vente des produits sensés guérir l’être humain pour en fin de compte le détruire. Ils s’enrichissent en dégradant l’environnement et la population. Le réalisateur Zal Batmanglij a eu la bonne idée d’aborder ce sujet avec THE EAST, car oui, il est bien de laisser un impact cinématographique pour que les gens se questionnent et réfléchissent sur ce qu’ils achètent pour se guérir.

Les acteurs sont convaincants : Sara (interprétée par Brit Marling) ne souhaite pas agir par la violence contre ces menteurs car pour elle, si l’on agit de cette manière, cela signifie que nous ne sommes pas plus intelligents qu’eux. Benji (incarné par Alexander Skarsgard) n’est pas le gourou manipulateur des sectes que l’on pourrait craindre mais plutôt un homme allant jusqu’au bout pour mener sa révolution. Ellen Page (dans le rôle de la jeune Izzy) nous livre un personnage profond, courageux et doté d’un fort caractère. Lukas le docteur (tenu par Toby Kebbell) est un personnage sensible et bienveillant, connaissant bien la cause de leur révolution puisqu’il en a été lui-même victime avec sa sœur.
Dommage que le film se termine trop tôt à notre goût, ne nous livrant pas assez de réponses sur l’avenir de quelques uns de ces révolutionnaires.

Ici, nous n’avons pas affaire à une bande « d’hippies » ou d’altermondialistes passant leur journée à fumer de l’herbe, glander et oser protester contre le système mais qui au final, ne commet aucun acte. Porter des tee-shirts Bob Marley, des dreadlocks et avoir des sarouels multicolores extra larges en tissus (ayant l’effet qu’on est chié dedans), c’est bien « cool », mais savoir porter des arguments concrets et savoir se bouger le derrière quand il le faut, c’est encore mieux et c’est ce que fait le groupe The EAST. Ce qu’ils font, est certes, risqué, mais au moins, ils mourront en ayant fait preuve de courage et de volonté et non pas en personne qui se donne une contenance en prenant les paroles tirées de philosophes ou d’icônes (tel John Lennon) et qui ne serait même pas capable de faire son propre jugement sur la société actuelle, les poumons emplis de tabac. Les membres du groupe THE EAST ne sont pas des assistés de la société mais des révolutionnaires contre cette société mensongère et cupide.

Emouvant, poignant et captivant, THE EAST a marqué notre esprit.

VOUS AIMEZ LE CINEMA ? ALLEZ SUR ARTEMISIA POUR Y DECOUVRIR DES CRITIQUES, DES NEWS ET DES MONTAGES VIDEO ! BONNE VISITE ! Voir le lien ci-dessous :

On peu reprocher au second film de Zal Batmanglij un petit piétinement dans le traitement de l'action au début, On peut aussi lui reprocher le traitement trop lapidaire des deux parties les plus essentielles du film: la mise à bas des masques, ainsi que l'épilogue. On peut regretter enfin le portrait manichéen des protagonistes: méchants hommes et femmes pollueurs contre gentils écolos blessés. Pourtant "The East" a autant, voire plus de qualités encore que le premier film de Batmanglij. Le thème traité est très proche, les détails du scénario bien construits, et le suspense dans l'ensemble, bien mené. En outre, le choix des acteurs est fort judicieux. Ils portent avec grand talent un regard intéressant et percutant du phénomène vénéneux et contagieux de la secte.

Un très bon film sur fond d'infiltration et de problèmes écologiques, c'est très intéressant et bien traité car au final on se pose pas mal de question ce qui prouve quand même l'efficacité du film. Les acteurs sont tous convaincants et surtout Brit Marling interprète à merveille son rôle. La fin est un peu brutale mais peut être est ce pour laisser la place à une suite...

Découverte dans le très étrange Another Earth (et entrevue dans le dernier Robert Redford), Brit Marling commence à confirmer ici les espoirs mis en elle. Dans ce deuxième film de Zal Barmanglij, elle est de nouveau actrice et co-scénariste (comme dans son premier long) avec une nouvelle casquette de productrice (aux côtés, entre autres, des frères Scott). D'entrée, le film est intriguant. Il le restera tout le long jusqu'au dénouement. Le propos, d'actualité, est très...

