Avis : Effets secondaires - Page 2

Un excellent thriller signé par Steven Soderbergh. Rooney Mara et Jude Law sont excellents. Le scénario est sans faute. Je conseille ce film aux fans du genre.

l'histoire est à dormir debout, le suspens fonctionne 5 minutes au milieu du film, même les acteurs ne sont pas crédibles, catherine Z-J en tête qu'on n'a jamais vue aussi caricaturale et mauvaise, pas loin suivie de jude law et de tous les autres. Mis sur des rails ils n'en sortent plus, les personnages n'ont aucune épaisseur psychologique, l'histoire est tout bonnement débile, c'est d'un vide abyssal. et les retournement de situation complètement incohérents. du grand n'importe quoi, je suis très fâché de m'être, encore une fois, laissé embobiner par une critique qui doit trouver que critiquer négativement un film de Soderberg c'est infamant.

Effets secondaires n'est rien d'autre qu'une série B de luxe dont le seul intérêt réside dans son casting de luxe. L'intrigue, elle, n'est pas très originale et d'ailleurs complètement pompée sur Sang chaud pour meurtre de sang froid, thriller de 1992 valant lui aussi davantage pour son prestigieux casting (Richard Gere, Kim Basinger et Uma Thurman). C'est plutôt lent et le rebondissement à mi-parcours ne surprendra pas grand monde, et ce d'autant que le réalisateur appuie trop lourdement sur certains éléments de l'intrigue qui privent le film de tout suspense et surprises. La dernière partie n'est pas convaincante et tombe quasiment dans le grotesque sur la fin. Dommage donc...

Film intéressant à voir même si l'histoire paraît un peu complexe au fur et à mesure que l'on avance dans ce film, Jude Law et Rooney Mara jouent très bien ce qui n'est pas vraiment le cas de Catherine Zeta Jones, je ne la trouve pas très crédible dans le rôle de psy.

Excellent Soderbergh movie qui ne tombe pas dans le film à prétention pédagogique, ce qui aurait pu être une bonne chose aussi, après tout. Mais ici, on reste dans la sphère privée et on s'éloigne de ce qui avait été fait dans Erin Brockovich. Difficile d'en parler sans dévoiler quoi que ce soit, je dirais juste que ce film est comme plusieurs spirales, une nouvelle se forme quand la précédente se termine et cet effet permet à chacun des personnages de passer de bourreau à victime, de manipulateur à grand benêt et vice versa, en un clin d'oeil. Pour nous spectateur, c'est la promesse de nombreux rebondissements.
Jude Law est très bon, Rooney Mara impeccable.
C'est une enquête très prenante dans laquelle Soderbergh interroge aussi notre fascination pour l'information. Jude Law, dans ce flot incessant, est un Erin Brockovich dépassé et peu à peu lâché par son entourage mais porté par un instinct de survie de lion. Son évolution est très intéressante, bref j'ai beaucoup aimé. La première partie est une merveille de suspens construit uniquement autour des effets de la dépression : fascinant et inquiétant à la fois. Un film machiavélique dans lequel les intérêts personnels des individus ne peuvent cohabiter pacifiquement. L'homme est un loup pour l'homme et cette fois-ci Julia Roberts n'est pas là pour le sauver...

Thriller médical au scénario intelligent, Effets secondaires vous entraîne dans une spirale de manipulations aux influences Hitchcockiennes.

Si j'aime un cinéaste comme Soderbergh, ce n'est pas pour ses films les plus connus. En 1991, son Kafka m'impressionnait. En 1995, avec À Fleur De Peau, il me charmait. Et vinrent Hors D'Atteinte et L'Anglais. Je l'adorais. En 2004, Meirelles sortait The Constant Gardener, cinglant. En 2013, Soderbergh réalise Effets Secondaires qui est moins un drame réaliste qu'un thriller astucieux. Avec son écriture habile, sa césure de genre et ses faux-semblants, Side Effects (titre original) réussit un petit tour de force : il joue autant avec ses personnages qu'avec les spectateurs. Au cinéma, cette denrée se fait rare. Autant l'apprécier. Le long métrage s'appuie donc sur une trame solide qui se régénère continuellement, une direction d'acteurs classe (du Soderbergh quoi), une mise en scène efficace (elle trouble parfaitement) et tire avantage des réflexions qu'il fait naître.

