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    Rambo
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    669 critiques spectateurs

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    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2014
    "Rambo" n'est pas à la base un personnage bourrin qui pète tout bêtement pour la gloire de l'amérique. C'est un personnage sombre et torturé, une victime qui tente de survivre, forcé de se battre dans un monde violent. Certes c'est un film d'action, mais c'est aussi un film politique. "Rambo" pointe du doigt une amérique qui tente d'oublier l'erreur et le traumatisme du vietnam, qui rejette ses vétérans. "Rambo" c'est la guerre de l'amérique contre elle même. Bien que la guerre du vietnam soit terminé, Rambo de retour au pays, y trouve une autre guerre celle de la réinsertion, du retour à la vie civile qu'on lui refuse. Après "Rocky", "Rambo" est l'autre personnage phare de la carrière de Stallone, l'autre amérique, moins glorieuse. Sylvester Stallone est devenue le porte parole de l'amérique. Un grand film d'action mais aussi un splendide drame, ou il est difficile de ne pas évoquer le score de Jerry Goldsmith et la magnifique chanson de conclusion: "It's a long road".
    Kalie
    Kalie

    52 abonnés 965 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    Rambo, vétéran du Vietnam, héros de guerre devenu vagabond dans une Amérique ingrate, devient le bouc-émissaire d'un Shérif qui ne veut pas de "clochard dans sa ville". Emprisonné, maltraité et humilié, Rambo parvient à s'enfuir dans les bois... J'ai adoré ce film beaucoup plus subtil qu'il n'y paraît. Notre héros n'utilise la violence qu'en dernier recours. Le shérif Will Teasle est tellement odieux que le spectateur suit avec une réelle satisfaction l'enfer qui s'abat sur lui et sa ville. A noter que dans le livre à l'origine de ce film, Rambo meurt à la fin, apportant ainsi une charge émotionnelle supplémentaire. Hélas, cette version a été abandonnée au cinéma pour des raisons commerciales évidentes.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    Ce qui fait de First Blood un chef-d’œuvre n’est autre que son traitement du traumatisme, puisque le cheminement intérieur d’un soldat encore et toujours en état de siège se rejoue dans et par la fiction, est pris en charge par le divertissement et l’action saisis comme une matière vive à exploiter, à explorer, à manipuler. Traques, courses-poursuites en camions, escalades, assauts… Outre l’aspect ludique de ces rebondissements qui garantissent au spectateur frissons et émotions, tout cela déploie une vaste métaphore de la guerre que mène, malgré lui, un invisible pour accéder à la lumière et disposer d’une reconnaissance auprès de la société qu’il a aidée, qu’il a défendue, qui l’a oublié. Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux mésaventures du colonel Chabert dans la nouvelle de Balzac, ce soldat de l’armée napoléonienne contraint d’errer comme un fantôme dans une ville et dans une France qui ne veulent plus de lui. La fin de la guerre du Vietnam fait des vétérans des vagabonds contraints de marcher seuls le long des routes après avoir appris la disparition du dernier camarade. Le long métrage de Ted Kotcheff pense l’action de deux manières : comme un levier lui assurant un rythme alerte et haletant ; comme un accélérateur de particules permettant la superposition de deux réalités, l’une mentale, l’autre physique. Tout se passe comme si l’hostilité environnante de la petite ville américaine, exercée par les forces de police, appelait par attraction l’horreur de la guerre : les deux violences se fondent et se confondent, jusqu’à l’arrivée du supérieur Trautman venu raisonner son « poulain ». Porté par la partition de Jerry Goldsmith, voilà donc un immense film sur l’hypocrisie de l’Amérique d’après-guerre qui, soucieuse d’oublier sa défaite et le traumatisme qu’elle a causé dans la mémoire nationale, change ses soldats d’autrefois en animaux que l’on chasse pour le plaisir de la vengeance. Une œuvre magistralement réalisée, intelligente et efficace, premier opus d’une saga qui s’enlisera peu à peu dans les travers qu’elle commençait pourtant par dénoncer.
    CH1218
    CH1218