Apres un départ sur les chapeau de roue, le film s'enlise dans une suite ou la crédibilité perd un peu de ses points forts et ou le final n'est pas ce qu'il aurait pu être. PEut être un peu trop simpliste, par une histoire ; déjà à base ; pas bien compliqué ; mais qui réserve quand même de bonne petite surprise. Coté acteur et mise en scène, l'ensemble se veut interprété brillamment. C'est le reste, qui défois ; cloche un peu ou par on ne sais ou. MAis dans l'ensemble, comme film de début de soirée, c'est une production tout a fait honorable.

L'éco-terrorisme, un bon sujet encore peu traité au cinéma, est au centre de "The East", petit film plus qu'honorable passé largement au dessous des radars de la critique et du public. En accusera-t-on le méchant lobby des multinationales qui ne voudraient pas que cette histoire, très crédible, de retournement d'agent secret progressivement convaincu du bien fondé des opinions des militants écolos, n'en révèle trop sur leurs mauvaises et sur la collusion avec les politiques, voire les medias ? Ce serait aller trop loin, mais "The East" mérite mieux que cette omerta : son scénario habile évite bien des poncifs, même s'il trébuche finalemente sur une sorte de happy end angélique qui voudrait qu'il y ait une improbable troisième voix entre complicité tacite et activisme illégal ; l'absence d'acteurs trop connus, hormis Ellen Page et Patricia Clarkson, joue la plupart du temps en faveur de la crédibilité du film, même si l'on regrette le manque de charisme de Alexander Skarsgaard, qui ne nous aide guère à adhérer aux croyances de ces terroristes modernes. Au final, malgré une réalisation trop platement conventionnelle pour tirer vraiment le meilleur de son ambitieux sujet, "The East" est tout de même ce que l'on appelle un thriller psychologique convaincant, une réussite certes mineure, mais indiscutable.

Avec ce thriller écologiste Zal Batmanglij utilise un sujet qui s'il n'est pas inédit n'en est pas moins assez original : le terrorisme écologiste. Il oppose donc une cellule de combattants écologistes à une entreprise dont le but est, par l'infiltration de ces mouvements, de protéger les multinationales. Il le fait à travers le personnage de Sarah ambitieuse employée de cette compagnie qui va mettre sa vie entre parenthèse (et donc sa relation avec son petit-ami) pour noyauter "The East", cellule éco-terroriste à l'idéologie également alter-mondialiste qui agit en punissant les P.D.G. des entreprises polluantes en les confrontant à leurs propres mensonges (boit ce médicament puisque tu le dis sans danger, prend un bain dans cette eau puisque tu la dis propre). On se prend au jeu de ce thriller dont la mécanique du jeu du chat et de la souris entre l'entreprise de gestion de crise et la cellule des écologistes égare le spectateur qui se prend d'affection pour ces fanatiques de l'environnement tout en ne nous aliénant pas l'entreprise. Sarah est les yeux du spectateur qui en vient à s'interroger sur les méthodes de ce groupe et à se questionner sur leur moralité et leur justification. Parfois gêné par l'ambiance un peu sectaire du groupe, on est souvent presque supporteur de leurs méthodes d'action qui, si illégales et moralement douteuses, semblent parfois n'être que justice face au cynisme de l'industrie. Un film prenant, bien que parfois souffrant d'un manque de nerf, et qui permet de mettre en lumière le problème écologiste sans tomber dans le didactisme, ni dans le moralisateur. Un divertissement malin en somme. À voir absolument.