Emily retrouve son mari qui sort tout juste de prison. Ancienne dépressive, elle retombe dans un spleen énigmatique. Le docteur Banks, psychiatre de son état, tente de lui venir en aide et lui délivre un traitement médicamenteux. Un nouveau produit pourrait l'apaiser mais Emily semble perdre pied...

Effets Secondaires combine plaisamment les éléments d'une vie esclave d'un trouble particulièrement gênant (Emily est une femme au passé troublé) à des répercussions qui vont permettre au scénario d'utiliser des chemins inattendus. La première qualité de cette bobine c'est sa fracture. En découlent un approfondissement psychologique étudié et un élargissement des enjeux abordés. Effets Secondaires n'est pas son meilleur film mais le réalisateur de Solaris prouve qu'il sait raconter une histoire. 4/5

Ce film était tout simplement génial ! Je n'ai que 14 ans pourtant j'ai adoré, évidemment ce n'est pas le genre de film que j'aurai en dvd mais j'ai adorée le regarder, on comprend tout à la fin. Je le conseil vraiment.

Steven Soderbergh, talentueux cinéaste qui tourne vite ses films, aborde plusieurs genres et ce thriller psychologique nous fait jouer des mauvais tours !! Un psychiatre s'occupe d'une jeune fille énigmatique qui vit avec son mari récemment sortit de prison. Elle a des problèmes de suicide tenté avec sa voiture qu'elle fonce droit dans un mur, sur le quai d'une gare qu'elle passe prés d'un train et, plus grave, tue son mari. Le psychiatre essaye de trouver les symptômes de la jeune fille sur ses médicaments qu'il croit comme le titre l'indique sur des "Effets secondaires" mais il se retrouvera dans une spirale machiavélique dont je laisse découvrir la suite à ceux qui n'ont pas vu le film. Cette œuvre possède un scénario bien troussé auquel Steven Soderbergh permet de fait du travail avec une réalisation habile et esthétique. Il offre de bons roles à Jude Law cherchant la vérité qui est excellent, Rooney Mara intriguante et plus secondaires à Catherine Zeta-Jones et Channing Tatum. Un bon suspense à ne pas manquer.

Le staff médical psychiatrique est vivement invité à voir ce film (lol)....Il y a au moins dix mille noms de médicaments pendant la première demie heure, tellement que j'ai cru avoir affaire à un soderbergh dénonçant l'industrie pharmaceutique....
c'est qu'il est rusé le réalisateur, il mêle avec astuce médicaments, histoire d'amour menant au meurtre et psychiatrie....
Les personnages sont très intéressants, que ce soir Jude Law,psychiatre passionné et calculateur, la jeune fille machiavélique et catherine zeta jones,psychiatre perverse et hautaine, tout ce beau monde sur fond de psychiatrie et de folie se tire dans les pattes ....
Il n'y a pas beaucoup d'évidences dans le scénario et il peut même se révéler compliqué....
En gros le crime était il innocent ou pas ?
Si vous aimez tirer les ficelles intérieures et aborder l'inivers psychiatrique, il y a des chances que ce film ne vous laisse pas insensible.....Le film a un petit côté de folie à la brian de Palma en plus intelligent.....Pas mal...

Dès le début, on pense au Final Analysis de Joanou sorti en 1992. Soderbergh s'en inspire à grandes goulées sans jamais se hisser au même niveau. Le spectateur ne reconnaîtra même pas d’effets primaires. Les thèmes qui s'avéraient intéressants sont survolés. Ça aurait pu être une charge contre le lobby pharmaceutique. Ça aurait pu être une étude psychologique. Ça aurait pu être un Thriller…
Rien de tout ça ! les séquences sont toutes prévisibles jusqu’à la relation lesbienne qu’on voit venir à des kilomètres. Les rebondissements ne surprendront que les endormis. L’intrigue est cousue de fil blanc.
Rooney Mara sauve une distribution bien faiblarde au sein de laquelle Jude Law apparaît bien meilleur chez Christian Dior.
Soderbergh annonce qu’il va prendre sa retraite. Cela semble une sage décision.
Ceux qui ont perçu du Hitchcock ou du Polanski devaient être sous l’emprise d’anxiolytiques dont on sent bien… les effets secondaires.

Un thriller au scénario habile, qui nous entraine progressivement dans les arcanes des effets indésirables des médicaments, pour mieux surprendre, manipuler, détruire des vies, des réputations, et la déontologie... Machiavélique !