    151 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2018
    Un ancien béret vert se voit quelque peu violenté par la flicaille d’une petite bourgade montagneuse…  ils n’auraient pas dû. Après Rocky Balboa, Sylvester Stallone endosse la peau de John Rambo, héros d’une seconde saga à mettre à son actif. Sous ces airs guerriers, le scénario souligne également le traumatisme d’après-guerre ainsi que les difficultés de réinsertion des vétérans du Viêt Nam dans une Amérique moralisatrice et particulièrement sévère à leurs encontres. Parfaitement cadencé, soutenu par les belles notes de Jerry Goldsmith, ce premier volet, dirigé avec force et fracas par Ted Kotcheff, est le plus abouti et le plus sérieux de la série, jouant avec le facteur humain et le côté spectaculaire de sa mise en scène. Outre l’interprétation de Sly, Brian Dennehy est le candidat idéal pour verser le premier sang dans la peau du shérif local. La portée du film fut telle que des simulacres de « Rambo » se mirent à sortir un peu partout sans jamais le devancer.
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2013
    Ce n'est pas seulement un pur film d'action mais aussi une réflexion plutôt pertinente sur les traumatismes de la guerre du Viet-Nam , une vraie réussite ce qui ne sera malheureusement pas le cas avec les autres films de la saga .
    Akamaru
    Akamaru

    2 791 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2010
    Je découvre actuellement la saga Rambo.J'ai donc un regard vierge sur ce personnage culte.Première constatation,John Rambo n'est pas du tout bourrin dans ce premier volet,comme les clichés le montre.Il est au contraire terriblement humain avec ses failles et sa vulnérabilité.Le film est une critique amère sur la réinsertion manquée des vétérans du Vietnam.Mais aussi sur les violences gratuites des forces de la police.Stallone use d'un jeu plutot subtil pour lui,il émeut presque.La traque dans la foret canadienne est haletante et oppressante,le guet-apens dans la ville n'est pas mal non plus.Une étoile car il a beaucoup vieilli,et souffrant de trop peu d'action finalement.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Sylvester Stallone est l'acteur principal de 2 grandes sagas de films d'action. La première est "Rocky", la seconde est "Rambo" dont le premier film "First Blood" est sortie la même année (en 1982) que "Rocky 3 : l'œil du tigre". Dans la culture populaire, la saga "Rambo" est souvent associée à des films d'action un peu bourrin, avec plein d'explosions et une dose certaine de sang. Et le fait que Sylvester Stallone en soit l'interprète principal n'est sûrement pas étranger à cette croyance. L'acteur américain est en effet un fervent représentant des films d'action des années 70/80, tout en muscles et en testostérones. Cependant, pour quelqu'un qui ne connait rien à la saga, le premier opus peut avoir de quoi surprendre. En effet, pour un film d'action, ce long-métrage est étonnamment psychologique. Le personnage de John Rambo est un ancien héros de la guerre du Viêt-Nam, décoré pour ses actes de bravoures. Mais une fois de retour dans la vie civile, le pauvre homme se retrouve complètement perdu, abandonné et oublié, se faisant même traquer par des policiers. John Rambo est un personnage torturé par ses souvenirs, qui ne parvient pas à se faire une place dans la société. On le prend très vite en pitié, on s'attache à cet inconnu qui est chassé alors qu'il n'a fait de mal à personne. Sans trop qu'on s'y attende, ce film devient une critique frappante de la guerre, qu'importe laquelle, et de ses répercussions sur ceux qui en ressortent vivants. Grâce à la prestation tout en retenu de Sylvester Stallone et de la bonne écriture du personnage, ce film devient rapidement plus qu'un simple film d'action. Néanmoins, il ne faut justement pas oublier l'essentiel, c'est que ce film est basé sur l'action. Celle-ci est plutôt réussie, à la fois lisible et suffisamment violente. La partie traque du récit est bien amenée et sa tension se fait aisément ressentir. Le méchant est un peu caricatural mais sa détermination en fait un adversaire correct. Le film se gâte un peu dans sa dernière partie, perdant en rythme et s'éternisant un peu bien que le film ne soit pas si long que cela. "First Blood" est au final un film d'action assez calme qui propose une critique forte de la guerre et dont le traitement du personnage principal est très appréciable. On regrettera quelques longueurs.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2012
    De l'action,c'est pas mal....Un film assez interressant.Comme quoi des fois les ricains font bien les choses.Mais pourquoi dés qu'un film fonctionne,ils font ils des suites qui virent au grand n'importe quoi??? ....Pour le box-office? ....Surement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2007
    Un film culte effectivement, le meilleur des 3...mais attendons le 4 qui arrive en janvier 2008 !
    apotheme
    apotheme