A vrai dire, je ne sais pas trop comment noter ce film qui traite à la fois de terrorisme et de secte. Le sujet est intéressant et vu en profondeur mais je trouve qu'il manque pas mal de détails pour être pleinement convaincu. En fait, ce qui m'a dérangé c'est le côté vengeur des pauvres gens qui sont intoxiqués par des matières dangereuses à leur insu. C'est trop simple de traiter tout un sujet que sur ça, c'est un peu comme l'histoire de Robin des Bois en somme. Toujours être du côté des pauvres et/ou malheureux et détruire les méchants et/ou riches. Oui, je pense la même chose comme la majorité des gens mais pourquoi ne creusons-nous pas des endroits pas encore explorés ? Quant on a des acteurs de bonne qualité comme Brit Marling (qui est aussi une bonne réalisatrice) et Ellen Page (qui pour moi est l'une des plus talentueuses si ce n'est la plus talentueuse de sa génération), je pense qu'on peut voir plus loin. De plus j'ai trouvé "The East" trop long à mon goût avec ce côté "retiré" dans une petite case au fond d'une forêt, c'est presque trop caricatural (même si ça peut être vrai). Ça manque également de bande originale, trop de morale, beaucoup trop d'émotions en tout genre (amitié, amours, relation pro), trop de dialogues, pas assez de belle(s) photographie(s), etc ... En fait, ce n'est pas un mauvais long métrage mais le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas eu le coup de foudre. Un moment sympathique sans prise de tête (en fait si, parfois) un peu longuet mais ça se laisser assez bien regarder. 10/20.

Dès que le scénario s'attache à l'aspect thriller ou espionnage du film, il se révèle bancal et maladroit. La plongée dans le quotidien d'un groupe activiste et la volonté d'interroger le spectateur sur ses convictions font tout à l'opposé tout l'intérêt de "The East". Ainsi, en dépit des ses défauts évidents, le film du duo Zal Batmanglij / Brit Marling envoie des signaux intrigants et prometteurs.

Dommage ce film... J'avais aussi bien aimé "Another Earth", des mêmes créateurs, mais il manque ici le même supplément d'âme et la profondeur pour nous captiver. Britt Marling joue très bien, les autres acteurs aussi (Alexander Skarsgard en tête) mais les personnages manquent énormément de recherche, ils restent figés, fades et effacés... L'histoire quant à elle partait bien, mais hélas on a droit a quelques scènes ridicules (le repas en camisole, le bain, etc) et à pas mal de clichés qui laissent une impression de travail brouillon et superficiel. Le film ne va pas au bout de ses idées et traîne en longueur, mais l'intention reste noble, donc soyons compréhensifs.

Véritable film politique, The East s'avère très intéressant, mais avec de gros défauts de cohérence et de compréhension. Moraliste et intelligent, le film s'appuie sur des schémas classiques de policier et de thriller. On en redemanderait si le film n'avait pas quelque problème de clarté au début du film suite du film, et sa fin est complexe, mais assez intriguante. Intriguant et eclectique, mais ne gomme en aucun cas les faiblesses du film.

c'est plutot pas mal, on se pose des questions ecolo tout au long du film, dommage pour la fin, qui moi est baclé.

Le titre m'a fait hésiter un peu. Je ne voulais regarder encore un film sur des espions de l'est.

J'ai eu tort. Je ne regrette pas de l'avoir acheté.

Je ne veux pas discuter le message que véhicule ce film. En tant film d'action, il est plus que satisfaisant. Me fait penser à Hannah.

Bien écrit (très malin) et bien filmé, le casting est un grand plus.

J’anticipe beaucoup leur prochain film. Ne ratez pas leur film précédent : Another Earth.

Très très bon film. L'histoire est captivante, des personnages complexes et des acteurs saisissants.

Sujet très intéressant auquel s'attaque The East : un groupuscule éco-terroriste qui s'attaque aux multinationales coupables d'agissements criminels. Un sujet toujours d'actualité que Zal Batmanglij traite de manière efficace. Il réalise un thriller, tendu et palpitant, porté par de très bons acteurs (Brit Marling, Alexander Skarsgard et Ellen Page en tête) tout en délivrant un message fort et on ne peut plus vrai sur ce qui ce passe aujourd'hui avec ces multinationales. The East n'a malheureusement pas connu un très grand succès, que ce soit aux Etats-Unis ou en France, et c'est vraiment dommage car le film est très intéressant et mérite d'être vu. A découvrir au plus vite.