Toujours aussi prolifique avant sa soit-disant retraite, Steven Soderbergh hausse cette fois le niveau avec Effets secondaires, présenté à la dernière Berlinale. S’il reste toujours ce maniériste parfois à côté de la plaque dans sa mise en scène, sa direction d’acteurs exemplaire et un scénario formidable font de son 28ème film une petite merveille de thriller manipulateur sur fond de critique offensive de l’industrie pharmaceutique. A travers son goût pour la narration ludique et son second degré, il fait d’Effets secondaires ce qui restera comme son meilleur film depuis le diptyque Che. Entre thriller pharmaceutique et film noir, Effets secondaires brouille les pistes autant au niveau des genres que de son récit. Manipulateur en diable, Steven Soderbergh ne pouvait pas rêver mieux que ce matériau de base en or massif pour tisser son intrigue labyrinthique qu’il s’efforce de sublimer à travers un cinéma à la lisière du sensitif. Le résultat est là : on a droit un thriller policier très efficace et ludique tout en laissant un message au peuple manipulé par l'industrie pharmaceutique. Au fond, derrière ce film se cache une intrigue basique mais extrêmement juste et réaliste, et qui, de plus, est interprété par de splendides acteurs qui excellent tous autant dans le film : Jude Law et Rooney Mara sont tous simplement parfait. Mélangeant donc thriller noir médical et policer réaliste, Soderbergh sort ici sans doute son meilleur film depuis longtemps, qui se distingue par son originalité à travers une intrigue pourtant basique. Un excellent thriller policier.

Pourquoi suis-je allé voir effets secondaires. Tout d'abord parce que je suis un grand fan de Soderbergh, il a conquis mon coeur en un seul film, Traffic! Mais bien entendu j'en avais vu d'autres, tels Erin Brokovic, Ocean's eleven, ou encore plus récemment contagion. Contagion traitait d'ailleurs d'un sujet similaire de celui d'effets secondaires et je n'avais pas trop aimé. C'est pour cela que j'avais de la crainte mais qui s'est rapidement volatilisée.
En plus du réalisateur, je dois également bien avouer que Rooney Mara est une des mes actrices fétiches de ces derniers temps, depuis The social network et plus récemment Millénium.
Ce qui est sympa ici, c'est qu'il s'agit de deux films en un. Par contre je ne vous ferai pas l'insulte d'un plan apparent mais vous vous y retrouverez facilement.

La première partie du film est une critique à peine voilée de l'industrie pharmaceutique ainsi qu'une chronique ordinaire de la dépression. Deux sujets qui me tiennent particulièrement à coeur par ce que je les connais à mon niveau. Cette première partie est servie par des plans serrés sur les acteurs, et une héroïne saisissante de vérité et de désespoir dans son interprétation. Et c'es ainsi que ce film devient une chronique de la thérapie et de ses bienfaits. Thérapie souvent associée à des traitements médicaux, qui sont les antidépresseurs qui agissent en général sur les recapteurs de la sérotonine. Le nombre de nom de spécialité qu'on entend dans ce film est saisissant, j'ai même eu à reconnaître mon propre traitement, ça m'a amusé.

La deuxième partie du film est un pur thriller, c'est à cet instant qu'on s'apprçoit que la chronique de la dépression n'était qu'un pur prétexte. Et c'est en cela que le scénario de ce film est très fort. J'ai énormément apprécié Jude Law dans son rôle de psychiatre consciencieux et tenace qui ne lâche rien. Beaucoup aimé Rooney Mara dans toutes ses ambiguïtés et sa psychologie particulière. Enfin, j'ai adoré Catherine Zeta Jones qui était franchement éblouissante, elle n'a pas le plus grand rôle du film mais toutes ses apparitions sont intéressantes.

Voici un bon moment de passé au cinéma, qui donnera corps à certaines conversation, j'ai essayé de parler de ce film sans raconter l'histoire et je pense y être parvenu.

Le génial Soderbergh commence par effleurer le sujet des effets secondaires de médicaments contre la dépression (ce que l'on peut effectivement lui reprocher) pour étendre son intrigue policière. Mais celle-ci est tellement bien menée et sujette à moult rebondissements qu'on ne peut que le lui pardonner. Passionnant, intelligent et déconcertant du début à la fin. Et quels excellents interprètes. Superbe!