    99 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Encore un de ces films qui ont marqué ma jeunesse . Je prends toujours plaisir de le revoir dut au scénario qui nous met dans le feu de l'action . Un des meilleurs roles et films d'action de Stalonne .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2007
    Un film trés violent, intense et émouvant, l'histoire d'un pauvre soldat brisé par les horreurs qu'ils a traversées durant cette foutue guerre du vietnam John Rambo a beau avoir des muscles d'acier, son coeur est meurtri, son esprit est traumatisé par la cruauté. Maltraité injustement par des flicards merdiques qui se font tellement chier dans leur petite ville qu'ils arretent les gens pour rien, le film est une dénonciation efficace de l'injustice et de la stupidité mais aussi une démonstration de ce que la guerre engendre comme maux aux hommes, et cela est plus interressant de raconter les conséquences de la guerre que de raconter la guerre elle méme au final. Sylvester Stalone incarne un nouveau héros mythique: John Rambo!
    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Adapté du roman First Blood de David Morrell, Rambo est une petite pépite du début des années 1980 dans laquelle Sylvester Stallone, qui s’était déjà largement fait connaître avec les trois premiers Rocky, incarne un ancien béret vert ayant vécu la guerre du Viêt Nam de plein fouet, de retour aux États-Unis afin de tenter de revivre paisiblement. En rendant visite au dernier de ses compagnons d’armes, il apprend sa mort des suites d’un cancer et reprend sa route avant d’être malmené par le shérif Will Teasle et la police locale, qui n’apprécient pas le vagabondage et encore moins la présence d’anciens vétérans de guerre, estimant qu’ils posent forcément des problèmes. Les superbes musiques de Jerry Goldsmith (La planète des singes, Papillon, Alien) imposent d’emblée un ton mélancolique qui donne un cachet particulièrement dramatique au film, les policiers abusant de leur autorité pour violenter le pauvre John sans se douter du soldat à qui ils ont à faire. La violence des coups que Rambo reçoit lui rappelle les sévices qu’il a subits durant la guerre lors de très courts flashbacks qui ne font pas dans la dentelle.

    « En ville, tu fais la loi. Ici, c’est moi. Alors fais pas chier. Fais pas chier ou je te ferai une guerre comme t’en as jamais vue. »

    Se sentant alors largement menacé dans sa survie, ses instincts de guerrier se réveillent et sa rébellion provoque un repli dans une forêt proche où il construit un abri et tout un tas de pièges pour neutraliser les nombreux policiers qui le traquent, ne supportant pas d’avoir été battus par un être qu’ils estiment inférieur. Tandis qu’il fait tomber un des hommes qui cherchent à le descendre depuis un hélicoptère, les autres ne pensent qu’à lui tirer dessus alors qu’il lève les bras en leur disant clairement qu’il ne veut de mal à personne. La chasse à l’homme se poursuit alors avec l’ingéniosité de Rambo qui neutralise les policiers un à un avec toutes sortes de pièges et de camouflages. Et alors que le shérif s’entête à vouloir ramener plusieurs dizaines d’hommes pour en finir, le colonel Trautman, qui a formé et commandé John durant plusieurs années, tente de l’en dissuader en lui affirmant avec une certaine touche d’humour qu’il vient sauver la police de Rambo, et non l’inverse.

    Ce dernier arbore une personnalité mémorable avec sa paranoïa due à ce qu’il a subi pendant la guerre, mais également de par l’innocence qu’il dégage une fois revenu dans la civilisation. La proximité qu’il retrouve avec le colonel l’aide à vider son sac dans une scène pathétique où il pleure de rage en dénonçant ce qu’il a subi, les morts qu’il a dû supporter, la manière dont les gens l’ont traité à son retour(« Mais qui sont-ils pour me faire des reproches, hein ? Qui sont-ils ? Est-ce qu’ils étaient à ma place, en pleine jungle ? Ils nous jugent sans savoir de quoi ils parlent. »), son incapacité à se réadapter (« Pour moi la vie civile c’est rien. Au combat on avait un code d’honneur : tu couvres mes arrières, je couvre les tiens. Mais ici, il y a plus rien. ») et à retrouver du travail (« Là-bas je pilotais un avion de chasse, je pouvais conduire un tank, j’avais en charge un million de dollars de matériel. Mais ici, j’arrive pas à avoir un boulot de gardien de parking ! »).

    « Rien n’est terminé ! Rien ! Tout continue à cause de vous. C’était pas ma guerre. C’est vous qui m’avez appelé, pas moi. Et j’ai fait ce qu’il fallait pour gagner, mais on n’a pas voulu nous laisser gagner. »

    Si la fin d’origine prévoyait spoiler: qu’il se tire une balle
    , celle qui a été retenue l’oblige à spoiler: se rendre aux autorités même s’il n’est pas vraiment coupable
    (« Eux ont versé le premier sang, pas moi. »), sous une musique douce rappelant l’armée qui en vient à la triste chanson « It’s a long road » de Dan Hill avec une reprise du thème principal en fond, dénonçant fortement le destin des pauvres soldats ayant subi l’injustice de cette guerre à cause de la mégalomanie américaine. À l’instar de Snake Plissken dans New York 1997, Rambo aura inspiré Hideo Kojima pour le personnage de Solid Snake dans Metal Gear cinq ans plus tard, pour son bandeau et sa manière de lutter seul contre tous. Richard Crenna, qui interprète le colonel Trautman, servira également de modèle pour Roy Campbell, qui supervise Solid Snake dans les extraordinaires Metal Gear 2 et Metal Gear Solid. Une des plus belles œuvres de son époque et de toute la filmographie de Sylvester Stallone !
    Louis C
    Louis C

    13 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Premier film d'une saga qui est l'un des meilleurs de la série.
    L'amour rends fou, la guerre "Rends beau"...
    jamesgray33
    jamesgray33

    27 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2009
    Malheureusement rabaissé par des suites plus bourrins et plus commerciales, ce premier volet de la cultissime saga RAMBO est un film extraordinaire, un film choc pour l’époque, un vrai petit chef-d’œuvre, drame particulièrement intense et prenant, dont la violence n’est là que pour servir un thème fort : celui de la réinsertion des jeunes soldats dans la société. En effet, on assiste à une éprouvante chasse à l’homme entre la police et un jeune homme traumatisé par les atrocités de la guerre du Vietnam. Ce mec, appelé John Rambo et transformé en machine de guerre hyper-entraînée, est traqué sans relâche par les autorités. Il faut savoir que ce film, dont le titre était initialement FIRST BLOOD en VO, est une œuvre forte et provocatrice, évoquant les conséquences terribles de la guerre du Vietnam sur les jeunes soldats américains rescapés. Qui plus est, cela montre que ces jeunes-là ont été oubliés et totalement incompris. Rambo est carrément persécuté par la police qui l’enfonce encore plus. La fin est émouvante, on y comprend beaucoup de choses. D’ailleurs, à l’origine, le scénario devait faire mourir le héros (ou plutôt l'anti-héros), délivrant une vision encore plus terrible et plus pessimiste du retour des jeunes survivants de la guerre… Tiré d’un best-seller, ce classique du cinéma, que l’on peut appeler « Premier sang », peut être totalement considéré comme l’un des films de guerre les plus forts jamais réalisés. Un film de guerre dans le sens où les tortures sont psychologiques et surtout persistantes après le retour d’une guerre aussi inutile qu’atroce menée par le gouvernement (et ça sera toujours d’actualité car aujourd’hui on peut penser à l'Irak). Aussi, Stallone, qui est également co-auteur du script, est excellent. La musique de Jerry Goldsmith est superbe. Ce 1er « Rambo », sans aucun doute le plus réussi de la série, est donc une œuvre magnifique, puissante, et provocatrice.
    redbeauty
    redbeauty

    15 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2010
    Génial...
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